le forum est fermé officiellement.
plus d'infos ici.
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 Black Sun's call

dirty talk ::  time off :: old stuff :: rps
Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
THE WRITERPUTS THE HOT IN PSYCHOTIC
Invité
Invité
Anonymous
Lun 1 Fév - 13:18

La tranche de ta fourchette fend les boulettes en deux. Satisfaction de voir la nourriture se séparer, observer ce qu'il y a dedans, humer le parfum assaisonné qui s'en dégage. Tout le savoir-faire de Luigi à l'intérieur de ce bœuf haché. T'apportes la saveur jusqu'à tes lèvres, mâchant sans arrêt, tes joues qui enflent à mesure que t'en rajoutes sans avoir fini d'avaler.

-- Uuuuh.

Elle veut savoir pourquoi tu réponds pas à ses questions, si tu fais exprès ou non. Tu décolles les yeux de la télévision suspendue pour regarder brièvement Aria. Du bout de la fourchette tu touilles les pâtes pour les traîner dans la sauce et en récupérer le plus possible.

-- Nan j'ai pas peur. J'ai pas grand-chose à dire. Tu veux savoir si j'suis en couple ? Je t'intéresse c'est ça ?

Et ton sourire aiguisé t'étire le coin des lèvres alors que tu dresses tes yeux du plat pour lui jeter un regard dont toi seul as le secret. Du genre qui cherche, qui défie, qui instille le doute. Est-ce que tu joues, est-ce que tu joues pas. Est-ce que t'es sérieux, est-ce que tu l'es pas. Un coup de menton vers l'assiette, ce qui se passe entre vos couverts semble t'intéresser plus que le propos central de votre discussion.

-- Reste pas beaucoup d'viande. J'te la laisse si tu veux.

Au plus l'assiette se vide, au plus la chance de voir arriver le baiser accidentel disparaît.
Aria Goodwill
got a fever, can you check ?
Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Lun 1 Fév - 15:09

Ce savant mélange de tomate, de pâte et de viande. Que soit canonisé celui ou celle qui a inventé les pâtes bolognese. Tu adores ça et visiblement, tu n’es pas la seule. Cela fait plaisir de partager ainsi cet instant. Les boulettes de viandes sont délicieuses et tes papilles tentent de décrypter le secret qu’elles contiennent. De l’ail, de la chapelure, un peu de fromage ? Du paprika, sel poivre, du persil… Mentalement, tu retiens ces informations pour pouvoir les reproduire chez toi.

Leander finit par t’accorder à nouveau son attention. Le fait qu’il trouve la télévision sans doute plus distrayante touche un rien ton égo mais après tout…ces écrans sont réputés pour avaler l’âme de ceux qui osent y laisser trainer leur regard. Tu souris légèrement après avoir essuyé ta bouche. Sa réponse est à son image. Insolente. Cela t’amuse autant que cela te met mal à l’aise. Tu sais pas pourquoi, tu es sur la défensive dès qu’il te cherche. Sans doute parce que tu ne sais pas jusqu’à quel point tu peux lui tenir tête, ce que sont tes limites. Ton sourire fend ton visage avec douceur alors que tu semble rester calme, peu touchée par sa réplique défiante

- Oui tu m’intéresses. Si je suis ici c est pour apprendre à te connaître. Tu es mon élève, ça n’empêche pas qu’on peut s’entendre et devenir amis ? On partage la passion de l’écriture et de la musique. Je te l’ai dit que je dansais ? Pour ce qui est de l’amour tu n’as pas grand-chose à dire…pourquoi ? Tu as déjà été amoureux Leander ? Tes textes parlent de désir, beaucoup. Pour ça …je me demande ça. Si tu as déjà aimé.

Il observe à nouveau votre assiette entamée et sa proposition est touchante. Il reste 3 belles boulettes, tu en prends une et les deux autres, tu les fais rouler vers lui.

- Voilà, il y en a bien assez pour chacun. Après tout tu dois avoir plus faim que moi après t’être autant dépensé.
Invité
Invité
Anonymous
Lun 1 Fév - 17:21

Son élève. C'est vrai, t'es son élève. Elle est à un cran au-dessus de toi. Des milliers de crans au-dessus de toi même. Concernant l'orthographe, du moins.

-- Ouais tu m'l'as dit. J'avais proposé une danse, t'as refusé.

T'hausses des épaules, une moue sur le visage. C'est triste, le râteau qu'elle t'a mis. Mais tu t'es résigné, au fond de toi, résigné. Elle a dit non alors tu obéis, sagement. Ce qui est bizarre, c'est qu'elle cherche à en savoir plus sur toi et ta part de sentiments, après ce coup de dents qu'elle t'a envoyé. Qu'est-ce qu'elle te veut ?

