i want more than two days (charlie)

@William Evans & @Charlie Alvarez.

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Avoir confirmation de ce que tu redoutais le plus te met dans un drôle d'état. Au fond tu le savais. Tu l'as toujours su. Mais que ce soit véridique te fait une impression étrange. William près de toi et pourtant tu sens qu'il n'est pas là, qu'il est ailleurs. Qu'il réfléchit à tout ça, sûrement sur la façon dont il va aborder le sujet avec Natasha. Et tu redoutes ce moment, ne sachant ce qu'il va faire si elle ne nie pas les faits et avoue ses sentiments. Et tu as peur. Parce qu'elle est dans le paysage depuis si longtemps. Toi, tu n'es là que depuis peu et, si tu sais ses sentiments sincères pour toi, tu redoutes que ceux pour Natasha se décident à remonter à la surface... Il faut que tu te changes les idées. Il faut clore le sujets. Tu t’exprimes sur la question et décides de ne plus en parler. Tu ne veux pas gâcher ce week-end à deux, bien qu'il soit déjà trop tard pour ça. Vous retournez prendre place dans le petit coin romantique fait par William spécialement pour toi. Tu te forces à manger, même si tu n'as pas faim. Tu fixes le brun d temps en temps, tout un tas de pensées qui te traversent l'esprit. Tu repenses à vous, à ce qu'il a fait pour toi, encore aujourd'hui. Et ton cœur se gonfle d'amour pour lui. Alors, tu ne réfléchis pas. D'un geste, tu retires ce qui se trouve sur ta route pour te diriger vers lui. Tu retires ton haut, geste évident de ce dont tu as envie. Tu as envie de lui. Tu as besoin de lui. Tes lèvres qui viennent se poser sur les siennes avec avidité, le faisant basculer et t’entraînant dans sa chute. William approfondit l'échange, sa langue qui vient chercher la tienne alors que tes mains se veulent exploratrices sous ses vêtements. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Alors même que tes doigts touchent sa peau, cela semble lui faire un électrochoc. Vos visages qui s'éloignent, William te repousse en douceur. Coup dur pour ton ego. Tu en restes bouche bée, alors qu'il tente de faire passer le message avec tendresse. Vous vous redressez alors qu'il te garde contre lui. Mais tu es blessée. Blessée de savoir qu'il ne veut pas de toi. Tu ne réfléchis pas plus loin. Ne réalisant pas que ce n'est pas le bon moment. Pour toi, ce refus est le signe que le week-end est mal engagé et que rien ne se passera comme vous l'aviez prévu. « Ok... » que tu souffles. Assise sur lui, tu finis par te dégager, remettant ton haut de pyjama. William propose de parler. Tu ne dis rien. Le fait est que tu n'as pas envie de discuter. Mais pour lui, tu ferais n'importe quoi même si le cœur n'y est pas. Doucement, tu inspires un grand coup pour te calmer. Apaiser ce palpitant qui tambourine si fort et cette pierre dans ton ventre. Tu attrapes ta coupe de champagne et la vide d'une traite alors même que William prend les choses en main en te posant une question inhabituelle. Surprise, tu le regardes un moment, avant de réfléchir à ta réponse tout en te resservant en boisson. « Rien d'extraordinaire » que tu réponds en haussant les épaules. « Voyager. Avant de venir ici je n'avais jamais quitté le Portugal » que tu finis par dire tout en reposant la bouteille à moitié vide et te mettant assise en tailleur près de lui. Tu réfléchis aux deux autres choses que tu rêverais de faire, tes ongles qui tapotent la coupe que tu tiens. « Faire un bain de minuit aux Maldives et faire un saut en parachute. » que tu finis par lui dire avec un petit sourire. Mais tu sembles encore réfléchir. Tu bois un gorgée. « Mais mon plus grand rêve, ce serait d'intégrer la Royal Ballet School et devenir une grande danseuse  » que tu avoues avec une sincérité presque bouleversante, des étoiles plein les yeux. « Je suis là pour ça après tout » que tu ajoutes en buvant à nouveau du champagne, le regard qui se perd ailleurs un moment. Oui, si tu es montée à Londres ce n'est pas par hasard. Tu aurais pu partir n'importe où pour fuir ton père. Mais tu as choisi Londres parce que tu as toujours eu ce rêve fou. Rêve qui semble s'éloigner et difficile à attendre de jour en jour. Tu fais des économies mais tu es bien loin ds frais qu'il faut pour pouvoir entrer dans cette prestigieuse école. Sans parler du test à l'entrée. Tu n'es qu'une danseuse bas de gamme qui se dénude devant des hommes pour quelques billets supplémentaires. On est bien loin de la grande étoile... Tu secoues la tête doucement, reviens dans l'instant présent avant de retourner la question à William. « Et toi ? Y'a bien des trucs que t'as jamais fait et que tu rêves de faire ! »

