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 Learning From The Best (ft. Jill)

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THE WRITERPUTS THE HOT IN PSYCHOTIC
Hayley Henry
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Hayley Henry
Since : 11/03/2021 SMS : 304
Sam 27 Mar - 17:43

Learning From The Best
Bon sang. J’arrive pas à croire que ce soit moi qui m’occupe de ça. Je veux dire, je suis la patronne, moi, j’ai d’autres choses à faire que ça ! n’importe qui aurait pu y aller à ma place. Parce que ce n’est pas compliqué, quoi. Il s’agit juste d’obtenir quelques informations qu’on pourrait sûrement obtenir autrement et plus facilement ailleurs en plus … sauf que non, c’est pas aussi simple. Forcément, c’est jamais simple avec ce type. Jack … Un réalisateur qui bosse avec nous de temps à autre. C’est un sacré connard pour être honnête, il se prend un peu trop pour un génie. Du genre à vouloir « révolutionner le monde du porno », « créer mieux qu’un simple film de cul, une véritable œuvre de cinéma », bla bla, vous voyez le genre … je dois bien avouer qu’il a du talent, ses films sont très bien filmés, montés, tout ça, ses scénarios sont bien plus recherchés et mieux écrits qu’un boulard standard, mais … il a souvent les yeux beaucoup plus gros que le ventre, ses projets coûtent beaucoup trop cher pour ce que ce soit rentable pour qui que ce soit. Mais là, « c’est différent », qu’il m’a dit.

Jack s’est mis en tête de filmer un porno sur Zelda. Ouais, la fameuse licence de jeux-vidéo. Il y en a déjà des tonnes mais lui il veut faire un truc « chiadé, qui a du style » et … il me veut dedans. Non mais vraiment … il sait pourtant que je ne tourne plus depuis des années. Tout le monde le sait, dans l’industrie. Après … j’avoue que ça me manque parfois. Mais c’est mort. Je veux pas redevenir actrice. J’ai une fille maintenant, je veux pas que ça lui porte préjudice un jour. Et puis vous m’imaginez, dans quelques années, devoir lui expliquer comment je gagne ma vie ? Non merci. Mon rôle actuel me suffit – je suis pas n’importe qui non plus, sans vouloir céder à la vantardise. Bref. Jack et ses idées … j’ai refusé tout de suite, mais il me voulait quand même sur le projet alors il m’a envoyée à la pêche aux infos. Il veut savoir le plus de trucs possibles sur le jeu, son univers tout ça … bien sûr que je lui ai dit qu’il y avait Internet pour ça, mais il m’a répondu que c’était surtout question d’obtenir des contacts pour des costumes, des accessoires, ce genre de choses. Il voulait pas « acheter des trucs de merde sur Internet ». Ouais, bon … je persiste à penser que c’est des conneries tout ça, mais j’ai rien de mieux à faire aujourd’hui alors pourquoi pas …

Un peu plus tôt dans la semaine, j’étais entrée en contact avec une certaine Jill Baker. On m’avait dit que c’était la spécialiste en jeux-vidéo du coin et qu’elle pourrait sûrement m’aider. Je lui avais envoyé un mail sans trop d’espoir, en imaginant qu’elle allait se foutre de ma gueule ou refuser tout net. Mais nan. Bien au contraire. Elle avait accepté, et on avait convenu d’un rendez-vous, aujourd’hui à dix-sept heures dans un café pas trop loin de chez moi. Bon, d’accord … je dois bien avouer que je suis perplexe, que je sais toujours pas trop pourquoi je fais ça, mais bon … ça me coûte rien, et puis ça me permettra au moins de rencontrer cette Jill. J’adore rencontrer de nouvelles personnes – et quand elles sont issues d’un monde complètement différent du mien, c’est encore mieux. Même à mon âge, c’est toujours intéressant de découvrir de nouvelles choses. Parce moi, les jeux-vidéo, j’y connais que dalle. Je regarde parfois ma gamine jouer à Animal Crossing, mais c’est tout. D’ailleurs, Alicia est avec moi. J’allais pas la laisser toute seule à la maison tout de même, elle n’a que sept ans.

Elle est assise en face de moi, tranquillement occupée à dessiner en sirotant son jus d’orange de temps à autre. Elle a toujours été très calme, Alicia. Une bénédiction pour moi qui l’ait toujours élevée seule. Des années ont passé, et toujours aucune idée de qui est son père … enfin, c’est très important. Elle s’est faite à cette idée, qu’elle n’a pas de papa. Quand elle était plus petite, elle me posait parfois des questions à ce sujet, puis elle a fini par ne plus y penser. Moi … ben difficile de pas penser à cet inconnu chaque fois que regarde ces cheveux sombres, ces traits de son visage qui ne me ressemblent pas … merde, Hayley, n’y pense pas ! Tu as autre chose à faire pour le moment.

Il va être dix-sept heures, Jill ne devrait pas tarder à arriver. Je termine mon café et tourne la tête vers la porte d’entrée. J’ai eu la présence d’esprit dans ma discussion par mail avec la jeune femme de lui demander une photo d’elle que je puisse la reconnaître ; on risquerait d’avoir l’air bien con sinon. Bref … encore une petite minute et la porte finit par s’ouvrir sur une grande brune, mince, avec un long tatouage sur le bras gauche. Je vérifie sur mon téléphone la photo qu’elle avait envoyée ; ouais, pas de doute, c’est bien Jill. Je lui fais un petit signe de main, ainsi qu’un sourire pour qu’elle me voit. « Bonjour ! Jill Baker, c’est bien cela ? », je lui demande poliment en me levant pour venir à sa rencontre. J’espère que je ne me suis vraiment pas trompée sur la personne, quel malaise sinon.  

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Jill Baker
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Jill Baker
Since : 16/02/2021 SMS : 115
Dim 28 Mar - 0:32

« Mais avance, connard ! », que j’hurle au volant de ma Mini à la bagnole devant moi. J’accompagne mon insulte d’un coup de klaxon, plutôt trois, et d’un doigt d’honneur. Il va me mettre en retard ce vieux crouton. Mon tableau de bord indique 16h48. C’est encore jouable mais ça va être serré. Serré pour quoi ? J’ai rendez-vous à 17h avec Hayley Henry. Non, ce n’est pas ma meuf. Je ne suis toujours pas casée et ce n’est pas à mon programme. Elle est la directrice de Paradise Production. Non, je n’ai pas l’intention de me lancer dans le porno non plus. Je conserve le fantasme de réaliser une sextape un jour mais pas au point de demander à une pro de me filmer en pleine action. Du moins, pas pour le moment. Si j’ai rendez-vous avec elle, c’est pour discuter jeux vidéo. De ce que j’ai compris via nos échanges de mails, son studio veut tourner une parodie X de Zelda. Je ne supporte pas plus cette princesse écervelée maintenant. Je ne pouvais pas refuser cette rencontre. Plus que papoter de ma passion, c’est l’idée de croiser cette ancienne pornstar qui m’a motivée. Je dois avouer avoir déjà maté certaines de ses scènes sur la toile. Et franchement, je me suis masturbée devant. Elle n’est pas mon actrice favorite non plus. Je suis plus branchée brune. Ma préférée bosse pour elle. Avec de la chance, je pourrai peut-être la rencontrer. Et rejouer une scène en sa compagnie. Là, je m’emballe, je l’admets. L’espoir fait vivre comme on dit. Coucher avec une pornstar est un autre de mes fantasmes. Avant d’en arriver là, il faudrait déjà que j’arrive. J’ignore sa tolérance au retard. D’un côté, elle est la demandeuse de nous deux. Je suppose qu’elle m’accordera quelques minutes au cas où.

