surprise / april

malgré la fraîcheur de cette fin de journée, tu peux sentir tes vêtements coller à ta peau. trois heures que tu bosses, et déjà tu ne penses qu'à ton lit. ou à la meuf que tu pourrais appeler pour bien terminer la soirée. elle t'a demandé en plus, ce que tu faisais ce soir, si tu ne voulais pas passer boire un verre. mais comment lui dire qu'en théorie, t'es pas sensé sortir de chez toi ? comment lui dire que tu t'en fous complètement, et que tu vas sûrement craquer, et plutôt lui proposer de te rejoindre à l'hôtel ? tu lui raconterais un mensonge quelconque pour lui expliquer pourquoi tu dois louer une chambre. ou plutôt, pourquoi un flic te la paie. parce que toi, t'as clairement pas les moyens. alors pour l'instant, tu te concentres sur la pelouse que tu dois tondre. t'as déjà taillé des haies, et maintenant il te manque cette énorme parcelle d'herbe. foutue université, ils ont pas les moyens de s'offrir un robot de tonte automatique ? au lieu de ça, toi et deux autres types, vous vous épuisez à la tâche. casque sur les oreilles, tu te fatigues dans d'innombrables allers-retours. ton tshirt trempé par l'effort, des fragments d'herbe tâchant tes pantalons oranges. vive les travaux d'intérêts généraux. de temps en temps, un étudiant passe pas loin non sans te lancer un regard amusé. ta mine mauvaise suffit à leur faire accélérer le pas. un regard comme ça dans la rue, ton territoire, et tu n'hésiterais pas à aller cogner. mais là, impossible. putain, comme tu te réjouis de la douche. parce que concierge de l'université, ils vous a proposé d'utiliser une douche réservée aux intendants, jamais utilisée. alors si tes potes ont décliné, toi tu ne rêves que de ça ...

@april faymann

(outfit) Encore une heure à tenir, il ne te reste plus qu'une heure de cours. Tu t'installes tout au fond de la classe, juste à coté du radiateur, ta place favorite. Complètement affalée sur la table, tu n'écoutes pas du tout ton professeur qui en a l'habitude et qui préfère te laisser somnoler, faut voir le bon coté des choses, au moins tu ne perturbes pas le cours. Une heure ça passe vite, très vite, t'as l'impression que ça fait cinq minutes que t'es là pourtant la sonnerie retentit, tu quittes la salle très rapidement avec tes copines. Tu es là sans être là, les yeux qui ne se décolle pas de l'écran de ton téléphone et pour cause, des messages auquel tu dois répondre. Tu t'éloignes de tes amies sans même t'en rendre compte, ce n'est que lorsque l'une d'elle hurle ton prénom que tu remarques la distance. Tu tournes la tête un instant, avant de poser ton regard sur les trois mecs qui tondent la pelouse, ton attention se porte sur celui qui est tout à gauche, l'impression que son visage t'est familier. Difficile à dire avec tout son équipement et tu es assez loin mais t'es persuadée que c'est lui, à moins qu'il ait un frère jumeau, tu serais au courant si c'était le cas puisque ce mec, c'est ton ex. Tu n'en est pas si sûre en fait. Qu'est ce qu'il fouterait ici ? à tondre la pelouse ? Tu veux en avoir le cœur net alors t'embrasses tes copines avant de te diriger vers ce mec. Sa machine fait pas mal de bruit, t'auras beau gueuler, avec son casque en plus, il ne t'entendra pas. Tu te faufiles dans son dos, lui tapote l'épaule. Reece ? Bien que tu ait consommé des substances illicites tout au long de la journée, tu avais vu juste. Tu restes tout de même étonnée de le voir ici, dans cette tenue. Ce serait encore plus étrange qu'il soit content de te voir, on rappelle tout de même que si votre relation parfaite à pris fin, c'est parce que tu t'es tapé son meilleur pote qui ne l'est plus vraiment maintenant du coup. Mais qu'est-ce tu fous là ? C'est quoi ces fringues là ? que tu lui demandes, culotté de venir lui parler comme-ci vous étiez encore très proches.

