| Mar 23 Mar - 19:28 |
|  Tadi Iiniwa always pushing up the hillNOM hérité du père, il partage le patronyme associé à une tribu amérindienne. iiniwa, qu'il n'a guère à prononcer ou à écrire, on l'appelle simplement iron man partout où il erre. PRENOM hommage à ses origines autochtones. objet de moqueries, pourtant tadi, comme la signification de son prénom le vent, rien ne vient le perturber, même qu'il s'amuse à entendre les variantes et rit parfois lorsque quelqu'un fait preuve de créativité. AGE il a davantage d'os cassés que d'années à son compteur. près de la trentaine, sans toutefois les avoir acquis, malgré la vie difficile qui ne l'a pas épargné. vingt huit graffitis sur son mur de briques. craquelés, ça pas été facile pour lui, même si la joie de vivre égaye toujours son visage. DATE DE NAISSANCE il ne sait si c'est de l'ironie de la part de ses parents ou un concept réfléchi, mais il est né lors d'une journée venteuse, un 26 septembre 1992. NATIONALITE le métissage est visible, mais son appartenance, sa nationalité est cachée. enfant des rues on ne sait qu'en penser. enfant abandonné, sdf ou simplement migrant n'ayant pas réussi à tracer sa voie ? cependant, il ne s'associe à rien de tout ce qu'on peut croire, juste britannique comme monsieur et madame tout le monde, juste la misère en plus. ORIGINES il a l'impression de venir de partout et d'ailleurs tellement elle sont diverses. sa mère aimait bien les lui citer lorsqu'elle sentait en avoir la force. du côté paternel, il a des origines russes, écossaises, amérindiennes (pied-noir) et l'héritage de cette femme ; japonaises, chinoises et coréennes. il a davantage l'impression que la vie a simplement essayer de faire un combo ultime. ORIENTATION SEXUELLE c'était clair, avant même que l'innocence lui soit enlevée que ses yeux noisettes, foncés ne regardaient que les femmes. plus complexes, dit sexe faible, mais qui réussit clairement à remporter toutes les victoires selon lui. femmes tentatrices, rien de mieux pour leur créer des vices. SITUATION SOCIALE célibataire, c'est pourtant difficile de croire qu'il a tenté quelque chose de sérieux, mais il sait aussi se briser le cœur ce casse cou légendaire. cependant il a trop souvent fait l'erreur de céder à la nouveauté, au goût de la liberté, mais surtout au danger. il a trop souvent tenté de dompter des caractères plus tempétueux que le sien, avec un orgueil et une envie cruelle de se prouver quelque chose ou simplement mieux se casser les dents. METIER la destruction, le bricolage, ça le connait. c'est surement pour cela qu'il se retrouve un peu ici. employé dans une casse auto, il aurait pu finir plus pitoyable. il aime bien faire des assemblages avec les vieilles pièces qu'on ne réclament jamais, ce qui peut parfois énervé son employeur, sans pour autant qu'il ne tente tout de même de trouver un sens à tout cela, qu'il ne veille pas sur son jeune protégé, vieille connaissance d'un repère, qui l'a repêché, recruté dans un moment inespéré. STATUT FINANCIER toujours autant de difficulté à joindre les deux bouts, un loyer qui s'élève bien plus haut que les standards de salubrité du propriétaire, il finit souvent par squatter, c'est une spécialité chez lui, il offre souvent des sourires à tout va pour vous amadouer. c'est un gratteur, mais il s'obstine tout de même à avoir un appartement, la peur au ventre de retrouver d'anciennes habitudes de vies. FAMILLE sa famille biologique se limitait à une femme partie trop tôt et un père qu'il idéalisait avant de le laisser seul, le laissant s'enfermer dans son propre filet, les ruelles froides et cruelles d'un ancien domicile fixé par de simples cartons sur le bitume ou sur la pelouse d'un parc. sa véritable famille reste le camden wheel squad. il y a sens cesse des histoires entre ce groupe de cinq, mais c'est ça pour lui la véritable profondeur, les véritables amitiés, les véritables amours malgré les non dits ou à l'opposé la crudité des mots, l'amour dans les insultes, dans les blagues, les moqueries et les bousculades. au final, hero les a bien trouvés et à former un groupe sans pareil. un quatuor aussi écorchés, débridés et entiers qu'iron man lui-même n'aurait pu l'imaginer, le souhaiter. SIGNES PARTICULIERS souvent avant de le voir, on entend les roues d'un skate, mode qui a eu le temps de se perdre et de se regagner sans pour autant jamais quitter iron man. une chevelure bien entretenue malgré la masculinité de celui-ci, comme quoi muscles saillants peu parfois trouver un équilibre avec une chevelure soyeuse et toujours au vent. quelques repères