-- La passion ça m'fait vivre. Sans ça je brûle, je meurs. J'aime tout l'monde. Même ceux qui me détestent. Même…

Même lui. Ce flic et sa colère froide qui s'élève avec silence et fracas. Même cette fille de riches que t'a vue à une soirée et à qui t'a fait la cour, mais qui t'a envoyé promener. Même la vendeuse du sex-shop, même le type au sommet d'une échelle, occupé à repeindre un vieux bâtiment. Même ce couple qui passe son temps à se déchirer jusqu'aux larmes à l'étage juste au-dessus du tiens. Même ta proprio qui te course toutes les semaines parce que t'es en retard sur ton loyer. Tu aimes parce que tu vois pas comment il est possible d'être indifférent ou de détester. T'as pas assez de place pour ces choses-là, la haine et le vide. T'as besoin d'être rempli, qu'on te remplisse. Sans mauvais jeux de mots, t'es mort si quelque chose te fait pas vibrer du dedans.

-- Merci darling, mais on partage.

Tu répètes la mécanique et coupe une boulette en deux du plat de la fourchette pour pousser la moitié vers Aria. Puis t'enroules une plâtrée de pâtes autour de ta fourchette, rejette la nuque en arrière pour ouvrir grand la gueule et faire plonger la cascade droit dans ton gosier.
Aria Goodwill
got a fever, can you check ?
Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Jeu 4 Fév - 0:17

Tes yeux le fixent alors qu’il te rappelle que tu as refusé une danse. Oseras-tu avouer que tu as cru qu’'il faisait un sous-entendu douteux ? Visiblement, tu t’es royalement trompée. Jouant du bout de ta fourchette avec un bout de viande, tu cherches le moyen de te rattraper.

- Parce que …je ne te connaissais pas avant. Ce ne sont que les idiots qui ne changent pas d’avis non ? Dans mon cas, j’ai pris mon temps… Alors si tu veux danser, je suis d’accord. J’aime danser.

Peut-être que tu tombes à nouveau dans le piège, c’est ce qui te déstabilise après tout auprès de lui. Tu ne sais jamais. Tu ne sais pas quand il joue, quand il est sérieux, est-ce qu’il te trompe avec ses mots ? Cette gueule d’ange te fait y croire. Du moins pendant quelques instants encore avant qu’il t’explique sa façon d’aimer. Non exclusive. Totalement libre, tout le monde. Toi, tu as encore la notion de l’unique, le seul ou la seul à qui tu pourrais te dédier. Le visage de Théo apparaît telle une illusion mais tu le chasses. Tu sais que ce sera impossible. Il ne t’aime pas de cette façon, il a été clair. Il n’aimera sans doute plus jamais de cette façon… Vous avez eu un instant de faiblesse mais… qui te dit qu’il te choisira au final ? Il y avait ses autres. Voilà que tu aspires à te sentir spécial. Egoïste.

- C’est …un concept. Je ne peux pas dire que je comprends. Je dois être trop ‘romantique’ ou ‘égoïste’ pour ça… je ne sais pas si je pourrais partager celui que j’aime…. Non en fait… je ne pourrais pas. Je manque bien trop d'assurance pour ça je suppose

Tu blêmis un rien. A nouveau, tu songes à ces autres qui tournent autour de Théo et tu secoues la tête. Ton sourire tente de reprendre le dessus mais il ne remonte pas jusqu’à tes yeux.

- Tu crois que tu pourrais un jour …rester fidèle à une seule personne si elle te donne toute la passion dont tu as besoin ?

Il insiste pour partager et cela te touche en un sens. Tu n’insistes pas , t’acceptes le compromis et tu manges tranquillement tout en le regardant engouffrer avec appétit ce plat. Il a l’air si insouciant. Tu aimerais pouvoir être comme lui…ne pas réfléchir, se laisser porter. Carpe Diem.
Invité
Invité
Anonymous
Jeu 4 Fév - 16:49

Tu retiens sa réponse à proposer de danser. La première fois elle t'a envoyé promener mais la deuxième sera la bonne. Satisfait de cette nouvelle perspective qui s'ouvre à toi, tu termines ta moitié de boulette en savourant chaque bouchée jusqu'à la dernière.

-- Nan. C'est au fil des expériences, des envies. J'connais des gens qui ont été exclusifs toute leur vie, puis il s'est passé un truc, et tadam, après ils ont été en relation libre. Ou l'inverse aussi. Enfin y a pas de définition à l'amour, chacun le vit comme il le veut.

Et ça va pas plus loin, tu vois pas pourquoi tu jugerais Aria ou n'importe qui sur la façon dont il ou elle choisit de se dévouer à l'amour. Y en a même qui aiment sans ressentir le besoin de former un couple, c'est bien que ça montre qu'il y a une infinité de façons d'aimer. Le classique homme/femme est une tradition vieille comme le monde, et tu crois l'humain suffisamment intelligent pour décider de la façon dont il vivra demain. Que ce soit seul, avec une ou plusieurs personnes. Liberté. C'est pour ça que la question qu'elle te pose la prof te laisse un brin silencieux. Tu justifies cette absence de réponse par le reste de nourriture que tu mâches jusqu'à plus rien, et tu prends ton temps.

-- Ouais, je pourrais.