tes yeux posés devant toi, sur l'herbe que la tondeuse avale, encore et encore. bientôt terminé. quelques mètres, et ton calvaire de la journée prendra fin. tout à coup tu sens une tape sur ton épaule et tu sursautes. te retournant, t'as l'impression que ton coeur s'arrête l'espace d'une seconde. putain. april. tes paupières qui bégaient, et pourtant elle est toujours là, devant toi. — april ? t'as la bouche sèche à cause de l'effort, mais aussi à cause de la surprise. te retrouver devant ton ex n'était pas du tout prévu au programme de la journée. tu ne sais plus depuis combien de temps vous avez rompu. deux ans, quelque chose dans le genre ? et pourtant tu filais le parfait amour avec elle. complètement naïf, tu voyais en elle la femme de ta vie. la stupidité de la jeunesse, rattrapé par la réalité quand t'as su qu'elle couchait avec ton meilleur ami de l'époque. tu n'avais pas supporté les couteaux enfoncés dans ton dos jusqu'au coeur. depuis, plus aucun contact avec april. et pourtant la voilà devant toi, magnifique dans son haut blanc. elle t'aborde même comme si vous ne vous étiez jamais quittés, te questionnait sur ta présence, ta tenue. instinctivement t'as envie de sourire, parce qu'après deux ans, ça manque, de la voir. mais immédiatement les pensées reviennent. t'étais fidèle à l'époque. attentionné, jamais tu n'aurais pensé à sérieusement voir ailleurs. c'est comme si la rupture avec april avait brisé quelque chose en toi, un verrou, faisant de toi un de ces jeunes couchant à gauche à droite, enchaînant les partenaires. — je tonds le gazon, ça se voit pas ? la voix qui siffle, un peu plus sèche que voulue. tu fais pas exprès, t'es comme ça reece, t'agis à l'instinct. sans réfléchir. — j'ai quelques travaux à faire pour me racheter d'une connerie, tu connais ... déjà à l'époque t'avais ton don pour te retrouver dans de salles situations. sauf que là, c'était un braquage qui avait mal tourné, mais pas besoin qu'elle en connaisse tous les détails. — alors comme ça t'es étudiante ? aucune moquerie dans ta voix, juste de l'étonnement. parce qu'après deux ans sans nouvelles, tu ne pensais plus à elle depuis ... tellement longtemps.

@april faymann

Votre histoire, bien que tu sois fautif de la séparation, tu ne l'oublieras jamais parce que tu l'as aimé ce mec et pas qu'un petit peu. Tu vivais une vraie histoire d'amour avec lui, à la limite de faire des envieux tant c'était parfait, peut-être un peu trop d'ailleurs. Tu n'irais pas jusqu'à dire que tu te voyais faire ta vie avec, mais presque. C'était l'amour fou. Tu as tout gâché, tu t'es trop rapproché de son meilleur pote dans son dos, au départ il était contre, par respect pour Reece, c'est toi qui étais bien trop entreprenante. Tout est de ta faute, tu l'as chauffé jusqu'à te retrouver à genoux devant lui, son chibre dans le fond de ta gorge. Tu ne sais même pas comment Reece l'a su, à vrai dire ça n'as plus aucune importance aujourd'hui puisque c'est fini entre vous. Les sentiments ne sont plus là, tu ressens un petit quelque chose tout de même en le revoyant et c'est normal. Tu es très surprise de le voir, d'autant plus dans cet accoutrement, un petit rictus en le reluquant. Si, ça je l'avais remarqué mais pourquoi ? que tu lui demandes en obtenant rapidement ses explications. Il est vrai que ça ne t'étonne pas, tu le connais par cœur et déjà à l'époque il se mettait toujours dans les pires bourbiers, rares sont les fois où il réussissait à s'en sortir et pour tout dire, tu ne te souviens pas vraiment de ces moments-là, peut-être parce qu'ils n'existent pas ? que ça finissait toujours mal. C'était la connerie de trop apparemment. que tu lâches en riant doucement. Tes yeux qui ne parviennent à se détacher des siens, même dans cette tenue, il reste canon, c'est fou. Ouais, en digital marketing et communication mais je m'ennuie grave. Tu prends aucun plaisir à venir ici tous les jours, ta seule motivation, c'est ta petite bande de potes. Tu n'as aucune idée d'où tout ça va te mener, tu n'as pas encore assez réfléchi sérieusement à ce que tu feras à la fin de tes études. Pour une fois je peux dire que le hasard fait bien les choses. Tu es certainement la seule à le penser. Très contente de le revoir, moyen que ce ne soit pas réciproque. Ce serait le cas, même pas il te calculerait, non ?

rigolant lorsque tu parles de ton don pour te retrouver dans des coups foireux, april semble ... ravie, de te voir. et toi ? tu n'en sais rien. au fond de toi il y a sûrement toujours une part d'ombre, de colère, envers elle. pour sa trahison, cette lame enfoncée dans ton dos alors que tu ne t'y attendais pas. blessé, dans ta fierté, ton ego, dans tes sentiments, t'avais maudit son nom tellement de fois que tu pensais qu'elle pourrait une fois cramer sur place. mais voilà april devant toi, en chair et en os. digital marketing et communication ? barbant, du moins pour toi. — j'imagine, rester la journée sans rien faire ... tout le contraire de toi. ton besoin d'adrénaline, de ne pas rester inactif. ce besoin qui bien trop souvent te joue des tours, te fait regretter de n'être qu'un crétin impulsif. — le hasard ? j'sais pas, j'ai tellement de fois espéré ne jamais te revoir. t'hausses les épaules en balançant ça, ne te rendant même pas compte que tu pourrais la blesser. mais ta voix, aucune agressivité, plus aucune colère. t'as dépassé ça, peut-être. t'as juste lâché tes pensées, mais maintenant que tu te retrouves face à elle ... c'est comme si quelque chose s'ébranlait en toi. de l'amour ? aucunement. autre chose, sans doute. — j'ai terminé dans cinq minutes. tu sais où c'est le vestiaire du concierge ? j'ai vraiment besoin d'une douche. le tshirt décoloré par la transpiration, la peau luisante de sueur. t'es pas le plus sexy des hommes, en ce moment. mais tu t'en fiches, april t'as de nombreuses fois vu comme ça ... surtout après vos baises, non ? déjà que t'es pas le gars le plus pudique du monde, tu l'es encore moins avec april. et en fait ... pourquoi t'as ce sourire sur le visage, reece ?

