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 love in your eyes (théo)

dirty talk ::  time off :: old stuff :: rps :: terminés
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THE WRITERPUTS THE HOT IN PSYCHOTIC
Polly Andersen
got a fever, can you check ?
Polly Andersen
Since : 10/03/2021 SMS : 89
Mar 6 Avr - 20:50



Love in your eyes
En laissant la photographie de votre fils à Théo tu n'étais pas certaine qu'il la conserve précieusement. Sa colère aurait pu être telle qu'il aurait préféré faire disparaître ce petit garçon de sa vie, comme il l'avait fait pour toi des années plus tôt, coupant les ponts définitivement malgré tes multiples tentatives. Quelque chose te disait pourtant que tu avais bien fait d'inscrire ton numéro au dos, parce qu'au moins il saurait quoi faire, il aurait cette possibilité un jour où l'autre. Malgré ses dernières paroles prononcées dans son bureau, ce jour est arrivé plus tôt que prévu. Théo a finit par craquer, peut-être poussé par la curiosité, par l'envie de connaître cet enfant qui n'avait pour l'instant de lui que ses traits. Encore au travail lorsque ton portable avait vibré, tu as bien du relire son message une dizaine de fois avant de lui répondre. Quelques peu anxieuse mais à la fois soulagée qu'il se soit résolu à prendre la bonne décision pour lui et surtout pour Noé.

Son message datait d'hier et tu avais préféré lui proposer une date rapidement avant qu'il ne change d'avis. D'autant plus que Lyam était en déplacement jusqu'à la fin de semaine, ce qui était beaucoup plus pratique pour toi. Tu finissais de ranger ta cuisine lorsque cela frappe à la porte, sans tarder tu te diriges vers l'entrée pour aller accueillir Théo. « Bonsoir. », que tu souffles avec un léger sourire. Cette vision est étrange, ton premier amour devant ta porte comme si vous vous étiez quitté hier et pourtant les années se sont écoulées, votre fils est bien là pour vous le rappeler. « Il est dans le salon. », que tu précises comme pour le rassurer quand tu vois une pointe de panique dans son regard. Théo semblait terrifié, tu pouvais le comprendre même s'il ne s'agissait que d'un petit garçon de quatre ans. Toi aussi tu appréhendes un peu cette rencontre, tu te doutes que malgré le cliché que tu lui as laissé, il sera immédiatement frappé par sa ressemblance en le découvrant de ses propres yeux. Certes Noé avait ta bouche et certains traits de ton visage mais ses cheveux déjà capricieux et ses magnifiques prunelles étaient bien ceux et celles de son père. « Chéri, tu te souviens de ce que je t'ai dis hier ? Je te présente Théo. », que tu expliques à ton fils en avançant dans l'appartement, accompagnée par le jeune homme en question. Timidement Noé s'approche, murmure un bonjour avant de venir se loger contre tes jambes comme il le faisait si souvent en présence d'inconnu. Tu te mets à sa hauteur, glissant une main dans son dos pour le rassurer. « Je suis sûre qu'il serait très content de voir tes constructions. », que tu chuchotes en lui souriant. Ton petit se décide à aller chercher ses jouets, certainement ravi qu'une nouvelle personne puisse s'amuser avec lui. Doucement tu te redresses, glissant un regard vers Théo afin de percevoir l'émotion qui l'envahissait. Tu profites de ces quelques minutes en tête à tête pour te soucier de lui. « Tu as pris le temps de manger quelque chose ? ». Lorsqu'il t'a écrit hier, il avait l'air d'avoir beaucoup de boulot et tu doutais qu'il ai prit un repas avant de venir. Il devait bien rester une part de lasagnes dans le frigo et tu serais prête à la lui proposer s'il le souhaitait.

BY PHANTASMAGORIA
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Mer 7 Avr - 11:52



Love in your eyes
Tu n'es pas serein, tu dois bien l'avouer. Une boule au creux du ventre que tu ne parviens pas à faire disparaître. Tu as demandé à Polly si vous pouviez décaler l'heure proposée, et elle a accepté. Tu as eu le temps de rentrer chez toi, prendre un douche qui t'a fait du bien, avant de te mettre en route. Tu n'es plus très loin d'après le GPS. Et tu ne réalises pas encore où tu te rends, bien trop perdu dans tes pensées. Ce n'est que quand tu arrives dans le quartier que tu prends conscience de l'endroit. Et ton visage s'assombrit. Un juron t'échappe, alors que tu roules à vitesse réduite dans cette banlieue chic qui ne t'es pas si inconnue pour t'y être rendus il y'a quelques jours à peine.... Combien de chance pour que ton ex habite au même endroit que la fille qui fait battre ton cœur ? Tu te demandes si tu n'as pas froissé quelqu'un qui fait dans l'occulte et qui t'aurait jeté un sors. Une telle coïncidence est impossible autrement, tu en es persuadé.

Enfin, tu arrives à destination. Heureusement, ce n'est pas exactement au même en droit, mais quelques rues plus bas. Tu t'arrêtes devant la maison, et tout comme celle de Vénus, celle de la rousse est démesurément grande. Tu comprends rapidement que son fiancé est un friqué. Du moins, c'est la conclusion que tu fais. « Au final, t'avais une bonne raison d'me quitter.... » que tu souffles pour toi même à voix haute alors que tes yeux se perdent sur la demeure. Tu restes assis dans ta voiture un court moment. Tu aurais bien envie de t'en griller une pour apaiser tes nerfs, mais tu te retiens. Et finalement, tu prends ton courage à demain. Quand faut y aller... Tu inspires un grand coup, sors de la voiture et te dirige vers l'entrée. Tu hésites à sonner et finalement tu décides de toquer. Il ne faut que peu de temps pour que la rousse vienne t'ouvrir. « Salut. Désolé, j'suis un peu en retard » que tu t'excuses alors même qu'elle te salue. Tu n'as pas un retard énorme, seulement quelques minutes. Mais tu sais que chaque instant est précieux si tu veux pouvoir passer du temps avec ton fils Noé. Après tout, l'enfant n'a que quelques années, et l'heure du coucher ne va pas tarder à arriver.

