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 Black Sun's call

dirty talk ::  time off :: old stuff :: rps
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THE WRITERPUTS THE HOT IN PSYCHOTIC
Aria Goodwill
got a fever, can you check ?
Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Mer 20 Jan - 18:39

Dublin Caslte, 18h47. Tu es un peu en avance mais la ponctualité, tu trouves ça important. Avec curiosité, tu pousses la porte du pub dans lequel Leander t’a donné rendez-vous. Ce qui te frappe instantanément, c'est l'odeur de la cigarette qui agresse tes poumons. Passant outre, le bruit ambiant s'installe dans tes tempes. Une espèce de brouhaha de verres qui s'entrechoquent, du billard aux boules dansantes sur le tapis suite à un habile coup de queue et dans le fond, un attroupement autour d’une petite scène en bois où trône la vedette du soir. Hésitante, tu rajustes la lanière de ton sac à main sur ton épaule et tu avances, ne posant ton regard sur personne en particulier. Ce soir, tu as opté pour une tenue plus en accord avec cette sortie, assemblant un pantalon en simili cuir qui moule tes jambes sans pudeur aucune, un débardeur avec en son centre un logo au lettrage typique des années 90, inscrivant le mot ‘Atomic’. Ce dernier est à moitié dissimulé sous un veston en cuir souple qui a connu des meilleurs jours. Tu n’es pas pauvre mais tu n’es pas riche comme crésus pour t’offrir des fringues à tour de bras. Tu préfères de loin investir dans ta passion qui sont les goodies de tes films préférés ou la danse.  

Avec aisance, tu te faufiles entre les personnes présentes, cherchant toujours Leander des yeux pendant ta progression. Tu ignores quand il doit passer ce soir, sans doute à 19 heures tapante. Autant dire que tu es plus que curieuse à la perspective de l’entendre chanter. Tes pas te guident sur le côté du groupe, un peu à l'écart pour ne pas te retrouver étouffée par tous ces corps humains agglutinés l'un contre l'autre. Tu dégaine ton portable et du bout des doigts, tu rédiges un sms pour signaler ta présence. Pas de ‘good luck’…ça porte malheur. Gardant entre tes mains ton moyen de communication, tu reportes ton regard sur la foule. Tu croises malgré toi le regard de quelques pairs d’yeux masculines mais tu les ignores bien rapidement et tu poursuis ton observation. La présence féminine en revanche est majoritaire et cela te fait sourire. Leander à ses groupies et …Bah t’en fait un peu partie. Ses textes te plaisent et t’inspirent. Malgré tes moqueries à son encontre, tu l’envies de pouvoir exprimer aussi librement les choses alors que toi, dans ta réserve, tu peines à le faire. Poser des mots sur tes pensées, tes émotions, ce n’est pas toujours simple mais depuis sa visite, tu ne sais pas pourquoi, il a laissé cette trace indélébile dans ton esprit. Il te poursuit jusque dans les méandres de Youtube où tu t’égares bien souvent passant d’une vidéo à une autre. Cela te fait chier. Tu veux comprendre. Leander est pourtant le type de mec que tu fuis d’habitudes. Pire qu’une abeille, il goute à tout, tu l’as deviné ou plutôt, c’est ainsi que tu le vois. Tu n’as pas besoin de ça …pourtant t’es là.  Tu dois drôlement être paumée pour le coup pas vrai ? Sans doute l’es-tu depuis cette fameuse nuit avec Théo. Machinalement, tes doigts cherchent ta bague de chasteté qui n’orne plus ton annuaire. Tu ne trouves que le vide et des souvenirs de cette fameuse nuit remontent. Cela avait libéré un barrage, c’est certain. Puis, c'est la main de Leander sur ta cuisse qui pop, sans prévenir. Tu secoues la tête et chasses ces pensées pour en revenir à la scène. Concentre-toi Aria...T'es là pour soutenir ton élève, rien de plus !

@Leander Wilcox
Invité
Invité
Anonymous
Mer 20 Jan - 21:43

black sun's call
@aria goodwill & leander


T'as pas oublié ton invitation faite à ta maîtresse. 19h précises, ce vendredi soir, Dublin Castle, l'antre du rock. C'est toujours bondé, as usual, et tu te promènes en chemise à ton aise, des motifs de monstera imprimés dessus, la gueule parée d'un sourire éclatant que t'aimes un peu trop dégainer auprès des midinettes. Tu les aimes pour leur simplicité, leur envie de s'éclater avec toi sur scène, de chanter en canon, compressées dans la foule, pendant que tu tends le micro vers elles. T'aimes ça te pavaner entre tout le monde et n'importe qui, même des gens qui sont pas venus pour te voir toi spécialement. T'es le premier à aimer le choc des cultures, croiser des profils atypiques qui chantent pas pareil que toi voire qui chantent pas du tout, ça fait partie de ce vaste univers que tu chéris. Pour rien au monde t'arrêterais de chanter, de danser, d'aboyer comme un dog, parce que c'est ta raison de vivre tout simplement. Aussi quand on t'appelle pour grimper sur scène tu te fais pas prier, t'apparais sous les spotlight et les cris de fangirls surgissent de toutes parts, on dirait l'époque de la Beatlemania sérieux. Oh bordel c'est bon, t'adores ça, ça t'électrise les nerfs, ça te dope ça te fait sautiller sur place et quand tu dévoiles ta frimousse pour de bon tu célèbres cette rencontre avec le big smile placardé aux lèvres, « Salut les beautés, comment ça va ? », tout le monde répond en même temps, c'est à n'y rien comprendre mais le seul brouhaha démentiel te suffit pour sourire plus grand. Une tambouille d'appels féminins, ton nom dans toutes les langues, des regards de biche lancés vers toi. Tu vibres d'un coup, les musiciens derrière t'accompagnent. La vérité c'est que t'es pas un roi de la musique Ander t'as pas des millions de disques vendus mais l'engouement que tu sais générer auprès de ton public fidélisé est toujours quelque chose de beau à voir. Tu démarres par ton nouveau titre, ton soleil noir, les lyrics qui creusent tes lèvres, te provoquent des expressions tendancieuses et à zéro moment tu tentes de faire la distinction entre chant et invitation à plus loin. Dans ta gestuelle tu te meus avec sensualité, un appel à l'acte charnel qui transparais jusque dans ta façon de tenir le micro, c'est tout tu bouges comme ça, tu chantes comme ça, l'amour c'est aussi de l'art et tu le revendiques pleinement quand tes yeux bleus se posent sur un visage que tu reconnais, confondu dans la masse. Veste noire épaisse, longue chevelure, les courbes serrées derrière le simili cuir. Tu t'attardes une poignée de secondes, pas plus, les notes en suspens, et tu poursuis ta prose comme si de rien n'était. Rien ne peut te déconcentrer pendant tes vocalises. Pas même un joli cygne perdu au milieu d'une chienlit folle.
Aria Goodwill
got a fever, can you check ?
Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Jeu 21 Jan - 19:33

Ton regard ne met pas beaucoup de temps à capter les reflets dorés de sa tignasse de lion. Ce style de vêtements qu’il arbore, totalement dépassé que lui seul semble pouvoir porter sans se couvrir de honte. Puis il y ce sourire à la fois insolent et heureux que tu envies, ces fossettes que tu trouves attachantes. Il semble invincible, invulnérable alors qu’il se pavane tel un paon parmi la foule. Toi tu es effacée, à l’écart. Limite, invisible et cela te convient parfaitement. Il n’y a qu’une fois que tu danses que tu veux être vue par le monde car tu n’es plus ‘toi’ tu es une émotion, un concept, un mouvement. Tu deviens œuvre et rien d’autre. Tu connais donc le frisson de la scène, cet espace où malgré tes rôles, tu as l’impression d’être enfin toi. Où tout est permis. Récemment, c’est une nouvelle danse que tu as apprise entre les bras de ton meilleur ami. Le gémissement des draps sous ta cambrure, le claquement furieux de peaux qui se rencontrent, la courbe de ton rythme cardiaque qui grimpe jusqu’au 7ème ciel sans compter cette impression de de vivre avec une intensité encore jamais égalée… Cette danse, tu l’as encore dans le sang et elle ne demande qu’à te mettre en transe une nouvelle fois. Tu restes novice pire, tu ne te souviens pas de tout – merci la vodka – mais ce qui est resté imprimé dans ta chair, c’est que tu ne t’es jamais sentie aussi femme.

Le concert débute et très vite, tu te retrouves scotchée par la prestation de Leander. Ton regard peine à le suivre tandis qu’il se déhanche au gré de sa prose. Il te semble qu’il appelle au vice tel un ange déchu car oui…il a bel et bien une gueule d’ange mais le diable au corps. Le cri des groupies envahit l’espace mais sa voix elle semble au -dessus de tout, comme si ton ouïe avait fait le tri de ce que tu devais entendre. Il te fascine, bien plus que tu ne veux l’admettre. Homme libre, tu songes à combien il se veut accessible et en même temps, hors de portée. Son esprit est loin, caressant le sublime alors que sa voix vibre au sens des mots de sa chanson. C’est bête…tu te dis que plus d’une fantasme et rêve d’être à la place de ce foutu micro. T’en fait partie alors que ton esprit imagine ces mains calleuses sur ton corps. Tu assimiles les bribes de sensations dont tu te souviens et ta curiosité s’allume. Serait-ce pareil qu’avec Théo ? Ton visage rougit et tu baisses les yeux sur ton portable. Qu’est-ce que tu fous là Aria ? Voilà ce qui te passe par la tête alors que ton ventre se noue. Est-ce que tu le trompes en étant ici ? Pour ça faudrait que vous soyez ensemble or il n’en a jamais été question. Agacée, tu serres les dents. T’es ridicule. Ces questions n’ont pas lieu d’être, t’es là pour le fun. Juste pour le fun. T’encourage ton élève même si en cet instant, t’aurais préférée être qu’une groupie parmi les autres. Lorsque tu relèves ton regard, tu croises une étendue bleue aux mille promesses. Ta gorge s’assèche. C’est l’heure du ravitaillement. Tu t’autorises une fraiche, tu fais prude avec ton soda mais au vu de la dernière fois, mieux vaut éviter les tentations de l’alcool.