@april faymann

Le hasard qui fait bien les choses ? Tu n'es pas sérieuse là ? Tu es certainement la dernière personne qu'il voulait voir, tu es vachement culotté et tu ne t'en rends même pas compte c'est ça le pire. Tu l'emmerdes, ça se voit, il n'y à qu'à voir sa tronche pour le comprendre et pourtant tu restes là, au beau milieu de la cour avec lui. On se rend compte de l'importance d'une personne qu'une fois qu'on la perd, c'est ton cas, tu as été tellement dégueulasse avec lui malheureusement tu t'en rends compte bien trop tard, tu n'as même pas envie qu'il te pardonne parce que ce que tu lui as fait est impardonnable. Comment est-ce que tu aurais réagi si c'était lui qui avait coucher avec ta meilleure amie ? Ce qui est sûr c'est que tu ne lui adresserais même plus la parole, tu l'aurais complètement rayer de ta vie certainement. Je devrais être plus sérieuse, décrocher mon diplôme qui me permettra de me barrer de chez mes parents mais bon.. tu ne termines pas ta phrase. Il fait l'effort de te parler sans trop t'en mettre plein la gueule, il te rappelle tout de même qu'il espérait ne jamais te revoir mais ça disons que ce n'est pas réellement une surprise. Tu devrais le laisser tranquille, quitter le bahut et rentrer chez moi, t'en as pas l'envie, pourquoi faire ? retrouver ton abruti de père et ta mère la muette ? Ouais non, tu préfères largement rester auprès de Reece même si ta présence lui casse les couilles, que plus tu seras loin de lui, mieux il se portera. Il est bientôt libre, une nouvelle qui te ravit si on l'en croit le sourire qui se dessine sur ton visage au moment où tu l'apprends. Est-ce une façon de te dire que tu devrais t'en aller ? que tu dois lui lâcher la grappe ? Ouais tu t'en poses pas mal des questions, tu aimerais savoir ce qu'il ressent, entendre ce qu'il a sur le cœur, tu serais prête en tout cas. Ouais. Tu tournes ta tête un instant en pointant du doigt le hall, ton regard qui croise à nouveau le sien. Tu vas dans le hall là, en face y'a une porte qui mène sur un couloir, tu vas tout au fond et ce sera la porte à gauche. que tu lui indiques avec toujours ce grand sourire. vous en avez passé des moments ensemble, sous la douche, ouais tu as ce genre de souvenirs qui remontent là, forcément il en parle. De douche, pas de vos ébats.

april t'explique qu'elle souhaite obtenir son diplôme, porte de sortie du cocon familial. t'en déduis que ses études terminées, elle trouverait un bon job, bien payé, qui lui offrirait la liberté nécessaire pour s'envoler. — bonne chance en tout cas. peut-être un peu d'ironie dans ta voix, parce que ton chemin est à l'exact opposé de celui qu'emprunte april. jaloux ? pas tellement. après tout c'est la vie, imprévisible. tu peux comprendre. pour toi, ces sujets ne sont qu'utopiques tellement tu t'es retrouvé empêtré dans les embrouilles, les sales histoires. déjà à l'époque où t'étais avec april, t'étais comme ça. en soirée, tu te retrouvais toujours dans les bagarres, l'intervention de la jeune femme te calmant bien souvent, t'empêchant parfois de trop sombrer dans la folie. combien de fois ne t'avait-elle pas entouré de ses bras, te tirant hors des mêlées qui se profilaient ? combien de fois ses lèvres n'avaient-elle pas capturé les tiennes, brisant tes envies d'en découdre, ta soif de sang ? d'innombrables fois. essuyant la sueur de ton front du revers de la main, tu écoutes les indications d'april pour rejoindre le vestiaire du concierge. en vrai, tu sais à peu près où ça se situe, mais tu voulais tester la jeune femme. voir si ... non, tu te fais des idées. c'est terminé, entre vous. désormais vous n'êtes-vous plus que deux étrangers, se limitant aux banalités polies lors de fortuites rencontres ? t'en sais rien. c'est pas ton genre, en tout cas. malgré toute la douleur causée par april. malgré ton coeur chahuté, cabossé. par sa faute. — merci. si tu veux venir, tu sais à quoi t'attendre. clin d'oeil amusé tandis que tu t'éloignes vers le bâtiment. rares sont les étudiants traînant dans les couloirs, et pour le peu que tu croises, ils ne t'adressent tout au pire que des regards intrigués, soupçonneux, que tu ignores. le vestiaire. tu entres à l'intérieur, épuisé.