L’escargot roulant prend à droite. Je lui balance tout un tas de noms d’oiseaux en le doublant. J’appuie sur l’accélérateur. Je me moque des limitations de vitesse. Je ne suis plus à une amende près. J’arrive dans la rue du café à 16h56. Je suis pas mal mais le plus dur reste à faire : me garer. Je maîtrise les manœuvres, je vous vois venir. Le problème concerne les places en centre-ville. Mes yeux balayent l’espace de droite à gauche en quête d’un trou. J’en aperçois un. Pas très grand, il l’est assez pour ma Mini. J’effectue mon créneau et coupe le contact. Il me reste une minute pour être ponctuelle. D’un pas pressé, je foule le bitume. Je ne fais pas gaffe aux regards qui se posent sur ma silhouette. J’entends les sifflements d’un mec lorsque je passe à sa hauteur. Lui, il lorgne sur ma tenue. Il doit me trouver sexy dans mon minishort en jean qui s’arrête à mi-cuisse et mon débardeur noir volontairement court pour dévoiler mon nombril. Je ne joue pas l’allumeuse. Je suis simplement moi-même. Ma garde-robe est remplie de fringues de ce style. Au boulot, je suis habillé pareille. Peut-être un plus couverte. J’avoue avoir enfilée les premiers vêtements de mon armoire en vérité. A 16h30, je n’étais toujours pas prête. La faute à Overwatch. J’étais sur une série de défaite. Il était hors de question que je parte sur une défaite. Je pousse la porte du bar. L’établissement est désert. Je remarque de suite la tête blonde attablée dans un coin de la salle. Elle me fait signe et me souris. Elle se lève et approche pendant que j’avance vers elle. « Hello ! C’est bien moi ! » Je lui claque la bise sans penser que nous ne connaissons pas vraiment. J’agis ainsi avec tout le monde. Je déteste les poignées de mains distantes.

Nous retournons à sa table. Je reluque rapidement ses formes. Elle est encore sacrément gaulée à quarante piges. J’aimerai l’être autant quand j’aurai son âge. Je lui demanderai son secret si le courant passe bien entre nous. Je suis surprise de découvre une fillette. Je devine tout de suite qu’elle est sa fille. Elle a ses yeux. Ses jolis yeux. « Salut toi ! Comment tu t’appelles ? Moi, c’est Jill. Je peux m’asseoir là ? » Je pointe la gauche de sa banquette de mon index. La gamine se présente et se décale. Je m’installe sur le cuir. Un serveur vient prendre nos commandes. Je prends un double expresso. Il repart au comptoir préparer nos boissons. Je fixe les prunelles de mon interlocutrice. Elles sont perçantes, limite hypnotisantes. Si je les fixe trop, je risque de me perdre dedans. J’allonge mes jambes. Je touche sans le vouloir les siennes. Vraiment sans le vouloir. Je ne suis pas à un date. Je ne cherche pas à la draguer. En tous cas pour l’instant. Je n’exclus rien. Je ne me ferme aucune éventualité. « Pardon. Alors tu voulais des infos sur Zelda, tu veux savoir quoi au juste ? » Entre la licence, Link, Ganon, les différents opus, il y a de quoi parler pendant des heures. Moins que sur Tomb Raider. D’ailleurs, j’envisage de lui glisser ce nom à l’oreille. Si je peux lui suggérer de réaliser un film sur Lara, je serai aux anges. En plus, elle serait une pionnière. Personne ne l’a encore fait. Ce qui étrange en y réfléchissant. L’archéologue est une superbe femme. Si on oublie les seins en triangle de sa première version.
Hayley Henry
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Hayley Henry
Since : 11/03/2021 SMS : 304
Mar 30 Mar - 19:36

Learning From The Best
Pour être honnête, je ne sais pas trop pourquoi je suis ici. Enfin, si, je sais pourquoi, ce que je suis censée faire et tout ça, mais j’ai du mal à comprendre en quoi c’est nécessaire et surtout pourquoi c’est à moi de le faire … mais bon, en même temps ça me sort un peu et ça me permet de rencontrer cette fille que je n’aurai sans doute jamais croisée autrement. Jill … Elle a l’air sympa. Très amicale. Et on peut dire qu’elle n’est pas frileuse. Je l’ai regardée vite fait lorsqu’elle est entrée et euh … elle a de jolies jambes. Et … ouais, ce qui se trouve au-dessus n’a pas l’air mal non plus. Mais c’est un rendez-vous professionnel, alors je me suis vite ressaisie et j’ai relevé la tête. J’ai toujours eu un petit faible pour les brunes. De la nostalgie par rapport à Jennifer, la première fille dont je sois tombée amoureuse ? Je ne sais pas, peut-être. Je ne me suis jamais posée la question. Et au pire, c’est sans importance.

« Salut toi ! Comment tu t’appelles ? Moi, c’est Jill. Je peux m’asseoir là ? », demande la grande brune à la toute petite, qui relève aussitôt la tête de son dessin pour répondre avec son sourire éclatant : « Bonjour madame ! Moi c’est Alicia. C’est toi que maman devait voir ? Oui, tu peux t’asseoir.  », avant de reprendre aussitôt son œuvre. Elle n’a jamais eu peur des étrangers la petite, ce qui est la fois une bonne et une mauvaise chose ; bon, en même temps je lui ai dit qu’on était venues ici pour que je parle à quelqu’un par rapport à mon travail, alors elle devait s’attendre à ce qu’on la « dérange » un peu. Et, non, elle ne sait pas exactement ce que je fais, comme travail. C’est un peu … compliqué d’expliquer ça à une petite fille. J’attendrais qu’elle soit un peu plus grande. Enfin bref. Elle s’est aussitôt replongée sur son dessin et ne devrait pas nous déranger.

Jill à peine assise, un serveur vient nous voir. Hum … j’ai déjà pris et fini mon café, mais j’en reprendrais bien un autre. Il est encore tôt, c’est pas ça qui va m’empêcher de dormir. Passons. Je cherche dans mon sac à main, posé à mes pieds, un stylo et de quoi noter. J’ai l’impression qu’il y aura de quoi faire … Zelda, ça m’a l’air d’être un truc assez énorme, et super connu. J’imagine que c’est en partie pour ça que cet enfoiré de Jack veut faire un porno dessus, parce que ça se vendrait à coup sûr. Moi, j’y connais que dalle. Zelda c’est pas le mec en vert avec une épée ? J’sais pas, ça me dit un truc en tout cas.

Jill me frôle les jambes en se mettant à l’aise, mais je ne m’en offusque pas. Elles ont l’air super douces, même à travers la toile de mon jean et … Du calme. On va pas s’en sortir si je me fais distraire par le moindre truc. Je suis une gamine ou quoi ? Bref. Poursuivons. « Pardon. Alors tu voulais des infos sur Zelda, tu veux savoir quoi au juste ? », me demande Jill. Hum … un peu tout j’imagine ? Le scénario. Les personnages, l’univers … surtout ça parce qu’on va avoir besoin de costumes et d’accessoires. Idéalement j’aimerais savoir des trucs que seuls les fans savent ; de manière générale, des infos qu’on ne trouve pas sur Internet. Bah, comme si ça se pouvait à notre époque. En 2021, on trouve absolument tout et n’importe quoi sur Internet si on cherche bien ... Mais j’ai donné rendez-vous à Jill pour qu’elle m’en parle elle-même alors c’est ce qui va se passer.

