00h15, Il est très tard et pourtant tu te balades comme si on était en pleine après-midi, ton opinel dans la poche droite de ta veste juste au cas où parce que tu es une froussarde, tu flippes chaque fois que tu te retrouves à l'extérieur, tu es constamment stressée et d'autant plus la nuit. Tu marches sans savoir où tu vas, tu te crames une clope avant de mettre tes mains dans tes poches. Tu jettes un œil tout autour de toi, tu es en plein centre-ville et à cette heure là il y a encore beaucoup d'activités. Un regard de travers à chaque personne que tu croises, ils te le rendent bien. La plupart ne marchent même plus droit, ils ont un bon coup dans l'nez ces tocards. Tu finis par te poser sur un banc un peu plus loin, ton cellulaire dans les mains, tu appelles Mona, tu n'as pas envie de rester seule, tu lui demandes donc si elle peut te joindre, tu reçois une réponse favorable qui mettra fin à la conversation téléphonique. Elle sera là dans une dizaine de minutes, tu n'as qu'à l'attendre bien que la patience et toi ça fait quinze mille. C'est calme, trop calme, ça ne le restera pas plus longtemps, v'là qu'une gonzesse s'approche de toi. Elle est toute seule, te poses un tas de questions auxquelles tu ne réponds pas, tu as la flemme. Sa voix aigue et stridente qui résonne un peu trop fort, elle va te filer un mal de crâne si ça continue. Tu te lèves soudainement pour lui faire face, quelques mèches devant les yeux. Tire-toi ! d'une toute petite voix, tu jettes ton mégot en gardant ton visage assez proche du sien. Cette connasse ne bouge pas d'un poil, elle se met en boucle, ça te fout les nerfs. Ta main qui se place brutalement sur sa gorge, tu l'as pousses jusqu'à la plaquer contre un mur, c'est assez sombre dans le coin donc à moins qu'elle se décide à gueuler, personne ne lui viendra en aide et tu t'en assures en plaçant ton autre main devant sa bouche. Si tu ne fermes pas ta gueule.. tu l'as retires et la plonge dans la poche gauche de ton jean troué pour sortir ton opinel que tu ouvres en plaçant la lame sous sa gorge. je t'étripe sale chienne, t'as compris ? elle a très bien compris, à deux doigts de se chier dessus certainement vu la façon dont elle te regarde. Tu n'as aucune envie de la lâcher, tu as qu'une envie c'est qu'elle hurle, qu'elle appelle à l'aide.
(outfit) La vérité, Rogue l’aurait pas appelée, elle serait allée se coucher. Mais la perspective de passer du temps avec la rebelle lui donne un regain d’énergie… Impossible de lui dire non, de lui résister. Cette fille la fascine, l’attire… Elle s’habille en vitesse, sort affronter la nuit et le froid… Comme elle n’arrive pas à se décider entre rollers, BMX ou skate… elle rejoint Heather à pied.
C’est con, parce que peut-être qu’avec des roues, elle serait arrivée plus vite, elle serait arrivée avant de voir Rogue en train de menacer une femme… probablement ivre. Rogue est une bombe à retardement, ça fait flipper Blaze autant que ça l’excite : c’est sûr qu’on s’emmerde pas avec elle.
Mona accourt, rejoint son amie et la femme menacée. « Hey… » qu’elle fait doucement pour ne pas faire sursauter Heahter… Mon Dieu, surtout pas d’accident. Un grand sourire, un sourire forcé, elle lui attrape le poignet, tourne la tête vers la victime. « Elle rigole, z’en faites pas ! C’est pour de faux ! Allez, viens, toi… » qu’elle dit en attirant Rogue vers elle, la forçant à se décoller de cette femme, de ce mur.
Putain… Tu parles d’une réputation ! Le CWS menace maintenant les passantes avec un couteau sous la gorge… Super ! Quand ça va se propager dans le quartier ça, ça va être nickel ! Et les retombées, ça va être pour qui ?
Mona ne lâche pas le bras de Heather, l’amène dans une ruelle, à l’abri des regards… loin de la fille ivre… « Meuf… Meuf, putain, c’était quoi ça ? » demande Mona en tentant de garder son calme. Elle veut pas s’énerver, elle veut pas crier… Elle veut pas faire la morale à cette fille instable… Elle veut pas froisser la fille qu’elle aime.
Dernière édition par Ramona Saunders le Sam 13 Mar - 21:24, édité 1 fois
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Jeu 11 Fév - 23:04
Tu aimerais qu'elle gueule, tu retires intentionnellement ta main de sa bouche, ton opinel qui reste à seulement quelques centimètres de sa gorge tout de même au cas où elle tenterait quelque chose de stupide. Immobile, elle te regarde droit dans les yeux, te suppliant à plusieurs reprises qu'elle ne voulait pas t'énerver, qu'elle voulait simplement te demander un renseignement que de toute façon tu n'avais pas. Tu pars au quart de tour comme d'habitude, t'es pas le genre de meuf qui réfléchit avant d'agir, tu fais l'inverse en oubliant la phase de réflexion. Toute ton attention focalisée sur la jeune femme effrayée, tu ne vois même pas ce qui se passe autour de toi, ne remarque même pas l'arrivée de Mona qui vient mettre fin à ta connerie. La tête qui se tourne vers elle au moment où elle t'agrippes le poignet. Lâche-moi Mona ! qui lui rentre par une oreille et en sort de l'autre, elle ne t'écoute pas, t'emmène quelques mètres plus loin. Tu n'as plus aucune emprise sur ta victime qui n'attendra pas longtemps avant de disparaître de la zone. La métisse te lâche, tu souffles un coup en lui tournant le dos une dizaine de secondes. Tu te retournes, ton regard qui trouve rapidement le sien, tes longs cheveux noirs balayés par le vent. J'pourrais te poser la même question, j'allais lui faire la peau à c'te pute. Tu te mets à faire les cent pas, tu tentes de te calmer, il le faut. Tu l'as appelé Mona, tu savais qu'elle allait faire le déplacement et cela malgré l'heure tardive. Une fois de plus, elle t'a empêché de faire une belle connerie, une connerie que tu aurais regretter, quoique ? peut-être pas, est-ce que tu as déjà regretter quelque chose ? Tu as toujours fait ce qu'il fallait pour t'en sortir, selon toi, ça a toujours été justes. Du jour au lendemain, tu t'es retrouvée à la rue, tu ne sais pas ce que tu serais devenu si tu n'avais rien osé, si tu n'avais jamais rencontré Tito, celui qui t'a sorti de l'enfer dans lequel tu vivais depuis bien trop longtemps. Aujourd'hui il n'est plus là, c'est dur de vivre sans lui, tellement que t'en perds la tête, que tes vieux démons refont doucement surface, que tu retournes petit à petit vers les ténèbres. Tu pionçais quand je t'ai appelé ? que tu lui demandes beaucoup plus calme. ce serait pas étonnant, elle bosse demain, toi aussi d'ailleurs et ça ne t'empêche pas d'être encore debout, de faire des nuits blanches de temps en temps.
Oh non, elle la lâchera pas. Elle peut lui demander de la lâcher, se débattre, Mona lâchera rien. Ni le poignet ni Heaher… C’est juste pas le moment de la laisser tomber… Depuis la mort de Tito, Rogue est une furie… Et Mona, elle sait pas si elle peut reprendre le flambeau, elle sait pas si elle pourra canaliser Heather comme le faisait Tito… Il avait ce don pour parler aux gens, il avait cette force, cette mentalité… Mona, non seulement elle a pas tout ça… mais en plus, elle a ses sentiments pour Heather, des sentiments qui influent son jugement, son comportement avec la brune ténébreuse.
Lui faire la peau ? Elle est sérieuse ? Et Mona a osé l'interrompre ? « Oh pardon, oui, c’est vrai, j’aurais du te laisser la tuer ! crie Mona ne posant sa main sur le cœur. Oh mais, vraiment, qu’est-ce qui m’a pris de t’empêcher d’faire ça ! Je suis désolée ! Alala, j'aurais pas dû intervenir ! » le sarcasme est visible depuis la lune, probablement.