Polly te laisse passer, affirmant que le petit garçon est dans le salon. Tu n'oses pas y aller en premier. En fait, tu ne sais pas trop comment agir. Alors, tu laisses sa mère passer devant. Tu la suis, alors que Noé est en train de jouer sur le tapis. Tu entres dans la pièce, un peu mal à l'aise, ne sachant trop quoi dire ni quoi faire. Elle t'introduit auprès de lui, sans préciser que tu es son père. Et tu l'en remercies silencieusement. Vaut mieux ne pas le brusquer dès les premières secondes. Mains dans les poches, tu regardes le petit, qui te fixe intensément.  Tu lui offres un sourire. Aucune réaction, il reste dans les jupes de Polly. Et la ressemblance avec toi te frappe sur l'instant. Certes, il a aussi les gènes de sa mère, mais les tiens sont bien présents.  La rousse parle de constructions, et le regard du gamin s'illumine instantanément. Au petit trot, il quitte la pièce pour aller tu ne sais où, te laissant quelques instants en tête à tête avec la rousse qui décide de prendre la parole. « Euh non. Non, j'ai pas mangé. Mais c'est pas grave j'le ferai en rentrant » que tu lui dis avant de voir Noé revenir avec des Lego qu'il pose sur le tapis devant toi, regard qui passe de ta silhouette aux constructions. Regard que tu prends comme une invitation. Alors, tu te te mets accroupi près de lui, afin d'être à sa hauteur. « Ouah, c'est toi qui as fait ça tout seul ? » que tu t'exclames alors, faussement enjoué pour lui faire plaisir. Tu n'as jamais été très à l'aise avec les gamins et tu sais qu'il va te falloir un temps d'adaptation. La langue de Noé se délie, et il commence à t'expliquer ce qu'il a construit avec un engouement certain. Tu souris, t'étonnes lorsqu'ils te montrent quelques mécanismes. Lances des ouaaah et des ooooh lorsqu’il fait glisser sa petite voiture sur un toboggan qu'il a construit. Tu t'amuses ainsi avec lui quelques minutes, sous le regard de Polly.

BY PHANTASMAGORIA
Polly Andersen
got a fever, can you check ?
Polly Andersen
Since : 10/03/2021 SMS : 89
Ven 9 Avr - 16:16



Love in your eyes
Il s'excuse pour quelques minutes de retard seulement et tu ne lui en tiens par rigueur bien que le petit Noé commençait à fatiguer peu de temps avant son arrivée. Tu fais ton possible pour rendre les choses plus simples, pour aider Théo à passer outres ses appréhensions et le faire entrer en douceur dans la vie de son fils. Comme tout enfant de quatre ans, Noé est ravi que quelqu'un s'intéresse à ce qu'il puisse créer avec ces Lego. C'est bien pour cela qu'il file en vitesse les chercher et les étale au beau milieu du salon. Pendant ce temps là, Théo t'explique qu'il n'a pas mangé mais que ce n'est pas important. Discrètement tu allumes tout de même le four dans l'idée de lui réchauffer le plat que tu avais préparé la veille. Il n'a pas remarqué ton passage par la cuisine puisqu'il s'intéresse déjà à ce que veut lui montrer son petit garçon. Sans les interrompre dans leurs construction, tu viens déposer des dessous de verre sur la table basse. « Je t'ai servis un verre de vin, si tu veux. », dis-tu doucement. T'en avais fait de même pour toi parce que tu sentais bien qu'il serait difficile de vivre cette soirée sans la moindre goutte d'alcool. En douceur, tu viens t'approcher d'eux, t'agenouillant à côté de la table du salon pour toutefois les laisser dans leur bulle. Ton regard se perd sur eux, laissant ton imagination divaguer sur ce qu'aurait pu être votre vie si tout avait été différent. Elle t'offrait là un parfait aperçu, suffisamment frappant pour faire battre ton cœur un peu trop fort. Tu n'étais pas malheureuse actuellement et pourtant cette vision avait un goût amer, te donnant l'impression d'avoir été privé de ce bonheur. Vous auriez pu être cette jolie petite famille et ça te retourne l'estomac rien que d'y penser.

Tu préfères alors chasser ces représentations idéalisées de ton esprit en buvant quelques gouttes de vin avant de t'adresser à Théo. Peut-être ne souhaitait-il passer du temps qu'en compagnie de son fils mais pour autant tu ne comptais pas l'ignorer le reste de la soirée. Tu as envie de briser la glace, celle qui s'était de nouveau formée entre vous lors de votre dernier échange. « Félicitations. », que tu souffles les yeux pétillants, ne sachant pas vraiment par quoi d'autre commencer avec votre fils à vos côtés. Tu étais réellement heureuse que Théo soit parvenu à être le propriétaire de ces lieux qui lui tenaient tant à cœur. « Pour le garage, l'autre jour j'ai entendu que... qu'il était à toi. ». Lorsque cet employé était venu vous interrompre, tu n'avais pas occulté cette information, c'est simplement que la discussion ne s'y prêtait pas mais ce soir c'était différent. Théo semble se prêter au jeu ou alors il fait bien semblant, quoi qu'il en soit tu n'interviens pas dans leurs constructions, gardant ta place d'observatrice. Quelques minutes s'écoulent avant que tu ne regardes ta montre et constate qu'il sera bientôt tant d'emmener votre enfant se coucher. Tout content de ce nouvel ami qui aimait drôlement bien les Lego, Noé continuait ses créations avec entrain mais si l'on détaillait ce petit visage, on pouvait aisément percevoir des signes de fatigue. « Chéri, encore quelques minutes et après il sera temps de rejoindre ton lit avec Doudy », annonces-tu calmement. Doudy, cet adorable ourson en peluche qu'il ne quittait jamais pour dormir. Tu préfères anticiper, le prévenir pour qu'il ne soit pas surpris de devoir cesser son activité pour aller se coucher. A force de repères les enfants devenaient plus conciliants bien que Noé n'ai jamais réellement fait de crises pour retarder les temps de repos. Attentif à ce que tu venais de lui dire, il se contenta d'afficher une petite moue, mais décida de sa petite main d'entraîner Théo vers sa chambre. Après avoir mis la part de lasagne au four, tu les rejoins alors que ton fils était plongé dans son bac à livre, prêt à choisir celui qu'il écouterait avant de dormir. Ce rituel instauré depuis son plus jeune âge perdurait et visiblement Théo lui inspirait suffisamment confiance pour être convié à ce précieux moment. Ton cœur faisait des pirouettes de les voir ainsi réunis, à partager un temps ensemble autour d'un album jeunesse.