@april faymann

 C'est donc maintenant que vos chemins vont à nouveau se séparer ? Il semblerait. Tu as envie de prendre son nouveau numéro de téléphone afin de pouvoir garder contact avec lui comme si c'était la première fois que tu voyais Reece, comme si vous n'aviez aucun passé ensemble. Finalement tu ne le lui demanderas pas, tu le suit simplement du regard. Les bras croisés sous ta poitrine, tu t'avances vers la sortie du bahut avant de t'arrêter à mi-chemin. Tu te retournes, jette un coup d'œil derrière toi. Tu réfléchis à ce qu'il t'as dit avant de prendre la direction du vestiaire. Un professeur qui passe par-là arrive à ta hauteur et te demande ce que tu fait encore là, tous le monde est déjà partie, tous les élèves en tout cas. Tu lui réponds que tu attends quelqu'un avant de faire demi-tour en hésitant un instant. La main sur la poignet que tu presses avant de tirer pour ouvrir la porte du hall, tu te faufiles discrètement jusqu'au vestiaire. Tu cherches Reece, tu passe devant les casiers et tu tombes sur ses affaires, posés sur un banc. C'est à ton tour de te mettre à poil, ce que tu t'apprêtes à faire, ça passe ou ça casse mais tu en as trop envie alors tu n'hésites pas une seule seconde. Tu passes du côté des douches sans faire trop de bruit, tu entres dans la cabine adjacente à celle de ton ex. L'eau qui ruissèle sur ton corps tatoué, ça te fait un bien fou, ça t'en ferait d'avantage si Reece était dans la même cabine mais ça, ce n'est qu'une question de temps puisque tu vas finir par le rejoindre ou bien c'est lui qui finira par venir dans ta cabine ? Manquerait plus qu'il en ait absolument rien à foutre, qu'il prenne sa douche et qu'il se casse te laissant toute seule comme une conne, c'est de quoi tu auras l'air si jamais ça se passe comme ça mais il t'a invité à le rejoindre, y'a bien une raison, non ? C'est peut-être une farce, un bon moyen de se foutre de ta gueule, tu tentes et tu verras bien. Une main qui se faufile rapidement sur ton entrejambe que tu caresses en soupirant pendant que l'autre s'occupe de ta poitrine. Un doigt qui s'insère dans ton intimité, qui commence à faire des va-et-vient qui te font gémir faiblement. Tu fermes les yeux, tu penses à Reece, tu l'imagines te prendre là, sous la douche. Deuxième doigt qui s'introduit en toi, pour intensifier ton plaisir. Tu ne restes pas silencieuse très longtemps, des gémissements que pourrait entendre ton ex sans aucun problème lui donnant une idée de ce que tu es en train de faire. Qu'est ce qu'il attend pour te rejoindre ? Tu t'en fiches du lieu dans lequel tu te trouves, tu veux qu'il te baise, qu'il te prenne sauvagement.

une fois arrivé au vestiaire, tu te poses quelques secondes sur le long banc, un peu perturbé par l'apparition d'april. pourquoi t'as eu cette envie qu'elle te rejoigne, de replonger dans le passé, dans vos travers charnels ? parce que t'es comme ça reece, incapable de résister à la tentation. sauf que tu restes seul dans ce vestiaire, seule ta respiration brisant le silence qui y règne. tant pis, t'aurais essayé. et c'est peut-être mieux comme ça ? qu'elle ne fasse plus partie de ta vie après t'avoir tant fait souffrir ? dans quelques jours tu auras oublié votre brève rencontre de toute façon, n'y pensant même plus. soupirant, tu finis par enlever tes habits sales, les jetant en boule sur le banc. nu, tu rejoins les cabines de douches, tirant le rideau pour t'y enfermer. l'eau chaude te procure immédiatement une sensation de bien-être. non seulement parce que tu peux sentir la transpiration s'en aller, ta peau redevenir propre, mais parce tes muscles fatigués apprécient la chaleur qui t'enveloppe. les yeux fermés, tu apprécies la pluie sur ton visage, son effet décontractant. tout à coup, tu entends du bruit. de la cabine d'à côté. sûrement l'un des autres types avec qui tu fais les travaux d'intérêt généraux ? tu hausses les épaules, de toute façon ça ne te regarde pas. dommage, t'aurais bien aimé que ce soir april, mais elle serait venue dans ta cabine, pas celle d'à côté. par contre il te semble entendre un léger gémissement, ce qui t'intrigue. tu secoues la tête, pensant que ton imagination te joue des tours. t'as peut-être tellement envie que ton ex te rejoigne que tu t'imagines qu'elle est là, à quelques mètres de toi. imbécile, penses-tu en fermant les yeux. sauf que t'es pas fou reece. encore un gémissement. puis un autre. plus fort cette fois-ci. et des souvenirs qui jaillissent, parce que ces sons, tu les connais par coeur. c'est april. t'en es sûr et certain, à cent pour cent. combien de fois n'ont-ils pas résonné à tes oreilles ? emplis ta chambre ? la sienne ? merde, elle est juste là ! pourquoi ? pour te provoquer ? non. tu prends clairement ça comme une invitation à la rejoindre, sinon elle ne serait pas venue jusqu'au vestiaire. quittant ta cabine, tu entres dans la sienne, refermant derrière toi. — putain. comme pour t'assurer de ce que voient tes yeux. c'est bien elle. entièrement nue, son corps tatoué toujours autant magnifique. une main sur sa poitrine, sur ses tétons dressés. l'autre se caressant l'intimité, deux doigts disparaissant à l'intérieur. l'eau chaude qui lui coule dessus, qui donne à la scène un air particulièrement érotique. t'en peux plus. la voir ainsi te chauffe le sang, qui afflue vers le bas de ton ventre. tu t'approches, diminue l'espace entre vous. entre sous le jet d'eau chaude. ne t'apposant aucune barrière, une main qui se glisse sous sa nuque, rapprochant vos visages. tu tires légèrement sa lèvre inférieure avec tes dents avant de l'embrasser avec passion. putain, t'as envie d'elle. maintenant, tout de suite. tes vieux démons réveillés par la présence d'april. par la chaleur qui émane d'elle. de l'attirance qu'elle semble exercer sur toi. ton autre main qui descend, encore et encore, pour rejoindre son intimité. tes doigts qui connaissent le chemin, qui trouvent son entrée intime. qui se glissent contre ses lèvres, qui titillent, qui caressent. et qui entrent finalement, dans un soupir. merde reece. t'es en train de faire une connerie.