‘Fait chier. Elle en a déjà marre Mona, de s’occuper des cas sociaux du squad… Entre l’autre qui pète des vitres, elle qui veut tuer des gens… C’est quoi le prochain coup ? Dans quelle merde elle va devoir se plonger pour aider ces trous du cul ?
Tremblante de rage, Ramona s’allume une clope, n’en propose même pas une à la brune. Elle lui parle normalement, comme si rien ne s’était passé… Elle est pas toute seule dans sa tête celle-là, c’est pas possible autrement. « J’étais sur le point d’dormir ouais… » qu’elle lui répond.
Mais pas question que Rogue la sème dans une conversation banale, pas tant que cette histoire d’agression sera pas réglée. « Alors c’est ça qu’tu fais maintenant ? Tu menaces de tuer les gens ? C’est bien, super ça… Marrant comme ça correspond, genre, pas du tout aux enseignements de Tito. C’est bon il est plus là, du coup tu fais ce que tu veux, c’est ça ? » qu’elle demande en serrant les poings. Elle sait qu’elle emploie des mots durs, Mona… Et elle espère qu’évoquer l'vieux gourou, ça l’atteindra un peu… Au moins un petit peu bordel ! Y a quelque chose qui l’atteint, cette brune incendiaire aux yeux de biche ?
Tu n'avais pas un rond en poche lorsque tu as quitté l'orphelinat, aucune connaissance, tu étais toute seule et tu as dû te démerder pour ne pas crever dans ton coin sans que personne ne soit au courant, qu'un autre sans abri découvre ta dépouille dans une ruelle. Tu étais une vraie brute, une véritable bête sauvage lâchée en pleine nature, un mode de vie similaire pour pouvoir survivre. Tu ne pouvais pas faire autrement, ton quotidien était rythmé par des vols, des agressions qui ne se sont pas toujours très bien terminés pour toi. Tu t'es fait péter la gueule mainte et mainte fois, tu continuais pourtant d'arracher des sacs, de t'en prendre à toutes les personnes susceptibles d'être plus faible que toi physiquement. Les jours qui passent et se ressemblent sauf celui-là, ce jour où tu as fait cette rencontre, le jour où ton regard a croisé pour la première fois celui de Tito. Tu n'as pas été de suite sympathique avec lui, tu disais ne pas avoir besoin d'aide, tu l'envoyais chier jusqu'à finalement écouter ce qu'il avait à te dire sans lui couper la parole, il a fini par te convaincre, tu l'as suivi et as réussi à te faire devenir une meilleure personne. Tu t'es assagi, tu avais des amis, un foyer, ce petit groupe qui ne fait que te pousser vers le haut. Tu étais une tout autre personne avant cette tragédie, avant que t'apprennes le décès de Tito, tu es morte de l'intérieur à ce moment-là, une nouvelle qui t'as arraché le coeur, tu aurais préférer que ce soit toi. Tu ne t'en es toujours pas remis, tu ne sais même pas si tu en es capable, si ce sera le cas un jour. Depuis sa disparition, tu t'es remis à faire des conneries sans en avoir rien à foutre des conséquences que tes actes pourraient avoir. La prison ? ça ne te fait pas peur, la mort ? encore moins. Tu ne cesse de broyer du noir, tu vois le mal partout, tu es complètement perdu. Cinq minutes de plus et elle était étalée au sol cette chienne. Tu t'es calmé mais tu ne restes pas en place, tes yeux bleus qui se posent sur la métisse. Tu restes silencieuse jusqu'à ce que Mona te dise qu'elle était sur le point de dormir quand elle a reçu ton appel. T'es contente d'être v'nue du coup ? On va parler de toi dans toute la ville demain, tu vas faire la une des journaux. Tu pouffes de rire en te remettant à faire les cents pas. En l'appelant tout à l'heure, tu pensais que vous alliez passer une bonne petite soirée tranquille, ouais parce que pour toi minuit passé c'est encore la soirée, au lieu de ça tu te retrouves dans une putain de ruelle et elle se met à te faire la morale. C'est pas bien ce que tu fais Heather, t'es une mauvaise fille. Tu roules des yeux, tu l'écoutes sans vraiment le vouloir, tu te stoppes au moment où elle prononce son nom, tu ne bouges plus. La tête qui se baisse, le menton qui tremblote, une larme qui coule le long de ta joue. J'sais plus quoi faire.. j'y arrive pas putain. passer à autre chose, l'oublier, c'est impossible. Tu en souffres autant que le reste du crew, un petit peu plus peut-être étant bien plus fragile.
Ça a changé déjà : c’est plus, j’allais lui faire la peau, c’est étalé au sol. Pour Mona, c’est la preuve que Heather ne sait pas du tout ce qu’elle fait, ni ce qu’elle allait faire. L’instinct de survie a pris l’dessus sur Rogue, elle s’est sentie en danger. Elle réfléchit plus dans ces cas-là, elle a ces pulsions sanguines que le crew lui connait bien… mais pas cette pauvre nana ivre qui a dû s'pisser d'ssus.
Ah c’est sûr que du coup, elle regrette pas d’être venue Mona. Y aurait peut-être eu un accident, un truc grave, merde. « C’est ça, marre-toi ! » qu’elle lui répond d'un ton acide. Mona qui répare les pots cassés des conneries du squad... Une vraie mère pour ces sales gosses… C’est ça alors, être chef ? C’est tout prendre sur la gueule ? Si c’est ça… Elle veut plus trop être boss, Mona.
Petite satisfaction quand elle voit Heather désemparée : non pas qu’elle se réjouit de son chagrin… Mais elle a su trouver les mots, Blaze. Elle est contente d’avoir fait réagir Rogue comme ça plutôt que par la violence, par la force… Si Tito la regarde de là-haut… peut-être bien qu’il est un peu fier.« C’est dur pour nous tous… » qu’elle dit en… l’enlaçant. Doucement, pour pas la surprendre, la faire sursauter. Heather et le contact physique, c’est quand même spécial : il en faut peu pour qu’elle pense qu’on veuille lui faire du mal et qu'elle réagisse mal. « Hé, j’suis là. » qu’elle souffle en resserrant doucement ses bras autour de la brune. Que c’est… confortable…
Mona, elle va pas s’excuser des mots qu’elle a employés. Ça a été brutal, mais c’était le but. « On va y arriver… Mais meuf, faut qu't’arrêtes de penser qu'le monde entier t’en veut. Hein ? Blue ! Blue, elle te regarde avec les yeux qui brillent, t’es trop une badass pour elle ! Blue, elle t’aime ! Shaman t’aime. Moi je… t’aime ! »Merde, la petite hésitation. Ça serait trop beau qu’elle le remarque pas… Pourtant, dans le contexte, Mona n’a pas à craindre lui dire ces mots-là… C’est mélangé avec le reste… Même pas elle a besoin de dissimuler ses sentiments à la brune.
Elle l’enlace fort, elle lui caresse le dos. C’est si agréable, merde. Elle pourrait s’y habituer.« Allez Heath’, oublie ça. On va s’faire une nuit de folie entre filles… Et le premier truc que le soleil entendra en s’levant, ça sera nos rires… Deal ? » qu’elle demande la voix chevrotante. Elle ne lâche pas Rogue. Elle ne peut pas la lâcher. Aussi bien au sens figuré... qu'au sens propre.