@William Evans & @Charlie Alvarez.

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Toute cette conversation à propos de ta meilleure amie a franchement mit un coup de froid dans ton corps. T’as beaucoup de mal à te sortir toutes ces pensées de ta tête. Tu voudrais pouvoir le confronter tout de suite, lui demander des explications, lui demander de te dire la vérité, même si cela pourrait faire mal. Est ce que tu ressens de l’amour pour elle ? Bien sûr que non. Tu n’avais jamais ressenti ce sentiment avant de connaître Charlie et t’es certain de ne pas avoir ce genre d’émotions pour Nathasha. Tu tiens à elle, vraiment très fort, mais pas de cette manière. Pourtant, savoir qu’elle pourrait être amoureuse de toi te fait te poser pas mal de questions. Et si finalement, il y avait quelque chose ? Charlie te détourne de tes pensées lorsqu’elle commence à se déshabiller devant toi. Mon dieu qu'elle est belle. Tu la trouves sublime mais pourtant, tu ne te sens pas d’aller plus loin. Tu la repousses doucement, elle espérant ne pas lui faire de mal. Pourtant, tu sais très bien que ton refus la touche et en prouve sa réaction immédiate. Tu plisses les lèvres sans savoir comment la réconforter malgré tes mots qui veulent lui dire combien tu l’aimes. Vous aurez tout le temps ce week-end pour vous retrouver intimement. Et finalement, tu as envie de parler, t’as envie de continuer à apprendre à la connaître, comme un besoin caché de te prouver que cette femme est faite pour toi. Bien que tu le sache déjà, évidement. Alors tu lui poses cette question. Un peu subite mais tant pis, il faut meubler ce moment un peu pesant dû à ton refus. Elle souffle avant de s’éloigner de toi, couvrant le haut de son cœur avec son t-shirt qu’elle venait à peine d’enlever. T’es un peu déçu qu’elle se rhabille, ça ne t’aurait pas dérangé qu’elle reste sein devant toi. Même si tu ne lui fais pas l’amour, pouvoir observer son corps nu en permanence te plait. Elle finit son verre d’une traite, le temps de réfléchir à ta question. Elle se sert à nouveau en te fixant et tu restes sans un mot à attendre. Finalement, elle se lance. Tes lèvres s’étirent au fur et à mesure qu’elle énonce les rêves qu’elle voudrait réaliser. Tu ferais tout pour elle et tu pourrais l’emmener où elle le veut si elle te le demandait. Même si tu n’avais pas les moyens, tu aurais tout fait pour lui offrir le monde. Avant que tu ne puisses répondre, elle reprend, énonçant un rêve un peu plus concret qui pourrait changer sa vie. Devenir une danseuse reconnue. Tu ne doutes pas qu’elle puisse y arriver. Elle est forte et courageuse et tu ne la vois pas renoncer à son rêve sans se battre. C’est aussi pour cette force que tu l’aimes. “Pour ce qui est de voyager, du bain de minuit et du saut en parachute, je veux bien le faire avec toi, ou tu veux, quand tu veux.” Tu souris doucement, en t’approchant d’elle, glissant ton pouce sur sa joue, vos regards qui ne se quittent plus. Pour être honnête avec toi-même, ce qui t’intéresse le plus, c’est le bain de minuit. Mais tu ne dis rien avant de continuer sur ta lancée. “Et je ne doute pas qu’un jour ton nom sera sur les lèvres des plus grands danseurs du monde.” Tu complimentes la brune en déposant ensuite un léger baiser sur ses lèvres humides du champagne qu’elle vient d’ingurgiter. Tu te délectes de longues secondes avant de reculer. Elle te retourne la question et tu te mets à réfléchir. C’est vrai que tu as déjà fait beaucoup. Mais tout n’est pas question d’argent dans la vie. “Je voudrais que mon entreprise devienne encore plus grande, je voudrais trouver l’assassin de ma mère et..” Tu marques une pause en repensant à celle qui t’a donné la vie. Vous n’étiez pas proches mais son décès a changé ta vie à tout jamais. Et depuis, tu n’as toujours pas de réponses. “Et je voudrais faire un bain de minuit aux Maldives avec ma petite-amie.” Tu dis en souriant pour détendre cette atmosphère étrange qui s'installait depuis que tu as évoqué le nom de ta mère. Tu souris avant de l’attraper par la taille pour qu’elle vienne sur toi, assise sur tes cuisses. Tu places une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de murmurer. “Je t’emmènerai partout où tu le souhaites..” Tu chuchotes contre ses lèvres avant de l’embrasser avec plus de passion que le baiser précédent. Tu l’aimes cette fille et tu ne peux pas te passer d’elle, plus jamais.