@april faymann

(juste un petit bonus.) C'est clairement de la folie ce que tu es en train de faire, tu te doutes que ça ne se passera pas comme tu le voudrais mais bon qui ne tente rien n'a rien comme on dit. Tu entres dans une cabine une fois avoir posé tes affaires juste à côté de celle de Reece. Tu malaxes ta poitrine d'une main, celle-ci vient stimuler tes tétons déjà bien assez durs pendant que deux doigts de ton autre main, dissimulés dans ton intimité, accélèrent au fur et à mesure. Tu finis par devenir de plus en plus bruyante, tu ne camoufles volontairement pas tes gémissements que tu espères les faire parvenir jusqu'aux oreilles de ton ex. Adosser au mur, un pied sur la barre, tes cuisses légèrement écartées. Tu fermes les yeux un instant et quand tu les réouvres il est devant toi, à poil. Il a fini par craquer, tu as du mal à y croire mais il est bel et bien dans la même cabine que toi. Un large sourire illumine ton visage lorsque tu croises son regard. Les doigts qui sortent de ton vagin, tu les foutre dans ta bouche pour goûter à ton propre plaisir. Tes mirettes ne quittent pas celles de Reece qui est témoin de toute la scène pour ton plus grand bonheur. Tu suces tes doigts comme si c'était sa queue, tu lui donnes un avant-goût de ce que tu vas pouvoir lui faire, de la façon dont tu t'occupera à nouveau de sa virilité. Il se rapproche, ton visage à quelques centimètres du sien. Vos langues qui s'entremêlent dans un baiser plein d'envie. Les cuisses toujours aussi écartées qui permettent à ses mains baladeuses de facilement retrouver tes lèvres vaginales qu'il frôle, qu'il taquine du bout des doigts pour mieux pénétrer ensuite. Tu en as des frissons, votre baiser qui ne s'arrête pas, ton plaisir qui se fait tout de même entendre. Tu ne te détaches plus de lui, c'est si bon de le retrouver. Tu ne penses plus à rien, tu te laisses totalement faire. Tes mains qui ne peuvent s'empêcher de se poser sur lui, sur ce corps sculpté que tu as aimé et que tu aimes encore aujourd'hui. Le visage qui recule, l'arrière de ta tête contre ce mur, tu soupires, levant ta tête vers le haut pendant quelques petites secondes. Tes mirettes qui se posent de nouveau sur ton partenaire, ton excitation qui ne cesse d'augmenter, l'excitation qui augmente progressivement, encore et toujours. Laisse-moi goûter ta queue baby. Tu ne peux plus attendre. Tes jambes qui se resserrent, tes mains qui viennent attraper son engin que tu commences à branler très lentement alors que vos lèvres se rejoignent à nouveau pour quelques secondes seulement puisque tu te baisses, te met à genoux. Tu masturbes ton ex en le regardant dans les yeux, tes poignets qui se réveille, qui vont de plus en plus vite pour finalement ralentir sans pour autant s'arrêter. Quelques coups de langue sur sa verge avant de graviter tout autour pendant un bon moment, tu veux le faire languir. Ta bouche qui s'ouvre un peu plus grand, son sexe qui s'enfonce toujours plus profondément dans ta gorge, tu lui montres ton appétit en lui offrant une fellation digne de ce nom. De la bave le long de ton menton qui dégouline sur ta poitrine, tu ne fais pas semblant comme peuvent en témoigner les bruits que tu peux faire en le suçant. Tes lèvres qui glissent sur toute la longueur de sa virilité. Tu viens reprendre ton souffle après une gorge profonde, son sexe qui fouette ta langue, tu le branles et t'occupes de ses boules que tu lèches, pompes sans aucune retenue.