BY PHANTASMAGORIA
Invité
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Sam 10 Avr - 17:26



Love in your eyes
Tu te sens gauche, ne sachant trop comment agir avec ce petit garçon qui est le tien. Mais heureusement pour toi, il n'est pas si farouche que ça. Parti cherché ses Lego pour te les montrer et jouer avec toi. Ton attention portée sur lui, tu ne calcules même pas Polly partie à la cuisine pour mettre un plat dans le four. Tu n'as pas l’habitude des enfants et ne te sens pas à l'aise en leur présence mais pourtant à te voir, cela semble naturel. Peut-être que c'est parce que c'est le tien ? Tu n'en sais rien, mais tu as le sourire aux lèvres et tu ne te forces pas. T'extasiant faussement, regard pétillant, lorsque Noé te montre des choses. Polly te fait sortir de ta bulle en venant te rapporter du vin. « Merci » que tu lui dis avant de te redresser et te mettre assis sur le canapé pour boire une gorgée. La rousse en profite pour s'installer près de toi, et te féliciter. Tu la regardes, ne sachant pas de quoi elle parle, lui lançant un regard interrogateur. Alors, elle précise ses mots, du fait que tu es désormais propriétaire du garage dans lequel tu travaillais déjà à l'époque. « Ah. Oui... J'en ai hérité » que tu te contentes de répondre sans plus de précisions. Il n'est pas difficile à comprendre ce que tu veux dire. L'homme qui t'a pris sous son aile, t'a formé et éduqué comme son propre fils est décédé et t'as fait hériter de son bien de toute une vie. Tu bois une nouvelle gorgée de vin, Noé tirant sur ton jean pour accaparer à nouveau ton attention et pour que tu te remettes à sa hauteur. Tu te laisses glisser le long du canapé pour te retrouver à nouveau sur le tapis avec lui. Quelques secondes à peine car déjà Polly prévient son fils qu'il est bientôt l'heure de dormir. Coup d’œil vers ta montre au poignet gauche pour réaliser qu'il est déjà tard pour un petit garçon de quatre ans. Quelques secondes et Noé décide de t'emmener avec lui jusqu'à sa chambre. « Euh OK » que tu lâches, complètement pris au dépourvu mais te laissant guider de sa petite main dans la sienne. Dans sa chambre, Noé ne perd pas une seconde avant d'attraper son doudou, le fameux Doudy tu supposes, puis fouiller dans un tas de livres pour en choisir un et te le tendre. « Oh non non maman est plus douée que moi pour les histoires » que tu lui expliques, paumes vers l'avant, encore une fois pris au dépourvu et ne sachant trop comment agir. Heureusement ton fils ne s'en offusque pas et se dirige sans broncher vers sa mère qui le guide jusqu'à son lit. Toi tu te mets en retrait, décidant de rester d'en l’encadrement de porte, mains dans les poches tandis que tu les observes ainsi que la chambre pendant que Polly lit l'histoire choisie par Noé. Il ne faut pas longtemps avant que votre fils dorme à point fermé. « Il était fatigué dis donc » que tu dis à voix basse à Polly alors qu'elle te rejoint après avoir rangé le bouquin et éteint la lumière sur la table de chevet, laissant ainsi la veilleuse de Noé faire son travail. La rousse te passe devant et tu la suis jusque dans le salon où traîne encore ton verre de vin que tu n'as pas fini. « Eh bien merci. C'était... sympa » que tu dis alors, ne sachant quoi dire de plus qu ça, pas certain de la marche à suivre désormais que le petit est couché. Tu décides donc de ne pas rester. « Je vais y aller... » que tu ajoutes, sentant pourtant les effluves du plat mis dans le four venir te titiller les narines. Ça sent bon, tu ne peux pas le nier. Mais tu te dis que son mari ne va pas tarder à rentrer et qu'il vaut mieux que tu n sois pas là quand ce sera le cas.

BY PHANTASMAGORIA
Polly Andersen
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Polly Andersen
Since : 10/03/2021 SMS : 89
Sam 10 Avr - 21:34