Les larmes coulent toutes seules le long de tes joues, c'est généralement ce qui se passe quand on te parle de Tito. C'est comme si, tu revivais chaque fois cet instant, ce fameux moment où l'on t'apprend que tu ne le reverras plus jamais, qu'il est parti pour de bon. Tu te sentais tellement en sécurité avec lui, il savait te parler quand ça n'allait pas, utiliser les bons mots pour te rassurer. La lumière s'est éteinte, tu ne sais plus quoi faire depuis, tu es là sans être là, tu dors très peu comme peuvent en témoigner tes cernes. Tu agresses, tu menaces de mort mais tu n'as jamais été capable de tuer quelqu'un, c'est peut-être simplement pour avoir l'ascendant psychologique sur tes victimes, pour qu'ils te craignent. Ne plus jamais avoir peur, c'est ce que tu veux et c'est de cette façon que tu penses pouvoir vivre sereinement un jour. Faire peur plutôt qu'avoir peur, c'est l'idée. Ta tête reste baissée, les yeux rivés sur le sol goudronné. Mona qui vient te prendre dans ses bras, tu la sers fortement contre toi sans t'arrêter de pleurer parce que ça fait du bien, t'en as besoin. Tu n'aimes pas que l'on te voie dans cet état, qu'on te voie chialer comme une fragile car oui pour toi pleurer c'est être faible et pour toi tu ne l'es pas, tu ne l'assumes pas. Moi, je m'en veux Mona, j'm'en veux de ne pas avoir été avec lui ce jour là, j'aurai pu lui éviter de faire ce putain accident. Tu es si bien dans les bras de Blaze, c'est si réconfortant, tout comme ce qu'elle te dit. Toi aussi tu les aimes tous autant qu'ils sont dans le crew, Blue, tu la trouves un peu trop coincée mais tu l'aimes, tu ne laisseras jamais personne lui faire du mal. Blaze, elle est tellement belle, elle ne mérite pas de vivre cette vie de merde avec toi le reste du crew. Il est vrai qu'elle te saoule à te faire la morale mais c'est pour ton bien, elle est bien loin de vouloir que tu finisses derrière les barreaux ou pire encore entre quatre planches. Tu ne supporterais pas de la perdre elle aussi, vraiment. Shaman, c'est une tout autre histoire. Tu l'aimes encore plus fort, c'est ton cœur qui te le rappelle chaque fois que tu poses tes petites mirettes sur lui. Tu aimerais qu'il se passe quelque chose avec lui, tu ne sais même pas si c'est réciproque, tu en doutes. Iron, c'est ton ex néanmoins vous êtes toujours aussi proches. Tu ne lui souhaites que du bien mais pas qu'il se trouve une autre meuf par contre surtout s'il s'avère que cette meuf est une pimbêche. Le genre de meuf grave superficielle qui te juge en un seul putain de regard. Tu relâches Mona après être rester un bon moment dans ses bras, tu recules un peu en séchant tes larmes. J'vais devoir faire comme si t'étais drôle du coup ? Un petit pique pas si méchante que ça, t'as même un petit sourire en coin. T'as du Jack chez toi ? que tu lui demandes ensuite. Du bon whisky, t'en as pas à la maison, t'as plus rien.
Heather, elle a un côté terrifiant. Elle dit et fait des choses qui peuvent vous glacer le sang. Elle a l’air d’une folle, une folle dangereuse. Et Heather, elle a aussi un côté doux, un côté qu’elle ne montre pas souvent, sans doute la peur de paraitre faible et fragile. Il a suffi de ces quelques mots pour faire apparaître ce côté-là… « C’est pas ta faute. T’infliges pas ça… » Elle se veut rassurante Mona. Son étreinte est douce, paisible… Elle resterait bien dans ses bras un p’tit moment comme ça…
Mais elle se détache, Mona n’insiste pas, la libère et lui sourit quand leurs regards se croisent… Puis elle rit à sa petite pique : c’est de bonne guerre. Entre les personnes du crew, c’est des banalités de s’envoyer des mots doux comme ça !« Ça vaaa, je l’sais qu’j’ai pas d’humour ! » qu’elle lui rétorque en la poussant légèrement, sourire aux lèvres.
Les pleurs ont abimé les beaux yeux bleus de la brune, mais elle sourit. Ça va déjà mieux. Ça s’voit. Mona sait qu’ça peut repartir à tout moment si elle évoque encore Tito… Alors elle va essayer d’éviter d’parler d’lui… Elle veut pas la voir dans cet état, Mona…
Chez elle, boire un coup. Ou deux. Et pourquoi pas !« Euh, je sais pas. Y me reste des bières… Je crois. Kilian est passé y a pas longtemps, s’il a pas tout bu, il en reste ! » qu’elle déclare joyeusement. C’est peut-être pas une bonne idée d’parler d’lui à ce moment-là de la soirée… Mona, elle s’doute bien que le blond laisse pas la brune indifférente.
Peut-être que finalement, c’est mieux de parler de Tito…
Peut-être que tu aurais pu éviter cet accident, peut-être pas, qui sait ? tu aurais pu y passer aussi. Tu aurais beaucoup moins souffert, ça il n'y a pas de doute. Tu serais avec lui, là haut, à veiller sur les autres, sur Mona qui tente de te rassurer tant bien que mal. Les larmes ne cessent de couler, c'est vrai que ça fait du bien putain. Seule la métisse sera témoin de ce moment de faiblesse alors tu en profites, tu la gardes près de toi un bon moment avant de la libérer de ton étreinte. Tu devrais voir la tête que tu as, les yeux tout rouges après avoir bien chialé dans les bras de Blaze. Tu te permet de lui faire une remarque sur son humour qui n'est pas si loin du tien, elle est simplement pas la plus drôle de la bande selon toi même si tu te marres bien avec elle. Les blagues de merdes sont les meilleures et comme vous en avez pas mal en réserve toutes les deux bah disons que vous parvenez assez facilement à vous fendre la poire. J'en ai pas bien plus que toi hein. que tu lui réponds avec un minuscule sourire en venant doucement la bousculer, quittant ainsi cette ruelle, ça fait déjà bien trop longtemps que vous y êtes. Plus qu'à espérer qu'elles n'ont pas le goût de pisse. Les bières, c'est pas trop ton truc, tu trouves ça dégueulasse et pourtant tu en achètes, quand tu n'as pas assez pour ta petite bouteille de whisky. Qu'est ce qu'il foutait chez toi lui ? Maintenant que tu sais qu'ils ont été en tête à tête, tu veux savoir ce qu'il a bien pu se passer. Tu marches aux côtés de la jolie métisse, les mains dans les poches, balayant du regard les alentours.
Vous arrivez une dizaine de minutes plus tard devant le bâtiment dans lequel réside Mona, faut dire qu'en discutant, le trajet paraît moins long. Tu pousses la lourde porte du hall après que Blaze ait passé son badge devant le lecteur. Elle monte les marches, tu l'as suis jusqu'à atteindre son étage, sa porte d'entrée qui s'ouvre après quelques tours de clé dans la serrure. Tu te met directement à l'aise, tu retires ton blouson, tes chaussures, tu les renifles et sursaute presque tellement ça pue. Oh putain ça fouette ! J'pensais pas que je sentais si fort que ça. que tu lâches en faisant une grimace de dégoût.
Elle est contente, Mona, de pas avoir eu à batailler plus longtemps que ça pour calmer Heather. C’est qu’elle est vraiment agréable quand elle est pas en mode… psychopathe ! Elle le sait : elle ne sera jamais à la hauteur de Tito, elle ne sera pas comme lui ni ne le remplacera… Mais quand même… Elle a réussi à canaliser Heather, et c’est pas rien !« C’est vrai ! » qu’elle répond alors que les filles se mettent en route. Pour ça peut-être aussi qu’elles s’entendent bien… Elles sont pas si différentes que ça… Enfin, c’est sans doute ce qu’espère Mona…
« Parce que tu goutes souvent d’la pisse, toi ? » qu’elle demande en faisant une moue. Tiens, si ça c’est pas une preuve d’un humour vraiment mauvais ! Mona rit, secoue la tête. Elle redevient soudainement sérieusement lorsque Killian est évoqué.
Qu’est-ce qu’il foutait chez elle ? Mona, elle a l’impression de devoir monter une défense d’enfer comme si elle passait au tribunal, alors qu’elle a juste à dire la vérité. « Ben, c’était quand je vous avais tous invités à cette soirée… Il y a que lui qu’a pu venir… Puis comme ça s’est mal terminé, qu’il a pété une vitre chez les gens… On a terminé chez moi à r'faire le monde ! » qu’elle explique. Et même que je l’ai embrassé. Ça, elle le dit pas.