Peut-être même que ça se ferait naturellement, cette envie de te dédier à quelqu'un, une seule personne sur cette planète. Une personne à qui tu donnerais tout. Ta passion, tes textes, ta voix, ton corps, ton âme, ce qui bat entre tes côtes, tout. Tu prendrais même des décisions pour deux, au lieu de toi tout seul. Quelle drôle de vie quand t'y penses, toi qui as toujours vogué de pieu en pieu, de cœur en cœur.

-- Ce serait une expérience incroyable.

Tu penses à Rosalie mais elle est mariée et a même un gosse. T'arrives trop tard pour ta rose. Alors qui ? Un homme ? Une femme ? Autre chose ? C'est fort comme question. Tu t'es pas demandé.

-- Et toi alors, j'sais pu si tu m'as dit, t'es avec quelqu'un en c'moment ?
Aria Goodwill
got a fever, can you check ?
Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Jeu 4 Fév - 19:50

Voilà que vous parlez d’amour. Un sujet complexe à ton sens, presque inconnu en réalité alors que lui partage sa vision. Accoudée à la table, tu cesses de manger et tu l’observes alors qu’il te fait part de son avis. Il n’y a pas de définition à l’amour. C’est joliment dit. Oui, chacun peut le vivre comme il le veut et pour ta part, bah tu es larguée. Qu’est-ce que tu veux ? Petite fille romantique, tu aspires à un amour brûlant, partagé, unique. Cependant, tu t’es entichée du seul qui ne pourra jamais te donner plus que son affection. Pourtant tu t’accroches à l’espoir de cette nuit partagée. Changera-t-il d’avis ? La voix de la jalousie vient murmurer à ton oreille. Elle te souffle qu’elles sont belles ces autres, elle instaure la peur qu’il puisse en aimer une autre. Un jour. Et toi tu feras quoi si cela devait arriver ? Tes doigts rejoignent ta tempe et tu masses celle-ci, comme pour chasser ces pensées. Cesse de penser, cesse de réfléchir.

Tu te venges sur une boulette de viande dans la quelle tu plantes ta fourchette et tu la porte à tes lèvres pour en arracher un bout avec tes dents. L’énervement t’habite pendant quelques secondes avant que Leander parvienne une nouvelle fois à te surprendre. Vraiment ? Il pourrait se dédier à une seule personne ? Malgré toi, tu as du mal à le croire. Sans doute parce que vous êtes si différents dans votre conception de l’union ? Quoi qu’il en soit, tes yeux trahissent ta surprise, comme toujours.

- Tu ..pourrais ? Ce ne serait pas renoncer à ta liberté ?

Leander semble y songer, perdu dans ses pensées alors qu’il doit sans doute imaginer la chose. Toi, tu t’imagines aussi, pendant un bref instant. Ce n’est pas difficile ou..en fait, si. Tu n’as jamais eu ce qu’on peut appeler un projet de vie autre que danser, faire les 400 coups avec Théo, ce jeu qui vous enflamme et vous fait vous appartenir malgré vous. C’est plus fort que toi, à nouveau, ce jeu est ce que tu entretiens avec lui, vous l’alimenter depuis vos 16 ans.

- J’imagine… De mon côté… c’est…compliqué. Le début d’une mauvaise histoire hm ?

Tu ris, ça sonne faux. En vrai, tu es touchée, paumée.

- Je ne suis avec personne. J’ai… bien quelqu’un en tête mais il ne me verra jamais plus qu’une meilleure amie. Il se refuse à aimer on va dire et …moi je gravite autour. J’attends, j’espère…

Tu baisses les yeux, tu n’arrives plus à sourire alors que tu te confies pour la première fois sans doute. Tu parles de tes sentiments que tu peines à démêler. C’est plus fort que toi alors que tu laisses les mots t’échapper.

- Je te jalouse tu sais. Tu es libre, je suis clouée au sol. Je te donnes des leçons mais dans le fond, c’est moi qui devrait en avoir. Être amoureuse, c’est quoi ? A quel point est-ce qu’aimer veut dire accepter ? Attendre ? Aimer c’est souffrir ? J’aimerais tellement… le guérir. Qu’il y croit avec moi mais… je suppose que je vais devoir me résigner et dépérir, devenir une crazy Catlady…dans le fond cette perspective ne me déplait pas trop, je suis sur le bon chemin, j’ai déjà un chat. Désolée…je parle trop.
Invité
Invité
Anonymous
Jeu 4 Fév - 20:35

Tu fais glisser ton menton dans la paume de ta main, nonchalant. Les discussions sur l'amour, drôles de trucs. Tu pensais que chanter suffisait à exprimer ton ressenti sur la question mais apparemment non, la prof danseuse de ballet a envie de s'appesantir. Pour vrai c'est pas ton truc de théoriser les choses, tu préfères vivre sans t'interroger sur le pourquoi du comment. T'aimes en apprendre plus mais y a certaines magies dont t'as pas envie de connaître les secrets.