Love in your eyes
Thé ne s'attend pas vraiment à ce que tu lui parles de son garage. Sans s'attarder, il t'explique qu'il en a hérité, tu te demandes alors si cela faisait longtemps que son ancien propriétaire n'était plus de ce monde, sachant à quel point Théo et lui étaient proches. Toutefois, tu préfères garder la question pour toi, choisissant de ne pas lui raviver de douloureux souvenirs. Bien vite, il concentre à nouveau son attention à votre petit garçon, glissant à ses côtés, lui qui semblait aux anges en ce moment même. D'ailleurs, Noé ne tarde pas à l'entraîner dans sa chambre après que tu lui ai annoncé qu'il serait temps d'aller retrouver son doudou, son enthousiasme te décroche un sourire. Lorsque tu les rejoins, Théo s'empresse de te redonner ton rôle, assurant au petit que tu es bien meilleure pour cela. Maman, qu'il dit et dans sa bouche ça sonne différemment. Tu te perds une seconde dans ses yeux avant d'aller prendre le relais auprès de votre fils, le bordant avec la plus grande attention. Théo reste dans l'encadrement de la porte, il semble porter un regard bienveillant sur vous deux. Comme d'habitude tu lui racontes cette histoire que tu connais presque par cœur et lorsque la dernière page se tourne il est temps de s'endormir. Tout contre sa peau, tu lui murmures des mots doux avant de l'embrasser sur le front tout en lui faisant quelques caresses dans les cheveux. Ses petits yeux ne tardent pas à se fermer et tu prends soin d'éteindre la lumière, allumant sa petite veilleuse et rangeant l'album jeunesse. Tu hoches la tête aux paroles de Théo, il était encore jeune et les siestes s'écourtaient en ce moment, il fallait bien qu'il se rattrape sur la nuit. Sans bruit vous regagnez le salon.

Un peu gêné, il te remercie et tu comprends dans sa posture qu'il est sur le départ, ce qu'il ne tarde pas à te confirmer verbalement. Si les premières secondes tu ne dis rien, n'osant pas lui imposer quoi que ce soit, tu finis par le retenir en frôlant son bras. « Reste un peu... », ça s'échappe un peu trop vivement de tes lèvres, tu baisses discrètement le regard. Tu ne veux pas l'obliger à rien mais tu n'as pas envie de le voir partir tout de suite. Comme pour le convaincre, tu expliques doucement. « J'ai réchauffé un plat de lasagnes que j'ai cuisiné hier soir. ». Tu n'avais pas vraiment suivi ce qu'il t'avait annoncé en arrivant mais après tout il avait fait l'effort de venir passer un peu de temps avec Noé, il méritait bien de manger un morceau avant de repartir. Théo semble hésitant, comme s'il n'avait pas envie de s'imposer pour autant. « Je... Je suis seule avec Noé jusqu'à la fin de la semaine. Il est en déplacement. », que tu lui expliques. Si tel était sa crainte, tu venais au moins de faire état de la situation. Il ne risquait pas de tomber sur Lyam ni de déclencher une guerre mondiale. Sur la table, tu installes un couvert et tu déposes le reste du dîner pour Théo. Cette situation est étrange mais à la fois ça te fait plaisir qu'il se soit déplacé ce soir, tu espères seulement qu'il n'est pas trop chamboulé. Doucement tu lui ressers un peu de vin pour accompagner son repas. Le laissant s'installer tranquillement tu prends quelques secondes pour ranger les Lego de ton fils, ceux qui étaient encore étalés dans le salon, avant de revenir à ses côtés. « Ca va ? », demandes-tu en déposant une main bienveillante sur son épaule alors qu'il semblait pensif. Evidement, rencontrer Noé ne devait pas le laisser de marbre, ce moment avait du susciter de fortes émotions en lui. Tu voulais qu'il se sente libre d'en parler avec toi s'il en avait envie.


BY PHANTASMAGORIA
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Dim 11 Avr - 16:14



Love in your eyes
Tu n'es pas dans ton élément avec ce petit garçon qui est le tien et dont tu ne sais rien. Et pourtant, malgré ta maladresse et ta non assurance que tu tentes de cacher du mieux que tu le peux, tu sembles agir avec aisance. En tout cas, suffisamment pour que Noé n'y voit que du feu et se lie même d'affection avec toi, au point de t’entraîner jusque dans sa chambre et te demander de lire son histoire. Pourtant, tu te sens comme un inconnu. Un imposteur qui n'est pas à sa place et ne mérite pas cet élan d'attention. De ce fait, tu préfères décliner l'offre, affirmant que Polly saura mieux gérer ce conte que toi. Tu restes pourtant là, à les regarder, attendant que le petit s’endorme et que la rousse te rejoigne à l'entrée. Elle sait y faire avec Noé. Attentionnée, elle le caresse et embrasse son front avec amour lorsqu'il a rejoint Morphée. Et ça te fait bizarre de la voir ainsi. Te dire qu'elle est sa mère. Et pire encore. Que toi tu es le père...

De retour dans le salon, tu ne veux pas t'attarder. Après tout, tu es venu pour rencontrer Noé, rien de plus. Et maintenant qu'il est au lit, tu n'as plus aucune raison de rester ici. Mais c'était sans compter sur Polly qui souhaite te voir rester, justifiant cet élan par le fait qu'elle a réchauffé à manger. Tu n'avais même pas compris que c'était pour toi, pensant bêtement que son mari allait arriver. Et comme si elle lisait dans tes pensées, elle précise qu'il est absent pour le reste de la semaine... « Ok... » que tu finis par capituler, te passant une main dans les cheveux. « Mais pas longtemps » que tu crois bon d'ajouter alors que la rousse installer tout ce qu'il vous faut sur la table, bien trop ravie à ton goût. Tu t'installes face à l’assiette sortie pour toi. Polly te sers une part de lasagne avant de te resservir en vin. Si tu n'avais pas plus faim que ça, tu dois bien avouer que l'odeur alléchante vient de t'ouvrir l’appétit. Tu manges en silence, suivant du regard ton ex petite amie ranger le bazar que tu as mis avec Noé. « C'est très bon ! » que tu avoues alors qu'elle te demande si tout va bien. Tu as presque fini ton assiette, signe que ces lasagnes étaient vraiment à ton goût. « J'me rappelle que tu étais une vraie catastrophe en cuisine. Tu t'es améliorée » que tu ajoutes un peu taquin, sourire en coin au bord des lèvres alors que tu bois une gorgée de vin pour faire passer la dernière bouchée. Nouveau silence. Tu observes Polly sans un mot et sans gêne de ton regard perçant alors que tu te cales sur la chaise et fait tourner le reste de ton vin au fond du verre que tu tiens. « Tu comptes lui dire comment la vérité ? » que tu finis par lui demander, avant de te lever pour la rejoindre dans le salon et t’asseoir près d'elle sur le canapé. Tu parles bien évidemment de Noé pour lequel tu es apparu comme un ami de maman, rien de plus. Quoique, savoir comment elle annoncera la chose à son fiancé t'intéresse également.