Dernière édition par Aria Goodwill le Ven 22 Jan - 1:56, édité 2 fois
Invité
Invité
Anonymous
Jeu 21 Jan - 21:23

« Black Sun
Heal the Nought
Dark dreams shivers
Echos of moaning, unfought
Desire, in the night, thrivers »

Tu ressembles à un gars qu'en a rien à foutre de la norme. D'un gars qu'aurait jamais mis les pieds chez une instit pour y apprendre à écrire. D'un gars à qui la mort ne fait pas peur. Pourtant t'es un trouillard à ta façon, tu prends vite tes jambes à ton cou, tu fuis Paz quand t'as encore fait une connerie sur scène ou ailleurs. Tu fuis quand s'agit de payer ton loyer. Tu fuis comme un clébard dès que ça sent trop bon la justice, dès qu'on cherche à t'emmener dans le droit chemin. Faut croire que tu l'aimes la merde à laquelle tes pattes sont collées. Tu l'entretiens soigneusement comme la plus délicate des substances. Plus t'es sale, plus t'es laid, moins tu crains la vie. Celui qui ne connait pas la délivrance d'être une bête aura peur d'en être une toute sa vie. Tu te revendiques comme la vermine des nobles, celle qu'on veut éradiquer d'un coup de talon sous la table. T'es ces griffes de monstre sous le lit du bébé, ce souffle qui se faufile entre les branches nues pendant l'hiver. Agaçant, entêtant, perpétuel. On croit que c'est fini mais ça ne fait que commencer.

Ta parole se délie, une voix déglinguée remplie de tabac. Tu pousses le son à aller plus loin pour toucher ceux qui sont restés au fond. Des filles lèvent les mains en ton honneur, allument la lumière du téléphone. Tu souris à tous ces artifices, sans jamais en voir la couleur. Tout autour de toi est noir, pendant que tu baignes dans la lumière. Les titres s'enchaînent. Ton soleil noir glisse dans l'étreinte brûlante du désert, le sable se meut jusqu'à tes talons, et tu fais bondir l'astre, le fait devenir echoes, la poursuite de tes rêves, ta référence à Pink Floyd. Barrett est une de tes plus belles sources d'inspiration, t'aurais aimé le rencontrer. Le voir dans sa solitude et sa déchéance la plus extrême. Débarquer à la bourre à ses concerts, complètement déchiré, à rejouer la même note en boucle et à l'infini, devant une foule éberluée. Barrett est devenu un vrai soleil noir. Brillant autrefois, puis assassiné par quelque chose de terrible. Tu chantes à son souvenir, et tu te laisses couler dans une mer qui n'existe pas. Tu coules vraiment. Des bras te rattrapent, te portent, te font quitter la scène. Tu navigues sans rien faire, les remous d'une eau imaginaire qui te transporte sous toi. T'as déjà consommé un truc ce soir ? Tu devrais prendre un bain, c'est vrai que ça fait longtemps.

Un peu plus loin on te dépose. T'as fini ta chanson mais pas le spectacle. Tu salues les visages que tu connais, que tu connais pas. Tu roules des pelles aux filles avec qui t'as partagé la couche et qui aimeraient recommencer. Tu prends des mecs dans tes bras, l'accolade virile dans le dos. Tu dis salut bonjour. Adieu à demain. T'ondules des hanches en approchant le comptoir où tu sais que quelque chose t'y attend. Ce blouson de cuir qui dresse une fausse muraille infranchissable, cette prétendue autorité que tu reconnais, et que tu rejoins au siège d'à côté. Le simili craquelé du tabouret rembourré réceptionne ton poids de sale cabot affamé.

-- Un ponch s'te plaît !

Tu lèves la main et quelqu'un vient pour te verser l'élixir de vie. C'est ton prétexte pour t'attarder sur le comptoir en noyer, tremper les lèvres lentement dans ta boisson imprégnée de soleil, surmontée d'une tranche de citron.

-- Il est sympa ton manteau, tu m'le prêtes dis ?

Nuque pivotée sur ta droite, des plis qui apparaissent aux coins de tes mirettes à mesure qu'une risette te fend les lèvres.
Aria Goodwill
got a fever, can you check ?
Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Ven 22 Jan - 2:49

La discipline. Voilà ce qui vous différencie en vérité. Le chant ne s’apparente à aucun code, aucune règle. La liberté est totale des choix des mots jusqu’aux accord qu’on plaque pour les faire resonner dans les cœurs et l’esprit des gens. La danse en revanche demande une application de tous les instants, un effort physique qui demande de l’entrainement, un respect du mouvement. Tu bosses dur pour arriver au niveau que tu as pour le moment, lui semble y parvenir avec une telle facilité. Il te surpasse, tu le jalouses pour cette liberté que tu avais déjà détecté lors de votre première rencontre. Il est ton contraire. Tu es réservée, il est libéré. Ta douceur est égale à sa décadence alors que clairement, tu n’as pas l’habitude de sauter à pieds joints dans la boue. Cependant tu n’as pas peur des monstres de dessous les lits, tu n’y as jamais cru. Le vent qui souffle te berce la nuit. Leander n’est pas un être que tu fuis, au contraire, tu veux comprendre, savoir. Comment. Comment parvient-il a subjuguer autant de monde. Il faut plus qu’une voix pour rassembler un public. Tu l’admets, il a de la présence sur scène, toi-même tu peines à détacher ton regard de lui alors qu’il semble donner la prestation de sa vie. L’habile jeu de lumière semble dévoiler les facettes de sa personnalité alors que ses expressions et son corps s’expriment au même titre que ses lèvres. Ce refrain…c’est celui auquel tu as accroché dès la première fois. Cela te parle, comme un écho familier qui résonne. T’arrives pas à mettre le doigt dessus mais en même temps, quelqu’un t’a dit un jour qu’il n’était pas toujours utile d’expliquer les choses. On les ressent, c’est le principal. Alors tu laisses venir, tes épaules parquent le son de la guitare alors que la batterie semble animer tes hanches. Tu résistes à danser librement, préférant faire comme les autres, te dandiner sur place, sagement. Pourtant tu détestes ça. Ce sur place bride l’expression de plaisir que tu as à l’écouter, à imaginer cet univers dans lequel il entraine ceux qui l’écoutent. Qu’importe.. Tu as l’habitudes de te priver non ?

Désormais au bar, tu fais signe au barman qui s’approche. Ton envie penche pour une boisson forte mais ta raison sort le carton rouge. T’as pu suffisamment l’autre soir pour le restant de l’année. Alors tu optes pour un coca, du sucre et des bulles, de quoi rester sobre. On t’ajoute même un petit citron que tu retires aussitôt, t’aime pas l’acidité. T’es une fille qui aime la douceur, le sucré, la guimauve. Ton regard se retrouve à nouveau attiré par le mouvement de foule plus loin. Leander se fait un bain de foule, porté aux nues par ses fans. Cela te fait sourire, pouffer de rire même alors que tu ressens de la joie pour lui d’être ainsi adulé. Tu songes à lui faire signe mais il te tourne le dos pour saluer ses fans… de manière personnalisée c’est certain. Ton regard ne loupe rien des baisers échangés avec ces inconnues. A quoi t’attendais-tu franchement, cœur de coton va. Tes lèvres se dédient à ta boisson, faisant mine de l’oublier. C’est lui qui finalement vient à toi, s’installant à tes côtés pour commander sa pitance. Ton corps se redresse face à sa proximité mais ton regard reste résolument sur le barman qui fait son tour de magie habituel. Leander t’adresse la parole, sans doute dois-tu te sentir privilégiée. Son entrée en matière te fait sourire. Lui, saluer comme le ferait n’importe qui ? Ce ne serait pas Leander. Déposant ton verre, tu passes ta main dans tes cheveux lâchés. Tes doigts agrippent quelques mèches que tu cales derrière ton oreille percée pour mieux dégager ta vision.

- Si je te le prête, comment vais-je attirer la vedette du soir à venir me causer ?

Ton sourire fait écho au sien. Toujours aussi communicatif. Tu ne te laisses pas avoir cependant, tu comprends qu’il est du genre à le distribuer à tout le monde. Cela t’agace ? Pas du tout. Ta mauvaise foi est juste un défaut de conception. T’as déjà porté plainte auprès des syndicats pour te faire rembourser. En attendant, tu vis parfaitement avec. Parfait que toutes les femmes y parviennent du reste.

- Sympa le concert. C’est autre chose que te voir à l’écran. Finalement… tu as réussi à terminer cette chanson.

Tu en avais lu des extraits non terminés, ceux qu’il avait envoyé pour se faire évaluer. Tu t’en souviens parfaitement, dans un coin, le titre avait déjà été posé avec conviction, une promesse de succès qui n’a pas été mensongères.
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Anonymous
Ven 22 Jan - 11:45

Pour rien au monde tu veux qu'on te mette la muselière. La laisse, le collier. Ces choses-là c'est des accessoires sympas à dégainer au lit parce que la métaphore du chien que tes partenaires te refilent souvent te fait délirer aussi, et c'est un bon prétexte pour passer une soirée sympa en tant que clébard à son maître. Mais jamais au grand jamais t'accepteras de porter les instruments si ça signifie brider ta liberté. Tu l'aimes ton monde éclaté et rempli de défauts. Tu l'aimes ce paysage comblé de visages inconnus qui viennent tous d'une classe sociale différente. Tu l'aimes ce monde égalitaire où vous vous retrouvez pour une seule et même raison : vivre la musique.

-- Tu parles de moi ? J'suis déjà là poupée, plus besoin de m'attirer.

Un clin d'œil, tu sirotes ton breuvage, une paille que t'as plantée dedans, et tu bois par petites succions, comme une tétine. Aria est venue. Elle est venue, habillée comme une rockeuse, comme une habituée, et ça te fait rire un peu, en bien, parce que tu te rappelles de la femme qui t'a ouvert la porte ce jour-là, bien couverte de ses fringues d'aristo un peu. Comparée à la majorité des nanas ici, elle est la plus propre, la plus distinguée, la plus princesse de verre. Celle qu'on peut pas toucher trop fort au risque de la briser en mille morceaux. C'est une fragilité que tu aimes, qui t'attire et qui rappelle tes bons vieux instincts masculins à venir la protéger. Depuis la nuit des temps l'homme a été programmé pour défendre ses pairs, sa femme et son enfant. C'est cette vieille tradition-là qu'Aria t'éveille quand elle t'ignore du regard de cette façon. Quelqu'un qui essaye de se protéger derrière le cuir, derrière la retenue.