@William Evans & @Charlie Alvarez.

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En quelques heures, la situation a pris une tournure dont tu te serais bien passée. Tu te demandes encore pourquoi tu lui en as parlé. Pourquoi tu ne t’es pas retenue de le faire. Au moins vous laisser ce premier jour à deux. Mais non. Tu n’as pas réfléchi. Tu n’as pas pensé à quel point ces révélations allaient le perturber. Au point qu’il refuse tes avances… Pour une fois que c’est toi qui prends les devants, voilà qu’il te repousse… Clairement, tu es vexée, et tu as bien du mal à le cacher. Pourtant, tu capitules. Tu sais bien que ce n’est pas contre toi. Mais tu ne contrôles pas tes émotions. S’il ne veut pas de toi maintenant, alors il n’y a pas de raison que tu restes ainsi peu vêtue. T’éloignant de William, tu remets rapidement ton haut avant d’attraper la coupe de champagne que tu finis d’une traite. Besoin de te changer les idées. D’oublier ce qui vient d’arriver. William souhaite en savoir plus à ton sujet et tu fais mine de réfléchir tout en te resservant. Coup d’œil dans sa direction, il attend avec impatience. Impossible de lui résister. Résister à ce sourire qui te fait fondre et à ces yeux où brille cette lueur si caractéristique. Ton ressentiment à son encontre fond subitement comme neige au soleil et tu décides de lui répondre honnêtement. Tu lui fais part de tes envies, mais surtout de ce rêve que tu as depuis que tu es gamine. Depuis que pour toi, la danse est une véritable passion. Tu te vois encore devant la petite télévision dans le salon, à reproduire les chorégraphies que tu pouvais voir durant les spectacles de ballet. William se rapproche de toi, venant caresser ta joue tout en ayant des paroles pleines de compliments à ton encontre. Tu souris, parce qu’il est si attentionné. Pourtant, le rêve que tu pensais enfin pouvoir toucher du bout des doigts, te paraît si loin désormais. Tu ne renonces pas bien sûr, mais au fond de toi, ce n’est plus une priorité immédiate. Plus maintenant que tu as William dans ta vie…