BY PHANTASMAGORIA
Polly Andersen
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Polly Andersen
Since : 10/03/2021 SMS : 89
Dim 11 Avr - 18:28



Love in your eyes
Noé désormais endormi, il ne restait plus que vous deux. Théo se sent presque de trop et s'apprête à rentrer chez lui. Lorsque tu l'incites à rester au moins le temps de manger ce que tu avais réchauffé pour lui, il accepte sans trop de difficulté. Il précise néanmoins qu'il ne restera pas longtemps et tu hoches la tête, après tout il était libre de partir lorsqu’il le souhaitait. Tu t'occupes quelques minutes, ne tenant pas à laisser un malaise s'installer en le regardant manger. Lorsque tu reviens à ses côtés, son assiette est vide et Théo te fait savoir qu'il s'est régalé. Il ne manque pas de te taquiner au passage sur tes talents de cuisinière, quasiment inexistants il y a encore quelques années. Comme quoi, bien des choses avaient changé depuis tout ce temps. Tu ne peux t'empêcher de sourire et de lui rétorquer. « Je vais le prendre comme un compliment et faire abstraction du début de ta phrase. ». Au fond, ça te fait plaisir qu'il se permette ce genre de remarque avec toi, ça te laisse penser que finalement tout n'est pas que rancœur à ton égard. Théo te fixe de son regard perçant avant de te questionner sur ce que tu compte dire à Noé. Cette interrogation te déconcerte un peu, non pas que tu n'y ai jamais pensé mais le moment critique se rapprochait. « Je n’en ai pas la moindre idée… Il n’a que quatre ans et je ne tiens pas à le contrarier. ». A cet âge, il n'était pas encore en mesure de tout comprendre et il te faudrait utiliser des mots à sa portée. « Peut-être simplement en lui expliquant que l’on peut avoir deux papas, un papa et un papa de cœur. », poursuis-tu pensive. Avant de lui expliquer il faudra déjà que tu trouves le courage d’avoir une conversation des plus sérieuses avec Liam à son retour. « Et puis, tout dépendra aussi de la place que tu souhaites avoir dans sa vie... Je ne te demande pas de me répondre tout de suite bien sûr.  ». Tu tiens à le rassurer, le but n'étant pas de lui mettre une pression supplémentaire alors qu'il venait tout juste de rencontrer son fils. Il n'empêche que tout ne dépendait pas que de toi, il avait également son mot à dire sur la question désormais, Théo était tout à fait en droit de s'impliquer.

Tout deux installés sur le canapé, tu sens que c'est le moment où jamais, que la situation est bien plus propice que l'autre jour. Tu sais que tu peux avoir toute son attention sans craindre que quelque chose vienne vous interrompre, si ce n'est peut-être un cauchemar de Noé. Tu t'apprêtes à prendre un ton posé, voulant simplement t’entretenir calmement avec lui, comme deux adultes responsables. Avant de te lancer, tu portes ce verre de vin à tes lèvres, comme pour te donner du courage. « Théo… Je ne te demanderais jamais de me pardonner, je sais bien que ce n'est pas concevable après ce que j'ai fait. Je voudrais simplement te présenter mes excuses, sincèrement. ». Tu plonges ton regard dans le sien tout en posant délicatement ta main sur sa jambe. Sans tarder, tu ajoutes calmement. « Il y a Noé désormais, je… j’aimerais que l’on puisse entretenir des rapports corrects entre nous. ». Cette soirée te prouvait que cela était possible, que vous en étiez capables. D'une certaine manière mettre le passé de côté pour vous concentrer sur cet avenir que vous ne pourrez définitivement pas faire l'un sans l'autre maintenant qu'il y avait ce petit bout. « Je ne veux pas sans cesse me dire que tu me détestes… », avoues-tu finalement avec une pointe de tristesse que tu ne cherchais pas à dissimuler.


BY PHANTASMAGORIA
Invité
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Ven 16 Avr - 17:07



Love in your eyes
La situation devient encore plus étrange alors que tu décides de rester. Pourtant, une petite voix te souffle de partir, maintenant que Noé est couché. Mais tu décides de ne pas écouter et accepter la proposition de ton ex, qu’est celle de rester manger. Elle vient de tout installer sur la table et tu estimes que ce serait déplacé de refuser. Tu lui en veux pour ce qu’elle t’a fait il y a des années, c’est certain, mais pas au point de jouer le parfait connard. Tu n’es pas comme ça. Tu prends place à table tandis qu’elle range le bazar de votre fils. Vous ne parlez pas, et tu as le temps de tergiverser tout en la regardant s’activer. Votre enfant… Tu as encore beaucoup de mal à réaliser. Mais tu ne peux pas nier qu’il est de toi ce gamin. Un test de paternité te l’assurerait sans hésitation mais il suffit d’un peu d’observation pour retrouver tes gènes dans les traits de son visage…. Finalement, c’est Polly qui brise la glace, demandant si tout va bien. Ton attitude parle pour toi. Tu n’as rien laissé dans l’assiette, signe que tu t’es régalé. Et tu te souviens, qu’à l’époque, la cuisine n’était vraiment pas son truc mais d’avantage le tien. Comme quoi les choses changent au fil du temps… Toi-même tu as changé. Et tu ne doutes pas que Polly également. C’est peut-être pour ça aussi que tu as décidé de rester. La curiosité t’y pousse….