-- Je l'ai finie, ouais. J'aurais aimé dire que c'est grâce à l'aide de ma prof, mais on n'a pas trop eu l'occasion de terminer ce qu'on avait commencé, elle et moi.

Sous-entendu qui pince, qui gratte, l'envie de t'approcher d'elle te démange, houspille ton dos d'une horde d'insectes invisibles. Le verre entre tes griffes, tu descends encore un peu le niveau, tète au bout de la paille, et puis poses la boisson. T'observes son choix à elle, le coca tout simple baigné dans les glaçons. Soda qu'on prend quand on va au McDo, pas pendant un concert de rock. Tu te fends d'un sourire amusé, ta paume gauche venant soutenir ton menton.

-- T'as du temps ce soir ? On pourrait rattraper les heures de cours perdues. J'ai de quoi payer cette fois.
Aria Goodwill
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Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Sam 23 Jan - 1:20

Tu finis par lui dédier ton regard alors que ton visage pivote. Sa fossette qui creuse le coin de sa bouche. Il y a quelques instants, cette même bouche avait déballée des promesses luxuriantes de séduction mais semble désormais bien sage. Le calme avant la tempête sans doute car avec Leander, il ne faut jamais baisser la garde ou plutôt, tu ne t’y autorises pas. Tes lèvres s’étirent un peu plus quand il te qualifie de poupée. Vraiment ? C’est vrai que tu as l’air douce comme ça…bah oui tu l’es dans le fond. Ton regard le dépasse et se pose sur ceux qui sont là. Tu dénotes malgré tes efforts. Le cuir, c’est pas que cela t’es étranger… mais tu tente rarement le full option cuir en assortissant veste et pantalon moulant. Ton t-shirt ? Un vieux truc que tu portais quand tu avais quinze ans. Élimé au niveau des bords, délavé, il est devenu un poil trop serré mais tu rentres encore dedans, c’est ce qui compte.

- « poupée » humpf. Quelle chance.

Ta voix est un rien ironique mais nullement boudeuse. Tes glaçons émettent un gémissement de désespoir alors qu’ils fondent. Tu reportes ton attention vers ton soda et tu en bois goulument une gorgée. Les bulles chatouillent ton palais, ta gorge et tu soupires d’aise. Une femme surgit soudain à côté de toi, te bousculant un rien alors qu’elle se penche pour héler le barman. Sa commande tombe et Aria ne peut s’empêcher de remarquer sa façon de se coucher limite sur ce comptoir, étirée, féline. Toi t’es raide comme un piquet avec tes jambes croisées, le dos bien droit, tes hanches alignées à tes épaules. Frigide comme la glace. Il revient titiller ton intérêt et ton regard ambré capte le sien. Il te pique à l’aide de son tisonnier teinté de revanche. C’est de bonne guerre, tu acceptes le retour de bâton sans sourciller. D’humeur joueuse, ton sourire devient félin alors que tu penches suffisamment la tête sur le côté que pour faire couler tes cheveux en cascade de ton épaule.

- Faut dire que l’élève s’est montré particulièrement dissipé

Il veut s’approcher ? Qu’il essaie. Il se heurtera à un mur érigé depuis bien longtemps. Cependant, ce n’est pas le genre de chose qui l’arrête pas vrai ? Tu te surprends à vouloir savoir jusqu’où il ira. D’ailleurs, il te lance une perche monumentale. Haussant un sourcil, tu le dévisages lentement. Ce ne sera pas si facile petit Leander….

- Le temps ? Ouaip en revanche toi… pas franchement.

Tu pointes discrètement du doigt le groupe plus loin. Au hasard, sans viser vraiment personne. Tu vises ces autres.

- Tu as ton fan club qui t’attend, je m’en voudrais de t’arracher aux bras de tes groupies. Tu semblais d’ailleurs avoir des engagements déjà pris non ?
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Sam 23 Jan - 11:36

Ces répliques faussement cinglantes. Ce petit dédain dans les yeux qui te fuient. Cette distance qu'elle instaure entre vos deux sièges. Sa boisson d'ado qui se refuse à l'alcool. Calme tes chaleurs Ander, tout te fait fondre chez elle mais tu dois te calmer, endormir l'attirail qui ne demande qu'à se gorger. Tu passes un peu trop souvent pour un mâle en rut ces derniers temps, pas que ce soit une image faussée de toi mais t'aimerais quand même transparaître derrière ces instincts primaires. T'aimes jouer, t'aimes qu'on te fasse languir, que ce soit pas facile, qu'il y ait du challenge. T'aimes que ça te secoue les boyaux, que ça dise attends. Pour ta prof d'anglais t'attendras. Autant qu'elle voudra. T'es pas un forceur (enfin, pas de ce genre-là). Si la femme veut, alors dieu le veut. C'est ça le dicton ?

-- Promis, l'élève se rattrapera.

Tu promets mais t'en sais rien. Au fond, que toi sois élève ou non, t'es indiscipliné. Tu papillonnes, ton attention fout le camp, t'es pas là. T'es pas un intellectuel, depuis le début, et tu pourrais pas en devenir un, parce que t'en as pas envie. Si t'as pas envie il se passera rien. Mais une véritable volonté de t'améliorer en orthographe t'anime, sinon t'aurais pas passé le palier de sa porte à madame ce jour-là. Tu veux t'améliorer parce que ta conjugaison actuelle fait pleurer les maisons de disques, et tu peux pas avoir l'air crédible sans une bonne patte calligraphique. T'es le premier à voir la valeur du contenu d'abord, pas du contenant. Mais si tu veux qu'on sache lire tes lyrics, faut que tu sois celui qui ai su les écrire correctement. Writer friendly.

-- J'finis à vingt-heures. Tu penses tenir encore trente minutes ?

Y a tes fans qui se bousculent derrière la rambarde invisible. On jalouse de te voir attablé avec une princesse comme Aria, armée de cuir, pour cacher le cristal. Tu vas te perdre encore une demi-heure dans la tambouille culturelle, puis tu reviendras sagement au pied de ta maîtresse, oreilles dressées, queue balayant le parquet. Sale et couvert de la boue des bottes étrangères, comme tu peux l'être. Tu souris à Aria, avant de lever ton séant, quitter le tabouret, abandonner ta boisson même pas terminée, et, claquant une bise sauvage à sa tempe, « à tout de suite beauté », tu retournes te mêler à l'amoncellement de gens, ta silhouette bientôt avalée par celle de tes autres favorites qui appellent après ta voix.
Aria Goodwill
got a fever, can you check ?
Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Dim 24 Jan - 16:48

Une promesse ? Vraiment ? L’un de tes sourcils se cambre sur ton visage, soulignant la surprise de ton regard d’ambre. Allait-il vraiment tenir cette promesse, se comporter comme il faut ? Te laisser l’apprécier sans envie de fuite qui te taraude alors que tu crains qu’il outrepasse tes limites ? Tu aimerais lui donner cette chance. Après tout, il a ce ‘je-ne-sais-quoi’ qui est parfaitement attachant malgré tout. Sa promesse te convient donc parfaitement… « Menteuse ». Tu déglutis un rien et tes lèvres trouvent refuge contre le verre au voile calcareux avant d’être agressées par le picotement familier de ta boisson gazeuse. Pour le coup, tu ne sais pas quoi lui répondre, ou plutôt tu réfléchis trop. Avec lui, tu as l’impression de marcher sur des œufs, mieux tu arpentes la corde raide et tu pries pour ne pas tomber. L’envie de le titiller te chatouille et tu déposes ton verre.

- Les promesses sont toujours dangereuses à faire… tu n’as qu’une parole ? Comment vas-tu te rattraper ?

Il te propose de passer la soirée ensemble. Tu n’as aucune idée de ce que cela peut bien sous-entendre pour lui mais il avait promis non ? Allons voir jusqu’où il est prêt pour tenir sa promesse. Trente minutes. Ouais, tu peux tenir tente minute seule, assise au bar en tête à tête avec ton soda. Tu lui fais donc un signe de tête affirmatif. Tu es sans doute trop gentille d’accepter ainsi mais en vrai, cela ne te dérange pas. Tu pourras sans doute calmer ton pouls qui semble incertain alors que tu es proche de lui, te rappelant de votre première entrevue. Du calme Aria. Tout va bien. Tu ne risques rien. Il se lève et tu pivotes à nouveau vers le bar pour t’y dédier mais il fait une chose qui te prend de court. Un baiser contre ta tempe, plutôt doux en réalité même s’il a été déposé avec rapidité. Malgré toi, tu tournes ton visage vers lui, surprise encore une fois – décidément, l’expression que préfère ton visage – mais lui se détourne déjà. Il s’approche de la mêlée, dévoré par la foule, il disparaît. Toutes ces femmes qui s’agglutinent pour avoir quelques secondes d’attention. Tu captes des regards hostiles cependant, jalousée par l’attention que tu as accaparée. Tu pinces tes lèvres, leur tournant le dos. Inutile de chercher la petite bête et réveiller les serpents qui mordent. Tu es bien là, assise avec pour compagnon de bar, le barman qui te fait la causette, te demandant comment tu connais le rossignol chantant. Tu restes évasive et tu te réfugies sur ton smartphone, faisant défiler l’écran d’un mouvement mécanique du pouce. Tu souris, tu réponds au message et t’envoie. Tu prends même une photo de ton soda et tu l’ajoute en guise d’illustration. Vois comme tu es sage. Tu t’occupes seule, comme une grande avant de chercher à tuer l’ennui, tournant le dos au bar. Tes yeux défilent sur les personnes présentes, dansant sur la musique. Il y avait de tout, au rock trash à..bah à toi. Tu dénotes mais tu n’es pas la seule… Leander aussi mais ça…c’est parce que c’est la star du soir au vu des applaudissement qui s’élèvent à la fin de sa prestation. Les cris des groupies agressent tes oreilles mais sont encouragés par cette gueule d’ange qui leur fait signe d’augmenter encore le son de leur adoration.
Invité
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Dim 24 Jan - 23:28

Tu trouveras un moyen de te rattraper. T'as plein de cordes à ton arc, y en a forcément une qui fera vibrer Aria. Ton toi intérieur ne sait pas encore ce que tu feras, ça pourrait être tellement de choses. Ton arme la plus classique n'est nulle autre que ton body lui-même. Toi devant un miroir tu te dis « hey beau gosse, ça boum ? » et tu fais un tour sur toi-même avant de pointer tes deux index sur ton reflet, sourire aux lèvres. Mais la vérité c'est que t'as zéro notion de beau ou de moche ancré en toi. Tu saurais pas vraiment dire si t'es un bg ou une mocheté, en fait t'as pas trop d'opinion sur l'esthétique de manière générale, y a tout qui t'émerveille. Sauf qu'apparemment ton petit corps semble attirer pas mal les donzelles alors tu te dis « ouaip, c'est ça mon arme » alors forcément, t'as pensé à elle pour faire trembler ta prof de langue. Et t'as essayé, tu l'as même embrassée à son propre cours !… Mais elle a pas eu l'air de vouloir de toi. Elle t'a mordu, et t'as compris que c'était niet. T'étais déçu, les oreilles tombantes, air de chien battu. Mais t'as jamais été un clébard désobéissant auprès de ses maîtresses, alors t'as obtempéré en récupérant tes affaires (càd rien vu que t'étais venu les mains vides) et débarrassant le plancher fissa.