« Hum … tout ce que tu pourras me donner. C’est quoi l’histoire, c’est quoi les personnages, dans quel univers tout ça se passe. », je commence. Ouais, c’est déjà un début. Je remercie le serveur qui vient nous apporter notre commande puis je reprends, après avoir pris une seconde pour réfléchir : « A vrai dire, j’ai surtout de besoin de connaître des éléments du scénario qui feraient un bon prétexte pour une scène de sexe. » Je regarde vite fait Alicia. Elle ne connaît pas ce mot alors elle n’a pas réagi mais faut que je pense à ne pas être trop explicite. Mais sinon, Zelda … je sais qu’il y a une histoire de princesse à sauver à un moment. Peut-être qu’elle remercierait son sauveur avec une petite pipe, voire plus ; c’est du classique de chez classique, sans doute pas assez original pour que ça plaise à Jack, mais il ne faut pas oublier que ça reste un porno.

« Et au-delà de ça, » je reprends après avoir bu une gorgée de café, « on aura surtout besoin de costumes, d’accessoires, tout ça. Mon … associé dit qu’il veut de la qualité. » Jill s’y connaît peut-être là-dedans, ou elle aura des contacts. Ça vaut le coup d’essayer en tout cas.  

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Jill Baker
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Jill Baker
Since : 16/02/2021 SMS : 115
Sam 3 Avr - 13:52

En dehors des yeux, la fillette ne ressemble pas énormément à sa mère. Du moins physiquement, niveau caractère, je ne peux pas le savoir. Je trouve tout de même dommage qu’elle n’ait pas héritée de sa blondeur. Si je suis plutôt branchée brune, je dois reconnaître que la chevelure de blé d’Hayley ne me laisse pas de marbre. En vérité, la couleur de cheveux n’a pas une grande importance à mes yeux. C’est un critère physique parmi tant d’autres. Je me focalise davantage sur le fessier. Lui, il doit obligatoirement être bombé et musclé pour avoir une chance de finir dans mes draps. Le reste se joue au feeling. J’en ai toujours eu un bon avec les enfants. Je ne saurai expliquer pourquoi. Ne me parlez pas de fibre maternelle. Je ne suis pas mère et ce n’est pas du tout au programme de ma vie à l’heure actuelle. Un jour peut-être. J’y penserai quand j’approcherai de la trentaine et que je voudrai me poser. En attendant, je profite pleinement de ma jeunesse.  Je n’ai aucun mal à convaincre Alicia de me faire une place. J’aurai pu jouer sur mon statut d’adulte pour ça mais je ne suis pas un monstre. Je ne tenais pas non plus à me mettre à dos sa mère. Puis ce n’est pas mon rôle. Chacun à sa place même si j’avoue ne pas comprendre celle de la gamine à nos côtés. On va être amenée à parler de sexe à un moment. Je ne compte pas imager mes propos à cause de sa présence. De toute façon, j’en suis incapable. Je suis trop naturelle et spontanée comme le prouve mon comportement amical.

Installées et commandes passées, je lance la conversation. Je ne suis pas ici pour enfiler des perles. Je n’aime pas perdre mon temps. Je ne replonge pas dans des banalités déjà faites par mails. J’ai des quêtes journalières à faire en rentrant. Elles peuvent attendre. Je ne suis pas encore couchée. Mon lit risque de me voir encore autour des 2h du matin. La blonde me fait sourire. Tout ça, elle peut l’avoir sur le net. La toile est bien plus renseignée que moi. Surtout sur l’univers de Zelda. Sur Tomb Raider, je suis une encyclopédie sur pattes. « Je te fais un résumé. En gros, le bien et le mal s’affrontent. Le méchant Ganon vaut détruire le monde et enlève la princesse Zelda. Link, part la sauver et sauver le monde. Il y arrive et tout le monde fait la fête ! » C’est très réducteur et annonce mon amour de ce jeu. En vrai, j’aime bien ces jeux. Ils sont bons voire très bons. Je ne supporte juste pas l’écervelée de princesse. C’est pareil dans Mario. En fait, je déteste qu’on fasse passer les femmes pour des cruches. Ça vient de mon côté féministe. « Oh ben tu as la fin déjà. Quand Link a sauvé le monde et la pouffe, elle pourrait le remercier avec son corps dans une levrette torride ! » J’éclate de rire. Mon rire puissant résonne dans le bar. Heureusement qu’il est désert. Par contre, j’ai sorti Alicia de son dessin sans le vouloir. « C’est quoi levrette ? », me demande-t-elle. C’est malin, Jill. J’avais dit que je ferai rapidement abstraction d’elle. Je dois assumer. Hors de question de me laisser déstabilisée. « C’est quand tu es à quatre pattes. » Ben quoi ? C’est vrai. Je retiens un rire. J’imagine la fillette sortir « Je suis en levrette. » à sa maîtresse à l’école lors d’un jeu. Malaise assuré pour l’instit. Bref, je fouille mon sac et en sors quelques pièces de monnaies. « Tiens Alicia, va jouer aux fléchettes électroniques. Si tu es trop petite, tu montes sur une chaise, je t’y autorise. » J’ai repéré la machine au coin de la salle. Ses oreilles seront hors de portée de nos échanges mais pas de nos yeux. Qu'elle conserve son innocence. Elle la perdra assez vite.

Elle ne me fait pas répéter ma proposition. Argent saisi, elle file à toutes enjambées. Je bois une gorgée de mon café avant qu’il ne soit froid et avant de reprendre. « Plus sérieusement. L’univers est basé sur des quêtes et des donjons. Une commerçante pourrait demander à Link un orgasme pour lui donner son objet. Ganon pourrait se taper la princesse prisonnière. Enfin, je ne suis pas scénariste de porno ! C’est ton domaine ça. » Je lui lance un colin d’œil. Je veux bien l’aider mais ne pas tout faire non plus. De toute manière, le scénario d’un film X est secondaire. Qui s’intéresse à l’histoire ? Perso, je regarde qui joue dedans et mate le film en fonction des actrices. Après, j’apprécie les films avec un minimum de trame. Enchaîner les scènes de cul sans lien c’est pas génial. Sur ce point, Paradise Productions bosse super bien. Ils ne sont pas réputés pour rien. Je marque une pause pour lui laisser le temps de prendre des notes. A sa place, j’aurai enregistré notre entrevue. Je vais mettre ça sur le dos de son âge. C’est méchant je sais mais je suis taquine. « Pour les costumes & co, tu devrais contacter des cosplayeurs. Ce sont des gens qui créent des costumes de leurs héros ou héroïnes favoris. Ils pourront sûrement t’aider. J’ai des noms dans mes contacts si tu veux. » Sans attendre sa réponse, je récupère mon téléphone, prête à chercher dans mon répertoire et lui fournir des numéros. Je jette un œil à Alicia. Elle s’amuse comme une folle. Son sourire illumine son visage. Le gérant la guide dans ses gestes. « Au fait, pourquoi Zelda ? » Ça me turlupine depuis le début. Hormis les geek, personne ne connait Zelda. Ça ne me semble pas très vendeur. C’est peut-être un délire de son associé. En soi, ça ne me regarde pas. Je fais ma curieuse, comme souvent.
Hayley Henry
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Hayley Henry
Since : 11/03/2021 SMS : 304
Dim 4 Avr - 21:40

Learning From The Best
Je sais que ça ne va pas être facile de parler boulot avec Alicia juste à côté de nous, mais ce n’est pas comme si j’avais le choix. Je ne pouvais quand même pas la laisser seule à la maison, elle est trop jeune. Mais bon … suffit de surveiller son langage un minimum et ça devrait aller. Au pire, elle ne peut pas être choquée par ce qu’elle ne comprend pas, n’est-ce pas ? … mais c’est une question de principe. Je tiens à ce qu’elle garde son innocence encore quelques temps ; certes, je lui ai déjà expliqué avec plus ou moins de détails comment on fait les bébés mais inutile qu’elle en sache plus.