-- L'amour c'est l'amour, si j'suis avec quelqu'un et que ce quelqu'un m'aime, y a pas de perdant ou de gagnant. On est là voilà, et c'est ça qui compte. C'est pour ça que j'aime être avec les gens, y a toujours un truc à aimer.

Peut-être que tu penses de façon simpliste mais jusqu'à présent ça t'a toujours réussi, preuve en est que ta vie te plaît et que tu changerais rien de tes choix ou de ta philosophie. Tu changerais rien, cependant, si quelque chose, un événement venait à chambouler les choses et à faire évoluer ta façon de vivre, so be it. C'est pas plus compliqué dans ta tête. T'écoutes Aria attentivement, enfin, avec ton attention particulière. Parfois tes yeux ricochent sur la plante derrière elle, ou sur une fissure dans le mur. Tu joues avec ta fourchette et tu racles le surplus de sauce qui reste pour l'enfourner dans ton bec. Tu te resserres un peu d'eau aussi, et à Aria pendant que t'y es. Tu te fends d'un sourire sous sa longue tirade.

-- Ouah, t'as l'air un peu duper nan ? Moi aussi j'ai connu ça, des amours non réciproques. Avec mes profs de primaire… Et puis des stars américaines trop belles. Riches comme Crésus, inatteignables. À chaque fois ça a fini par passer, comme une 'tite fièvre. J'suis dans mon fleuve et j'me laisse porter tranquillement. Pis j'me défoulais avec une bonne partie de baise, ça fait du bien et ça fait oublier le chagrin. Tu devrais essayer, j'suis sûr y a plein de mecs qui te courent après. Même des filles.
Aria Goodwill
got a fever, can you check ?
Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Ven 5 Fév - 21:54

Tandis que tu parles, que tu te laisses aller à énoncer tes doutes, Leander place son menton contre sa paume et semble lui prêter toute son attention. Du moins, la tentative est louable car son regard dévie par instants. Tu le remarques et malgré toi, tu te dis que tu dois l’ennuyer. D’ailleurs, il résume à nouveau son point de vue et tu acquiesces. L’amour c’est l’amour…sans doute oui. Est-ce que tu es perdante en étant dans la situation dans laquelle tu es ? A en croire, Leander, pas vraiment. C’est vrai que jusqu’à présent, tu as toujours été satisfaite. C’est simplement que depuis que vous avez cédé à vos désirs pour l’autre – merci l’alcool – tout semble s’être compliqué pour toi.

Tes yeux se reportent sur Leander qui te dit être sans doute perdue. Tes lèvres s’étirent un rien en un sourire alors que ton regard reste neutre. C’est plus fort que toi, tu as la sensation qu’il se fou de toi. Des amours non réciproques avec des profs, des stars… humpf. C’est bon, tu saisis. Tu te prends trop le chou c’est ça ? Facile à dire. Tes yeux finissent par se perdre dans le plat de pâtes que tu ne touches plus. Tu médites un rien, le visage inexpressif pendant que tu ressasses les paroles de Leander. Une bonne partie de baise, on oublie ? Ce serait si simple vraiment ? Il te dit d’essayer et la suite finit par te faire te redresser. Oui, si tu voulais, tu pourrais sans doute te trouver quelqu’un avec qui passer du bon temps. Tu n’y as simplement jamais songé avec ton pacte dont tu es récemment libérée

- Dupée ..Perdue ? Peut-être. J'en sais rien. Sans doute. Tu te proposes comme laterne pour m'aider à y voir plus clair ou tu seras comme le chat du Cheshire dans Alice au Pays des Merveilles ?

Tu hausses les épaules. Tu es celle qui espère dans l’ombre. Tu sais pertinemment que lui, de son côté, bouffe à tous les râteliers. Forcément, il ne doit rien à personne… Et toi ? Tu ne dois rien non plus en fait. Pire, tu t’es privé de bien des choses à cause du pari qui en réalité n’en était pas un ; C’est de ta faute.

- Je vais sans doute suivre ton conseil. Me laisser porter hm… ça changera.

Tu souris finalement et dépose tes couverts.

- Merci pour le repas. C’était sympa de discuter.
Invité
Invité
Anonymous
Sam 6 Fév - 12:29

-- Moi un chat ? Never beauty, never.

Cette idée te fait rire, toi un chat. Du chat tu n'as que la capacité à ronronner sous les caresses des autres.

-- Tu m'tiendras au courant hein ? Maîtresse adorée.

Et du chien, tu tiens quasiment toutes les propriétés. Fidèle à ton maître. Tes maîtres.

-- C'est quoi cette fin de phrase là ? Tu veux déjà t'débarrasser d'moi ? Tu peux l'dire si c'était pas bon.

Taquin jusqu'au bout, tu lui sors le clin d'œil des familles. T'as senti un désir de mettre un terme à la soirée mais toi t'as toujours envie de continuer, c'est que le début. Alerte et tout à coup observateur, tu surprends ce petit résidu de sauce au coin des lèvres de Aria. Sans t'annoncer, t'approches tes pattes pour venir récupérer ça du bout du doigt, amenant le tout à ta langue pour terminer le travail.