A nouveau perdu dans tes pensées, tu finis par te lancer. Tu demandes à Polly comment elle va annoncer clairement les choses à Noé. Ce n’est qu’un enfant, encore trop jeune pour comprendre toutes les subtilités des relations d’adulte. Surtout que la rousse t’a introduit auprès de lui comme un ami… « Et je suis lequel des deux ? » que tu finis par demander en terminant ton verre de vin tout en te levant pour la rejoindre dans le salon. La logique voudrait que le fiancé de Polly soit le papa de cœur de Noé. Mais peut-être a-t-elle envie que ce soit l’inverse. Après tout, c’est lui qui est dans la vie du petit depuis toutes ces années, pas toi. Quelle place souhaites-tu dans sa vie ? Bonne question, à laquelle tu ne sais pas quoi répondre. Tu t’apprêtes à le faire pourtant, mais Polly te coupe dans ton élan. Et ses mots te rassurent au fond. Tu hoches doucement la tête. « Faut que j’y réfléchisse. Et que je digère tout ça. » que tu réponds finalement d’une voix calme en portant ton attention sur la jeune femme. Voir Noé en chair et en os a rendu les choses beaucoup plus concrètes, l'annonce de ta paternité étant encore nébuleuse, presque irréelle, il y a encore quelques heures. « J’sais pas trop quoi penser de tout ça. Honnêtement, j’sais pas si j’serai à la hauteur. » que tu finis par avouer en haussant les épaules. En tout cas, Noé semble t’apprécier. C’est déjà un point positif. Reste à voir comment il va réagir à la nouvelle. Sans parler du petit ami de Polly…

Et finalement, cette dernière change radicalement de sujet, remettant en avant votre histoire passée, et la blessure profonde qu’elle a causé à ton cœur. Blessure pas encore cicatrisée malgré tout le temps qui s’est écoulé. Main sur ta cuisse, tu te crispes un peu parce que tu ne t’attendais pas à ce contact. Pour autant, tu ne retires pas sa main. Tu l’écoutes, sans broncher, sans même réagir. Trop d’informations pour une seule soirée. Mais elle a raison. Désormais, il y a Noé et, si tu dois faire parti de sa vie, il faudra composer avec Polly. « Ça pour te détester, je t’ai détesté. De tout mon être » que tu finis par lui révéler après quelques secondes de silence, sans même cligné des yeux, la voix dure. « J’pourrai jamais te pardonner ce que tu as fait. » que tu ajoutes d’une voix tranchante, pour que les choses soient claires. Peu importe toutes les excuses qu’elle te fera, tu ne pourras jamais passer l’éponge sur sa trahison. Tu prends ton verre vide, et attrapes la bouteille de vin restée sur la table basse devant toi pour te resservir un verre. « Mais si ça fonctionne avec Noé, je mettrai de côté mes ressentiments » que tu termines avant de remplir également le verre que Polly tient toujours. « De toute façon, on sait tous les deux que ça ne dépend pas uniquement de moi. » que tu rajoutes avant de faire tinter ton verre contre le sien. Tu parles bien sûr de Noé, mais pas seulement. Le fiancé de Polly a un grand rôle à jouer dans toute cette histoire. Et la suite des événements dépendra de sa réaction et de ce qu’il décide pour le petit. S’il est hors de question pour lui que tu fasses partie de sa vie, tu t’effaceras sans broncher. Certes, c’est ton fils, et tu viens seulement de l’apprendre. Mais tu es un étranger au sein de cette famille et tu n’arracheras pas Noé à celui qu’il considère comme son père. « J’peux te poser une question ? » que tu finis par demander à la jeune femme après un court moment de silence et après avoir bu une grande gorgée de vin rouge. « Pourquoi tu m’as pas quitté ? » que tu la questionnes sans attendre d’avoir son approbation pour poser ta question. « Quand t’as commencé à aller voir ailleurs. Pourquoi t’as pas rompu ? »


BY PHANTASMAGORIA
Polly Andersen
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Polly Andersen
Since : 10/03/2021 SMS : 89
Jeu 22 Avr - 11:57



Love in your eyes
La soirée prend une nouvelle dimension depuis que Noé a rejoint le pays des rêves. Théo avait finit par accepter l'idée de rester un peu, au moins le temps de savourer les lasagnes que tu lui avais réchauffé. Il était venu te rejoindre dans le salon tout en abordant un sujet sensible. Comment révéler son existence à ce petit garçon encore bien trop jeune pour comprendre toutes les subtilités du monde adulte ? Cette question, elle avait bien traversé ton esprit plus d'une fois sans que tu ne saches exactement quelle était la meilleure réponse à donner. Avant d'avoir cet échange avec Théo, tu n'avais pas la moindre idée de la réaction qu'il aurait en apprenant la nouvelle, à savoir s'il comptait ignorer l'information ou bien l'accueillir en souhaitant avoir une place auprès de son fils. Désormais, le choix se dessinait peu à peu, ce soir un grand pas avait été fait puisqu'il avait décidé de le rencontrer. Il fallait maintenant que vous travaillez de concert pour prendre les bonnes décisions pour lui avant tout. Parce que Noé restait la priorité et loin de toi l'idée de vouloir le chambouler. « Tu restes son père Théo, son père biologique. », que tu réponds comme une évidence. L'inverse ne t'avait même pas effleuré l'esprit. Même s'il n'avait pas connu son fils les premières années de sa vie, tu n'allais pas inverser les rôles et lui enlever ce droit. Calmement, tu lui expliques que tout ne dépendra pas seulement de toi, mais aussi de ce que lui a comme attentes vis à vis du petit. Néanmoins il semble soulagé que tu lui laisses du temps parce qu'il te confirme que c'est bien ce dont il a besoin après ça. Compréhensive, tu hoches la tête avant qu'il ne reprenne la parole pour exprimer ses doutes. « Sois confiant, je sais que tu y arriveras, avec le temps ça ira de mieux en mieux. Tu ne peux pas t'imaginer à quel point j'ai douté de moi quotidiennement et comme cela m'arrive encore souvent... ». Tu lui fais cet aveux parce que tu ne peux que comprendre ce qu'il ressent. A l'époque ni Théo, ni toi n'étiez prêt à avoir d'enfant mais au fil des jours tu as appris à incarner ce rôle de maman. Devenir parent ne s'apprend pas dans les livres, cela s'improvise à force d'expériences. Il s'en rendra compte à force de côtoyer votre fils et tu as suffisamment de confiance en lui pour savoir qu'il sera un bon père.