« Je te fais un résumé. », commence Jill lorsque je lui demande de m’expliquer Zelda. « En gros, le bien et le mal s’affrontent. Le méchant Ganon vaut détruire le monde et enlève la princesse Zelda. Link, part la sauver et sauver le monde. Il y arrive et tout le monde fait la fête ! » Oh. D’accord … c’est … ben, pas grand-chose. « C’est … si simple que ça ? » S’il n’y a que ça à se mettre sous la dent, je risque d’avoir l’air d’une conne auprès de Jack. Je le vois d’avance sortir un « j’le savais déjà, suffit de chercher sur Internet » moqueur. Et il aurait raison, mais putain pourquoi est-ce que c’est à moi de faire son foutu boulot. Je suis directrice d’une entreprise, j’ai autre chose à faire … mais bon, je peux pas reculer. Alors tant que je suis là, autant faire les choses bien. Je demande à Jill quels moments de l’histoire constitueraient de bons prétextes pour du sexe. « Oh ben tu as la fin déjà. Quand Link a sauvé le monde et la pouffe, elle pourrait le remercier avec son corps dans une levrette torride ! »

Jill éclate de rire et moi je grimace un peu ; Alicia nous regarde avec un drôle d’air. Elle est intelligente cette gamine, elle a tout de suite compris que ce mot avait une signification particulière – pourquoi il serait si drôle sinon ? Bon … il faut vite que je trouve quelque chose. J’allais partir sur le classique « je t’expliquerai quand tu seras plus grande », mais Jill a pris les devants. « C’est quand tu es à quatre pattes. » Euh … c’est techniquement … en partie, vrai. « Ah ben bravo ! », que je pouffe de rire. La gamine me regarde sans comprendre. Y a quoi de marrant à être à quatre pattes, qu’elle se demande sûrement. Oh, ma petite … tu comprendras dans quelques années. « Tiens Alicia, va jouer aux fléchettes électroniques. Si tu es trop petite, tu montes sur une chaise, je t’y autorise. », reprends Jill en tendant quelques pièces à la gamine qui me regarde une seconde, un peu gênée. « Oui, tu peux y aller. », je lui dis avec un sourire et une voix douce. Elle ne demande pas son reste et s’enfuit vers le fond du bar. « Je n’avais personne pour la garder … », j’explique à Jill comme si j’avais besoin de me justifier.

Bon, j’imagine que ce sera plus simple de se dire des cochonneries comme ça (pardon). Jill m’explique que l’univers de Zelda est basé sur quêtes et des donjons, des objets à récupérer, tout ça … je note ses explications avec application. Commerçante, orgasme, objet. Ganon, princesse prisonnière. Ça me donne déjà quelques idées, que je note dans un coin pour ne pas les oublier. Pas de quoi faire une heure et demie de film pour l’instant, mais c’est mieux que rien. De toute façon, Jack trouvera que mes idées sont merdiques, quoi que je fasse alors bon … bah oui connard, j’suis pas scénariste moi. Même s’il faut pas sortir d’Oxford pour pondre un scénario de porno … Bref, il faut que j’arrête de m’énerver toute seule.

« Pour les costumes & co, tu devrais contacter des cosplayeurs. Ce sont des gens qui créent des costumes de leurs héros ou héroïnes favoris. Ils pourront sûrement t’aider. J’ai des noms dans mes contacts si tu veux. » Des … cosplayeurs ? Merde, je connaissais pas du tout. J’ai l’impression d’être une putain de boomeuse. Mais en tout cas, ouais, ça me semble être un bon plan. A condition qu’ils veulent bien … pas sûre qu’ils aient envie d’être associés à un film de cul. Vous savez, pour la … « réputation ». Les gens sont souvent hypocrites là-dessus. Enfin … si je pars avec des à priori, ça va pas le faire … au pire, je leur demanderai s’ils veulent qu’on leur donne d’autres noms dans les crédits. Comme si quelqu’un allait les regarder de toute façon …

Je finis de noter et commence à siroter mon café en laissant mon esprit divaguer. « Au fait, pourquoi Zelda ? », me demande soudain Jill. Je repose ma tasse et hausse les épaules. « Pourquoi ? C’est une si mauvaise idée ? » Franchement, si elle a mieux à me proposer, je ne dirai pas non. Ça emmerderait Jack au plus haut point, et y a rien qui me ferait plus plaisir. « C’est une idée de mon associé. Monsieur se dit être un grand réalisateur et un scénariste de génie, mais pourtant il m’envoie moi faire cette tâche ingrate. » Bon sang, à mes dires on dirait que je le déteste, mais c’est vraiment pas le cas. Il en réalité plutôt sympa lorsqu’il n’est pas dans une de ses phases « je suis un génie ».

« Enfin, pas que discuter avec toi soit déplaisant ! », je m’exclame, réalisant que Jill pouvait mal interpréter mes dires. « Tu m’as l’air plutôt sympa, euh … du peu que je connais de toi. » Et jolie avec ça ; hé, Hayley, relève la tête ! ses yeux sont plus hauts.

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Hayley & Jill
Jill Baker
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Jill Baker
Since : 16/02/2021 SMS : 115
Jeu 8 Avr - 16:07

J’hausse les épaules et lèves les mains en l’air en guise de réponse. C’est simple de mon point de vue. Nul doute qu’un fan de la saga lui aurait vendu la chose différemment, avec plus de détails et d’éloges sur la licence. Je me suis contentée du minimum. De toute façon, je ne connais pas super bien l’univers de Zelda. Elle m’aurait parlé de Tomb Raider, j’en aurai fait des caisses. Alors qu’au final, les scenarii des opus ne sont pas beaucoup mieux à y regarder de plus près. Enfin, ce n’est pas ce qu’on cherche dans un jeu vidéo. Certes, l’histoire donne du relief mais le plus important reste le gameplay, l’ambiance, les musiques. Et ce sont souvent les choses simples qui fonctionnent. Les notions de Bien et de Mal sont des bases de nombreux jeux. Ensuite, on construit un univers autour et voilà. J’aurai pu lui parler de la triforce et compagnie. Je n’en ai pas vu l’intérêt. Je n’ai eu pas envie de la perdre en lui parlant chinois. En vérité, j’ai rapidement envie qu’on discute de sexe. Sans être dans ce milieu, j’ai bien envie d’essayer de mettre mon grain de sel dans son projet. Quitte à l’aiguiller, si je peux gratter de belles scènes lesbiennes pour m’égayer, autant en profiter. Si je suis quasiment certaine que Link se tapera Zelda à un moment, les relations hétéros ne sont pas mon truc étant homo. Elles ne m’excitent pas. Par contre, je n’ai pas pu m’empêcher de visualiser un grand classique des positions. Ce qui me fait rire et réveille la petite. Je gère et nous en débarrasse malicieusement. « T’inquiète. » Je rassure Hayley en touchant le dos de sa main d’instinct. Il n’y rien de sous-entendu dans ce geste. Je suis juste très tactile avec tout le monde. Un peu plus avec les femmes qui me plaisent. Mais ça, elle n’a pas besoin de le savoir. Je retire ma main avant de créer un malaise. Entre ça et mon pied qui effleure sa jambe, elle va finir par croire que je la drague. Alors que pas du tout.