-- Désolé miss, vous aviez une tâche.

Joli sourire qui continue de valser sur ta figure, avant que tu ne te laisses enfoncer dans le dossier de ton siège, rassasié, le ventre plein. Avec la télé en fond et les bruits de discussions étouffées des autres clients tu te laisses tranquillement bercer, prêt à faire dodo pendant la digestion.

-- Tu veux passer chez moi ? Ou chez toi, comme tu veux.
Aria Goodwill
got a fever, can you check ?
Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Lun 8 Fév - 13:15

- Oui oui je sais, tu es pour la team chien, j’ai bien compris.  

Tu lui souris alors que vous avez déjà eu ce débat. C’est vrai qu’il a du chien. Ce petit côté canaille, au-dessus des règles et de la raison. Toi au contraire, tu es parfaitement féline. Tu ne supportes pas l’odeur des clebs sous la pluie, c’est pas pour rien. Pourtant, lui, petit chiot en apparence, tu t’y attaches. Le pourquoi t’échappe toujours. Est-ce que c’est parce que tu l’as senti paumé en réalisant qu’il n’avait pas eu ta chance de pouvoir faire des études ? Ton syndrome du superhéros se serait-il réveillé ?

- Je doute que mes déboires amoureux t’intéressent vraiment… pour ce qui a à en dire. De plus, il n’y aura pas grand-chose à raconter… c’est mort, je le sais bien. Je dois juste m’en faire une raison et… bah je suppose... profiter tant que cela dure.. Profiter de sa présence, du temps qu’il m’accordera, je prends tout.

Si c’est pas une preuve d’amour ça… En fait, on s’en fou. Théo n’ouvrira peut-être jamais ton cœur face à toi mais tu n’en demeures pas moins sa meilleure amie. Alors… tant qu’il te donne, tu prends, chaque petite miette d’attention, de bonheur, de plaisir aussi. Forte de cette décision qui te traverse l’esprit, tu te retrouves à cligner des yeux, surprise, tel un poisson sorti hors de l’eau et qui ne s’y attendait pas.

- Mais…non. Bien sûr que non. C’était délicieux, j’ai pas pour habitude de me complaire dans l’hypocrisie, Leander.

Ta langue claque ton palais pour la peine, mécontente qu’il puisse songer à cela.

- Je t’ai juste offert une porte de sortie.

Tu te contentes de sourire pour la peine bien que dans ta tête, d’autres phrases s’enchainent. Oui… tu lui offres une porte de sortie parce que tu te demandes toujours ce qu’il le pousse à chercher ta compagnie. Tu n’es pas la plus marrante des filles, vous êtes de deux univers diamétralement opposés. Ton regard s’accroche à lui, ton corps en alerte. Il tend la main vers toi, tu ne bouges plus. Son doigt se pose à la commissure de tes lèvres. Ce contact si bref, si insignifiant te fait rougir. Tes joues se colorent d’autant plus qu’il enfourne son doigt, suçant la sauce cueillie. Ton corps te trahit malgré ton expression qui se veut neutre.

- Trop aimable. Je suppose que c’était plus indiqué qu’un coup de langue direct façon chien

Merde. Ta phrase semblait plus drôle en pensée, qu’énoncée.

- … chez moi c’est « chez lui ». Je vis avec mon meilleur ami… j’ai déménagé peu après notre premier cours. En plus… je suis pas d’humeur à m’enfermer pour le moment… balade digestive ? Sauf si la neige te refroidit… ?

Mouais…tu redoutes surtout de te retrouver enfermée avec lui dans un espace dépourvu de témoins. Chez Théo, tu n’es pas certaine que ce soit une bonne idée.
Invité
Invité
Anonymous
Lun 8 Fév - 17:14

C'est trop prise de tête pour toi les histoires d'amour. Pour toi quand ça match pas bah tu drop, tu laisses tomber et tu vas voir ailleurs c'est tout. Sans douce est-ce la preuve de ton amour vagabond qui n'a pas d'attache, ce que ta professeure de langue t'a fait comprendre qu'elle n'approuvait pas. Pas encore. Tant pis, chacun le voit et le ressent comme il l'entend, c'est ok. Y a pas une manière de voir mais des tas de possibilités.

-- Cool alors, c'étaient les meilleures boulettes que j'connaissais.

Tu fouilles déjà ta poche de blouson à la recherche du porte-monnaie pour régler l'addition comme il se doit. Aria te parle alors de sa coloc avec son meilleur ami dont elle est amoureuse, et tu peux pas t'empêcher de te dire qu'elle aime remuer le couteau dans la plaie et se faire du mal pour vouloir vivre h24 avec le type à l'origine de son amour à sens unique. Mais bah, tu t'en fous pas mal, c'est pas tes affaires. Par contre ce qu'elle suggère par la suite t'intéresse.

-- On peut partir en promenade ?