C’est marrant, c’est chacun son tour on dirait : l’autre fois c’était Killian, aujourd’hui c’est Heather. C’est qui l’prochain ? Les membres du squad ont cette tendance à défiler chez Mona les uns après les autres ! Alors que c’est probablement celle qui a l’appart le plus pourri !
La brune se met à l’aise, Mona fait de même. Elle éclate de rire au commentaire de Heather, naturelle. « Y a un truc qui s’appelle la douche ! Si tu veux un jour, je te montrerai ! qu’elle dit en souriant. Enfin j’veux dire… je… je te montrerai où est la douche, quoi ! » qu’elle précise en baissant le regard. Contrôle-toi, Mona ! Ça va se voir que t’as un crush sur cette folle !
Tu n'es pas celle qui amuse la galerie, celle qui fait le plus rire la troupe, ce rôle est déjà pris par celui qui augmente ton rythme cardiaque chaque fois qu'il est assez proche de toi, ce petit con de Killian qui te décroche un sourire en faisant trois fois rien. Est-ce qu'il est vraiment drôle ou bien c'est simplement que tu as des sentiments pour lui que tu rigoles aux éclats comme une conne chaque fois qu'il ouvre la bouche pour dire des absurdités ou qu'il fait le pitre ? Un peu des deux. Ce qui fait rire Mona, te fera très certainement rire aussi parce que toutes les deux vous avez le même humour, celui qui vous permet de rire de presque tout sans vous demander si c'est mal ou pas. Pas de Jack chez la métisse, seulement des bières ce qui ne t'enchante pas vraiment mais tu n'as pas le choix, tu vas devoir faire avec. La mienne tous les matins avec des cookies, c'est top pour démarrer la journée. en parlant de ta pisse afin de répondre à son interrogation. Dire que la bière a un goût de pisse voulait simplement dire que tu espères qu'elles ne soient pas trop dégueulasses même si c'est peine perdue, te connaissant tu trouveras bien quelque chose à redire. Mona te parle ensuite d'une soirée qu'elle avait organisée pour le crew. Qu'est ce que tu faisais ce soir là ? Tu ne sais même plus, tu devais avoir une bonne raison pour ne pas la rejoindre, tu étais peut-être trop torchée pour ne serait-ce que lever le petit doigt. Killian était bien présent, aucun autre membre n'était là à part lui comme par hasard. Il pète une vitre, il finit chez toi. J'fous un couteau sous la gorge d'une nana, je finis chez toi. C'est genre une récompense ou une connerie du genre ? Tu souffles du nez alors que ta tête se tourne vers Mona pour croiser à nouveau son regard. Si ce n'est qu'une simple coïncidence, elle est bien marrante, tu dois l'avouer. Tu m'diras, j'préfère ça que faire de la gardav' ou aller en taule. Une fois chez elle, tu restes à l'entrée un petit moment. Tu sens l'intérieur de tes bottines puis tu les lâches instantanément en ayant eu cette odeur nauséabonde dans tes narines, tu regrettes très rapidement d'avoir fait ça, tu ne sais même pas pourquoi tu as eu cette idée de merde. Ce n'est pas la première ni la dernière. A quand remonte la dernière fois que tu as pris une douche ? Tu ne t'en souviens pas et pourtant ça ne fait pas si longtemps.. quatre jours peut-être ? Tu ne schlingues pas que des pieds, tu ne t'en rends même pas compte. T'as cru que j'connaissais pas connasse ? que tu lui lâches, le majeur levé en bonus. J'sais où elle est, tu devrais plutôt montrer à la clocharde que je suis, comment on fait, non ? qu'elle accepte ou pas, tu t'en fiches en vrai. Est-ce qu'elle va te suivre dans ta folie et te faire ce petit tuto ? tu n'en mettrais pas ta main à couper.
Mona le sait pourtant, qu’il faut pas provoquer Heath’ comme ça, qu'il faut pas jouer sur les mots ! Elle a toujours réponse à tout ! Elle le sait, qu’en parlant de choses dégueu, l’autre se débinera pas et répondra un truc encore plus dégueu… « Beeuuuurk ! » qu’elle fait dégoutée en riant. Même avec des cookies c’est… Bah, faut plus y penser ! Elle sait qu’elle dit ça pour rire.
Elle a raison, Heather : il y un schéma qui s’dessine. Un membre du crew fait une connerie, puis il atterrit chez Mona. C’est vraiment la maman du groupe, hein ? « C’est vrai… Hm… qu’elle fait pensive. Que tu termines chez moi, ça ressemble plutôt à une punition ! » qu’elle dit en pouffant de rire. Elle ne le pense pas, l’autre le sait. En fait, que la belle brune soit chez elle… c’est tout le contraire d’une punition… Qu’elle soit aussi proche d’elle, dans un environnement familier…« Oui voilà, c’est mieux qu’ça soit chez moi qu’chez les flics… »
Rogue se met à l’aise, sent ses chaussures, fait une remarque, rit. Mona rit avec elle, veut faire une blague, se plante un peu… Pas douée avec l’humour, c’est ce qu’elles venaient de dire toutes les deux. L’idée de passer sous la douche avec Heather lui fait vriller le cerveau, inconsciemment, c’est peut-être ce à quoi elle avait pensé en lui disant ça.
Gênée, Mona sourit à l’insulte. Lui montrer comment faire ? Mona dévisage Heather la bouche entrouverte. « Qu’est-ce… qu’est-ce que tu racontes ? » qu’elle demande en forçant un sourire. C’est une proposition, c’est pour rire, c’est pour de vrai ? Mona ne sait pas, elle ne sait jamais avec Heather : personne ne sait quand elle est sérieuse ou quand elle déconne…
Chaque fois que tu fais une connerie, tu finis par foutre tes sales pattes chez la métisse et ça vaut également pour le reste du crew apparemment si tu en crois ses dires. Tu espères tout au fond de toi qu'ils ne s'est rien passé entre ces deux-là, entre Mona et Killian. Personne ne sait comment tu réagirais si tu apprenais qu'ils ont couché ensemble ou même simplement échanger un baiser aussi court soit-il. Cette pensée s'évapore très rapidement de ton esprit dérangé, tu as une trop grande confiance en elle, l'une des rares personnes que tu estimes sur cette putain de planète. Comment ça c'est une punition ? Tu vas m'attacher dans un coin et me laisser crever ? Que tu lui demandes en haussant inconsciemment tes sourcils, tes mirettes qui ne quitte plus la demoiselle. Tu tournes les talons, quelques pas suffisent pour atteindre la cuisine, tu ouvres le frigo, tu grimaces avant de prendre les deux bières restantes. Tu utilises ton briquet pour les décapsuler. ouais même celle de Mona. Tu viens y goûter et manque de tout recracher, tu avales finalement en rejoignant ton amie au salon. C'est immonde. Tu viens lui tendre sa bouteille. J'sais pas comment tu fait pour boire ce truc sans avoir de haut de cœur. Toujours dans l'exagération toi, c'est pas croyable. La preuve, le goulot se rapproche à nouveau de tes lèvres, ça passe mieux cette fois-ci. Ton regard dans celui de la métisse, tu rentres totalement dans son jeu sans savoir si elle ira jusqu'au bout. Tu ne sens pas la rose, elle a voulu te tacler gentiment à ce propos, tu lui demandes de te montrer comment bien se laver, comment avoir une aussi bonne odeur que la sienne constamment. Tu n'es pas si crade que ça, tu as une bonne hygiène, tu te laves régulièrement comme tout le monde, c'est encore une fois qu'un petit jeu entre elle et toi. Ce n'est pas un test, tu ne calcules rien du tout, jamais. T'as dis que tu me montrerais un jour, j'veux que tu le fasses maintenant. que tu lui lâches, buvant une infime quantité de ta bière, tu la poses sur la table. Si ça te gêne de te foutre à poil, j'me dessape aussi hein. On dirait presque que tu en as un coup dans le nez sauf que non, c'est tout toi ça, tu es bien consciente de ce que tu es en train de dire, il te faut bien plus qu'une bière pour être complètement ivre, tu tiens assez bien l'alcool. C'est difficile de savoir quand tu es éméché et quand tu ne l'es pas puisqu'il n'y a aucune différence.