J’engloutis le restant de mon café et fais signe au serveur de m’en amener un autre. Je suis vraiment trop addict à cette boisson. A croire que c’est pour ça que je suis une pile électrique. En fait non, si je n’ai pas ma dose quotidienne, je suis pire. L’univers résumé, je lui évoque les cosplayeurs pour les costumes. Fouillant dans mon répertoire, je lui donne deux numéros. « Dis-leur que tu appelles de la part de la chieuse, elles comprendront. » Je ris de bon cœur. Ce mot me caractérise parfaitement. En vrai, je suis sympa. J’ai juste mon petit caractère et mon humour douteux.  En utilisant ce mot, elles sauront que je suis derrière le coup de téléphone directement. Pas la peine de sortir qu’elle appelle parce que Jill leur a filé leur coordonnée etc… Il y aura plus de chance qu’elles soient réceptives à ses questions comme ça. Surtout que si elles ne le font pas, elles savent que je vais les pourrir. « Par contre, je te promets pas qu’elles t’aideront. Le principe est de faire un costume soi-même pour soi d’un héros ou d’une héroïne de jeu qu’on adore, pas de créer dix costumes pour les autres. » Je préfère la prévenir et lui en dire davantage sur ce domaine. Si elle arrive avec ses gros sabots, elle va se prendre un stop en pleine tête. Et vue sa tête, je trouverai ça très dommage. Ce monde reste particulier. Bien que geek, je n’en détiens pas tous les codes. Je n’ai jamais été attiré par cette branche. Néanmoins, je bave devant les plus beaux cosplays de Lara Croft. Je me souviens encore de celui de Marley. Mon dieu ce qu’elle était sexy et désirable là-dedans. Je me demande ce qu’elle est devenue. Elle a disparu de la ville du jour au lendemain, coupant tous les ponts. Je ne saurai jamais ce qu’il s’est passé. Bref, ce n’est pas le moment d’être nostalgique.

Mon nouveau café arrive. A peine posé, je saisi la tasse et en descends la moitié. « J’ai pas dit ça. Disons que je me questionne sur la pertinence du choix. Genre toi, dans ton entourage, tu connais du monde qui connait Zelda ? » Je ne le fais pas avec le mien. Fille de geek, j’ai baigné dans les jeux vidéo depuis mon enfance. Je connaissais Zelda avant d’aller à l’école. Je la sonde de cette manière pour qu’elle prenne conscience que Zelda est un secteur de niche. Évidemment, si elle a aussi grandi dans un univers ludique, ma pseudo démonstration ne marchera pas. Je n’ai pas étudié sa vie avant notre entretien. Je ne connais que son passé d’actrice X. Sa réplique me fait sourire. Comme ça, un homme l’a envoyée faire le « sale boulot ». Elle ne parait pas bien heureuse de cette tâche. Elle se rattrape du mieux qu’elle peut, ce qui me fait sourire. « Quel méchant homme ! T’envoyer causer avec moi, il mérite des coups de fouet ! » J’explose de rire. Heureusement que l’endroit est désert. Je plaisante et m’amuse de la situation. Surtout que j’ai bien remarqué comment elle me regarde depuis le début de nos échanges. En tant qu’amatrice de courbes féminines, j’ai capté lui plaire. « Merci. T’es pas déplaisante non plus. Sinon, j’aurai pas accepté de te rencontrer. » Je lui lance un clin d’œil. J’ai déformé volontairement ses propos. Je croise mes bras sous mon buste, faisant remonter ma poitrine sur laquelle elle lorgne. J’essaye de la troubler plus qu’elle ne l’est déjà. Ce sont mes côtés peste et joueuse qui ressortent. « Je serai vous, j’aurai choisi une licence connue. Tom Raider par exemple. Avec les films, vous toucherez déjà un plus grand public. Et Lara est canon ! » Je manque d’objectivité et ça se sent dans mon enthousiasme. « Tu connais Lara Croft ? » Ce n’est pas sûr. Je pense que oui. Elle n’a pas pu passer outre les films si elle ne connaît pas les jeux. « C’est une moi avec des flingues ! », finis-je par lui dire en mimant deux pistolets avec mes doigts tout en riant. En soi, c’est pas faux. Mes formes sont bien aussi généreuses que les siennes. Sauf qu’elle, elle n’a pas de tatouages.
Hayley Henry
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Hayley Henry
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Sam 10 Avr - 19:11

Learning From The Best
Les choses commencent à devenir intéressantes. Je n’attendais pas grand-chose de cet entretien pour être franche, mais ça me plaît de plus en plus. J’apprends des tas de trucs, et puis j’apprends à la connaître un peu elle. Je ne ressortirai peut-être pas de cette discussion avec suffisamment de matière pour que Jack soit satisfait – mais de toute façon il n’est jamais content, mais je me serais faite une amie au moins. C’est pas un mal, j’adore rencontrer de nouvelles personnes, surtout quand elles sont aussi intéressantes que Jill. « Dis-leur que tu appelles de la part de la chieuse, elles comprendront. », me dit-elle après m’avoir donné le numéro de deux de ses amies cosplayeuses. Je souris. Elle a l’air de ne pas se prendre au sérieux, de rire d’un rien. J’aime bien ça. Je ne veux pas sonner comme plus vieille que je ne le suis en disant ça, mais elle me rappelle un peu moi, il y a quelques années. Et puis … elle me rappelle Jennifer aussi. La première de toutes. Je me demande ce qu’elle devient … Je ne sais même pas si elle restée à New York après avoir fini ses études. Ca fait littéralement vingt ans qu’on s’est parlées pour la dernière fois ; mais les souvenirs restent. Bref …

« Par contre, je te promets pas qu’elles t’aideront. Le principe est de faire un costume soi-même pour soi d’un héros ou d’une héroïne de jeu qu’on adore, pas de créer dix costumes pour les autres. », continue la brune. Ouais … ce serait trop simple sinon. Cela doit déjà leur demander beaucoup de temps et de moyens en temps normal, alors une requête un peu spéciale comme la mienne … mais bon, c’est tenter ma chance de ce côté-là ou dire à Jack qu’il devra se contenter de costumes achetés sur Internet … et j’ai pas trop envie de ça parce qu’il serait bien capable de m’engueuler, le bougre. Une chance pour lui qu’il ne soit pas directement un employé de Paradise, sinon il aurait pas fait long feu parmi nous. Ha ha. Mais passons. « Ça vaut le coup d’essayer quand même. Merci pour les contacts. », je remercie Jill en portant ma tasse à mes lèvres.