Très vite, et après que le brun t’a embrassée, tu lui retournes la question. Tu te doutes bien qu’il a fait beaucoup de choses dans sa vie déjà, l’agent qu’il a aidant grandement. Mais il doit bien y ‘avoir quelque chose qu’il n’a jamais fait et qu’il rêve de réaliser. Tu attends, impatiente, tout en grignotant les apéritifs préparés par Pamela. William parle de sa boîte dont tu ne sais pas grand-chose. Tu t’apprêtes à lui poser des questions dessus, pour en savoir plus, mais il te coupe dans ton élan en parlant de sa mère. Interloquée, tu le regardes en clignant des yeux plusieurs fois, comme pour t’assurer que tu as bien entendu ce que tu as entendu. Mais très vite, il décide de changer de sujet, parlant de ce bain de minuit aux Maldives que tu as énoncé juste avant. « L’assassin de… ta mère… ? » que tu répètes alors en question, tandis qu’il décide de t’attirer à lui. Tu te laisses faire, prenant place sur ses cuisses alors qu’il dégage ton visage. L’atmosphère redevient romantique, pourtant, tu ne parviens pas à laisser couler ce qu’il vient de te révéler. « Will… » que tu souffles contre sa bouche, l’obligeant à arrêter de t’embrasser. Plongeant tes yeux dans les siens, tu restes ainsi de longues secondes, avant de passer une main dans ses cheveux et venir coller ton front contre le sien. « Tu veux en parler ? » que tu lui demandes alors d’une voix douce. « Si tu ne veux pas ce n’est pas grave. » que tu t’empresses alors d’ajouter. Tu ne veux pas le forcer à se confier s’il n’en a pas envie. Toi-même tu as eu des difficultés à parler de ce qui t’es arrivé avant de venir ici. Et ce que tu as dû faire ensuite pour pouvoir survivre. Pourtant, tu sais que ça fait du bien de le faire. Que cela libère d’un poids considérable. Et tu veux être celle qui permet cela à William. Mais une pensée parasite vient court-circuiter les autres. S’est-il confié à Natasha à ce sujet ? Tu décides de la balayer d’un revers de main mental. « Je serai là si tu en éprouves le besoin. » que tu termines dans un murmure avant de sourire légèrement et l’embrasser tendrement.

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C’est la première fois que tu parles du décès de ta mère à voix haute mais avec Charlie, ça ne te met pas mal à l’aise. C’est étrange parce que c’est un sujet que tu évites amplement avec les gens qui t’entourent. Tout le monde le sait, c’est public comme information mais c’est tabou. Encore plus depuis la mort de ton père, lui qui cherchait encore à en savoir plus sur cet évènement. L’enquête est encore ouverte mais il n’y a plus d’avancée. Tu as chercher toi-même pendant une année avant d’abandonner à ton tour, aucuns indices pouvant aider à retrouver le ou les auteurs de cet acte impardonnable. Sa mort reste un souvenir difficile dans ton cœur, adolescent, tu ne méritais pas de perdre ta figure maternelle même si elle n’était que très peu présente. Finalement, en la perdant, tu as su combien tu te tenais à elle. Ton cœur se serre en pensant autant à ta mère, ta gorge se noue et tu luttes pour reprendre la parole afin de changer de sujet. C’était sans compter sur ta petite amie, surprise par tes révélations et qui cherche à te rassurer. Sa réaction est sincère et adorable. Tu la prends contre toi, cherchant à te réconforter contre son corps que tu aimes tant. Tu murmures de beaux mots alors qu’elle a encore cette information en tête. Elle rompt votre doux baiser pour approfondir le sujet. Tu déglutis difficilement, sachant que tu dois te confier. Elle l’a fait avec toi en se dévoilant sur son passé difficile et tu dois être en mesure de faire la même chose pour elle. D’autant plus que tu as totalement confiance. Ses mains passent dans tes cheveux alors que vos fronts se collent. Tu plonges ton regard dans le sien, lisant l’inquiétude au fond de ses iris. Tes mains sur posent sur ses hanches pour l’attirer un peu plus contre ton corps, serrant sa peau entre tes doigts, un besoin de te certifier qu’elle reste près de toi. Elle t’embrasse tendrement et tu profites de ce moment avant de te confier à elle. Tu approfondis le baiser, tes mains passent en dessous de son t-shirt pour monter dans son dos. Tes doigts forment des cercles sur sa peau alors que votre baiser est rompu. “Il n’y a pas grand chose à dire..” Que tu souffles contre sa peau, vos fronts toujours collés. “J’avais quinze ans quand c’est arrivé. Mon père l’a retrouvé.. chez nous.” Tu t’arrêtes, ta gorge qui se noue davantage. Tu ne pensais pas avoir tant de mal à en parler. Faut dire que c’est la première fois et tu ne pouvais pas appréhender ce moment plus tôt. Tu te décolles d’elle, laissant l’une de tes mains quitter son dos pour se poser sur sa joue, un léger sourire s’affichant sur ton visage quand tu poses ton regard sur elle. tu prends une grande inspiration avant de reprendre. “L’enquête est encore ouverte mais elle n’a pas avancé depuis des années.” Tu confies avant de te taire sans savoir quoi dire de plus. Tu ne veux pas t’étaler sur le traumatisme qu’a laissé sa mort sur ta personne. Tu caresses sa joue, vos yeux plongés l’un dans l’autre. “J’en avais jamais parlé avant.” Tu confies à nouveau. Tu dois t’avouer que ça fait du bien de te libérer de ce poids. Même si ce n’est pas un sujet facile à aborder, tu te rends compte qu’en parler ne fait pas que du mal. Il fallait seulement que tu trouves la bonne personne pour te confier. Cela dit, maintenant qu’elle a plus d’explications, tu préfères que le sujet soit clos. “Je n’ai plus envie d’en parler.” Tu affirmes alors en te détachant légèrement d’elle avant d’attraper ta coupe de champagne non loin afin d’en boire la moitié d’une traite.