gravés. indélébile comme ses conneries. apprendre de ses erreurs, les avoir tatouer à l'encre noir. TRAITS DE CARACTERE téméraire. fier. compétitif. lunatique. jovial. ironique. prend tout à la légère. indépendant. charmeur. honnête. généreux. altruiste. irréfléchi. têtu. rêveur. GROUPE la chance sourit aux audacieux, surement pour cela qu'il l'a toujours d'accrocher. qui jamais ne le quitte malgré l'arrogance qu'il affiche, l'obscurité qui menace d'engloutir ses iris alors qu'un espoir réchauffe encore ses pupilles parfois dilatés ; buckingham. londres & moi la rue, la misère. un calvaire alors qu'il essayait de se faire. elle a tout pour lui plaire, tout pour lui rappeler tout de même ses emmerdes. il se voit simplement ici. prisonnier volontaire, sentant la liberté tout de même lorsqu'il pose son pied sur le bitume pour avancer plus vite à travers les rues animés sur sa planche, mais surtout les ruelles qui ont accompagnés sa réalité toutes ses années.
walking on a dream | sa vie était belle. difficile, mais simple. les revenus devaient être comptés, épluchés avec minutie. elle y arrivait, elle s'en sortait cette mère monoparentale qui ne parlait plus de cet homme dont il avait tant hérité. dans les souvenirs de tadi, il n'était plus. seulement, elle, elle se souvenait de lui. son fils dans ses bras avant qu'il les plante, sans demander rien, sans dire rien. elle ne saurait que lorsqu'il serait trop tard. il n'était pas un enfant capricieux, au grand bonheur de cette mère qui n'arrivait qu'à s'épuiser pour mieux faire vivre la maisonnée. ils étaient deux, et sérieusement, c'était parfait comme cela. plus de bouches à nourrir n'aurait pas pu être possible. tout calculé au centime près. il ne pouvait aider sa mère, mais il comprenait déjà à l'époque. il n'avait que demandé un skate et c'était la seule chose qu'il semblait désirer autant qu'une vie moins exténuante pour sa mère. pas par simple caprice. et jamais plus il ne se séparait de cette passion le faisant devenir champion, du moins, dans le quartier.
how can I explain | il était malin tadi. il n'aimait pas trop l'attention des assistant sociaux et tout autre personne qui s'intéressait de trop près à sa famille. il savait qu'ils causeraient sa perte, s'il mentionnait aucun autre adulte qui pourrait le prendre à sa charge. il avait quatorze ans, et il comptait bien être aussi indépendant jusqu'au retour de sa chère maman. car pour lui, elle reviendrait. des semaines, des mois avant de se transformer en deux longues années de mensonges, de subterfuges pour ne pas que l'ultime système tranche. que la guillotine ait sa tête et l'envoie où il aurait surement fini par grandir, orphelinat, famille d'accueil ou centre de jeunesse. du moins, il y croyait quand il avait commencer à mentir. à s'inventer un adulte qui s'occupait de lui alors que la seule parenté qui lui restait était sur un lit d'hôpital, agonisante. jusqu'à ce que la maladie l'ait ultimement rongée. agressive, alors qu'elle, elle était devenue inoffensive. sans défense. sa mère, qu'il avait cru invincible.
talking to myself | il avait cru à une guérison miracle, même si on n'avait osé le contredire, au fond, il essayait de voir la médecine comme une diseuse de bonne aventure, tout n'était pas coulé dans le béton. tout changerait s'ils y croyaient, c'était avant. c'était le moment qu'il avait commencer à continuer ses conneries, ses mises aux défis, on le mettait au défi et pour un peu d'argent, il le faisait. prostitution anodine qui avait fait aussitôt l'affaire, qui avait fait attirer les bonnes, ou les mauvaises personnes. à cette époque, ils les voyaient comme un groupe de sdf pacifiste. une entraide qu'il n'allait pas refuser. une entraide qui ne l'éloignait pas de son quartier, ni de sa maison qui n'avait plus ni électricité, ni autre chose qu'une pancarte d'expulsion. ils n'avaient pas compris l'ampleur du merdier. le faux, ils ne l'avaient déceler qu'une fois que la rue l'avait appelé. l'avait accueilli, loin d'un système aussi tortueux que celui dans lequel il baignait sans le savoir. il n'était plus aussi jeune et les gens ne lui donnait pas une pièce simplement avec sa bouille, non, on lui donnait davantage de nourriture, c'était la nouvelle monnaie, même s'il négociait pour rapporter sa part du contrat. ce groupe. ce quota. il valait mieux le respecter. il avait compris rapidement. rien ne le retenait réellement à ces gens, même si la solidarité faussement crée avait convaincue tadi de rester. et son apparition. il n'avait pas compris et pourtant, la ressemblance était frappante.