Jusqu'à aujourd'hui. Ok, tu rayes la possibilité « arme n°1 body » de ta liste, ça fonctionne pas sur Aria apparemment. Quoi d'autre ? « arme n°2 je chante » ? « arme n°3 je lui offre un verre » ? « arme n°4 je l'invite à danser » ? « arme n°5 je retente l'arme n°1 » Ce qui est sûr c'est que t'es pas prêt d'abandonner. Pas grave s'il se passe rien entre vous même, tu veux juste apprendre à connaître ton institutrice parce qu'elle te plaît, et c'est à elle que tu penses au moment de valser avec une autre pour faire plaisir. Tu fais des câlins, des bisous, tu roules des hanches contre le bassin d'autres, tu chantes sans chanter, tu remontes sur scène et on t'appelle à nouveau, « leander ! leander ! le - le - leander ! », des ado et des fans de la première heure. Public je t'aime. Y a même Gina qui te suit depuis tes débuts, ça remonte si loin que même toi tu t'en rappelles plus. Gina elle t'offre toujours des vêtements qu'elle a cousus. Des écharpes, des pulls, des pantalons, et même un caleçon une fois, avec des cœurs brodés. Grâce à Gina tu passes des hivers chauds. Gina elle te sourit, Gina elle rougit. À Gina tu lui manques, et elle se dit que dès que ta chanson se terminera, elle ira se jeter sur toi pour t'accaparer jusqu'à la fin de soirée. Allez, plus que quelques minutes ! 5, 4, 3, 2, 1… « hey les amours ! merci à tous d'êt' venus ça fait chaud au boum boum ! c'était ma dernière, j'laisse la place à mon pote jo, il va vous en mettre plein la vue. Cimer ! » et tu t'envoles de l'estrade sacrée pour rejoindre le pied de la scène. Avant même de te faire intercepter par une horde féminine, tu t'en vas directement vers le comptoir, à te faufiler comme un rat entre cette mer grouillante et vivante. T'attrapes l'épaule du blouson en cuir avant de glisser ta main dans ses doigts. Désolé pour le verre de coca.

-- Hep hep, venez par ici mademoiselle, j'ai quelque chose à vous montrer.

T'attends pas de réponse, tu l'emportes avec toi, vous engouffrant ensemble dans l'amoncellement humain pour atteindre le couloir des loges privées. On a vu ta gueule alors on vous a acceptés toi et ton invité (ces regards qui disent « leander il va baiser ! il va baiser !! »), et tu t'es fondu dans le corridor sans lâcher ta prise, pour trouver la porte de ton domaine royal. Ton chez toi, ton jardin secret, ton Eden musical. L'étoile en bois qui pend sur la porte d'entrée, avec ton nom grimé au feutre noir. Tu pousses tu entres tu refermes. Clic clac verrou installé.

-- Je sais que ça peut paraître bizarre… J'ai fermé à clé.

Un sourire diabolique te tord les lèvres. On dirait un gamin de cinq ans qui croit avoir réussi à prendre au piège un de ses profs. Débile. Tu te diriges vers ta plante ficus posée sur la petite commode rose située à côté du miroir devant lequel tu te fais tout beau avant chaque représentation. Y a des ampoules clouées tout autour comme dans les vraies loges de star à Broadway, tu kiffes. Et les photos de filles accrochées au mur. Des cadeaux qu'on t'a offerts, des gâteaux, des livres avec plein de photos de toi prises à ton insu, des jouets pour ton chien Mario (ou pour toi en fait, t'es pas trop sûr), et des vêtements de Gina. Gina qui se demande sûrement où tu as bien pu passer.

-- Tu veux une part de tiramisu ?

Ton ficus avale tranquillement l'eau que tu fais pleuvoir depuis ton arrosoir.
Aria Goodwill
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Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Lun 25 Jan - 19:50

Fascinant…oui fascinant cette facilité déconcertante qu’il a à se laisser toucher et approcher. Toi…tu n’en es pas capable. Tes yeux suivent ses mains à lui qui entoure, qui enlace, qui effleure. Ils glissent le long des corps, soulignant les reliefs, dépassant les limites. Les autres en font tout autant, emprisonnent ses hanches, ses épaules, ses bras. Tous ces bras qui le retiennent et l’enserre. Tu en as le tournis, tu te détournes. Tu es bien une poupée de verre, une poupée de chiffon…une poupée, tout court. Fragile, perdue, effrayée. Les cris s’enchainent, la supplique au fond de la gorge, espérant un regard, une étreinte, du temps. Du temps avec Leander, l’homme aux facettes insaisissable pour toi qui n’est pas du même monde, du même univers. Fascination et crainte se mêlent quand tu es avec lui. Il n’a jamais montré ses crocs, bien sûr, mais tu crains le magnétisme qu’il dégage, l’intérêt que tu sembles éveiller chez lui. Tu n’es pas idiote, c’est pas nouveau, on a déjà tenté de te séduire. C’était facile de refuser, dresser ta cuirasse de glace, imprenable et repoussante. Cependant, malgré cela, il semble persister et tu …comprends pas. Il a toute l’attention qu’il désire. Qu’allait-il chercher chez une fille comme elle ? Parce qu’elle a dit non ? C’est ça qui lui plait ? Son refus, parce que c’est pas facile ? Tu n’es pas un jouet. Sauf si tu décides de l’être et ma foi…ça ne te ressemble pas franchement.

Tu es plongée dans tes pensées, prisonnières de tes éternelles questions, de ton esprit trop rationnel qui tente de plaquer des étiquettes sur tout. De trouver des explications à ce que tu ne parviens pas à saisir. Tes yeux accrochent l bois du bar, neutre, te permettant de t’évader, d’y penser. Les cris s’éloignent, tu te déconnectes. Soudain, le voile se dissipe, tout te revient en accéléré, le bruit, les odeurs, les couleurs et surtout, une chaleur contre ton bras, te faisant presque sursauter. Tu braques ton regard dans le sien, prise sur le fait alors que tu as loupé la fin de son concert. Un frisson vient installer une sensation de fourmillement qui parcourt ton bras, ses doigts se nouent au tiens. Il vient t’arracher, une nouvelle fois, à ton monde, ce monde de calme, de patience, de rationnel, te tirant hors de ta chaise. Tels des ados, vous vous faufilez entre les gens, tant pis si vous en bousculez certains, vous fuyez. Ton sourire se forme sur ton visage, créant deux fossettes espiègles qui creuse tes joues. Voilà qu’un rire traverse tes lèvres. Tu ne lâche pas cette main qui te guide vers les backstages. Les visages de l’ombre que vous croisez, c’est à peine si tu les aperçois. Ton regard est focalisé sur le dos de Leander, ton guide dans ce dédale que ton regard curieux tente de sonder. Il pousse une porte tu entres à sa suite, sans franchement pouvoir y faire quoi que ce soit. Tu fais quelques pas, la porte se ferme et tes cheveux se dressent sur ta peau au cliquetis du verrou. Tu pivotes vers celle-ci, tes pupilles se resserrent sur lui, soudain sur tes gardes. T’aime pas ça…être enfermée.

- … pourquoi tu fermes à clé ?


Son sourire diabolique t’arrache un froncement de sourcils. Tu le préviens que tu mords, que tu griffes, que tu hurles après lui avoir écraser les valseuses s’il s’approche ? Nah…laissons-lui la surprise. Tu cales tes hanches contre une table et tu croises les bras, t’affichant un air rebelle…Rebelle que tu es loin d’être en réalité. Tes yeux le guettent désormais alors que tu suis ses mouvements. Il…arrose sa plante ? Tes yeux accrochent quelques détails de la pièce, les photos sont nombreuses. Des visages divers. Des bouts de papiers noircis de mots, des lèvres maquillées en guise de signature, la commode illuminée qui fait rêver… un objet insolite accroche ton regard et tu t’en approche.

- … je me serais attendue à des soutifs ou des petites culottes mais.. un os en caoutchouc?

Soudain, des mots si doux, si tentateurs. Tu tournes ton visage, les yeux lubriques à la mention d’un dessert. Oui, tu es gourmande. Une gourmande invétérée et compulsive. Théo se demande toujours comment tu fais pour ne pas finir obèse, la danse, ça aide à te dépenser. Visiblement, il a trouvé de quoi susciter ton intérêt. On aurait pu imaginer des oreilles de chat se dresser sur ta tête, les moustaches en avant. Oui, tu veux.

- … ouai…pourquoi pas.


Oui, comme les chats. Tu veux, mais tu montres pas trop. Sert-moi humain. Tu te promènes dans la loge, découvrant les choses à ton rythme. Des feuilles sur le petit canapé défoncé. Sur la table. Il y en a partout. Tu vois des ébauches de phrases, des mots illisibles.

- Tu travailles sur quoi ?


Dernière édition par Aria Goodwill le Mar 26 Jan - 1:16, édité 1 fois
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Lun 25 Jan - 22:07

-- Parce que la porte ferme pas bien.

Véridique. Si tu refermes juste, l'entrebâillement s'ouvre peu à peu tout seul, poussé par une force mystique, et finalement tout le monde peut te voir vivre dans ton espace personnel. Mais ça va, t'as pas encore sorti les planches, le marteau et les clous. La prof est sauve. Sauve jusqu'à ce qu'elle aperçoive ton jouet. T'approches pour tenir l'objet entre tes mains. Tu presses et un couinement aigu retentit.

-- J'ai pas encore trouvé si c'était un vibro ou pas. J'essaierai avec une copine.

