We Need To Talk ft Nicole

( Outfit)
@Nicole Welch


Un verre de scotch dans la main, une clope dans l'autre , je fixais l'horloge confortablement installé dans mon canapé. J'avais donné un horaire bien précis. Je noterai sa ponctualité, comme toujours en dehors des cours comme dans ma vie privée. J'étais le genre de professeur qui n'acceptait aucun retard. Une minute après le début de l'heure c'était une absence et il était inutile de tenter une quelconque justification. Et bien que je sois bien évidemment plus modéré dans mon état naturel, à titre personnel. J'étais aussi intransigeant avec certaine de mes étudiantes : les Vestales en premier lieu. Elles étaient ma fierté -au même titre que mon étalon qui m'attendait en France- Non elles étaient plus que ça tout de même. Chacune d'entre elles avaient ce petit quelque chose qui non content d'en faire des créatures divines pour laquelle les hommes étaient prêts à toute les extravagance, elles avaient chacune leurs personnalités et leurs charmes. Nicole, car c'était bien elle que j'attendais, était la Vestale qui me posait le plus souvent problème. J'adorais avoir un œil sur elle , mais de préférence lorsqu'elle était nue dans mon lit pas quand elle se mettait en tête de recruter de nouvelles recrues.

Nouvelle lubie de la belle : recruter une étudiante dont je savais qu'elle était fille de flic. Combien même je ne forçais aucune des filles , cela restait de la prostitution devant la loi. Je n'avais guère envie d'au mieux me faire virer de l'université, d'au pire finir sous les barreaux. Je me devais donc de remettre les pendules à l'heure avec elle pour ne pas me retrouvé sur la touche ou à la une des journaux. Elle connaissait ma maison puisque je l'y avais invité avant même qu'elle ne -travaille- sous ma protection. Souvent isolée des autres élèves j'avais toutefois décelé une curiosité rare pour ce qui l'entourait. Et à force de lui conseiller de sortir, visiter, je l'ai accompagné. Et à force de lui faire découvrir des monuments et des endroits assez peu connu pour éviter qu'on nous y trouve, je lui ai fais découvrir ma couche. Sa peau douce n'avait d'égale que ses yeux et son incroyable don pour manquer de nous attirer des ennuies.

On frappa timidement à ma porte , je souriais et je resta pourtant confortablement installé.  «Entre » Tonais je en me recomposant une tête de circonstance. Il était hors de question que je me laisse amadoué par sa dévotion ou ensorcelé par ses charmes. « Nicole, je te laisse t'installer sur le fauteuil. Nous devons parler de tes … initiatives. » Désastreuses initiatives.

Autant je considérais l'université comme une seconde maison tant j'y passais du temps depuis toujours. D'abord quand mon feu mon père était le doyen puis maintenant que j'y étais professeur. Autant dans ma maison, j'étais encore plus à l'aise. Ja savais qu'entre les murs de la bâtisses et les grands arbustes et lierre qui entouraient le jardin, rien ne pouvais briser mon cocon. C'était mes règles et c'était tout. Alors lorsqu'une vestale pénétrait le lieu, elle devait s'attendre à que ça soit pour du sérieux. Mon gilet en maille, qu'Hayley ma meilleure amie, réprouverait, était loin d'être là pour me faire passer pour un gentil papy qui allait juste servir le thé. Non, j'étais juste à domicile et à l'aise. Je ne doutais de toute façon jamais de l'aura que je pouvais dégager.Présomptueux ? Peut être mais il fallait l’être un peu pour devenir prof et maître conférencier et ainsi devoir parler devant des dizaines voir centaines de personnes. Ce soir il n'y en avait qu'une : la belle Nicole qui dans sa robe fleuri respirait la grâce. Il allait être difficile de se concentrer et de hausser la voix sur elle si elle le regardait ainsi et en plus l'appelait Monsieur Dawson. D'une si charmante bouche ça pouvait avoir des effets dévastateurs .

« Oui Nicole. N'aurais tu pas approcher mademoiselle Glenson dernièrement. Crois moi bien, si c'était pour faire amie amie et prévoir des soirées pyjama j'en serais heureux. Je te souhaiterais même beaucoup d'amusement avec une telle beauté. Mais je crains que ça ne soit pas le cas. Tu avais une idée derrière la tête tu voulais lui parler des Vestales ? » Je posais la question mais je le savais déjà. C'était sans doute une vieille habitude de professeurs : les questions rhétoriques . « Sur le papier en effet elle a tout d'une bonne recrue : très belle, intelligente... fauchée. » Je m'étais levé et m'étais posté face à Nicole de toute ma stature. « Sauf qu'il y a une petite chose que tu ne savais pas : son père est commissaire. Son père pourrait trouvé que sa fille escort est une mauvaise idée. Son père pourrait faire basculer tout notre système. » Ma voix était devenu plus dur. Même lors de mes cours -sauf lorsque je devais remettre à sa place un élève- j'étais plus amical. « Tu sais ce que je risque si ça se sait Nicole ? »