On ne sait jamais. Même si la brune ne semble pas convaincue du potentiel de Zelda en version porno. Bah, à vrai dire moi non plus … mais c’est une licence connue, non ? Ca va forcément marcher. Enfin, j’imagine. J’espère. Parce que c’est dans mes cordes de savoir quels projets sont à privilégier par rapport aux autres, lesquels méritent de sortir sous la marque Paradise Production. On ne produit que de la qualité, promis. Mais l’interrogation de Jill me fait douter un peu, pour le coup. « J’ai pas dit ça. Disons que je me questionne sur la pertinence du choix. Genre toi, dans ton entourage, tu connais du monde qui connait Zelda ? » Je hoche la tête. Bon, c’est vrai que … ça a quand même l’air de s’adresser à un public de niche. Mais dans le même temps, il y a des pornos sur tout, pour tous les publics … pour tous les délires bizarres des gens aussi. Enfin, tant que c’est légal, moral et que ça implique pas de faire des trucs dégueu, on peut le faire. Mais je m’éloigne un peu du sujet. « Mon père, étrangement. Enfin ça doit au moins lui dire quelque chose. » Il est né en 57, alors il n’était déjà plus « jeune » lorsque le domaine du jeu vidéo a commencé à exploser, mais sait-on jamais. Enfin, dans tous les cas, elle n’a pas tort. Je pourrai peut-être demander à Jack s’il est certain qu’il veut travailler là-dessus ? Pas sûre d’en avoir l’envie … il va me répondre un truc du genre « si moi je connais, y a plein de gens qui connaissent, t’inquiète pas. »

D’ailleurs, on en vient à parler rapidement de lui. Après tout, c’est de sa faute si je suis ici. Il mérite des coups de fouet pour ça, comme en plaisante Jill en éclatant à nouveau de rire, ce qui du coup me fait rire un peu aussi. « Je suis sûre qu’il aimerait ça en plus ! », je dis histoire d’en rajouter encore. En vérité j’en sais rien et je veux pas le savoir. Ce que je sais par contre, c’est que la brune semble avoir remarqué que je l’ai zieutée plusieurs fois. Bon, je ne me suis pas vraiment cachée non plus. En tout cas, ça ne semble pas lui déplaire. Un petit compliment de sa part qui me fait rougir légèrement, et puis mes yeux qui s’attardent à nouveau sur ses seins qu’elle s’amuse à mettre davantage en valeur. Bon, elle m’a déjà grillée, alors autant assumer jusqu’au bout. Et puis y a pas de honte à regarder les jolies choses.

« Je serai vous, j’aurai choisi une licence connue. Tomb Raider par exemple. Avec les films, vous toucherez déjà un plus grand public. Et Lara est canon ! », s’écrie Jill avec enthousiasme. Oh, elle a l’air de trouver cela beaucoup plus intéressant que Zelda. Je crois que je comprends pourquoi. « Tu connais Lara Croft ? C’est moi avec des flingues ! » Je souris. « Oui, je connais. » J’avoue que je suis fière de connaître ça pour le coup. Ce sont des films assez … oubliables qu’on se le dise mais c’est divertissant. J’aime pas trop les films d’action, mais de temps en temps … « L’aventurière sexy brune, avec deux pistolets et une sacrée poitrine », je résume en riant. « C’est vrai qu’elle te ressemble pas mal. » Un compliment à peine caché. Ouais. Voire pas du tout en fait. Après, peut-être que je m’avance un peu trop, que je me fais des idées, elle n’est peut-être pas intéressée par les femmes. Même si … j’ai bien vu qu’elle aussi m’a regardée de temps à autre. Peut-être plus subtilement que moi, mais … bah, autant en avoir le cœur net. « Les jolies brunes, c’est ton truc alors ? », je lui demande en posant mes deux mains à plat devant moi. « J’espère que la couleur des cheveux n’est pas un critère strict. » Ouais, je lui rentre un peu (beaucoup) dedans, là, mais j’ai la sensation que ça ne va pas lui déplaire. Elle m’aurait déjà stoppée sinon. Et dit d’arrêter de la mater aussi. J’ai vu qu’elle a vue.

« Pardon, c’est pas très professionnel comme remarque », fais-je en reculant un peu sur la banquette, feignant de me détacher d’elle alors j’ai plongé mon regard dans le sien.  

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Jill Baker
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Jill Baker
Since : 16/02/2021 SMS : 115
Sam 10 Avr - 21:43

Je suis vraiment incorrigible. Dès l’instant où une conversation tourne autour du jeu vidéo, il faut forcément que j’amène Lara sur le tapis à un moment. Je n’aurai pas mis longtemps à botter le cul de la blonde. Je parle de Zelda, pas d’Hayley, je précise pour éviter toute ambiguïté. Après l’idée ne me déplairait pas je l’avoue. Sans être une dominatrice, j’admets que donner une fessée de temps en temps à mes amantes me plait. Je le fais par jeu, sans intention de faire mal. Et de ce que j’ai observé dans les scènes que j’ai vu d’elle, elle n’est pas contre se faire claquer le postérieur. Après, ça reste dans un film scénarisé. Rien ne me dit qu’elle aime non plus. C’était peut-être une demande du réalisateur et elle l’a acceptée. D’un côté, je ne pense pas qu’elle pratique, plutôt pratiquait comme elle n’est plus actrice, des trucs qui ne l’excitent pas. Enfin de toute, la question n’est pas là. Elle n’est pas mon amante et je n’ai pas à m’interroger sur ses préférences sexuelles. Je suis juste là pour les filer des infos sur l’univers de Zelda. Du moins à la base. J’ai bien remarqué sa manière de me regarder. Son regard n’est pas neutre. Mon petit doigt me dit que je lui plais. Peut-être est-ce dû à ma spontanéité et ma jovialité ? Ou peut-être à ma poitrine ? Ou l’ensemble. Je ne suis pas qu’un physique. En tous cas, je l’espère. J’ose espérer plaire autant par mon caractère que ma plastique. « Surtout si c’est toi qui lui donnes, je parie. » Je lui lance un clin d’œil. J’imagine mon interlocutrice revêtue d’une combinaison de latex, fouet en main, à frapper la croupe dénudée de son associé. La vision est étrange. D’autant plus que je ne sais pas à quoi ressemble le mec. J’ignore les délires du gus et ceux d’Hayley. J’ignore encore plus leur relation. Elle n’est pas obligatoirement limitée au professionnel. J’ai compris qu’elle ne le portait pas plus que cela dans son cœur mais cela ne l’empêche pas de la satisfaire par moment, qui sait ?

Je suis totalement en train de m’emballer. Je suis même passée gentiment à l’attaque. Je ne drague pas aussi mal que mes blagues sont foireuses. Je n’y vais pas non plus avec mes gros sabots. Je me sers de Lara pour tester sa réceptivité. Mon enthousiasme a gagné en intensité. Je suis en mode groupie. Au point où ça pourrait faire flipper. En soi, il n’y pas de mal à être fan de quelqu’un. Sauf que Lara est un personnage fictif. Moi, je suis bien réelle. Mon imitation fait mouche. Je gagne un compliment. Les choses se précisent. Cet entretien devient de plus en plus intéressant. « Ouais mais on a pas la même vie. J’ai pas de manoir, ni de gouvernant, et encore moins sa fortune ! » Je ris de plus belle. Si j’ai une silhouette proche de l’archéologue, mon existence diffère complétement de la sienne. Je ne peux me permettre de dépenser à gogo pour voyager. Je ne suis pas à plaindre non plus. Ma boutique fonctionne du feu de dieu. Je ne connais pas de fin de mois difficiles. Je ne roule pas sur l’or non plus. Je ne cherche pas la richesse. Je suis heureuse de mon boulot, mêlant ma passion à ma source de revenu. J’arrête subitement de rire en entendant sa remarque. Mon sourire se mue en rictus malicieux. Son raccourci est rapide. Ce n’est pas parce que j’apprécie Lara que je suis branchée brune. Bon, sur ce coup-là, elle a raison mais il n’y a pas de relation de cause à effet entre les deux. Lara serait blonde, je serai tout de même branchée brune. « Totalement ! Et toi aussi j'ai l'impression... » Je la pousse dans ses retranchements, lui dévoilant indirectement avoir repérée son manège. Qu'elle me relique autant qu'elle le veut. J'aime me sentir désirer. La suite me fait rire. Comme si une couleur de cheveux pouvait être rédhibitoire. Elle s’inquiète on dirait. « Les perruques existent pour palier à ce souci. » Je la taquine en douceur. « Sinon non, ce n’est pas un critère stricte. Le plus important est le feeling, t’es pas d’accord ? » Le feeling est primordial. Je me moque que mes partenaires soient brunes, blondes ou rousses. Il faut qu’il y ait une alchimie qui motive à aller plus loin. Et je sens que cette alchimie se crée entre nous.

