Le pompier et la vétérinaire : La rencontre {feat. Liam Wicked}

Et voilà. Une fois de plus, Rose se retrouvait toute seule. Celui qui l’avait accueillit à bras ouvert lorsqu’elle était arrivée à Londres avait disparu aussi rapidement que lorsqu’il était venu à elle. La vétérinaire ne comprenait pas ce qui s’était passé... Elle s’était confié à Kyle, puis Javier en lui disant qu’elle se sentait un peu délaisser, mais d’un autre coté, elle retrouvait sa liberté, une liberté de ne plus aller à ces soirées qu’elle détestait au fond. Elle avait promis de travailler sur sa timidité, mais c’était dur, trop dur. Du coup, elle avait un peu laisser tomber depuis quelques jours. Ses gardes à la clinique vétérinaire s’enchainèrent doucement, sans pour autant que ce soit des jours difficiles. Javier avait eu raison de lui dire qu’elle ne devait pas penser au négatif...

Ce matin là, Rose était en repos. Elle pouvait dormir un peu plus longtemps, pourtant son corps se réveilla tout de même à 6h30 du matin. Loin d’être déçue de ne pas avoir dormi, la jeune femme se leva pour aller prendre une douche avant de prendre son petit déjeuner. Ces gestes répétitifs au quotidien la rassurait grandement. Bizarrement, elle commençait à être un peu moins angoissée... Enfin, est-ce que cela allait duré ? Elle n’en était pas certaine. Mais la jolie blonde décida de ne pas y penser. Elle prit son thé avec quelques viennoiseries avant d’aller se laver les dents et de faire sa liste de courses. Rose profitait toujours de son jour de repos pour les faire, n’ayant pas le temps de le faire la plupart du temps. Elle remonta dans sa chambre pour s’habiller d’un jeans, d’un pull, de grosses chaussettes avant de descendre pour attraper ses bottes et son manteau, son sac et ses clés de voiture avant de fermer la porte de son appartement. Depuis qu’elle avait emménagé, elle avait tout de suite adoré l’endroit. C’était calme, les voisins n’étaient pas intrusifs et tout le monde se disait bonjour ou s’aidait lorsque quelqu’un avait besoin d’aide. Parlant d’aide, la jeune femme alla sonner chez une de ses voisines, une vieille dame qui ne pouvait plus vraiment se déplacer.

«Bonjour Madame Smith. Je vais faire mes courses ce matin, est-ce que vous avez besoin de quelque chose ?»

«Oh ma petite Rose ! J’aimerai bien que tu me trouves ces petits gâteaux que tu m’avais emmener la dernière fois... Il était très bon et ça m’avait réconforter ! Tiens, prends cet argent. Et garde ce qui restera.»

Rose rougit légèrement en balbutiant que ce n’était pas nécessaire, mais la vieille dame insista. Elle n’avait donc pas le choix. Elle promit donc à sa voisine de lui ramener les fameux gâteaux qu’elle avait aimé. Elle descendit jusqu’à la porte d’entrée puis alla récupérer sa voiture. Il y avait une chose qui lui avait fait bizarre lorsqu’elle était arrivée à Londres, c’était la conduite à droite. Ce n’était pas facile du tout, mais elle y était arrivée après plusieurs heures de conduite. Pourtant, elle n’avait jamais appris à conduire aux Etats Unis... Peut-être est-ce que c’était une question d’habitude ? Elle ouvrit la porte de sa voiture est monta dedans. Il faisait légèrement froid ce matin là et Rose mit le chauffage avec un peu de musique pour s’accompagner, pas trop fort pour pouvoir entendre les autres véhicules, mais juste assez pour pouvoir chanter. La circulation était encore dense a 8h30 du matin. Mais elle n’était pas pressée. Elle pianotait sur son volant au rythme de la musique. Vu comme ça, on pouvait croire que Rose n’était pas du genre timide et réservée. Non, on pouvait croire qu’elle était plutôt fête et boite de nuit... mais c’était loin d’être le cas. Le feu passa au vert. Doucement, la jeune femme enclencha la première et s’avança dans le carrefour au moment même où, du coté droit, une autre voiture passa le feu. Rose était certaine que son feu était vert et pas le sien. Elle se crispa totalement et attendit le choc qui vient quelques secondes après. Le bruit du choc entre deux voitures était infernal. Rose sentait son corps être balader dans un sens et l’autre, mais pourtant qu’elle le sache, elle n’était pas blessé. Sa voiture finit sa course à l’autre bout du carrefour contre le trottoir. Secouée, la jeune femme détacha sa ceinture et sortir de sa voiture. L’homme qui venait de la percutée arriver d’un pas décidé.

«Mais vous ne faites pas attention ! C’était mon tour de passer ! Mon feu était vert.»

Rose se recroquevilla sur elle-même, mais réussit tout de même à dire :

«Non... je suis... je suis certaine que c’est moi qui avait la priorité...»

La conductrice qui était derrière Rose s’approcha d’elle.

«Vous allez bien ? J’ai tout vu, ce n’est pas vu qui êtes en faute, c’est lui... N’écoutez pas ce qu’il vous dit, vous n’êtes pas en faute.»

Ouf, Rose n’était pas toute seule à avoir vu le feu vert. Sur le coup, elle s’était demandée si elle n’avait pas halluciner le changement de couleurs, mais ce n’était pas le cas. Elle était rassurée. Ce n’était pas de sa faute. L’homme perdit un peu de sa prestance et voulu faire demi tour, mais quelques témoins de la scène étaient déjà là pour le retenir. Rose se sentit rougir légèrement et elle ne peut s’empêcher de dire :

«Vous pouvez rester avec moi... Je n’ai mal nulle part, mais je préférais ne pas rester toute seule avec cet homme... J’ai l’impression qu’il pourrait me dire n’importe quoi...»

La femme approuva d’un signe de tête et resta près de Rose. Quelqu’un avait appelé la police et les pompiers car la blondinette pouvait les entendre. Heureusement qu’ils avaient été rapide, parce qu’elle n’était pas certaine que les témoins de la scène puissent retenir le chauffard quelques minutes de plus. La vétérinaire regarda le camion de pompier passer devant elle et s’arrêter un peu plus loin. La femme qui était restée avec elle l’aida à s’asseoir parce que le choc de l’accident la faisait trembler... Elle n’avait jamais eu d’accident Rose, c’était la première fois et ce n’était pas de sa faute... Elle se posait déjà plusieurs milliers de questions concernant l’assurance, ne voyant pas le pompier qui s’était approché d’elle...