Tout chez toi s'illumine à la mention d'une balade, ton visage, ton sourire et ta voix. Même tes oreilles et ta queue canines si t'en avais. Tu rassembles tes affaires (en fait, rien. C'est comme pour ton premier cours avec Aria : t'avais rien pris avec toi donc t'as rien à remballer.) et tu te lèves, fais couiner ta chaise en bois avant d'aller chercher Luigi pour payer le tout. Tu froisses les billets pour les glisser dans sa paume et finalement il te prend à peine le quart parce que « T'as fait une bonne prise gamin !! Profitez bien tous les deux héhéhé » et ça te fait sourire, un peu. Tu reviens trouver la danseuse pour lui tendre la main.

-- Allez honey, on va danser sous les flocons d'neige.
Aria Goodwill
got a fever, can you check ?
Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Jeu 11 Fév - 21:46

Vous quittez votre table et pour ta part, tu enfiles ton blouson de cuir, te donnant l’air d’une autre. Une fille plus libre, plus rebelle, l’effet cuir quoi…non ? Qu’importe, dans ta tête, tu es soudain tellement plus cool que ça te donne des bouffées d’orgueil. Leander fouille ses poches. Un portefeuille en sort miraculeusement et le voilà qui se met à compter pour déposer le montant.  

Est-ce que vivre avec Théo est la meilleure des solutions ? Non. Cependant ce n’est pas comme si tu brillais par tes merveilleuses idées comme céder à tes envies, pousser Théo à craquer et finalement… commettre ce qui ne peut plus jamais être défait. D’ailleurs, tu ressors ton portable pour vérifier si tu as eu des messages. Rien. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles non ? Tu en reviens à Leander, tu le remercie pour son invitation.

- La prochaine fois, c est moi qui invite.

La perspective d’une promenade semble le réjouir et ton sourire vient fendre ton visage d’espièglerie. Il semble partant, même heureux de cette proposition. Excité par la perspective d’aller se faire une balade, il se précipite vers Luigi, tu lui emboites le pas. Ce dernier lui rend une part et le commentaire que tu entends te fera cligner des yeux. Hm. Sans commentaire. Tu regardes ailleurs, oh une plante. Bref. Malgré toi…tu souris un peu. La relation du restaurateur avec Leander était plutôt mignonne. Preuve qu’il est un habitué et que Luigi l’apprécie. Sans doute que ce dernier à dû voir un défilé de ‘bonnes prises’.

Il te tend la main et tes yeux remontent de ces doigts, le long de son bras, vers son visage. Ce sourire qu’il te fait réchauffe tes sens. Tu souris à ton tour également. Sans hésiter plus avant, tu tends la tienne et tu entremêles tes doigts aux siens. Cependant, avant qu’il puisse faire le moindre pas, tu décides de t’approcher et te voilà qui dépose un baiser léger contre sa joue. Aussi futur qu’un battement d’aile de papillon.

- Pour te remercier du resto ! Danser sous la neige ? Merveilleuse idée. J’adore !
Invité
Invité
Anonymous
Ven 12 Fév - 18:00

La prochaine fois ? Elle a l'intention de te revoir ? Tu relèves pas mais notes cette réplique dans un coin de ta tête. T'essayes de te souvenir de ça parce que ça veut dire que t'auras droit à un repas gratuit plus tard, et ça c'est bon. Madame enfile son blouson de cuir et tu souris tout doux parce que vous faites la paire avec vos vestes en peau de bête. Le plus surprenant cela dit c'est pas votre allure de couple mais cette bise qu'elle te claque contre ton zygoma, tu t'y attendais pas et tu restes interdit quelques secondes, comme impressionné.

-- Alors, maîtresse se dévergonde ?

Clin d'œil, t'aimes bien la chercher. T'aimerais même la mettre hors d'elle pour voir à quoi ce nuage tout calme et timide peut bien devenir quand il est énervé. Une tempête furieuse qui te ferait chavirer. Les femmes en colère c'est aussi un de tes fantasmes, alors une prof vénère, oh my, un délice. C'est en imaginant la scène que tu rejoins le dehors, accompagné de ton maître de l'orthographe, regagnant le froid mordant d'un London endormi. Obscur. Des flocons de neige s'échouent tranquillement sur vos crânes, silencieux et cristallins. T'ouvres grand la gueule vers ce ciel noir pour en avaler la pluie gelée, et tu te laisses aller sur le béton, jusqu'à rejoindre l'allée principale. Tu parles pas trop, t'admires le décor, tu tournes sur toi-même, tu danses un peu, t'écrases ton poids dans le tapis immaculé et parfait, ça craque sous toi, tu détruis le parfait du paysage hivernal pour le transformer en chaos boueux, et c'est jouissif. Au fond de tes pompes il fait froid. T'as même froid aux mimines et t'en rajouterais en disant que t'as froid partout, jusqu'à tes burnes. Pourtant ta célébration de la neige te protège et te donne la joie. Tu es juste émotion qui se laisse vivre, tu réfléchis pas. T'as jamais su bien réfléchir. Le moment important est maintenant, tout de suite, au creux de tes mains.