Je suis surprise de son initiative. Au final, je ne suis probablement pas la seule du duo à avoir acceptée cette rencontre par pur but professionnel. Elle a de l’audace pour agir de la sorte. C’est une marque de confiance en soi, d’assurance. D’un côté, à son âge, elle a de quoi en avoir. Elle n’est plus l’ado qui découvre ses envies. Et moi non plus. Plus jeune, je ne me laisse pas démonter par ses paroles. Je soutiens son regard, me noyant un peu dans ses prunelles. Le jeu de séduction est lancé. « En effet. Tu mériterais une fessée pour ça. » Je pouffe, masquant une part de vérité et de désir. Son fessier m’attire. Loin de vouloir le claquer, je le tâterai bien avec mes mains. C’est son corps tout entier que je caresserai volontiers en fait. Je ne sais expliquer pourquoi. Elle est loin de mes standards habituels. Plus âgée que la moyenne, elle dégage ce magnétisme qui m’intrigue et m’aimante. Je pose mes coudes sur la table. Je pose mon menton dans le socle formé par mes paumes. J’affiche une moue aguicheuse. Je ne lâche toujours pas ses iris. Hormis de temps en temps pour son décolleté. « Tu as quelqu’un pour la garder ce soir ? » Je fais un signe de tête en direction de sa fille. J’en profite pour l’observer. Elle est en plein partie avec le gérant. A en voir son visage, elle s’éclate comme une folle la gamine. « Si oui, on pourrait aller danser… » Danser oui. Mes propos et mon attitude sous-entendent d’autres choses. Elle n’est pas née de la dernière plus. Je ne doute pas une seule seconde qu’elle ne comprenne pas mon message à travers ma proposition. Qui dit danse dit rapprochement. Qui dit rapprochement dit sensualité. Et le reste dépendra. « Pardon, cette offre n’a rien de professionnelle. » Je reprends ses mots en riant. Va-t-elle assumer ou fuir ? Qu’elle ne serve pas d’Alicia comme excuse. Elle ne me fera pas croire qu’elle n’a pas des parents, une amie, une baby-sitter pour se libérer ce soir. Quand on veut on peut.
Hayley Henry
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Lun 12 Avr - 22:03

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« Surtout si c’est toi qui lui donnes, je parie. » Je grimace légèrement, puis sourit. « Ha ha, non merci. » Moi-même j’aime bien les claques et les fessées, mais tout ce qui se rapproche d’avantage du BDSM ce n’est pas trop mon truc. J’ai essayé une fois ou deux et je ne juge pas ceux qui aiment ça, mais c’est tout. Après, je peux pas parler pour Jack même si ça m’étonnerait pas qu’il aime bien faire des trucs un peu  extrêmes. Enfin bon, il fait bien ce qu’il veut, et puis on va pas s’attarder là-dessus.

Ce qui compte, là, c’est ce que déroule à l’instant présent entre Jill et moi. Elle n’est pas bête, elle a bien vu mes regards qui s’attardaient sur sa poitrine, sur ses yeux, sur les courbes de son corps – je n’ai pas vraiment cherché à me cacher de toute façon. C’est pas dans ma nature. Ouais, elle me plaît bien. Et je crois que c’est réciproque. Je … ne m’attendais pas du tout à ça en venant ici, mais ça sera au moins une bonne chose tirée de ce rendez-vous. Parce que pour les infos sur Zelda, j’ai pas vraiment eu autant que je voulais, loin d’être suffisant pour mon associé. Je dois bien dire que j’en ai un peu rien à foutre. Mais bon … l’entretien n’est pas fini, je peux encore récolter quelques informations même si notre conversation a dérivé sur toute autre chose. Comme la préférence que je la soupçonne d’avoir pour les brunes. « Totalement ! Et toi aussi j'ai l'impression ... » Je me contente d’un sourire pour toute réponse. Elle comprendra bien que oui, complètement. Bon, dans l’absolu n’importe qui peut me plaire évidemment, les cheveux ne sont qu’un bonus, mais certaines personnes sont très portées sur leurs critères physiques. J’espère que Jill n’en fait pas partie. « Les perruques existent pour palier à ce souci. Sinon non, ce n’est pas un critère strict. Le plus important est le feeling, t’es pas d’accord ? », répond-elle. Elle se moque gentiment de moi. Je ne m’en offusquerai pas, il est vraie que ma question pouvait paraître un peu bête ou ridicule. « Evidemment. Je n’étais pas vraiment sérieuse sur ça. » Puis un sourire pour qu’elle comprenne que je l’étais sur le reste. Puis j’en viens à feindre de me surprendre de la tournure loin d’être professionnelle qu’a prise notre discussion.

« En effet. Tu mériterais une fessée pour ça. » Je me mordille doucement la lèvre, lui faisant comprendre sans subtilité que je ne serais pas contre l’idée, puis je ponctue mon geste d’un petit « peut-être bien ! » sans équivoque non plus. Merde hein, c’est devenu évident qu’on flirte toutes les deux l’une avec l’autre. Si ça lui déplaisait, elle me l’aurait déjà fait comprendre d’une manière ou d’autre. Et puis ça reste innocent, pour l’instant. On en est pas à encore à faire les ciseaux ou à se lécher le visage (ou autre chose). « Tu as quelqu’un pour la garder ce soir ? », me demande-t-elle, désignant Alicia d’un signe de tête. Oh. Nous y voilà. « Si oui, on pourrait aller danser… » Je souris. « Danser », hein ? Que ce soit une métaphore ou à prendre au sens littéral, ça me dit bien. « Pardon, cette offre n’a rien de professionnelle. », achève-t-elle en riant un peu, ses yeux toujours dans les miens. Elle n’en rate pas une. Je fais semblant de réfléchir quelques secondes, puis lui réponds : « Je dois pouvoir m’arranger. Et ça me ferait très plaisir. » Il me faudra juste un peu de temps pour m’organiser, mais ça se fera. Je pourrais peut-être déposer la petite chez son parrain pour la soirée. Ils s’adorent tous les deux, et puis si mon meilleur pote ne peut pas me rendre ce service, l’est-il vraiment ? Mais en même temps, il est possible que je ne rentre pas de la nuit, si ce rencard (appelons un chat un chat) se déroule bien, et je n’ai pas envie de trop embêter Boubou avec ça. Sinon, il y a Stacey, ma baby-sitter préférée. Je l’aime bien parce qu’elle réussit toujours à être disponible même à la dernière minute et elle m’aime bien parce qu’elle peut me demander plus d’argent à cause du dérangement et tout ça. C’est donnant-donnant. Autre possibilité, qu’Alicia aille dormir pour la nuit chez une de ses amies … je sais pas. Mais je vais  trouver, je ne m’en inquiète pas.