Puis tu balances le nonos dans le canapé aux ressorts apparents. Aria semble tout à coup bien plus réceptive à l'évocation du dessert italien, ce sur quoi tu poses le genou près du frigo miniature pour y extraire un plat à moitié entamé. Tu rassembles la table basse et deux tabourets pour vous faire un dessert digne de ce nom. En vrai t'as même pas encore mangé le repas de résistance, mais pas grave. Tu sors deux cuillères d'un tiroir et plantes celle d'Aria directement dans le gâteau. Aucun respect pour l'art des autres, mais c'est juste que t'as pas conscience. La nourriture c'est la nourriture. Assis, tu commences par le bout, ça reste solide dans ta spoon et tu savoures lentement le goût de l'amaretto.

-- Euh, plein d'trucs. J'ai des idées qui pop sans arrêt alors je note tout pour pas oublier. Tu vois ?

Tu dévoiles tes poignets, tes bras, où toute une forêt de symboles se bouscule. Ces symboles, ce sont des mémo. Tes pensées, des trucs que t'as écrits sur ta peau pour pas oublier. On pourrait dire que ce sont tes tatouages éphémères. Tu laisses Aria réfléchir sur le sens de ces lignes qui serpentent jusqu'à tes coudes, avalant à grosses bouchées ta part de gâteau.

-- T'en fais pas, je compte pas te faire quoi que ce soit. J'ai compris que tu voulais pas, j'suis pas un relou. Je vais rien tenter.

T'as déjà justifié le verrou, maintenant tu justifies tes intentions. Le coup de dent dans ta langue, c'était suffisant pour te faire comprendre. Ok, t'as été un peu loin ce jour-là, t'aurais pas dû, mais ce soir tu connais la chanson, et tu recommenceras pas. Tu laisses partir tes envies, puisque tu sais qu'il est inutile de les entretenir avec quelqu'un qui t'a déjà dit non.
Aria Goodwill
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Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Mar 26 Jan - 12:14

Tes joues se colorent légèrement lorsqu’il t’explique pourquoi il bloque la porte. Tu as honte. Toi, tu t’es imaginée des choses, tu l’as jugé avant de comprendre. T’aime pas faire ça. Tes lèvres se pressent l’une contre l’autre, tes yeux expriment ta honte en fixant le sol pendant quelques secondes, à l’abri derrières tes longs cils. Vite, une échappatoire à ta honte. Tu fixes le mur, tu regardes les cadeaux, les mots doux, les invitations. Tu tombes sur un jouet pour chien et il le décroche et le fait couiner entre ses doigts. Cette fois, tu souris, sa réplique t’amuse.

- « une copine » ?

Hum. Ta curiosité parle à nouveau. Tu sais qu’il doit avoir bien des ‘copines’ au vu de ce soir, ces filles qui doivent attendre dans la salle qu’il ressorte. Tu l’observes alors qu’il te tourne le dos, genou à terre, le visage et les mains enfuis dans le frigo. Tu t’étonnes un peu qu’il s’isole ainsi avec toi alors qu’il pourrait passer un moment agréable avec une autre. Avec plusieurs autres. Il te trouve un siège, tu t’installes en retirant ta veste, il faut chaud ici. Il dépose le plat sur la table basse, plante ta cuillère dedans. Belle entrée en matière. Directement à la source. Pas besoin d’assiette.

- Il n’y a rien de mieux que manger dans le plat directement ce genre de truc. Merci !

Tu attrape la cuillère avec conviction et tu en enfournes le contenu dans ta bouche. Tes joues rougissent à nouveau, de plaisir cette fois. Tu fermes les yeux, son sourire s’épanouit. Miom. C’est délicieux. L’amaretto se confond avec le mascarpone, onctueux. Délicieux. Tu y reviens, gourmande, tu n’y peux rien, tu ne résistes pas. Tant pis pour l’image d’affamée que tu laisses transparaître. Tu nettoies ta cuillère tout en écoutant sa réponse.
- Je vous ça oui. Bon sang t’en as partout !
Tu dépose ta cuillère et tu t’approches pour regarder ces bras tatoués à l’encre. Tu te prends pour Daniel Jackson dans Stargate, philologue à la découverte et l’interprétation de ces mots. Tes yeux remontent, descendent, suivent les courbes des mots que tu tentes de déchiffrer. Aucune cohérence, des idées en vrac, tu aimes l’idée d’utiliser son corps comme Canvas. Tes doigts enserrent son poignet pour tourner son bras alors qu’un mot s’échappe à ta lecture assidue.

- …

Tu arrêtes de regarder, tu relèves ton visage vers lui. Tes yeux se plantent dans ceux de Leander qui précise que tu n’as rien à craindre. Donc tu es ici, parce qu’il souhaite faire ta connaissance ? Parce qu’il a cherché à se faire pardonner ? Ton sourire se fait doux.

- Je te l’ai dit, j’ai été surprise. En plus… je suis une traditionnelle moi,  j’aime faire connaissance avant qu’on me roule une pelle hm. J’avoue, tu m’intrigues, ton univers, tes paroles, tes mots

Tes yeux regardent à nouveau ce bras noirci de mots. Tes doigts se détachent de son poignet et tu reviens te dédier à ce Tiramisu.

- Je veux apprendre à te connaitre. Alors…parle-moi de toi. Qui est Leander Wilcox hm ? Je ne parle pas de la star, du tombeur… je veux savoir qui est l’autre.
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Mar 26 Jan - 13:14

Alors, qu'on soit clairs, t'es pas le genre à dissocier vie professionnelle de vie privée, parce que chez toi les deux sont intimement liés. Que tu sois sur scène ou dans ta salle de bain sans personne, t'es le même. Tu portes pas de masque, tu t'encombres pas. Soit on t'aime soit on te déteste, pas d'entre-d'eux possible. Tu ferais un piètre super-héros, Leander.

-- Juste un gars qui vit avec son chien dans son appart. J't'ai montré des photos de Mario ?

Tu lèves ton séant du siège pour aller attraper un album photo de la taille d'une main de bébé. Dedans il y a des clichés de Mario, ton petit rottweiler noir et feu. C'est encore un chiot, il a quelques semaines et couine quand tu menaces de quitter l'appartement. Tu fais défiler les pages sous les yeux de Aria, comme si tu parlais de ton bébé. Ce qu'il est.

-- C'est quand il est dans son bain, là. Je lui ai construit une maison en carton avec des peluches et des couvertures. Y m'fait craquer avec ses p'tits sourcils en haricots.

Un soupir de bonheur perce tes poumons. Aaah. T'adores les chiens. Tu les aimes, c'est ton amour de toujours. Ton centre d'intérêt principal avec les chemises fleuries et les montres flik flak. Tu laisses l'album aux mains institutrices quand tu poses la cuillère dans le plat, avant de te diriger à ta commode avec un miroir pété au-dessus. Des tiroirs tu récupères les toncar, les filtres, l'herbe, tout que tu déposes devant toi pour entamer la procédure sérieuse et concentrée nécessaire à la confection d'un joint. T'es détendu quand tu fais rouler entre tes doigts, ça demande une patience qu'on ne te soupçonne pas. Et ça calme, ça apaise avant même le feu.
Aria Goodwill
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Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Mar 26 Jan - 22:50

- Tu as un chien ? ! Oh non tu m’en a pas parlé…Bon faut dire qu’on a pas franchement pris le temps la dernière fois. Je veux bien que tu me montres !

Tu aimes les animaux. Bien que tu es plus pour les félins, les chiens, tu aimes également. Il se lève donc et t’apporte un album, carrément. Toi, tu as toutes les photos de Paprika sur ton téléphone. Les pages défilent sous tes yeux, comportant des clichés à la fois amusants et attendrissants. Le chien est noir, ponctuée d’une belle tonalité de caramel. Un rottweiler. Tu n’es pas callée chien, t’ignore tout de cette race en vérité. Tu pensais que c’était des chiens de garde ou du moins entrainés pour intimider. Sur ces images, la bête est parfaitement attachante. Tu lui poses des questions, son âge, depuis quand il l’a, pourquoi ce prénom ‘Mario’. Tes questions tombent comme les gouttes pendant la pluie. Lui te répond avec de la tendresse au fond des yeux, le regard rivé sur cette bouille d’amour qui lèche l’objectif. C’est adorable. Ainsi donc, voici le visage du Leander attendri. Il a beau dire qu’il est juste un gars, il est cependant clair qu’il a bien des facettes et c’est celles-ci qu’elle voulait voir…

- Il est adorable j’avoue. Regarde…ça…C’est mon bébé à moi

Tu dégaines ton portable et tu ouvres ton album dédié à Paprika. Un chat à moitié main coon au vu de la carrure de la peluche. Le poil roux et blanc, l’animal semble majestueux mais parfaitement mignon. Certains clichés sont même parfaitement amusants.

- Je l’ai recueilli il y a quelques mois. Il vagabondait dans la rue, sans puce, sans rien…. Ptite bouille…J’ai pas pu me résoudre à le laisser aller dans un asile je l’ai adopté donc. Mr Paprika.

Tu observes l’une des premières photos que tu as faite de lui. Il semblait un peu perdu, le regard perdu dans l’objectif. Tu en reviens ensuite à cet album qui tes confié précieusement alors que son auteur fouille son tiroir. Il en revient avec… de quoi rouler. Tu reconnais sans peine. Theo et toi vous vous étiez mis au défi d’essayer. Ton regard suit le ballet de ses doigts qui roulent.

- Si appliqué…si seulement tu l’étais à mes cours hm…
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Mer 27 Jan - 11:44

-- Ouais Mario c'est pour le mec aux champignons.

Et quels champignons, t'aurais adoré les goûter. En attendant tu termines de rouler ton précieux tube, passant la langue à l'horizontal sur le pan de feuille qui se referme autour du joint. Geste rapide et habile que tu répètes pour deux autres cylindres. Et puis tu rassembles le surplus d'herbe pour le pousser du plat de la main jusqu'à la gueule du pot. Pas de gâchis. Ton chef d'œuvre accompli, tu cales un bédo au-dessus de ton oreille. La vérité c'est que t'as envie de consommer maintenant mais tu sais pas si ta congénère apprécie l'odeur de la weed. Déjà que t'as réussi à chasser les effluves des précédentes sessions, c'est un miracle que la prof ait rien senti en entrant.