april est sans doute l'une des rares personnes qui te connaît par coeur. qui sait comment te faire craquer en très peu de temps. de l'avoir découverte nue, par surprise, une main dans la bouche, se caressant, se goûtant, ça a abattu ce qu'il restait de tes maigres défenses, de ta retenue. la chaleur de son corps contre le tien qui rallume les braises, qui enflamme ton bassin. le myocarde qui s'accélère, tout à coup ça cogne fort dans ta poitrine, toi qui pensait ne plus jamais revoir april. du moins d'aussi proche. tes doigts sans son antre, tu bouges, tu cherches, tu trouves. tu peux sentir toute son envie de toi à-travers ce regard, ces yeux qui te transpercent, te mettent à nu. lorsqu'elle recule un peu son visage, t'en profites pour respirer, reprendre son souffle, son goût sucré sur les lèvres, parfum auquel t'es accro. sa voix qui te réclame, qui désire ta queue. tu déglutis, tu hoches la tête. — j'suis à toi. lorsque ses mains t'attrapent, c'est comme si tu ne pouvais plus respirer, mais déjà ses lèvres se posent sur les tiennes, baiser fugace, éphémère. déjà april descend, se baisse pour venir se placer au niveau de ton bassin. merde. ses mains qui te branlent, qui te durcissent encore plus que tu ne l'es déjà. vos regards qui se fixent l'un dans l'autre, bataille que personne ne va gagner, que personne ne va perdre. en pendant ce temps sa main qui fait des hauts-et-bas sur ta queue, qui t'envoie des décharges de plaisirs dans le ventre. quelques coups de langue annonciateurs, tes soupirs qui se font plus marqués, avant qu'elle n'enfouisse ton sexe dans sa bouche. — oh shit. ses mouvements qui se font plus rapides, au fur et à mesure qu'elle te pompe. une main qui s'appuie contre le carrelage bouillant de la douche, ton visage qui se lève, les paupières fermées. cette impression de vivre un rêve éveillé où tout n'est que plaisir, tout n'est qu'illusion. et pourtant c'est bien réel. april accroupie devant toi, ton sexe qui disparaît à l'intérieur de sa bouche. c'est divin. lorsqu'elle s'empale un peu plus loin en toi, tu retiens un frisson de plaisir, parce que c'est trop tôt. tu pourrais venir bientôt, exploser. mais t'as pas envie encore. elle semble ressentir ça, cessant sa fellation. la voir ainsi, c'est terriblement excitant. la gorge profonde a laissé des traces de bave, de ta mouille le long de son menton. mais déjà april s'attaque à tes boules, les happant, les roulant à l'intérieur de ses joues. putain, c'est toujours autant bon, toujours autant plaisant. — viens ici. plus un ordre qu'une demande, mais t'as pas envie d'être terminé comme ça. tu veux lui en donner plus. t'as qu'une obsession, la retourner et la prendre sauvagement, sans préliminaires. mais ça serait peut-être gâcher vos retrouvailles. alors entourant son visage de tes mains, tu l'obliges à remonter, à ce que vos lèvres s'emboitent, que vos langues se lancent dans un balais humide. ton goût qui se mélange au sien, ça ne te dérange pas. c'est grisant, c'est excitant. le sexe trempé, gorgé de désir ne demandant qu'à plonger dans ses entrailles. mais à la place, tu te baisses. parce que c'est à ton tour, de lui faire perdre pied. tu connais le chemin par coeur, alors tu écartes l'une de ses jambes pour te frayer un passage vers ton intimité. que tu lapes sans hésitation, sans pudeur. ce goût si particulier qui te fait devenir stupide, qui empêche ton cerveau de fonctionner correctement. c'est humide, c'est mouillé. et ta langue qui s'active entre ses lèvres intimes, à se frayer un chemin, à goûter, à s'enfoncer encore plus loin. cette impression de ne plus pouvoir respirer mais de vivre à la fois. merde, c'est bon. alors tu t'actives de plus en plus vite, de plus en plus loin. glissant parfois un doigt dans la danse, pour qu'elle chute, qu'elle tombe à tes pieds.

@april faymann

Elle était bien trop longue cette journée, tu pensais rentrer chez toi après les cours, te poser dans ta chambre avec de la bonne musique dans les oreilles. Être dans ta petite bulle, ne pas entendre la voix de ton père qui comme d'habitude aurait trouver quelque chose à redire, le moindre prétexte pour t'engueuler et te rappeler qu'il ne te porte pas dans son coeur. Tu ne pensais pas une seule seconde finir dans les douches avec un mec, encore moins avec ton ex. Vos chemins qui se sont séparés pour finalement se retrouver aujourd'hui. Est-ce que c'est vraiment un pur hasard ou bien c'est le destin ? Tu n'en sais rien. Ce que tu sais en revanche, c'est que tu regrettes de lui avoir fait du mal, tu regrettes cette faute que tu as commises et qui a fini par mettre un terme à votre relation qui pourtant était si parfaite malgré des hauts et des bas surmontables, ce n'était jamais trop grave, vous finissiez toujours par vous réconcilier jusqu'à ce qu'il apprenne ton infidélité. Pour une fois que tu étais avec un mec bien, il a fallu que tu foutes tout en l'air, que tu baises avec son meilleur ami qui après t'avoir sauté, ne t'as plus donné aucune nouvelle. Tu le mérite sûrement, Reece te dirait que oui si jamais tu lui demandais. Ton poignet qui continue le travail, qui continue de branler sa virilité tandis que ta langue balance ses boules dans tous les sens, quelques coups de langue avant que tes lèvres s'accrochent à celles-ci sans jamais les lâcher. Tu le dévores, tu sens que tu peux déjà le faire craquer mais n'ayant pas envie de mettre un terme à la partie, tu ralentis, tu te calmes, deviens plus tendre jusqu'à ce qu'il te fasse savoir qu'il es prêt à te rendre la pareille. Tes lèvres qui retrouvent les siennes lors d'un baiser des plus torride. Tu reprends peu à peu ton souffle une fois qu'il se décide à descendre plus bas. Son visage proche de ton sexe, tu soupires, tu gémis faiblement, tu frissonnes. Tes yeux qui se ferment pour ainsi profiter pleinement des talents de ton partenaire qui te connaît que trop bien. Une main sur son crâne, une légère pression exercée qui rapproche un peu plus sa bouille de ton intimité. Reece.. dans un long soupir. Tu prends autant ton pied qu'avant si ce n'est plus. Tu penses lui avoir bien fait comprendre que tu voulais pas que ce soit tendre entre vous, qu'il ne devait avoir aucune limite, tu veux qu'il te punisse, qu'il te démonte sans aucune pitié, qu'il t'achève. Tu le relâches, un doigt qui s'insère en toi. Tes gémissements qui se font de plus en plus entendre, qui résonne dans cette cabine, dans les oreilles de Reece. Ton bassin qui remue, tu ne tiens plus trop en place. L'excitation qui monte sans jamais redescendre. ..so good. que tu lâches, t'en peux plus, tu veux passer à l'étape supérieure, tu es prête à te faire prendre comme une chienne.