« On peut toujours continuer à parler de Zelda un autre jour, ou bien Jack peut juste aller se faire mettre », je poursuis en riant un peu. Il n’a qu’à faire le sale boulot lui-même. Il est déjà très sympa que je n’ai pas refusé tout net. C’est qu’il tenait vraiment à ce que soit impliquée dans ce projet. Et comme je ne voulais pas retourner devant la caméra comme il me l’a demandé, il  m’a donnée cette tâche-là. Mais assez parlé de lui. Et assez parlé boulot de toute façon.

« On n’a qu’à se retrouver un peu plus tard où tu veux, à … disons vingt et une heures ? » Je lui propose après un rapide calcul dans ma tête. Oui, ça me laisserait assez de temps pour m’organiser pour la gamine et pour me préparer. J’espère que ça lui conviendra. « Enfin, comme ce qui t’arrange toi. » Ça ne me dérange pas que ce soit un peu plus tôt ou un peu plus tard. De toute façon, je m’attends à ce qu’elle ait besoin d’un peu de temps pour se préparer elle aussi. Et même si c’est pas le cas, je veux lui montrer que je prends sa proposition au sérieux. « Tu n’as qu’à me donner ton numéro, je t’enverrai un message quand je serai prête à y aller. », je lui dis en reprenant mon téléphone que j’avais posé sur la table à côté de mon café sans doute devenu froid maintenant.

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Jill Baker
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Jill Baker
Since : 16/02/2021 SMS : 115
Lun 12 Avr - 23:36

Je n’ai pas vu le coup venir. A vrai dire, je ne sais même pas comment on en est arrivées là. On discutait gentiment de Zelda et de son univers. J’ai dévié sur Lara. Et voilà que cet entretien tourne à une sorte de date. Je jure que je n’avais rien prémédité en acceptant de la rencontrer. Bien sûr, j’ai déjà admis m’être renseignée sur elle et apprécier ses scènes. Mais pas au point de venir ici dans le but d’en réaliser une privée en sa compagnie. Je vais mettre ça sur le dos du feeling. La blonde me fait sourire. Elle fait limite coincée, sans doute à cause de la présence de sa fille et de son âge. C’est drôle en sachant son passé d’actrice. Loin d’être une sainte et pudique, je ne serai pas capable d’être filmée lors d’un ébat. Du moins, pas devant du monde. Et me faire diriger mon dieu ! Le sexe aussi se vit au feeling. Évidemment, tout le monde à ses positions et pratiques favorites. Je ne déroge pas à cette règle. Cependant, je ne prévois pas à l’avance ce que je vais faire. Et je ne serai pas déçue de ne pas avoir eu mon ciseau lesbien si j’ai atteint l’orgasme. Hayley pourrait l’être si elle ne reçoit pas de fessées à en voir son faciès. Je le note dans un coin de ma tête. « Cul nu hein ! » J’en rajoute une couche en riant. J’ôte tout doute. Je me moque de claquer son postérieur à travers le tissu de sa tenue. Je préfère que ma paume s’abatte directement sur sa peau et la fasse légèrement rougir. Je me mords nerveusement la lèvre inférieure en imaginant son derrière coloré par mes soins.

Je mets la charrue avant les bœufs. Même si on se cherche gentiment, rien ne dit que nous coucherons ensemble. La route est encore longue. On ne m’attrape pas si facilement avec du rentre dedans. Elle va devoir me séduire. A moins que ce ne soit moi qui m’atèle à cette tâche. Dans tous les cas, le jeu n’est pas terminé. Je dirai même qu’il ne fait que commencer. Elle s’est engagée sur mon terrain bien je suppose qu’elle détienne également un bon niveau. Danser est un excellent moyen pour séduire. Puis il me permettra de lui monter mon côté fêtarde. Je pense qu’elle a repéré mon dynamisme entre mon décolleté et mes yeux. Je vais la faire bouger la mère de famille ! Je vais lui rappeler sa jeunesse. Sous réserve qu’elle accepte. Un large sourire se dessine sur mon visage à sa réponse. Elle ne se dégonfle pas le moins du monde. J’ignore si elle se fait des idées sur mon offre. Je compte réellement danser. Après, je ne refuserai pas un ballet lingual s’il se présente à moi ou encore un coller-serrer dans un lit entre nos corps dénudés. « Parfait alors ! Oui, je suis d’accord. Que Jack aille se faire mettre avec Zelda ! Et même par Zelda s’il veut ! » Mon rire résonne de plus belle dans le bar. Je ne connais rien de son associé pour lui casser du sucre sur le dos de la sorte. Ma foi, je ne pense pas qu’Hayley ira lui rapporter mes propos. Et s’il me demande un entretien, je le refuserai sans le considérer. J’ai fait l’effort pour l’ancienne pornstar, je ne le ferai pas pour un mec.

Je me redresse sur ma banquette, n’ayant plus besoin de la charmer pour la convaincre. Vingt-et-une heure ? C’est tôt. Trop tôt pour aller enflammer le dancefloor en boite. Par contre, ça laisse le temps de se préparer au préalable. A bien y réfléchir, quitte à lui proposer une sortie, autant ne pas le faire à moitié. « Ça me va. Vue l’heure, on ira se boire un verre dans un bar avant. On peut même manger un bout ensemble si tu veux. Je t’invite ! » Je ne roule pas sur l’or mais j’ai assez d’argent pour payer deux repas. Surtout là où je mange. Je ne suis pas adepte des restos étoilés hors de prix. Je suis une fille simple qui se contente des plaisirs simples. Un bon fish and chips ou une bonne pizza d’un food truck et je suis aux anges. J’espère que ça lui conviendra. Je ne changerai pas mes habitudes pour elle. Je suis à prendre ou à laisser. D’ailleurs, je reste fidèle à moi-même pour lui filer mon numéro. Au lieu de lui dicter, je saisis son téléphone et l’entre directement dans son répertoire. Je m’enregistre à Jill en ajoutant le smiley qui lance un bisou et un cœur à la fin de mon prénom. Une façon délicate de poursuivre notre petit jeu avant la soirée. Je lui rends son smarphone. Je me lève, l’invitant à en faire de même. Alicia accourt vers nous en sautillant. « Maman j’ai gagné ! », lui lance-t-elle en se blottissant contre sa mère. « Félicitations, Alicia ! Tu pourras demander une glace comme récompense. » Je glousse. Je m’immisce dans ce qui ne me regarde pas. Hayley ne cautionne pas forcément une telle gourmandise à cette heure-ci. Ce n’est pas mon problème. Je délaisse la fillette pour l’adulte. Je retrouve ses magnifiques prunelles. Je lui claque une bise tout en effleurant tendrement et rapidement sa hanche. « A ce soir Hayley. Et fais toi belle ! Ce soir, je veux que tu sois la reine de la soirée ! » Ma reine était sans doute plus appropriée. Je lui lance un clin d’œil complice et m’éclipse en dandinant mes fesses, désirant lui inspirer des envies.
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