-- Je comprends pas la chat mania moi.

Ils te font rien. Par contre voir des dogs te provoque une réaction que tu sais chimique, instantanée, comme une drogue, t'es attiré vers eux dès que t'en entends un, dès que t'en vois un. C'est comme ça, ton ADN répond à la présence de tes semblables à quatre pattes. T'es persuadé avoir été un vrai clébard dans ton autre vie mais que dans cette existence-là, dieu t'a doté de la parole.

-- Monsieur Paprika.

Tu souffles du nez, l'air amusé. La remarque d'Aria te fait sourire. Ta façon de rouler témoigne de longues années d'expertise, t'es loin de ton premier joint. D'ailleurs cette pensée te fait renverser la nuque en arrière, yeux rivés au plafond dont la peinture s'écaille à vue d'œil dans cette loge qui n'en était probablement pas une avant que le Dublin Castle ne s'appelle ainsi.

-- J'avais 12 ans à mon premier. Je sais pu qui m'a montré ça. Mais il a vu mon regard briller devant l'pétard, ça lui a suffi. Dès lors, c'était devenu ma sucette préférée.

Et t'en coinces une entre tes lèvres, incapable de résister à cette drogue douce. Une faiblesse cachée derrière l'assurance. On peut dire que t'as traîné le museau dans pas mal de choses. De la poudre, ta farine psychotrope, ces longs rails avant de chanter. T'as commencé à boire au goulot très tôt aussi. Ta première meuf, c'était une vieille de quarante-deux ans, divorcée, en mal de copuler. Tu sais même plus comment tu l'as pêchée elle, mais ça s'est fait naturellement. La vérité c'est que tu baises depuis si longtemps que t'as pas le souvenir d'avoir été un jour puceau. Même dans le ventre de ta mère. Ta mère…

-- Tu veux sortir, Lady ? Tu r'ssembles à la belle dans le Disney avec les chiens. Toute douce et fragile. La médaille encore autour du cou.
Aria Goodwill
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Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Jeu 28 Jan - 19:34

- Oh le …le héro de Nintendo tu veux dire ? Les champignons bon sang, tu n’en rates pas une.

Ah..la gameuse en toi se réveille. Elle connait visiblement. Ce qui te fait sourire cependant c’est la façon dont il a à décrire le personnage Les champignon, encore sans doute quelque chose qu’il a dû tester… Tes yeux continuent de suivre ce mouvement qui semblent encré dans l’habitude. Il roule donc son joint, tu ne commentes pas. Chacun fait ce qu’il veut. Tu comprends qu’on puisse aimer. La dernière fois ou plutôt la seule fois où tu as testé ce genre de chose, tu te souviens de combien ton corps s’était relâché, libéré d’un poids, ça s’explique pas. C’était cependant hyper dangereux, toi qui ne résiste pas franchement à ce genre de tentation… en plus, ton corps, c’est ton temple comme le répétait si souvent ta prof de danse. Il fallait en prendre soin, ne pas l’intoxiquer avec ce genre de chose… Toi t’en sais rien..tu songes à c’est grands poètes et autres artistes, shootés à l’opium et autres joyeusetés… qui sublimaient leur art dans un esprit transcendant le réel et le tangible. Danserais-tu mieux en étant sous influence ou auras-tu l’aire d’une dévertébrée qui tente d’onduler gracieusement ? T’en sais absolument rien.

- Tu comprends pas ? C’est pourtant simple… Les chats règneront dans le monde, ils sont intelligents, magnifiques …Bref, je ferai partie de celles qu’ils épargneront


Étais tu sérieuse ? Difficile à dire. Ton visage est le sérieux même alors que tu croises tes bras, le dévisageant. Finalement, au bout de plusieurs secondes, ton sourire revient, l’espièglerie vient prendre possession de tes pupilles. Non vraiment, tu es pro team chat, félins power au-dessus des dogs. Au moins, tu parviens à le faire sourire par le prénom de ton chat roux. C’est déjà ça, tu ne manques pas trop d’humour mais il faut avouer que c’est un peu votre première ‘vraie’ conversation. D’ailleurs, voilà qu’il parle de lui. Non pas qu’il semblait avoir du mal à parler de lui, de son passé, il semblait déjà lors de votre première rencontre, relativement ouvert. Cependant, sa révélation te fait ouvrir les yeux, choquée. Oui, toi, petite princesse élevée sous le règne des bonnes conventions et bercée par la religion, tu es choquée. Fumer dès 12 ans, qui plus est une drogue ? Une nouvelle fois, ton cœur se serre un rien, te demandant qui a bien pu être ‘petit LEander’…

- 12 ans c’est…affreusement jeune.

Tu ignores si tu peux l’interroger sur le passé, son passé. Peux-tu lui demander qu’il décrive sa jeunesse ? Ton regard se fait inquiet et tu te montre hésitante à poursuivre. Contrairement à lui, tu réfléchis, tu te retiens, tu te rétractes, ne connaissant pas ses limites.
L’instant d’après, il te qualifie de ‘Lady’, pareil à la chienne de Disney précieuse et ignorante du monde extérieur, hors de sa petite cage dorée et vie privilégiée. T’es bien similaire à elle, tu ne t’en offusque pas. Pourquoi se vexer alors que c’est vrai après tout ?

- Tu veux me faire découvrir ton monde libre de chien errant, Mr Clochard ? Si c’est le cas…je te suis.
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Jeu 28 Jan - 21:15

-- Désolé, j'ai jamais vu un roi qui attendait aussi longtemps pour conquérir un territoire.

À ta connaissance. Et tu comprends alors pas pourquoi les félins attendent depuis deux-mille ans et plus pour enfin manifester leur désir de régner. Peut-être qu'ils sont juste trop timides. Tu sais pas, t'as jamais été connecté aux fauves, toi c'est les molosses. Tu joues avec ton joint entre les doigts, tout en veillant à ne pas renverser l'herbe sur tes cuisses. Toujours assis sur ton siège, colonne vertébrale enfoncée dans le fond du dossier. T'entends que douze ans c'est jeune. C'est dit sur un ton effaré, trop surpris. Quelqu'un qui croirait pas ça possible. Là-dessus tes yeux se posent sur Aria comme deux icebergs aux bords coupants. Ta réponse sur ce que tu as entendu ne vient cependant pas. Elle ne viendra jamais.

-- T'as vu le film ?

Le film, à la fin, Clochard il finit par se ranger du côté des bourgeois. Tout beau, tout propre, tout bien habillé de son collier. Est-ce que t'as envie de finir comme ça Leander ? Bien fringué, un toit au-dessus de ta tête et qui a coûté cher, une famille, des enfants, ta femme, des responsabilités. Est-ce que c'est pas ça le motto de Disney ? Une happy end où tout le monde est riche, tout le monde est beau ? Tu t'interroges, demandant l'avis de ton joint qui ne te répond pas. Il te répondra quand tu auras commencé à amorcer la flammèche au bout. Sur cet air joueur qui est le tiens, tes mots s'élèvent avec un air de défi.

-- Tu vois la fameuse scène où ils se font un bisou au-dessus du plat de spaghettis bolo ? Ça t'dirait d'faire ça avec moi ?

Un air de défi tel qu'il est impossible de dire si tu es sérieux ou non.
Aria Goodwill
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Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Jeu 28 Jan - 22:24

-qui te dit qu’il ne l’a pas fait… paraît qu’il y a plus de chats que de chiens sur Terre.

Cette conversation est totalement bizarre. Cela t’amuse, pour de vrai. Cependant, la suite retient bien plus ton attention. Leander, tu sens une envie de le protéger…le protéger contre lui. Tu ne sais pas pourquoi. Est-ce que c’est parce que tu as toujours été attirée par les causes perdues, ces âmes que tu aimerais aider et sauver. Tu n’es pas une nonne, mais tu es croyante et tu as toujours tendu la main. Ce n’est pas de la pitié. Tu ne veux pas te prendre pour plus importante que tu es. Tu as juste l’impression que cet homme… est un petit garçon perdu, comme dans ce conte de J. M. Barrie. Est-ce que tu te plantes totalement ? Tu es sans doute peut-être présomptueuse de penser ça… qui sait…c’est peut-être toi la gamine perdue. La preuve…il te regard d’un air glacial et tu rougis en baissant les yeux.

- Bien sûr. Tu parles à une cinéphile, une pro du binge watch de Netflix …

Tu te vantes à nouveau ; Merde.

- oui je connais.

A nouveau, ce film est une parfaite transposition de la situation actuelle. Vous êtes de deux mondes différents. Si le Clochard rejoint la vie rangée, la Lady n’est plus si immaculée. Elle a goûté à la liberté et au final, elle l’aime…lui qui représente sa liberté à elle. Arg. Voilà qu’il recommence. Gamin. Ton sourire se prolongé et tu hausses un sourcil. Il te lance un défi pas vrai ? Les défis…ça te connait. C’est ton point faible, tu ne peux pas résister. Tu dois relever. Prouver.

- Chiche

Tu relèves faut croire. Tu as perçu la même flamme qui anime les prunelles de Théo quand tu lui lances un cap. Vous jouez. Jouer, tu sais faire, tu excelles même. Qu’importe vos univers différents, pas besoin d’être du même monde pour s’adonner à certains jeux. Tu te lèves d’ailleurs et ta main ramasse ta vestes échouée plus loin pour l’enfiler. Sérieux ou pas, fallait assumer désormais.

- Alors ? On va où ?

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Anonymous
Jeu 28 Jan - 23:03

La soumission te dérange pas si t'es consentant. Si t'as envie de l'être parce que ça fait plaisir à l'autre. Par acquisition ça te fera plaisir à toi aussi. T'es quelqu'un qui communique beaucoup par la parole, mais aussi par les tripes. Tu vibres avec les autres, ou bien les autres vibrent avec toi. Tu penses qu'aucun monde ne se fait seul, et qu'un roi ne pourrait gouverner sans son peuple. Tu voudrais bien être le peuple de ce félin qui dominerait la terre. Tu te ferais chien solide et robuste, joueur et rêveur. Pas toujours assidu au poste, ni forcément fiable d'ailleurs. Quel genre de protecteur tu serais ? Il faudrait que tu aies ta reine pour ça. Chiche, elle te dit. Chiche, c'est le petit mot. Ton feu. Le joint en main, tu te dresses sur tes deux jambes, avant de rafler ton blouson A2, cuir d'agneau, ta veste d'aviateur. Déposée par-dessus la chemise à motifs monstera, tu prends la route jusqu'à la porte après avoir éteint les loupiottes de ton miroir. Tu récupères le joint que t'avais logé au-dessus de ton oreille pour encombrer tes lèvres avec.