@William Evans & @Charlie Alvarez.

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Tu ne t’attendais pas à une telle révélation de sa part. Pas de cette façon si... décomplexée. Presque décontractée. Tu es sous le choc de cette annonce alors que William change rapidement de sujet. Il ne peut pas te lâcher cette bombe et faire comme si de rien était en venant t'embrasser. Tu aimerais qu'il te parle d'avantage mais tu ne veux pas le forcer. Tu veux que ce soit spontané, comme toi quand tu lui as confié tes problème familiaux et de ton passé. Tu veux qu'il comprenne qu'il peut te faire confiance, et que tu seras là pour lui. Toujours. Ses doigts glissent sous tes vêtements pour retrouver ta peau. Tu fermes les yeux un court instant pour profiter de ses caresses alors qu'un frisson te parcourt l'échine. C'est fou l'effet qu'il a sur toi. A peine il te touche et ton corps réagit. Court moment de silence, et William décide de t'en révéler d'avantage. Quelqu'un s'est introduit chez eux quand il était adolescent et a tué sa maman. Sûrement un cambriolage qui a mal tourné, le voleur qui ne s'attendait pas à voir quelqu’un dans la demeure. Ou peut-être quelqu'un qui voulait se venger ? Tu n'en sais rien au fond, faisant tes suppositions silencieusement. Ce n'est pas ton boulot et la police est déjà sur le coup d'après ses dires. Mais tu sens bien, dans sa voix, que les choses n'avancent pas. Que l'enquête stagne et que ça le frustre et lui insuffle une colère sourde qui gronde en lui. Cela te surprend d'ailleurs, que le dossier ne soit pas clôturer après tout ce temps. Et tu te doutes que William y est pour quelque chose. Sûrement s'assure-t-il que l'enquête se poursuive avec quelques billets glissés discrètement. Le pouvoir de l'argent. Et tu es flattée de savoir qu'il n'en avait encore jamais parlé à quelqu’un. Ravie de voir que tu es la première et non pas sa meilleur amie. Ce qui répond à la question que tu te posais juste avant. Léger sourire qui se dessine alors qu'il attrape une coupe de champagne en même temps qu'il clôt ce sujet délicat. Tu le regardes faire, sans rien dire, tes doigts qui viennent caresser sa joue alors que tes yeux captent les siens. Les mots sont inutiles car tes sentiments se retranscrivent dans tes prunelles en même temps que ton cœur se gonfle un peu plus d'amour pour cet homme. « Je suis contente que tu l'aies fait » que tu finis par lui dire avant de déposer un bref baiser sur ses lèvres encore humides du champagne qu'il vient de boire. Tu t'écartes, passant la langue sur les tiennes avec une envie non dissimulée et qui vient faire pétiller ton regard. Puis, tu attrapes à ton tour ta coupe, laissée un peu plus loin. « Couleur préférée, plat préférée, chanson préférée » que tu finis par dire face à son regard interrogateur. « Quoi ? On a bien dit qu'on voulait en appendre plus l'un sur l'autre non ? » que tu te contentes de lui demander avant d'attraper un toast préparé par Pamela. « Ou alors tu préfères peut-être jouer à je n'ai jamais ? » que tu lui demandes d'un air malicieux alors que tu gobes le toast. Et c'est une explosion de saveurs en bouche, que tu ne parviens pas à dissimuler tandis qu'une exclamation de plaisir t'échappe. « Cette femme, faut la garder précieusement » que tu finis par lâcher la bouche encore pleine.