Mona tente de garder son sérieux, mais éclate de rire. Pour quelqu’un qu’a pas d’humour, Heather la fait beaucoup rire…« Mais non, c’est toi la punition ! Patate ! » qu’elle balance en riant entre ses dents.
Le bruit d’une capsule de bière qui décolle lui fait comprendre que ouais, il reste bien des bières, Killian n’a pas tout fini. Mona sourit, se détend, essaye de penser à autre chose qu’à cette soirée où elle a embrassé le garçon. Juste pour pas le laisser sans rien. Pour lui, une torture plus qu’autre chose… La remarque de Heather la fait sortir de sa torpeur, et encore une fois, elle rit. « C’qui est bien avec toi, c’est que jamais t’n’exagères ! » qu’elle lui fait remarquer en attrapant une bière.
Mona, elle s’attendait à passer une soirée tranquille. Oui, tranquille avec Rogue, c’est toujours surprenant. Mais elle pensait vraiment qu’elle avait eu son quota d’émotion avec la fille dehors, celle qu’elle avait menacée d’un couteau. Mais non, apparemment, Heath’ veut qu’elle lui montre comment on se douche. Mona sourit, ne sait pas trop si elle continue de plaisanter ou pas. « C’est pas ce que j’ai dit, j’ai… » Et elle se tait. Parce qu’elle pense que c’est peut-être l’occasion de lui montrer un truc.
Est-ce qu’elle… comprend ? Est-ce qu’elle comprend Heather l’effet qu’elle fait à Mona ? Est-ce qu’elle veut vraiment quelque chose avec la métisse ? Non, ça ne se peut pas, c’est Heather, elle joue, elle rigole. Si elle ne comprend pas vraiment… peut-être que Mona peut lui faire comprendre. « C’est débile… » qu’elle dit en se levant. Elle fait deux pas, se tourne vers Heather, la dévisage avec incompréhension. « A… attend que je t’appelle, OK ? » qu’elle fait en quittant le salon.
C’est surréaliste… Mais jamais Mona n’a été aussi proche d’avoir ce qu’elle veut avec Heather. Il se passe un truc, peut-être. Alors elle se rend dans la salle de bain, se déshabille et fait couler l’eau. Elle se regarde une dernière fois dans le miroir, vérifie que tout est impeccable… Bon, en espérant qu’Heather soit pas rebutée par quelques poils… Ça va, c’est pas la jungle non plus. Mona tend le bras sous l’eau, c’est chaud. Elle se glisse sous la douche, ne ferme pas le rideau. Elle n’a pas fermé la porte de la salle de bain. Elle a le cœur qui bat à 2000 et se demande si c’est pas une erreur. « C’est bon, tu peux v'nir ! » qu’elle crie. Trop tard pour changer d’avis.
Dans ta tête, tu te fais des scénarios dignes de films d'horreur alors qu'il ne se passera rien. Tu te vois dans un coin de la pièce, attachée, bâillonnée, dans un sale état. Si tu continues tes conneries, tu finiras certainement comme ça un jour ou l'autre, il suffit que tu cherches des noises à la mauvaise personne. Mona qui éclate de rire, tu comprends pas trop jusqu'à ce qu'elle te dise que la punition : c'est toi. Alors ça, c'est une première. On me l'a jamais faite. Le regard dans le vide un court instant. Je me demande bien ce que t'as pu foutre pour mérité une telle punition. il croise ensuite celui de la métisse. Tu saisis ta bière, tu en prends une lampée, essayant de la finir au plus vite. Tu te forces un peu, tu n'as pas la moindre envie de gâcher, tu finis toujours ta bière même si elle est dégueulasse, qu'elle a un goût de pisse comme celle-ci. Tu hausses les épaules suite à sa remarque, le goulot toujours près de tes lèvres, la bouteille qui se vide. Est-ce que Mona va rentrer encore plus dans ton petit jeu, tu ne t'attends pas à ce qu'elle aille plus loin, tu ne sais même pas si ça la dérangerait de se retrouver dans une telle situation, si elle oserait se mettre nue devant toi. Aucun problème de ce côté là pour toi, tu n'est pas pudique, tu n'as pas honte de ton corps et estime connaître assez Mona pour te dévêtir complètement alors qu'elle se trouve dans la même pièce que toi. Tu poses à nouveau ta bière sur la table basse, cette fois-ci elle y restera étant donné qu'elle est vide. Si tu l'as dis.. que tu lui réponds, ton regard qui la suit quand elle se lève en te demandant de rester où tu es. Qu'est-ce qu'elle te prépare encore ? Tu fout quoi ? Tu ne reçois pas de réponse, tu as envie d'aller voir ce qu'elle fabrique mais tu reste le cul posé sur le canapé. Tu ne bouges pas d'un poil, tu entends l'eau qui coule dans la salle de bain. Elle est vraiment en train de faire ce que tu penses là ? Non, c'est impossible, elle n'avait pas du tout l'air emballé par l'idée. Elle te fait une blague, tu en es certaine en tout cas. C'est bon, la métisse t'appelle. Tu fais presque un bond en te levant, tu marches jusqu'à atteindre la salle de bain, tu pousses la porte jusqu'à apercevoir Ramona, complètement nue, sous la douche. Tes yeux qui s'écarquillent, qui se baladent sur son corps. Tu t'approches lentement. Tu restes sans voix, ton regard qui se focalise sur l'intimité de Mona. Le jardinier, il fait grève ? en riant. ça ne te choque même pas puisque toi aussi tu as un peu de poils à cet endroit là, tu n'es jamais totalement rasée. Tu retires ton débardeur que tu laisses au sol, tu fais de même avec le reste de tes vêtements avant de la rejoindre. Vos corps à quelques centimètres l'un de l'autre, tes yeux rivés sur sa poitrine naturelle. Tu la pelotes sans réfléchir, sans lui demander son avis, tu compares avec la tienne.
Elle rit si fort, Mona… Pas pour se moquer, mais parce que la brune est tellement… drôle ? Dans ses réactions, ses phrases… Tout. Elle est... parfaite. « Je me demande aussi ! » qu’elle articule entre deux éclats de rire. Elle a complètement oublié Rogue la folle, avec son couteau… Pourtant, il faudra bien qu’elle lui en reparle, qu’elle lui fasse la morale et tout ça. Pas forcément lui parler de Tito, pas la faire pleurer encore… Mais lui faire comprendre que… non ? Juste, non ? Le squad essaie de se trouver une place dans le quartier, d’être respecté… Le but, c’est pas d’être craint.
Sans l'voir venir, la conversion prend un tournant… étrange. L’humour et le sérieux se mélangent, Heather dit d’ces trucs… Et Mona, elle relève le défi. C’est carrément étrange, mais avec Heather… faut pas avoir peur. ‘Faut s’lancer, faut y aller, faut faire les trucs… La prendre à son propre jeu ?
Le cœur qui bat à fond quand elle appelle la brune, le cœur qui bat à fond quand elle arrive dans la salle de bain. Mona, pommeau de la douche entre les mains, esquisse un sourire gêné, ne cherche pas cacher quoi que ce soit… Elle glousse timidement au commentaire de la brune qui n’perd pas l’nord. « Hé, tu sais c’que c’est, quand on est célibataire… » elle ne complète pas sa phrase, comme si ce début d’explication se suffit à lui-même.
Elle se déshabille elle aussi, et elle la rejoint. Mona en a le souffle coupé… Elle avait déjà vu Heather à la piscine, elle savait un peu à quoi… elle ressemblait. Mais là, elle avait une vue complète de son corps mince et élancé, ses petits seins adorables… Pas de bikini pour cacher cette merveille.