les soupirs et les gémissements d'april qui emplissent la cabine t'encouragent, te donnent envie d'y aller plus vite, plus fort. tu t'en fiches, que quelqu'un vous surprenne. tu n'en as rien à faire, que le concierge vienne contrôler le vestiaire et te retrouve en train de braiser une étudiante. aucune règle ne l'interdit, right ? et de toute façon ta journée de travaux d'intérêts généraux est terminée, plus personne ne peut te dire quoi faire. sauf april. alors quand tes mains sur ses cuisses la sentent frissonner, sa peau te hérisser, t'es à ses ordres. qu'elle te demande de la baiser sans ménagement et tu obéiras. pas d'hésitation. pas de remords. c'est du plaisir pur, sans sentiments. l'amour que tu éprouvais pour elle envolé depuis trop longtemps, coulé à coup de balles. une main d'april sur ta tête, ses doigts s'enfouissant dans tes cheveux trempés, t'envoient explorer plus loin encore, ta langue qui virevolte, qui danse, à l'intérieur de son intimité humide. les paupières closes, tu t'y perds alors que tu en connais chaque recoin, chaque astuce. comme la faire frémir, comment la faire perdre pieds. de temps en temps tu reprends ton souffle, l'impression de n'aspirer que du feu. le bassin d'april qui ne tient plus en place, qui accompagne les mouvements de ta langue, t'indique que le moment est venu de passer à la suite de vos retrouvailles aussi plaisantes qu'inattendues. alors remontant, tu laisses l'eau couler sur ton visage quelques secondes, avant de venir te glisser derrière ta désormais amante. — fuck. les mots qui ne viennent pas, et pourtant t'aurais envie de lui crier. toute ta rage, toute ton envie. alors attrapant ton sexe, tu viens le glisser par derrière, se faufiler entre ses lèvres désormais gonflées, humides. tu t'y enfonces d'un coup, parce que t'as envie que ce soit sauvage. tes mains qui prennent place sur ses hanches, point d'appui pour ne pas tomber, pour que tu puisses commencer à bouger ton bassin. merde. c'est serré, c'est bon, c'est terriblement chaud, et dès ton premier coup de rein, tu sens le plaisir t'envahir. tu soupires, tu grognes. ça t'avait manqué, d'être là. de baiser april. c'est vulgaire, c'est cru, mais en reprenant ton souffle, tu te dis que c'est elle qui est revenue. et qu'elle aussi, doit prendre son pieds. alors tu commences à la prendre, levrette improvisée dans cet espace clos. c'est sale. et c'est bon.

@april faymann

Des soubresauts remplis de plaisir, libérant peu à peu Reece de ton emprise, ta main qui remonte en glissant le long de ton corps. Ta poitrine que tu caresses, remontant ensuite jusqu'à atteindre tes lèvres. Un doigt puis deux qui s'enfonce dans ta bouche, tu les suces comme si il s'agissait du chibre de ton partenaire. Tes prunelles qui se posent sur lui, en train de te dévorer, qu'est-ce que c'est bon. Un sourire illumine ton visage quand il se retire parce que tu comprends qu'il en a assez, qu'il a envie de plus tout comme c'est ton cas. Tu lui tournes le dos, sa virilité qui se frotte à ton sillon inter-fessier avant de faire de même avec tes lèvres vaginales autant gonflées qu'humide pour finalement venir s'insérer en toi sans trop te faire attendre. Ce que tu ressent à cet instant est inexplicable, tu ne saurais comment décrire cette sensation précisément. Le plaisir qui se multiplie, un long soupir qui s'échappe en laissant rapidement place à des gémissements interminables lorsque ton amant se décide d'augmenter la cadence de ses coups de reins sans jamais ralentir. Tu l'incites à y aller toujours plus fort, à ne pas se retenir. Tu n'hésites pas à venir également remuer ton bassin, tu t'empales sur le manche de ton partenaire. Étrangle-moi bébé ! en gémissant fortement sans en avoir rien à foutre qu'une personne à l'extérieur de cette cabine puisse t'entendre. C'est presque un ordre que tu lui donnes en te cambrant un peu plus pour qu'il puisse venir poser sa main sur ton cou, ta tête légèrement inclinée vers le haut pour que ça lui facilite la tâche. Une main qui se fraye doucement un chemin vers ton bas ventre, ton bouton de plaisir que tu caresses en même temps qu'il te pénètre, accentuant ton propre plaisir. Oh fuck ! Il va réussir à te faire jouir, tu le sens que tu n'est plus très loin. C'est de plus en plus violent entre vous, ça te faire rire pendant quelques secondes. Putain Reece ! ce que tu parviens à dire un peu avant de jouir sur la queue de ton ex. Tu trembles un court instant, te tourne pour faire face à Reece avant de venir à nouveau te mettre à genoux. Ton regard croise le sien alors que ta bouche, elle, est pleine, tu le suces en goûtant en même temps à ton plaisir. La fellation sera courte, tu te relèves assez vite. Dos au mur, tu écartes les cuisses pour te faire prendre dans le sens inverse, son chibre qui disparaît en toi, tes lèvres qui attrapent les siennes pour l'embrasser. Tes paupières qui se rouvrent au moment où tu te retires, yeux dans les yeux, la bouche entrouverte pour que les sons qu'ils en sortent soient un peu plus audible.