-- Regarde, comment je glisse !

Sur une flaque gelée tu slides. Un mouvement lisse et porté par ton impulsion. Tu recommences encore, jusqu'à rayer la surface. Tu slides à l'infini.
Aria Goodwill
got a fever, can you check ?
Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Sam 13 Fév - 17:45

Si lui note tes réponses dans un con sombre de sa mémoire, toi tu les lui donnes sans arrière-pensée, honnête et sincère. Oui, tu comptes bien le revoir, ne serait-ce pour les cours ? Bon d’accord, aussi en dehors. Il était d’une compagnie étrange, nouvelle, amusante…cela te plait. Cella te sort de ta zone de confort, du jardin si bien rangé que tu connais pour t’aventurer dans les bois étrangers. De plus, tu te montres plus spontanée, preuve que tu finis par lâcher prise sur ta réserve. Alors oui, tu dépose un baiser sur sa joue, léger et doux. Lui semble étonné et pour une fois… c’est lui qui ne s’y attendait pas. Tu en souris, taquine.

- Un baiser sur la joue et je me dévergonde. Je ne veux pas savoir l’étiquette que tu me colleras si …enfin …


Ah. On sonne la retraite face à cette phrase qui avait pourtant si bien débutée. Leander n’est pas ton pote…C’est avant tout ton élève bon sang ! Bravo, il a réussi son coup. Te voilà décontenancé face à ta propre réponse et tu gonfles les joues, mécontente face à ce piège pourtant si évident. Vite, la sortie, histoire de refroidir tes neurones qui se retrouvent en ébullition. A peine dehors que tu rajustes correctement ton écharpe face au froid qui te fera frissonner. Tu es une frileuse et pourtant la neige, tu adores ça. Masochiste sur les bords, tant pis pour ta peau qui se transforme en chaire de poule. Deux gosses, voilà ce que vous devenez alors que vous vous dégotez des étendues de neiges immaculées, vierges de tous pas …tout simplement pour y imprimer les vôtres. Leander s’amure à faire un ange au sol ou du moins la tentative est louable, toi de ton côté, tu observes le ciel, tu tires la langue pour capturer quelques flocons qui viennent fondre sur celle-ci. Ce petit jeu a toujours été ton préféré. Capturer les flocons… Il t’interpelle quand il dit qu’il glisse et pour la peine, une idée parfaitement malicieuse te traverse. Il a le dos tourné, l’attention rivée sur sa lancée périlleuse. Ni une ni deux, tu ramasses de la neige, tu en fais une boule approximative,…vise…Tire…en pleine dans le mille. Il se ramasse ta boule contre le bas de sa tête, à hauteur de nuque. Qui a dit que tu étais un ange inoffensif ? Ton rire retentit dans le noir de la nuit et tu recules déjà face à une potentielle répartie. Même pas peur.

- Touché ! Oh tu devrais voir ta tête ! Epic !
Invité
Invité
Anonymous
Dim 14 Fév - 16:19

Si ?... Si quoi ? Si...? Allez réponds quoi !! Pffff. Tant pis. Vous êtes sortis sans savoir, surtout toi. Et peut-être elle. Dehors toutefois tes pensées s'évadent rapidement pour profiter du paysage enneigé dans lequel tu te fonds à merveille. Illustre et méconnu à la fois, sous ta veste d'aviateur tu t'envoles avec les flocons. Tu fais l'oiseau, les bras tendus et tu cours comme ces gamins dans la cour de récréation. Puis tu glisses, tu slides sur la glace, surface polie par les talons de tes rangers déglinguées. Tu les portes depuis la nuit de temps, elles ont vécu avec toi. Tout a l'air tranquille sous cet écran blanc, quand soudain une sensation de froideur subite s'écrase sur ta nuque. T'y laisses une intonation aigue.

-- Aïe !!

En vrai t'as pas mal, c'est la surprise qui te fait crier. Illico presto tu te retournes vers le coupable de ce crime odieux, et tes yeux bleus tombent sur une Aria riant aux éclats. Cette vision te fait fondre, t'interrompe dans ton courroux divin. Jusqu'à ce qu'un sourire idiot te monte aussi, progressivement, comme heureux de la voir contente. Enfin elle rit de toi, mais tu t'en moques. Tu rafles dans le tapis de neige pour empiler la matière au creux de ta paume et tu balances vers elle sans aucun état d'âme. Elle en a pas eu assez ? Tu répètes la manip. Encore une fois. Tu mitrailles, tu creuses dans la neige, jusqu'à atteindre le macadam. Tu racles, tu tasses, t'envoies.

-- Tu vas voir c'est quoi un vrai tireur d'élite !