-- C'est tipar.

Loquet défait, la porte s'ouvre d'elle-même. Les femmes d'abord, et tu refermes à clé, prenant soin d'emporter la princesse avec toi, par l'autre côté.

-- On passe par derrière, sinon on va s'prendre le flot humain.

Tu vérifies dans tes poches que porte-monnaie et téléphone s'y trouvent, et puis go, vous traversez le corridor pour atteindre une porte en métal qui ne s'ouvre que d'un seul côté. Tu pousses du plat de la main, cri strident, au-dehors la température basse se fait immédiatement sentir, des maigres flocons de neige qui tombent, dansent dans ce ciel noir. Tu souris à l'idée de conquérir à ton tour cet immense terrain de jeu, de dévorer cette ville baignée par la nocturne dans laquelle tu t'apprêtes à plonger. Tu te sens roi toi aussi, bordé par une infinité de lumières.

-- J'ai un pote qui sert les meilleures spaghettis bolo du coin, et il fait ça pas cher. D'la bonne bolo après une part de tiramisu.

Et tu l'attires avec toi la Aria, passant la main derrière son dos, attrapant son bras pour l'entraîner dans ton envolée. Les rues de London vous voient débarquer en couple, alors que tu remues ta crinière, détends tes muscles tendus en faisant craquer les os de ta nuque. Les températures sont faibles mais t'as pas froid. T'es comme invincible, protégé dans ton monde où tout brille sans cesse. Où il y a toujours quelque chose de beau à regarder. Peut-être ton accompagnatrice vers laquelle tu baisses les yeux, et enfin tu fouilles ta poche à la recherche de ton zippo, l'étincelle qui se manifeste au bout du cylindre garni, répandant son odeur caractéristique dans l'atmosphère. Un épais cumulus blanc que tes doigts essaient d'attraper.
Aria Goodwill
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Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Ven 29 Jan - 0:40

Visiblement, il n’en fallait pas plus pour Leander qui se lève aussitôt, t’imitant alors qu’il s’habille pour sortir. Tu sors ton écharpe de ton sac à la Mary Poppins et tu l’enroules autour de ton cou pour le protéger du froid de l’extérieur. Tu es une frileuse. Un frileuse de première classe. Ses doigts se glissent contre ta nuque, sous tes mèches pour les libérer de la prise de catch que lui fait ton écharpe. Tes cheveux descendent à nouveau en cascade le long de ton dos, contre le cuir. Lui se transforme en un instant à un aviateur avec ce blouson. Tu as toujours été sensible à l’uniforme. Cela lui va bien. Dans un silence étrange, tu le précèdes dans le couloir et tu t’apprêtes à reprendre la route inverse, vers la grande salle d’où vous vous êtes enfuis. Il en décide autrement. Demi-tour, vous poursuivez dans ce couloir où résonnent des sons étouffés de ce qu’il se passe sur la scène. En quelques secondes, vous vous retrouvez face à une porte métallique. Votre porte de sortie. Lorsqu’elle s’ouvre, le froid s’engouffre à l’intérieur et tu inspires. Ton corps se crispe et tu enfonces ton nez dans ton écharpe. Vous vous engagez dans la rue et surprise, il neige. Tu as toujours aimé la neige malgré ta résistance pitoyable face au froid. Tu renverses ton visage vers le ciel qui se déverse en dentelle blanche et tu souris, sentant l’impacte doux des flocons contre ta peau. Certains s’accrochent à tes cheveux et deviennent constellations. Ton sourire s’épanouit, tu aimes la neige. Ton rire se mêle au vent ambiant avant de river ton regard sur cette rue immaculée. Ton plaisir secret ? être la première à souiller de tes pas ce tapis parfait. C’est tellement satisfaisant. Sentir le craquèlement sous tes semelles. LEander te vend du rêve avec ses pâtes et tes yeux brillent …t’es contente.

- J’adore les spaghettis bolo. Hâte d’y goûter.

Il attrape ton bras et ton visage remonte vers lui alors que tu cales le rythme de tes pas aux siens. Vos regards se croisent lorsqu’il baisse les yeux et tu souris. Tu finis par regarder devant toi, marchant bras dessus-bras dessous avec la star… Oui pour toi il a cette aura. C’est pas tout les jours que tu fais ça. D’ailleurs tu te demande si lui a l’habitude d’emmener une groupie comme il le fait avec toi ? Peut-être que oui. Après tout, qu’est-ce qui t’indique le contraire ? Meh. Pourquoi cela t’intéresse ? Gifle mentale pour toi. Pourtant tu es curieuse. Tu glisses à nouveau un regard vers LEander qui tire sur son joint, laissant échapper des volutes de fumées qui avaient pollué ses poumons. Tu résistes à l’envie de lui arracher ce truc qui le tue à petit feu.

- Pourquoi tu le fumes maintenant ? Je te rends si nerveux que tu as besoin d’être détendu ?


Tu le nargues avec de l’humour. Le nuage vous enveloppe à cause de la brise, espace d’une seconde. L’odeur emplit tes narines et tu frémis. Tu dévies ton visage et ton regard se porte sur ce qui vous entoure. Londres, tu n’as connu que cette ville depuis toujours…

- Dis-moi LEander…tu as déjà voyagé ?
Invité
Invité
Anonymous
Ven 29 Jan - 10:11

-- Après les concerts, j'fume.

Et avant. Pendant. Tu fumes. La substance t'apaise, ou te rend plus fou, ça dépend la quantité et la qualité. Le nombre de fois où t'as été stone avec quelqu'un, en groupe ou en petit comité. Solo, parfois, quand t'es à l'appart. Y a Mario mais bon, il fume pas lui. Dernièrement c'était Takecia ta meilleure partenaire, vous avez passé le nouvel an ensemble à rien foutre dans son canapé. À rêver, à penser à rien. Puis y a ta déesse attitrée, ta Rosalie que t'aimes du plus profond de tes boyaux, que t'oublies jamais même si tu parais capable de passer d'une épouse à une autre. Avec elle t'en a roulé des joints, bu des bouteilles, fait des conneries. Tu te demandes aussi ça ferait quoi un flic éméché, qui a plus les pieds sur terre. Hein, petite paix en colère, paix hispanique. Tu souris à l'évocation de ce nom. Paix. Une belle idée pour un chien fou pareil, jumeau de toi. Juste pas le même uniforme. Pas la même façon de courir non plus.

-- J'ai voyagé à Londres.

C'est vrai, et c'est pas mal. T'as visité la grande roue et l'underground. Un peu les quartiers riches. Une zone étrange. Qui ne te ressemble pas. T'aurais plutôt ta place à Las Vegas toi, ou Hollywood. T'imagines ? Une star dans un cadre de star. Vrai que la pensée anglaise à la fois hypocrite et hautaine te fait pas forcément toujours envie, aux USA ça paraît toujours plus cool. Tout est possible là-bas. Ouais, tu te casserais bien sur le territoire de l'Oncle Sam.

-- Si j'bougeais, j'irais à L.A sous les palmiers. Dans ma p'tite maison perchée au-dessus des collines, êt' le premier à voir le soleil se lever.

Un cirrus blanc s'échappe de tes lèvres. L'extrémité de ton stick rougeoie avec force, avant de s'endormir à nouveau. T'inspires, t'expires. Dragon en blouson de cuir. La neige qui crépite sous tes pas te provoque aussi un effet calmant. Vous êtes plus très loin maintenant mais tu dis rien à ta belle pour garder la surprise.

-- Et je s'rais un acteur. Du genre que Broadway adore. À se déchaîner sur scène. Je jouerais Roméo et Juliette.

Tu te laisses fendre d'un rire. C'est dur de dire si t'es sérieux ou pas, ou rendu complètement high par tes drogues ingérées. Y a pourtant toujours quelque chose chez toi qui semble lucide. Au carrefour suivant tu tournes à gauche, t'enfonces dans une ruelle à la gueule vétuste, les lignes de linge tendues au-dessus de vos têtes. Ce petit dédale qui te plaît, qui fait vieux quartier oublié par la modernité. Tu souffles tes arabesques ivoires, le cône qui se consume petit à petit entre tes doigts.

-- Tu ris si j'te dis qu'il s'appelle Luigi ? Mario c'était pour les champignons, et un peu Luigi. J'ai menti.

Tu ris encore et une curieuse sensation te prend aux tripes au moment de regarder la prof. Un éclat fiévreux dans ton bide, chaud et glaçant. Le cœur qui bat. Un peu. Un peu plus fort. T'as un drôle de sourire comme ça, benêt et plaqué. Indélogeable. Chassant les pensées incongrues, tu débarques à une porte qui fait office de sortie de secours, frappes du bout des phalanges. Suffisamment fort pour qu'on crie derrière que ça vient ça arrive deux minutes. Puis on t'ouvre, et c'est la silhouette clichée du pizzaiolo à la peau sombre, crinière et barbe noire qui te répond.

-- Salut frère, j'viens t'arracher ton meilleur met pour ce soir. Les fameuses ouais. J'suis accompagné…  Hihi. Euh ouais, une tite table pour deux, n'importe où. Au fond ? Impec impec. Let's go. Comment va Gina au fait ? Merci pour le tiramisu, l'était topissime.

T'achèves le joint qui disparaît, écrasé sous ta pompe, et t'entres, toujours par la porte arrière. L'arrière, voilà ton chemin habituel. Luigi traverse le mini couloir et les cuisines avec vous, et vous débarquez discretos dans la salle de restaurant, une table libre en retrait des autres, peinarde et tranquille. Tu tires le dossier de la chaise la plus proche de toi.

-- Si madame veut bien se donner la peine…

Galanterie ou taquinerie, on sait toujours pas dire.
Aria Goodwill
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Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Dim 31 Jan - 0:08

La réponse te semble incomplète, tu aimerais savoir pourquoi il ressent ce besoin mais sans doute que ce serait pour lui une question étrange. S’il le fait c’est sans doute parce qu’il aime ça, tout simplement. La cigarette toi, cela n’a jamais été une forme de tentation, ni d’attrait. Cela te laisse complétement indifférente en réalité. Théo fume lui aussi, tu y es habituée même si tu lui répètes qu’il devrait arrêter. Pourquoi ? Parce que tu t’en fais pour lui. Tu n’as pas envie de le voir finir dans un lit d’hosto. Oui, tu dramatises peut-être mais c’est ce que tu fais en général quand tu tiens à quelqu’un…

- Tu sais que…c’est pas franchement indiqué pour tes cordes vocales, monsieur le chanteur ?