Les verres de vin se vident et se remplissent de nouveau, déliant vos langues pour converser sur des sujets importants. Tu tentes ta chance en décidant de lui présenter tes excuses sur ton comportement passé. Etonnamment, il ne te repousse pas Théo, il écoute sagement tout ce que tu as à lui dire et ça te soulage de voir qu'il n'est pas fermé à la discussion. Après t'avoir laissé parler, il se lance parce que lui aussi a des choses sur le cœur à partager. Sans chercher à le contredire ni à l'interrompre, tu encaisses bien qu'il ne t'apprend rien. Tu sais bien qu'il n'est pas possible d'effacer tes erreurs et ce n'est pas le pardon que tu demandes. Tes yeux restent fixés dans les siens lorsqu'il te fait comprendre son point de vue. « Je te remercie. », souffles-tu doucement lorsqu'il explique que pour Noé il fera des efforts. Tu hoches la tête lorsqu'il ajoute que ça ne dépend pas que de lui, c'est vrai vous étiez plutôt quatre dans l'histoire. Ton ex finit par rompre le silence, il ne peut s'empêcher de te questionner, de vouloir comprendre la chute de votre relation. Gênée, tu baisses les yeux tout en portant le verre à pied à tes lèvres. Tu laisses quelques secondes s'écouler avant de planter ton regard dans le sien et de lui avouer la vérité, celle qui sera peut-être difficile à entendre pour lui. « Parce que je t’aimais profondément Théo, mes sentiments étaient toujours bien présents pour toi. » Tu ne lui demandais pas de te comprendre, simplement de te croire. Ce n'était pas aussi simple, si seulement il n'y avait plus eu d'amour entre vous. Ton corps n'a pas su résister aux tentations mais ton cœur lui a été tiraillé parce qu'il n'a jamais cessé d'aimer. « C'est la vérité, et je regrette de t'avoir fait souffrir. Je n'ai jamais su me rendre compte de la chance que j'avais... », souffles-tu en détournant les yeux. Théo t'a aimé d'un amour incommensurable, tu aurais pu être la plus heureuse à ses côtés, si seulement tu n'avais pas tout fichu en l'air. Finalement, tu ne sais plus quoi dire de plus sur le sujet, malheureusement le mal est fait et quoi que tu dises rien ne pourra changer cela, d'autant plus que tu n'es pas certaine que quelque chose puisse réellement apaiser ses interrogations. Comme si tu avais bien conscience de tout ce qu'il traversait en ce moment, tu finis par reprendre la parole doucement en croisant à nouveau son regard. « Merci d’avoir fait l’effort... Je sais à quel point c’est difficile de tout mettre de côté, mais je t’assure qu’il en vaut la peine. ». Parole d’une mère aimante, parole de la mère comblée que tu es.


BY PHANTASMAGORIA
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Lun 26 Avr - 18:01



Love in your eyes
La discussion se fait finalement naturellement une fois Noé endormi. Ta rancœur mise de côté, tu parles avec Polly comme si de rien était. Tu penses à votre enfant. A cette nouvelle qui vint tout chambouler. Tu es venu ici dans l'optique de le rencontrer, voir à quoi il ressemble. C'est tout... Et voilà que tu manges un plat réchauffé et que tu t’installes dans le canapé. Jamais tu ne pourras pardonner à la rousse, mais pour Noé tu feras un effort. Parce que maintenant que tu l'as vu, tu ne peux pas faire comme s'il n'existait pas et disparaître. Tu veux faire partie de sa vie, même si tu ne te sens pas capable dans cette tâche. L'animosité que tu ressens toujours pour sa mère sera mise de côté. Pour lui. Parce qu'il n'y ait pour rien dans toute cette histoire. Bien au contraire. Polly tente de te rassurer, mettant en lumière les doutes qui l'ont habitée et l'anxiété qui a pu être la sienne durant ces années. Tu l'écoutes en hochant la tête, sans savoir quoi ajouter. Sauf que tu as encore une foule de questions. Pour pouvoir aller de l'avant et supporter l'idée de revoir Polly dans ta vie, tu as besoin de comprendre pourquoi elle a fait ce qu'elle a fait. Pourquoi elle a eu ce besoin d'aller ailleurs. Pourquoi alors qu'elle était avec toi. Qu'est-ce que tu faisais de mal ou ne lui apportait pas. Pourquoi ne pas avoir rompu dans ce cas. Une foule de questions et tu décides de te lancer. La rousse n'imaginant pas à quel point elle a t'a blessé et à quel point ça t'a fait changé. Ses mots te blessent encore. Tu voulais une réponse et ce n'est pas celle que tu attendais. Tu fermes les yeux alors que tu l'écoutes, comme pour mieux faire passer l'information. Et un léger rire ironique s'échappe alors qu'elle affirme t'aimer profondément à cet époque. « Et pourtant t'as pas hésité à aller ailleurs » que tu ne peux t'empêcher de répondre, remettant encore et encore sa faute en lumière. Parce que toi, jamais tu n'aurais fait ça. Jamais. Vous aviez convenu de vous séparer si l'idée même d'aller voir ailleurs vous prenait. Et Polly n'a pas respecté son engagement. « Au point que tu t'es même mariée avec ! » que tu crois bon d'ajouter sarcastique, désignant d'un signe du menton l'anneau qui orne son annulaire gauche. Tu as besoin de lâcher ce que tu as sur le cœur depuis toutes ces années. Vider ton sac pour pouvoir t'apaiser et aller de l'avant. Puis tu soupires, pour te calmer. Tu n'es pas venu ici pour la confronter mais bien pour voir votre fils Noé. Ce que tu as fait. Alors, tu n'as pas de raison de rester plus longtemps. « Je devrais y aller » que tu finis par dire plus calme. Posant ton verre encore rempli sur la table basse du salon, tu finis par te lever. Parce que tu sais que si tu restes encore ici, tu finiras par hausser le ton et ce n'est pas ce que tu veux. Encore moins alors que ton fils dort dans la pièce à côté. Polly te remercie d'être venue ce soir et tu hausses les épaules. Tu avances vers l'entrée et finalement tu te ravises, t'arrêtant au milieu du salon. « J'peux venir le revoir quand ? » que tu lui demandes alors, te rappelant que son homme n'est pas là de toute la semaine. L'occasion de faire plus ample connaissance avec ton enfant sans avoir la pression de son autre père dans les parages. « Je veux être là quand tu le lui diras » que tu ajoutes d'une voix sérieuse alors que tu pivotes vers Polly restée en retrait derrière toi. Tu parles bien sûr de lui dire la vérité à ton sujet. Hors de question que la rousse le fasse alors que tu n'es pas présent. Et ce même si son mec doit être dans la même pièce que toi à ce moment-là.