Et puis elle vient poser ses mains sur sa poitrine, la malaxe doucement. Mona soupire, ferme les yeux, savoure. Elle a du mal à y croire… La fille qu’elle aime et qu’elle désire est en train de la toucher, de la découvrir… C’est si… émouvant.« Heath’… » qu’elle soupire en ouvrant les yeux. Elle plante son regard dans ses yeux bleu brillant, ne sait quoi dire, ne sait quoi faire. « Tu… aimes ce que tu vois ? » qu’elle demande avec un petit sourire.
La situation dans laquelle tu te trouves est assez particulière, autant inédite que bizarre. Tu l'as voulu, tu as été jusqu'au bout alors si cette situation te met mal à l'aise, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même or ce n'est pas le cas étrangement. Tu ne savais pas si Mona était prête à se mettre à nu devant toi, si elle avait une quelconque gêne à ce niveau-là et en entrant dans la salle de bain, tu as eu ta réponse lorsque tes yeux se sont posés sur son corps dévêtu. Tu l'as très rapidement rejoint sous la douche en te déshabillant complètement à ton tour. Tes mains qui se sont posés directement sur sa poitrine, faisant une très rapide comparaison avec la tienne, elle non plus n'as pas d'énorme seins. Ça t'étonne, tu pensais vraiment qu'elle en avait bien plus que toi, ça te fait sourire. Les paluches qui se baladent sur le corps de la métisse puis s'arrête sur ses fesses, ton regard qui plonge dans le sien. On a peut-être pas de gros seins mais on a un bon cul. que tu lâches en ayant comme pour te rassurer alors que tu n'en a pas besoin, tu n'as aucun réel complexe. On te dit souvent que tu as un bon boule, surtout les mecs avec qui tu as pu couchés qui te l'ont dit. Ton corps qui se retrouve qu'à quelques centimètres de celui de Blaze qui semble apprécier tes caresses, soupirant ton prénom. Tu empoignes son cul avant qu'elle te demande si ce que tu vois, te plaît. Ouais même si j'ai l'impression de voir mon corps avec la peau mate. Tu ris en gardant tes mains sur les fesses de la métisse que tu claques doucement. Tu sais que j'me suis jamais taper de nana. que tu lui avoues sur en étant un peu plus sérieuse, tu ne sais pas où est-ce que tout ça va te mener, si votre petit jeu ira bien plus loin que prévu ou non. Tu préfères prévenir ton amie de ton manque d'expérience avec les femmes sexuellement parlant. Tu n'en as pas honte, tu préfères les hommes et cela depuis toujours sans même avoir essayé avec une personne du même sexe que toi. Mona est très jolie, ça tu le penses depuis toujours, s'il y a bien une personne qui pourrait te faire changer de bord, c'est bien elle. Tu as beaucoup de mal à te livrer, à dire ce que tu ressens et c'est pour cette raison que tu ne lui avoueras jamais tout ça. Même chose pour Shaman qui a pourtant une place si importante dans ton cœur, qui est toujours dans un coin de ta tête.
La prendre à son propre jeu : oser. Oser et se retrouver sous la douche avec elle qui découvre son corps au plus près. Pas d’artifices, rien pour cacher quoi que ce soit… Elle se laisse découvrir, et se laisse toucher et éclate de rire à la remarque de la brune concernant leurs atouts. « Je suis d’accord ! » qu’elle s’exclame en tendant le bras, accroche le pommeau de douche et croise les bras : elle sait pas quoi faire de ses mains. Enfin si, elle sait quoi faire mais n’ose pas le faire.
Heather, comme d’hab’, s’adapte vite. C’est une battante, une survivante même. En milieu hostile, elle s’adapte. Dans un environnement qui n’est pas familier, elle s’adapte. La situation est inhabituelle, c’est évident. Malgré ça, elle reste… elle-même. Elle ne panique pas, ne s’excite pas. Passé la surprise de trouver Mona nue sous la douche, elle lui parle normalement, lui confie qu’elle se voie presque dans un miroir. « Sauf que t’es plus belle… » souffle Mona, depuis toujours envoutée par la beauté de la brune incendiaire.
Et puis, cette confession, qui sonne comme une supplication. Mona sourit tandis que l’eau chaude continue de couler. Bien sûr qu’elle peut s’imposer pour l’initier. Mais est-ce que ça lui suffit, ça ? Est-ce que juste lui faire découvrir l’amour saphique lui convient ? C’est que Mona… elle l’aime, cette fille. S’il s’agit juste de coucher avec elle, c’est pas… C’est pas suffisant. Mais c’est aussi beaucoup à la fois.
C’est mieux pas assez que rien, hein ?
Mona éclate de rire. « J’sais c’qui s’passe dans ta petite tête : tu t'dis que jamais j'aurais pu faire tout ça… qu’elle dit en écartant les bras. Tu pensais que j’étais pas capable d’aller aussi loin, rejoindre ton délire… ben si, tu vois bien le résultat ! Avec toi, j’sais comment ça s’passe… ‘Faut pas avoir froid aux yeux ! » dit-elle tandis qu’à son tour, elle agrippe les fesses de la brune.
Doucement, elle approche ses lèvres des siennes. Elle a le cœur qui bat la chamade. Elle se sent… elle se sent comme une adolescente sur le point de donner son premier baiser. Sauf que ça, ça s’est fait y a un petit moment déjà. Elle se trouve faible, fragile et en même temps… protégée : c’est tellement rassurant et agréable de sentir les mains d’Heather sur sa peau. « T’as juste à m’demander… T’as juste à m’demander et… se taper une nana, tu pourras le rayer de ta liste des choses à faire… » dit-elle tandis que sa bouche frôle la sienne.
Tu n'as aucune expérience avec les femmes tout simplement parce que tu te sens bien mieux dans les bras d'un homme cependant, tu as déjà ressenti l'envie de coucher avec une personne du même sexe que toi d'ailleurs, les gens pensent très souvent que tu es beaucoup plus intéressée par les demoiselles que par les mecs alors que c'est tout l'inverse. Facile de dire que tu les préfères étant donné que tu n'as jamais baiser avec une nana, peut-être que tu changeras d'avis après avoir fait ta première fois avec l'une d'entre elles et qui de mieux que Mona pour t'initier au sexe entre femmes ? Cette fille qui aurait pu avoir la place que Shaman a actuellement dans ton petit cœur si tu lui en donnais la possibilité. Blaze est très importante pour toi, encore plus depuis le départ de Tito qui la promu au rang de leader avant de rendre son dernier souffle. Tu ne la considère pas vraiment comme tel, jamais ce sera le cas, tu n'aimes pas vraiment ce mot tout comme ses synonymes. C'est une personne qui a su être là quand tu en as eu le plus besoin, qui t'écoute, qui sait comment te parler, qui parviens à te calmer comme pouvait si bien le faire Tito. Tu serais prête à prendre une balle pour elle, souffrir plutôt que la voir souffrir. Le regard ancrés dans celui de la métisse, tu empoignes ses fesses. J'trouve pas. Toi, tu postules dans une agence de mannequinat on te prends direct, moi on m'dit qu'on va me rappeler sans jamais que ça arrive. tu n'es pas ce genre de meuf qui se rabaisse devant les gens dans le seul et unique but de recevoir des compliments de leur part, tu en as rien à foutre des compliments à vrai dire. Ton physique te plaît mais sans plus quoi, tu es a l'aise avec. Ton grand-père ne cessait de te dire que tu ressemblais beaucoup à ta mère que tu n'as malheureusement pas connu, tu étais encore très jeune lorsqu'elle a disparu avec ton père. Ce n'est pas étonnant que tu évites les véhicules motorisés quand on voit comment tes parents ainsi que ton héros ont pu finir. Bah ouais, j'pensais que t'allais te dégonfler. que tu lui dis en riant. Les mains qui caressent les fesses de Mona avant de remonter doucement jusqu'à ses hanches. C'est loin d'être désagréable de balader tes petites mains sur son corps si parfait à tes yeux. Ton visage à quelques centimètres du sien, tu as envie de l'embrasser, de goûter à ses lèvres, connaître le goût qu'elles peuvent avoir. Comme très souvent, tu agis sans réfléchir, lui donnant ainsi une idée de ce dont tu as envie à ce moment-là. Tu attrapes ses lèvres avec les tiennes, vos langues qui viennent très rapidement s'entremêler pour une danse sensuelle. Tes paluches qui progressivement montent jusqu'à atteindre les joues de la métisse afin d'en recouvrir son visage.