will I see again? | c'est peut-être cela qui l'a fait rester plus longtemps. lui, ce père. il voulait une explication, sans pour autant savoir s'il n'essayait pas juste d'enjoliver la réalité. il restait avec un espoir et aussi pour aider les plus jeunes que lui. il faisait partie des enfants trop vieux, qu'on recueillait dans ce genre de milieu avec moins de compassion, ils devaient plus s'en sortir que les autres, presque l'âge de bosser de retrouver pied, encore jeune, mais les portes se refermaient sur lui tout de même et il le savait. préférait rester avec eux qui lui tordait les poignets pour lui rappeler le quota. plus de nourriture, des gens pour s'entasser, emmagasiner la chaleur. c'était mieux que d'être seul dehors. et puis, la liberté, merde. ils l'avaient bien chercher. irréfléchi, il avait eu l'envie de faire son égoïste. seulement, il ne s'attendait pas à cette rencontre. l'ensemble de la recette en main, il avait son skate, son seul véritable objet, et allait prendre la fuite, l'oeil sur le groupe toujours poings fermés, abuseurs abusés. sans pitié. encore un peu trop jeune pour être aussi musclé qu'un homme, il le heurtait lui. un seul regard désapprobateur et voilà qu'il l'avait fait culpabiliser. d'une poignée de billets chiffonné, il ne prit que son quota du jour et partit de cet endroit. ne pensant jamais qu'il recroiserait sa route.
we are always running for the thrill of it, thrill of it
always pushing up the hill, searching for the thrill of it
on and on and on we are calling out, out again
never looking down, I'm just in awe of what's in front of me
is it real now? | seulement la vie, dans sa grande ironie ou miséricorde, lui avait fait recroiser ce regard, seulement, cette fois, ce n'était pas un regard noir, ni désapprobateur. peut-être qu'il avait fini par croire qu'il n'était pas qu'un petit con qui cherchait à gagner un peu sa croûte en s'en parsemant la peau, égratigné, os cassé, pour un jeune comme lui, qui fuyait les administrations, il avait passé quelques fois par la casse vétérinaire, et même avec la clémence de certains habitants connaissant le jeune homme. il s'était écoulé certes quelques années entre les deux, mais il l'avait reconnu. et ce prénom mentionner, il ne l'aurait jamais oublié. hero. vieille connaissance de cet employeur qui avait vu roder tadi trop souvent dans sa casse auto. l'avait vu dormir là où il le pouvait en espérant ne pas se faire voir, squatté parfois le lavabo des commerces qu'il trouvait, avant qu'on ne le chasse. avant de voir le potentiel, de le voir taguer, bricoler avec le tas de choses qui n'avait aucune utilité. il allait voler dans son ancien école, là où il n'allait plus depuis le décès de sa mère, depuis la fin de ce monde contraignant, n'aspirant aucunement à le sauver, mais davantage l'enfoncer dans des procédures qu'il croyait vaine, mais maintenant, il était trop tard. la roue avait tourné et dépassé la majorité, la société n'en faisait guère attention, alors qu'il s'était toujours senti traqué durant son enfance. comme si l'aide avait un âge, un prix ou un intérêt. du moins, sauf pour lui. lui qui l'avait approché avec précaution, lui qui se méfiait, avant que felipo, le propriétaire de la casse et son nouveau patron n'approuve, ne lui rappelle la vie qu'il avait maintenant, disant qu'hero il pouvait croire en lui autant que lui avait cru en lui.