BY PHANTASMAGORIA
Polly Andersen
got a fever, can you check ?
Polly Andersen
Since : 10/03/2021 SMS : 89
Mar 27 Avr - 11:22



Love in your eyes
La colère de Théo refait peu à peu surface et cela ne te surprend pas. Jusqu'ici il avait certainement beaucoup pris sur lui mais ses questions incessantes ne lui permettait pas de faire table rase du passé. Calmement, tu te contentes de lui dire la vérité, celle qui ne lui plait pas vraiment, pour autant tu ne peux modifier tes actes et tu n'as pas l'intention de lui mentir. Toi aussi, tu cherches encore à comprendre mais cela t'échappe, tu aurais réellement aimé avoir la force de résister à toutes ces avances, ces tentations extérieures qui sont devenues trop fortes. Peut-être simplement était-ce la routine de votre couple, comme cela arrivait bien souvent, après tout cela faisait déjà quelques années que vous étiez ensemble. Sans parler du fait que tu étais jeune et que les interdits sont bien trop attirants à cette période là. Finalement, tu ne te cherches pas d'excuses, tu sais parfaitement que tu as fauté et cela ne t'empêche pas de le regretter encore au jour d'aujourd'hui. Théo ne méritait pas ces comportements, tu prends conscience de la profondeur de sa blessure à chaque fois qu'il t'en parle. Tu te questionnes même sur la nature de ses relations depuis, a-t-il réussi à surmonter cela, à faire de nouveau confiance en une femme ? Tu l'espérais de tout cœur parce que tu ne souhaitais que son bonheur malgré toute la rancœur qu'il puisse éprouver à ton égard.

L'ironie lui arrache un petit rire et tu ne dis rien parce qu'il a raison. Oui tu l'aimais et cela ne t'as pourtant pas empêché d'aller voir ailleurs. Il s'emporte même en évoquant ton mariage, comme s'il n'avait pas digéré tout ça. Une partie de toi s'étonne, tu ne pensais pas que ton ex serait encore si touché par tout cela, malgré les cinq années qui se sont écoulés. « Rien n'est fait pour l'instant... », que tu souffles, un peu hésitante. Fiancés, c'est bien ce que vous étiez mais le mariage n'était pas encore fait. D'une certaine manière, tes doutes envers l'engagement persistaient toujours dans un coin de ta tête, comme si jamais tu ne parviendrais à faire un choix, une bonne fois pour toute. Choisir signifiait inévitablement renoncer, une chose à laquelle tu n'étais pas prête. Il finit par baisser d'un ton et cela te rassure parce que tu craignais de voir Noé débouler dans le salon. Cette fois Théo s'apprête à partir et tu n'as guère envie de le retenir si c'est pour que la soirée se finisse mal, il vaut peut-être mieux que chacun se retrouve un peu seul. Tu prends simplement la peine de le remercier parce qu'il n'était pas obligé de venir rencontrer son fils. Sans que tu t'y attendes il se ravise pour te questionner à son sujet. « Quand tu le souhaites, Théo... Je t'ai dis nous sommes que tous les deux jusqu'à la fin de la semaine. ». Ainsi, il pouvait être tranquille pour continuer d'approcher Noé sans craindre une mauvaise rencontre. Cela te touchais qu'il pense déjà à le revoir et tu savais d'avance que votre petit serait content de passer encore un peu de temps avec lui. « Si tu veux bien simplement me prévenir quelques heures à l'avance. ». Histoire qu'il ne trouve pas porte close parce que cela vous arrivez d'aller vous promenez en fin de journée dans le parc d'à côté. Il ajoute qu'il veut être là lorsque tu auras décidé de lui dire ces choses importantes à son sujet. « Oui, d'accord. ». De toute manière, ce n'est pas comme si tu avais prévu de le faire dans la semaine, il fallait laisser un peu de temps pour qu'il fasse connaissance et que de ton côté tu puisses avoir une discussion avec Lyam. Sur le départ, Théo se retourne sans un mot de plus. « Rentre bien, bonne nuit. », que tu souffles alors qu'il ne te répondra pas. Sa silhouette s'éloigne déjà et tu restes quelques secondes à la porte, le cœur qui tambourine un peu trop fort.


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