Hier encore, c’était inespéré. Heather, hétéro, les yeux dirigés sur Shaman dès qu’il est dans l’coin… Et là, l’espoir est là. Même si ça marche pas, même si elle pas ce qu’elle veut Mona, cette nuit, y se passe un truc, quelque chose s’enclenche. C’est mieux que rien, c’est plus le point mort. C’est soit une étape, soit un début d’un truc… La métisse sent qu’elle a des cartes à jouer, qu’il faut pas s’arrêter là… mais pas trop forcer non plus au risque de la dégouter, d’la faire fuir. Les sentiments qu’elle a pour la brune sont sincères, mais pour le moment, ils doivent rester secrets. Elle peut pas lui dire qu’elle aime, c’est trop risqué. Heather, c’est pas ça qu’elle veut : dans son attitude, dans ses gestes, elle cherche juste une nouvelle expérience.
Du sexe. Mais du sexe avec Heather… ça se refuse pas.
Mona sourit et glousse au compliment de la brune. Ça lui fait quelque chose dans son p’tit cœur de savoir qu’elle plait à la fille qu’elle aime, c’est juste… C’est juste trop bien, ça veut dire que vraiment, c’est possible quoi. C’est pas un fantasme irréalisable, une truc inatteignable. C’est envisageable. C’est aussi flippant qu’excitant. « Tu dis des bêtises. Ils nous prendront toutes les deux, voilà ! » tranche Mona d’un ton vif.
Et ouais, Heather, elle est surprise. Elle pensait qu’elle allait s’dégonfler, Mona. Mais c’était une trop belle occasion pour pas rebondir dessus : elle peut transformer ce qui est un jeu en quelque chose de réel, Mona. « J’ai appris de la meilleure. » dit-elle avec un large sourire aux lèvres. Juste avant qu’elle vienne l’embrasser.
Un rêve qui se réalise y a pas d’autres mots. C’est doux, c’est chaud, c’est si bon. Sa langue contre la sienne, Mona soupire, submergée par l’émotion et le désir qui monte. Alors que les mains de la brune montent sur ses joues, celles de Mona descendent. Elle lui caresse le dos, savoure ce baiser en espérant qu’il y en aura d’autres de cette trempe.
Mona décolle son visage de la brune, lui sourit, se mordille une lèvre. « Tu le sais. Tu le sais, que j’en ai envie depuis longtemps, hein. » Ce n’est même pas une question. Mona n’a jamais été très discrète, a toujours dévoré Heather du regard. Doucement, elle approche une main du sexe de la rebelle, ses doigts effleurent ses lèvres, Mona plante son regard dans celui de son ami. « Demande-moi. Et encore mieux. Supplie-moi. » Elle est prête à la doigter, elle n’attend que la demande d’Heather pour commencer la leçon, lui donner sa première expérience avec une fille.
Tu ne calcules absolument rien comme d'habitude, tu t'abandonnes totalement dans les bras de la métisse. Son corps que tu ne cesses de caresser délicatement, passant par ses fesses, remontant jusqu'à ses hanches. La main qui se referme doucement, tes ongles qui glissent sur sa peau alors que ta langue se mêle à la sienne. Tu n'as même pas envie que ça s'arrête, tu te surprends toi-même, jamais tu ne pensais pouvoir apprécier un moment aussi intime avec une autre femme même si vous n'avez encore rien fait mais cela n'est plus qu'une question de minutes. Mona, c'est la personne idéale pour ça, pour t'initier au sexe saphique. La température qui augmente tout comme l'excitation, l'idée de te taper la métisse, là, tout de suite, ça te fait quelque chose et ça tu ne peux pas vraiment le nier. Tu en as presque autant envie qu'elle, tu appréhendes mais ça tu ne vas pas lui dire. Elle se détache, tu souris bêtement. Ouais, mais pourquoi t'es pas venu me le dire ? T'avais peur de ma réaction genre ? Tu ne le remarquais même pas, que tu lui plaisais. Pour toi, vous étiez très proche, de très bonnes amies dans la même galère mais apparemment, elle ne voyait pas ça du même œil, Mona. Tu ne sais pas précisément ce qu'elle pense de toi, ni même ce qu'elle attend de toi et tu ne sais même pas si tu serais capable de lui donner ce qu'elle veut et c'est bien ça le pire. Les erreurs, tu en as fait un paquet dans ta vie, tu n'as pas envie d'en faire avec elle, la voir souffrir en ayant sur la conscience que c'est de ta faute. Et puis, y'a Shaman dont tu es amoureuse et ça tu en es persuadée. Un amour qui n'a pas vraiment l'air réciproque mais bon, des sentiments ça ne se contrôle pas et puis tu as cette foutue fierté qui t'empêche d'aller le voir pour lui avouer tout ça en face à face.
Un tout petit sursaut lorsque Mona décide d'accélérer un petit peu les choses, tu laisses échapper un long soupir. Tu écartes un peu plus les cuisses en riant, venant à ton tour caresser l'intimité de la métisse, frôlant ses lèvres vaginales du bout de tes doigts. Baise-moi Mona ! Pas besoin de subtilités, de passer par quatre chemins. Ce n'est pas du tout ton genre et même dans ces moments-là. Montre-moi à quel point tu attendais ça. que tu lui lâches en écartant un peu plus les jambes, reculant un petit peu pour te mettre dos au mur et prendre appuie sur le bord de la baignoire.
Dernière édition par Heather Ackerman le Sam 17 Avr - 23:10, édité 1 fois
Jennifer Jackson
the past inside the present
Since : 31/01/2021 SMS : 291
Sam 17 Avr - 21:07
On the razor wire
Mona & Heather
Jamais elle pourra faire croire que ce sui se passe maintenant découle d’un plan : non, rien n’est prévu, elle improvise complètement. Malgré ça, elle ne se laisse pas submerger par les évènements, arrive à gérer ses émotions… à peu près… Putain ce qu’elle est heureuse. Elle s’estime chanceuse, Mona, de pouvoir partager un moment intime avec la fille qui fait battre son cœur depuis si longtemps…
Peur de sa réaction ? Ben… ouais, c’est exactement ça. « Oui… Peur de te perdre… » À tout jamais. Si elle ne peut pas l’avoir comme petite copine, elle veut au moins la garder comme amie, parce que c’est une chouette amie si on met de côté certains trucs. Oh, trois fois rien : son côté psychopathe, ce genre de trucs. Alors, lui dire qu’elle veut s’envoyer en l’air avec elle, c’est risqué : elle pourrait fuir.
Qu’est-ce que ça serait si elle lui disait qu’elle l’aimait…
Mona a mis ça de côté : cette nuit, c’est pas le moment d'aimer. Peut-être y aura-t-il une occasion plus tard pour ça… une occasion du même acabit que celle-ci… Nan, cette nuit, sous la douche, c’est pour autre chose. C’est pour aimer avec le corps, un truc qu’elle sait bien faire, Mona. Pas sûr qu’elle le fasse aussi bien avec Heather. Parce qu’elle l’aime. Duh !
La brune écarte les jambes, échappe un soupire : elle est prête à recevoir les doigts de Mona. Elle-même aventure ses phalanges près de l’intimité de la métisse, comme un échange de bons procédés… Et puis, cet ordre qui vient d’un coup… Comme une décharge électrique qui lui traverse toute la colonne vertébrale… Mona obéit.
Elle enfonce l’index, lentement mais sûrement, surveille la réaction de la brune. Le majeur vient vite tenir compagnie à l’index. Aussitôt, elle entame quelques va-et-vient timides : sans doute lui faut-il encore le temps de réaliser ce qu’il passe et se lâcher complètement. Merde, elle en train de doigter la fille de ses rêves. Et elle est la première fille à lui faire ça. Les quelques soupirs de plaisir que lâche la brune rassurent Mona. Elle-même soupire de plaisir, trop heureuse de ce qui se passe.