Voilà, tu redeviens moralisatrice. Tu ne peux pas t’en empêcher… Enfin, heureusement, la conversation dévie et vous parlez de voyage. Il se trouve qu’il est tout comme toi. Il n’a jamais dépassé la limite de cette ville. Pour le coup, tu es un peu étonné. Cet esprit si libre, tu l’imaginais avoir arpenté le globe, fait les 400 coups ici et là, loin de cette ville aux mœurs plutôt bien rangées.

- Vraiment ? Tu n’as jamais quitté Londres ? J’aurais cru que…enfin que tu aurais été de ceux à partir à l’aventure en mode…sac à dos et zou, on verra où le chemin nous mène ! Pour ma part…je ne suis jamais parie d’ici non plus… Pourtant c’est pas l’envie qui manque… JE rêve de voyage, visiter l’Asie, , la France, l’Irlande !

Hm. Voilà que tu t’ouvres un peu, naturellement. Lui en fait de même et te parle d’un rêve, s’il avait eu la possibilité de partir. LA ? Cela lui ressemble bien. Broadway tout autant. Tu songes également à Las Vegas pour le coup, ville de tous les excès mais tu te tais une nouvelle fois.

- Le jour où cela t’arrive, songe à ton prof et envoie lui des billets pour aller bronzer au soleil ! Je t’y vois bien… otrse nu avec ces chemises que tu sembles adorer, en mode claquettes aux pieds, lunettes de soleil, chantant pour qui veut bien entendre..Le flegme britannique plaira j’en suis sûre

Lui jouer Roméo ? Il a la tête pour mais…serais—il capable d’interpréter un rôle pareil sans en déformer l’essence ?

- Roméo ? Hm. Un personnage qui a connu l’amour sous toutes ces formes… Dis moi Leander…tu as déjà été amoureux ? Genre…vraiment ? Je te parle de l’amour avec un grand A, celui qui te dit… c’est avec cette personne que je veux finir mes jours ?

Ils bifurquent soudain dans une petite ruelle qui tranche avec les panneaux lumineux qui aveuglent, les devantures modernes et les designs avant gardistes. Sans poser de question, tu le suis, tu fais confiance. Devrais-tu ? T’en sais rien, tu le fais. C’est tout. Pourquoi de voudrais-tu du mal après tout ? Ton guide finit par s’arrêter devant une porte close, en fer, un poil…moins accueillant que ce que tu imagines en fait ‘un restaurant. Toutefois tu souris quand la porte s’ouvre, tu découvres ce fameux Luigi. La comparaison avec le Disney te vient soudain dans la tête. Le Clochard qui monnaie un diner à la chandelle pour impressionner Lady. Ton sourire s’épanouit et tu le suis à l’intérieur, le cœur battant, plutôt contente. En avançant, tu comprends que le tiramisu vient d’ici, fait pas Gina, une cuisinière ? Quoi qu’il en soit, si le dessert était aussi bon, le reste devrait l’être.

Vous entrez dans la salle et tranquillement, vous arrivez à destination. La table est en retrait, discrète. Tu retires ta veste, découvrant le lieu, le décor, les gens. Leander te tire la chaise, tel un gentleman. Agréablement surprise, tu lui souris avec amusement et avec un air faux de princesse, tu t’approches, rejetant une mèche de cheveux de ton épaule qui vient s’écraser contre ton dos.

- C’est mademoiselle en réalité ! Merci

Le regard pétillant, tu attends qu’il s’installe et tu souris.

- Va-t-on partager un énorme bol de spaghettis et se battre pour la dernière boulette de viande ?
Invité
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Dim 31 Jan - 15:21

Luigi arrive. Il dépose une chandelle sur la table et l'allume à l'aide d'un pistolet. Tu trouves ça franchement stylé et continues de jouer avec le bidule pendant un temps après t'être assis. Avant que la belle ne renchérisse sur le plat de ce soir.

-- Recomposition fidèle à 100% chérie. Même nombre de boulettes, même nombre de pâtes.

Tu lui sors un sourire charmeur d'un dog de chez Disney. Bon, y aura quand même des couverts, et en plus vous êtes pas dehors. C'est pas fidèle à 100% en vérité mais t'aimes croire que si. Tu t'amuses encore avec la flammèche, faisant vaciller le feu devant tes yeux. T'es fasciné et ça se voit, t'as même oublié de retirer ton blouson d'aviateur qui pèse lourd sur tes épaules. Quand Luigi revient, c'est avec la marmite dans les mains et une grosse louche. Il sert tout dans un plat commun placé au centre de la tablée. Une énorme tambouille de pâtes qui baignent dans une sauce généreuse et faite maison. Poudrée de parmesan, les boulettes de viande richement garnies sur ce monticule de féculent. Cette scène te fait enfin lâcher ton occupation.

-- Oooooh Luigi t'as fait des merveilles ! On va s'régaler grand. Hey, cheese !

Tu dégaines ton portable pour un selfie groupé. Le bras tendu pour faire rentrer tout le monde dans l'écran, tu souris fort, commissures figées, et un flash vous aveugle tous. Tu rétractes alors ton bras vers toi pour contempler le résultat.

-- Héhé, t'as des yeux rouges.

Mais tu montres pas exprès, menaçant de tout poster sur les réseaux sociaux. En vrai tu postes jamais rien sans le consentement de tes pairs, mais t'es content de faire l'idiot et faire croire que si, tu vas le faire. Portable lâché dans la poche de ta veste, t'attrapes fourchette et couteau pour commencer à enrouler les pâtes autour de ton trident miniature.

-- Bon app' Lady.

T'aspires la nourriture en continu, sans t'arrêter. Au-dessus de vous y a la télé qui diffuse des spectacles, des concerts, du jazz, des chansons d'amour, des ballades, des vieux films, des dessin-animés. Tu fixes l'écran, mâchant en même temps. La lady t'a posé des questions tantôt sur le chemin enneigé, mais t'as gardé toutes les réponses pour toi. Est-ce que t'as déjà été amoureux un jour ? Tu dirais que tu es amoureux de tout le monde sans aucune condition ni contrainte ni frontière ni limite. Et tu dirais aussi qu'il y a trop de personnes sur terre pour n'en aimer qu'une seule. En réalité, cette réponse en dit long sur ton passif avec l'amour.
Aria Goodwill
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Aria Goodwill
Since : 02/01/2021 SMS : 93
Lun 1 Fév - 1:02

Ton regard suit les mouvements des autres, la table qui prend vit sous tes yeux alors qu’on y dépose un bougeoir surmonté d’une bougie. La flamme vient éclairer faiblement votre table et à nouveau, la scène du Disney remonte à la surface. Leander confirme en commentant ce qui va suivre et tu ne peux t’empêcher de rire, trouvant cela vraiment drôle pour le coup. Oui, drôle, pas forcément romantique. Vous êtes ici entre potes non ? Enfin…si on peut dire, vous vous connaissez toujours que depuis quelques temps après tout. Alors que tu explores de tes yeux ce restaurant où l’odeur éveille les papilles, lui se retrouve fasciné par la lumière dansante au gré de vos respirations. On pourrait y imaginer une silhouette dansante, telle Esméralda, captivante, ondulante, tentatrice mais dangereuse.  

Finalement, on vient vous apporter votre plat. Leander ne plaisantait pas. Tes yeux s’écarquillent face à la quantité qui se trouve être pour deux, heureusement. Vous allez donc vous partager le plat, à peut-être batailler pour la dernière boulette au vu de l’appétit qu’elle suscite. Du te réjouis de voir ce parmesan qui ressemble au tapis de neige au dehors et recouvre le monticule de pâtes. Aurais-tu été un chat, tu te serais léché les babines pour le coup. Cependant, avant que tu puisses même songer à plonger ta fourchette dans ce petit paradis, Leander dégaine son portable. Une photo ? Vraiment ? Pourquoi pas dans le fond, tu te redresses, penche un rien la tête pour offrir ton meilleur profil et tu souris. Le flash fait tomber un voile moucheté de blanc sur ta vision et tu clignes rapidement des paupières pour retrouver ‘la vue’. Leander observe l’image et t’annonces que tu as les yeux rouges.

- Vraiment ? ! Oh non, je pensais que sur les portables ça ajustait ce défaut…T’es vraiment sérieux ? Allez…montre… Leander ! Tu pourrais au moins me l'envoyer, dis ?  

Il s’y refuse, il s’amuse de toi c’est ça ? Tu ne sais pas. Il reste encore une part de mystère après tout, tu ne le connais pas comme tu connais Théo. Leander avait cependant ce petit air attachant malgré ses moqueries, cette fossette qui se creuse au coin de sa bouche, … Tu craques un rien mais tu n’en montre rien. Il dit qu’il va poster cette photo et pour ta part, tu hausses un sourcil insolent, comme à ton habitude.

- Tu vas devoir répondre à toutes ces pauvres groupies que tu as abandonnées ce soir. Tous ces cœurs brisés, … tu es sûr de vouloir affronter ça ?

Tu tires légèrement la langue, marquant ainsi le fait que tu le taquines ouvertement. Cependant, l’humour se doit être rangé face à ce plat alléchant. Tu t’armes de ta cuillère et de ta fourchette pour enrouler une portion raisonnable autour de celle-ci. Vous mangez en silence, dégustez tranquillement tout en goûtant à la compagnie de l’autre. Tu n’es pas du genre à avoir besoin qu’on meuble le repas d’une conversation. Tu es bien, son sourire trahit cela. Que demander de plus ? En plus, tu as les yeux qui brillent suite à cette première bouchée. C’est délicieux. Il n’y a qu’à te regarder manger avec appétit. Oui, t’es loin de faire partie de celles qui se commandent une salade et laissent les croutons parce qu’ils auraient pu baigner dans du beurre. Malgré tout, après plusieurs minutes, tu te dois de souligner quelque chose.


- Pourquoi tu évites mes questions quand il s’agit de toi… et l’amour ? Sujet épineux ? Inconnu ? Ou tu as peur que la réponse me déplaise … ?
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