Tu vas la transformer en bonhomme de neige et la figer dans la glace comme Jack dans Titanic. Tu te mets à courir après la prof pour mieux la viser de tes projectiles fulgurants. Elle est habile mais les conditions météorologiques la ralentissent dans la fuite. Toi aussi d'ailleurs, tu manques à plusieurs reprises de te casser la gueule. Ce jeu te fait rire aussi, permet à l'enfant que tu es de s'amuser à fond les ballons. Ta crinière châtaine est couverte de cristaux de neige, ça coule jusque dans le col de ton blouson, mais tu t'arrêtes pas, trop excité par le jeu. Par l'envie de la rattraper. Ce qui finit par arriver, et t'entoures son petit corps de femme entre tes bras. Sous cette capture, tu mimes la grosse voix de policier autoritaire.

-- Hé là mademoiselle ! Il est tard vous ne devriez pas traîner dehors à cette heure-ci, surtout couverte de neige comme ça.
Aria Goodwill
got a fever, can you check ?
Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Jeu 18 Fév - 17:55

Tu n'as pas le courage de terminer cette phrase. Qu’importe, ce n’était pas utile ni nécessaire. Tu accueille donc la perspective de sortir avec enthousiasme et tu es la première à quitter le cocon chaud du restaurant. Le froid t’accueille, tu es obligée de rajuster ton écharpe et ta veste. Cependant, la suite te réchauffe bien vite alors que vous faites les fous, saccageant ce paysage si blanc. Leander s’amuse à se prendre pour le roi de la glissade et toi… tireuse d’élite, tu le canardes. Pire, tu te délectes de sa réaction. Du cri de surprise qui traverse les lèvres jusqu’à son petit regard outré, choqué même alors que tu as osé ranger ton côté petite fille sage pour ton autre toi, plus espiègle. Tu es bien plus qu’une poupée de verre… Il le comprendra bien vite alors que tu l’imites, te penchant à nouveau pour préparer tes futures munitions.

- Pas trop froid ? Je t’ai dit que j’avais un talent inné pour viser ?

Sans hésiter, tu lui en balances une autre mais en voyant qu’il se redresse pour te viser à son tour, ton sourire se fige. Cherchant à anticiper, tu es prête à bonder sur le côté. Mauvaise pioche, tu pensais qu’il viserait à gauche mais il touche ton ventre de sa boule de neige. Les rires redoublent cette fois alors que vous vous lancez dans une bataille sans merci, acharnée. Les mains gelées, tu ne sens plus tes doigts alors que tu amasses de la neige. Tu t’en fous pourtant, bien décidée à poursuivre, rire jusqu’à en avoir des crampes, jusqu’à tes joues te fassent souffrir.

- Je suis déçue ! Tu peux pas faire mieux que ça ? Encore raté !

Que tu lui balances en évitant de justesse une nouvelle boule bien qu’il ait réussi à t’atteindre un bon nombre de fois tout de même. Soudain, il se met à avancer vers toi. Voilà que sonne le temps de la retraite hein ? Soyons courageuse et fuyons ! Tu pivotes et tu tentes de le fuir, ne voulant pas franchement savoir ce qu’il pouvait te réserver. Un plongeant la tête la première dans la neige ? Ses mains glacées contre toi ? Tu n’en sais rien, tu n’es pas du genre courageuse pour ce genre de chose. Tu cours donc, manquant de tomber par deux fois. Tu frises donc la crise cardiaque, des petits cris ponctuant ta progression hasardeuse avant que deux bras se referment autour de ta taille. Tu gesticules, cherchant à t’extirper de ce câlin d’ourse en riant de plus belle. Sa voix réchauffe ton oreille et tu oublies pendant un bref instant ton côté prudent.

- Oh soyez cool m’sieur l’agent ! La neige est si belle et la nuit si jeune. Je n’ai aucune envie de rentrer chez moi !
Invité
Invité
Anonymous
Sam 27 Fév - 18:15

-- Rentrez avec moi alors.

Les paroles glissent d'un coup sans le moindre contrôle dessus. Sans la moindre retenue. Alors que le nœud de tes bras se referme sur Aria, tu t'arranges pour qu'une confrontation visuelle ait lieu. Ses yeux noisettes dans tes icebergs bleus. Pour une fois il y a un peu de sérieux sur ton visage. Peut-être est-ce ton rôle de policier qui fait naître ce froncement de sourcils au nord de ta figure. Dans une autre vie tu étais acteur à Broadway.

-- Chez moi il fait beau. Il fait chaud. J'ai même un bébé chiot... Vous voulez le voir ?

Il a quelques mois seulement. Tout petit, et à la fois déjà si grand. Il va adorer Aria et l'odeur de boulettes de viande qui lui colle à la peau. Encore couvert de neige, des cristaux dans les mèches châtaines, cette fois un rire secoue ton visage, chasse le froid et remplace ton air cavalier. Ton rire communicatif si particulier.

-- Allez mam'zelle, j'vous raccompagne.
Contenu sponsorisé

 
Black Sun's call
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» ( call o u t m y name )
» Cameron Creed - Call Me C.C
» black waters
» and i'm back to black.
» Black Dog Serenade

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
dirty talk ::  time off :: old stuff :: rps-
Sauter vers:  
Aller en haut Aller en bas