A la base, tu as appelé Mona parce que tu ne voulais pas être seule ce soir, c'est très souvent le cas d'ailleurs. Tu pensais passer la soirée chez elle, ça oui, te retrouver nue sous la douche avec elle, c'était comment dire.. inattendu. La soirée prend une tournure bien particulière, celle-ci est loin d'être déplaisante. La métisse te connaît, si tu es mal à l'aise ou bien quelque chose ne va pas, tu lui feras savoir d'une manière ou d'une autre. Plus aucun son ne sort de ta bouche et pour cause, un baiser bien chaud qui prouve que tu as envie d'aller plus loin avec la métisse ce soir, que tu as envie que ta première fois avec une femme ce soit avec elle et pas une autre. Tu ne penses plus à rien, tu profites seulement de ce moment en baladant tes mains sur la peau mâte de ton amie tandis que tes lèvres viennent libérer les siennes. Mona ne veut pas te perdre, c'est la raison pour laquelle elle est resté silencieuse pendant tout ce temps. Toi-même, tu ne saurais dire comment tu aurais réagis si tu avais su cela autrement, dans un contexte bien différent de celui-ci. Elle a peur de te perdre comme tu as tout aussi peur de la perdre, si ce n'est plus. La vie sans le crew, tu ne l'imagines pas et tu n'as même pas envie de te faire une idée de ce que la tienne serait sans eux. Si tu ne les avait pas rejoint, tu serais certainement plus de ce monde à l'heure qu'il est. Mona, elle attend ça depuis trop longtemps, toi, tu as envie qu'elle te montre ce dont elle est capable, tu lui ordonnes presque de te sauter et elle s'exécute sans trop te faire attendre. Les yeux qui se révulsent, la bouche entrouverte pour laisser s'échapper un très long soupir lorsqu'elle insère ses doigts dans ton vagin. Toi, tu titilles son clitoris du bout de tes doigts jusqu'à ce que tu en aies marre et que tu veuilles la pénétrer de la même manière. Tu ne comptes pas y aller de mains mortes, ça c'est le cas de le dire. D'abord un doigt puis un second, à une vitesse raisonnable pendant seulement quelques secondes après ça te démange beaucoup, l'excitation qui prend très vite le dessus alors la cadence de tes va-et-vient ne fait que s'accroître chaque secondes. Le regard dans le vide, retrouve celui de Mona ensuite. Fuck.. C'est si bon. Il y a encore quelques heures tu n'imaginais pas qu'en appelant la métisse, tu finirais par la baiser dans sa salle de bain. Ça, tu vas clairement t'en vanter sans pour autant le crier sur tous les toits demain sauf si évidemment elle tient à ce que cela reste entre vous.
Faut pas qu’elle se plante, Mona : Heather, elle fait sa première fois avec une fille. Faut pas qu’elle se plante, qu’elle la dégoute : parce que faut qu’Heather revienne vers Mona, pour demander une deuxième fois, une troisième fois… Mona connait un peu la bête : elle sait qu’avec Heather, faut pas y aller trop doucement, sinon elle s’ennuie. Mais y aller trop fort, ça risque de faire peur, de faire fuir. Un doigt puis deux, lentement mais sûrement. Heather finit par faire de même et Mona ne résiste pas : elle aime trop ça. Elle aime trop qu’Heather découvre son corps. Elle explore, à son rythme. Et bientôt, les gémissements des deux amies se mêlent au bruit de l’eau qui coule.
Fuck, comme elle dit. C’est trop bon. C’est pas quelque chose d’extraordinaire pourtant, mais c’est le faire avec elle qui rend le truc extra. Mona se colle un peu plus à la brune, embrasse son épaule tandis que de sa main libre, elle lui caresse le dos.
Elles font ça un petit moment, une minute ou deux peut-être. La métisse contient difficilement un orgasme. Oui, déjà. Mais elle réalise un rêve, là. Bien sûr qu’elle peut pas rester silencieuse.
Elle pouffe de rire, se détache de la brune, retire ses doigts, plonge son regard dans celui de la rebelle. Elle est belle sa rebelle, unique. Elle avait un peu oublié d’être amoureuse d’elle le temps de la doigter, mais de la voir d’aussi près avec des joues rouges, ça revient d’un coup, comme ça. Alors Mona l’embrasse avec passion. Puis elle se recule, lui sourit. « Ben j’ai… T’as bien fait de m’appeler ce soir ! » dit-elle en riant.
La métisse l’embrasse une nouvelle fois, caresse sa joue, pose son index enduit de son excitation sur ses lèvres. Et s’agenouille.
Tant pis si le carrelage de la douche fait mal, tant pis si elle manque un peu d’espace : c’est exactement là où elle veut être, Mona. La vue est superbe. Elle prend un instant pour observer avec insistance l’intimité de la brune avant devenir déposer un baiser dessus tandis que l’eau chaude lui coule dans la nuque. Puis, Mona sort la langue, lèche la rebelle sur toute la longueur, insiste sur le bouton de plaisir, agrippe ses fesses qu’elle s’amuse à triturer. Elle a dû en recevoir des cunis déjà, Heather. Pas qu’un.
Tu savais que Mona n'était pas totalement une sainte, toi-même tu es bien loin d'en être une, tu es très surprise de voir qu'elle est capable de te suivre dans tes conneries. Ce n'est pas comme si tu connaissais la métisse depuis hier pourtant, elle réussi encore à te surprendre et dans le bon sens. Des allées et venues entre ses cuisses avec tes petits doigts qu'elle imite si bien comme peuvent en témoigner tes incessantes vocalises qui font écho entre ces murs carrelés, qui se mêlent à ceux de la métisse. Tu prends ton pied, tu ne pensais pas que tu prendrais autant de plaisir avec une nana, Mona est là pour te prouver le contraire. De l'expérience elle en a, ce n'est pas ton cas, toi qui te retrouve plus souvent au lit ou ailleurs avec un homme plutôt qu'une femme parce que jusqu'à aujourd'hui ce n'était pas forcément quelque chose qui te donnait plus envie et pourtant il n'est pas impossible que tu aies déjà penser à te taper ton amie. Peut-être que finalement, ce jeu n'en était pas un, que c'est une situation que tu recherchais depuis un moment et ce jeu était simplement un moyen de te rapprocher un peu plus de Blaze, de l'avoir que pour toi, d'avoir cette première fois avec cette femme qui ne te laisse pas si indifférente que ça. La tête inclinée quelques secondes vers le haut, tu souris, tu rigoles. Un rire que tu partages avec Mona après qu'elle ait eu un premier orgasme. Ton tour viendra, vous ne comptez pas vous arrêtez là. Le goût de ses lèvres, tu ne t'en lasses pas, tu n'as même pas envie de te retirer, ce sera finalement la métisse qui viendra y mettre fin. Quand je pense que tu allais pioncer avant que je t'appelle.. Nul doute que tu lui as refait sa soirée. Une soirée dont vous vous souviendrez très longtemps. Quand elle disait que vous alliez vous faire une ''nuit de folie entre filles'' tu ne pensais pas que vous iriez jusqu'à vous foutre toutes les deux à poil, sous la douche, encore moins que vous alliez baiser. Tu ne bouges pas, ta position reste la même tandis que Mona se baisse jusqu'à avoir le visage en face de ton vagin humide. D'une main, tu caresses sa poitrine en tirant sans retenue sur tes tétons encore bien durs. L'autre se dépose à l'arrière du crâne de Mona que tu caresses en lui faisant savoir ce que tu ressens au moment où elle s'occupe de la zone la plus sensible de ton corps. Oh putain Mona.. continue ! ce que tu parviens à dire entre deux gémissements. Elle est douée la métisse, tellement qu'elle réussit à te faire exploser de bonheur, l'orgasme qui sera finalement atteint. Tu trembles, tu souffles, tu te tapes un fou rire toute seule. En plus d'être ultra canon, tu fais des putain de miracles avec ta langue, toi. Décidément, elle a vraiment tout pour elle.
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