(désolé pour le retard )

le soupir d'april lorsque tu t'enfonces en elle résonne à tes oreilles comme une douce mélodie, d'autant plus qu'elle ne tarde pas à accompagner tes coups de bassins de gémissements de plaisir. tu sens qu'à chaque mouvement de bassin, tu la pénètres plus profond, explorant des endroits que tu connais pourtant par coeur, la redécouvrant avec un plaisir inavouable. la peau de ses hanches brûlantes, la chaleur de son cul chaque fois qu'il claque contre toi, une cadence qui ne saurait ralentir. d'autant plus qu'april n'hésite pas à bouger, à remuer son corps pour venir s'empaler à sa guise sur ton sexe, ce qui ne manque pas de t'arracher quelques grognements sauvages. lorsqu'elle te demande de l'étrangler, tu ne trouves même pas cela étrange. entre vous, le sexe a bien souvent été sauvage, dur, laissant parfois la place à un peu de tendresse. mais pas aujourd'hui. laissant tes doigts courir le long de son flanc, tu poses une main sur le cou qu'elle tend dans ta direction, tandis qu'en cambrant son dos, april ne fait qu'accentuer la pression sur ton sexe, la proximité de vos corps en fusion. tandis que tu peux sentir ses pulsations sur tes doigts, serrant légèrement pour la tirer vers toi, tu augmentes la cadence, sentant des vagues de plaisir se déchaîner dans ton bassin. tu sens qu'à ce rythme tu ne tiendras pas longtemps. tandis qu'elle se touche tout en se laissant prendre par derrière, april frémit tout à coup. tu reconnais ça. elle vient de jouir. tu peux sentir la température à l'intérieur de son intimité grimper en flèche, et alors que tu t'apprêtes à te déverser à ton tour, voilà qu'elle se retire, te laissant le sexe à l'air, vibrant de frustration. — what the fuck ? vos regards qui se croisent, et tu peux voir dans ses yeux toute la malice du monde. reprenant ton souffle, tu t'appuies contre la cabine alors que déjà, elle te prend en bouche, t'arrachant un râle de plaisir. — tu veux m'achever ? ta queue trempée disparaît dans la bouche de ton amante, et sentir ses lèvres glisser le long de ton membre te donne de frissons, manque de te faire perdre la tête. april ressemble à une furie, stoppant déjà sa fellation. tu fronces les sourcils, parce qu'à chaque fois que tu t'apprêtes à perdre pied, voilà qu'elle change de plan, de position. dos au mur de la cabine, elle t'attire. guidant ton gland jusqu'à l'entrée de son intimité, tu pousses. tout est tellement humide que ton sexe disparaît avec une aisance déconcertante, glissant avec facilité jusqu'à que les mouvements d'avant en arrière ne commencent. tes mains appuyés contre la paroi, tu accueilles les lèvres d'april pour un autre baiser passionné, l'eau qui vous coule dessus donnant à la scène un air particulièrement torride. tu sens que tu vas bientôt exploser. vos bassins qui s'entrechoquent avec violence, ton sexe qui entre et sort en se frottant aux parois intimes d'april, cette chaleur que tu ne sauras supporter beaucoup plus longtemps. — oh putain ! tu accélères la cadence, attrapant la nuque d'april pour l'embrasser avec plus de fougue, tandis que tu accélères, encore et encore. tac. tac. tac. d'être si proche, si encastré, en april, c'est tellement bon. et tout à coup, tu jouis. ton bassin qui se trouve saccadé d'éclairs de plaisir, ta respiration qui se coupe, ton sexe qui se contracte en crachant. ton gémissement de plaisir qui résonne quelques secondes avant que tu ne reprennes ton souffle, reculant pour regarder april. merde. et maintenant ? c'est quoi la suite ? mettrez-vous fin à votre combat, ou repartirez-vous pour un roung ? sous la douche ? dans le vestiaire ? t'en sais rien. tu veux qu'elle mène la danse. parce que c'est son idée d'être venue ici te rejoindre.

@april faymann