two people become one | il ne se rappelle plus l'ordre du recrutement du groupe toujours appelé camden wheel squad. seulement, malgré toutes les libertés, il avait fini par vouloir enfreindre les règles, si elles n'étaient pas aussi officialisé par une charte, elles étaient pourtant claires, éviter les histoires de coeurs et de cul, mais il n'avait pas pu. à nouveau, il pensait à lui le bougre. il avait envie de connaître cette rogue, cette fille aussi déluré que délirante. une illusion. une vie potentielle, perturbante. électrisante. chamboulant. qui l'avait redoublé de vivacité. il avait fini par arrêter de chercher, de se méfier. il ne referait pas deux fois la même erreur, il n'y avait pas de quota, juste des tags et des roulettes leur permettant de rider ensemble, de vivre différemment, mais surtout, tous ensemble. chaque membre d'une unicité créant des affinités, des complicités animés, refoulés. la belle histoire de l'amitié dans la simplicité des rues éclairées.
i can feel it | dangereuse. c'est vrai qu'elle l'était et il avait frôlé plus d'une fois l'hystérie. ils se soutenaient, se supportaient mais l'idylle n'avait pas su tenir. les regards dénonciateurs, les rapprochements trompeurs. il avait fini par lui donner raison. commencer à jouer davantage avec le feu. ultime provocation, réelle séparation. hero avait eu raison, les histoires de cœur, ça finissait par leur faire du tort. potentielle source de rancœur. que ça écœure, car cette séparation, bien qu'elle était d'une certaine part commune, rien ne pourrait réellement réparer leur fierté. seulement, l'équation était jamais aussi simple, il aurait préféré qu'il n'y ait que rogue moins iron, mais il y avait l'addition de deux éléments perturbateurs. deux cœurs en plus à se faire prendre au jeu, à commencer par le sien qui battait le rythme pour une touche bleuté et celui de rogue qui avait été envouté par un shaman autre que lui.
five people become one | à sa manière, il avait toujours su lui rappeler la bonne voie, seulement, sans hero, malgré ses réfléxions qu'il n'avait jamais réellement caché. il ne savait plus. sa séparation, c'était consenti, mais il était toujours aussi meurtri. et devant cette annonce en plein mois de réjouissances, de neige, de lumières, il s'était éteint. comme tout ce qui avait toujours bien réussi dans sa vie avant de lui laisser ce vide. il devait avoir la poisse, ou juste la mauvaise combinaison pour trouver de la compagnie, celle qui l'accompagnerait éternellement. celle qu'il souhaiterait avoir à ses funérailles, pour plus avoir à jeter de la terre sur une tombe. seulement, malgré le départ d'hero, il devait se rappeler qu'eux, comme lui pouvait se reposer sur les autres. toujours. blaze. rogue. shaman. blue. et plus que jamais, malgré les trahisons, les saisons, les émotions, les fausses raisons, ils allaient devoir redorer le blason. pour lui, ce héros sorti de l'ombre, sans non plus la quitter aux yeux des inconscients, des punisseurs du passé. lui, il avait été leur seconde chance, et jamais iron ne comprendrait, même s'il avait fait parti et retourne parfois dans tous les sens ce qui pourrait nuire à hero, ce qui le rend fou de rage, mais aussi triste, le deuil à son centre. le deuil dans l'âme. un gars fort, plus assez fort pour ne pas lui rendre hommage, sans être trop infidèle à son image. à la vérité, il fallait l'avouer, dire de la gentillesse d'autrui, ça l'a jamais été sa force et mentir non plus. il sait juste tomber et se relever, même si contrairement à ces acrobaties, se relever, c'est maintenant au sens figuré. il sait dire les qualités d'hero, mais il ne fait pas partie des gens qui le vante à tout vent, hypocrites ou le salissent comme des lâches. il est plus grand chose, il pense tout et rien à la fois. il essaye de garde la face, la façade toujours volets ouverts, pourtant le sourire est faux et la maisonnée toujours aussi envahit par les contradictions.
FIN
 RedVelvetAGE toujours 25 ans AVATAR Booboo Stewart CREDIT DES IMAGES thisoldrubyrider COMMENT TU ES ARRIVE(E) ICI c'est mon tc ; le trio d'artistes en tout genre ; anaé, sao et maintenant tadi. TON AVIS SUR LE FORUM  PERSONNAGE prélien de @Ramona Saunders. JE JURE D'ETRE MAJEUR (18+), D'AVOIR LU LE REGLEMENT ET DE L'ACCEPTER je vais passer le signer sous peu AUTRE CHOSE Un TC sauvage apparaît.dirty talk 2021
Dernière édition par Tadi Iiniwa le Jeu 25 Mar - 16:30, édité 17 fois |
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