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 Happy New Year ft. Clayton Callahan

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THE WRITERPUTS THE HOT IN PSYCHOTIC
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Ven 12 Fév - 0:15


Happy New Year
Cette année misons sur les mauvaises résolutions


o1.o1.2o17.
Vous avez compté les secondes qui défilaient sur cette pendule d’un autre temps qui surplombait l’écran noir de la télévision. Vous avez crié tous en chœur, d’une seule voix pour une même famille. Vous vous êtes embrassé et pris dans les bras à tous de rôle, savourant la présence des uns et des autres. Vous vous êtes confié sur vos espérances et vos craintes pour la nouvelle année à venir. Vous vous êtes taquiné et chamaillé, beaucoup. Surtout, vous avez ri tous ensemble, comme toujours. Quelle belle soirée, vraiment, et elle n’était pas encore terminée.

Installée sur le canapé, les genoux ramenés contre ta poitrine, tu te laisses embarquer par l’élan de Coline, la plus délurée de tes ainées. Le flash de son téléphone t’éblouit brusquement et tu ne peux t’empêcher de rire en voyant la grimace de stupeur que tu affiches sur le selfie. Absolument ridicule, mais ça fera sans doute un joli souvenir d’ici quelques années. Tu prends vite la fuite avant qu’elle ne t’en impose un second qui, tu le sais, donnera suite à une véritable séance photo improvisée et passes par-dessus les coussins pour te diriger vers la cuisine. En chemin tu tournois joyeusement sur toi-même, faisant virevolter la jupe d’écolière au motif écossais qui couvre tout juste tes formes. L’alcool t’es un peu monté à la tête et dessine un sourire aussi charmant que niais sur tes lèvres peinturlurées d’un rouge à lèvres noir à demi effacé. Finalement, tu te laisses tomber contre le chambranle de la porte en mimant la surprise face à la silhouette qui se dresse devant toi.

- Clay ! Te voilà !

Ton jeu d’actrice n’est peut-être pas très crédible. Tu savais parfaitement qu’il se trouvait ici. Qu’importe. De toutes manières tu n'as jamais été bonne menteuse, tout le monde le sais. L'air de rien, tu t’approches et poses tes fesses sur la table, à côté de la planche à découper où quelques citrons attendent les coups de couteau de leur bourreau.

- J’me disais… Plutôt que de dormir sur le canapé, je pourrais t’offrir le gîte pour une fois ?

Vraisemblablement, ce soir, ta subtilité est à la hauteur de ton talent pour le théâtre… Cela dit, ta proposition n’est pas complètement loufoque. Souvent c’est toi qui viens frapper à sa porte à n’importe quelle heure de la nuit, prétextant chercher un refuge après avoir passé la soirée à faire la fête en ville. Quelle bonne excuse d’habiter en pleine campagne. En vérité, tu aimes juste ça dormir avec lui. Il possède cette force calme en lui, qui t’apaise et te rassure. Avant qu’il ne quitte ce toit qui vous a tous abrités, il t’arrivait certains soirs d’insomnie de passer de ta chambre à la sienne, et vous inventiez des histoires pendant des heures. Lui, surtout. Il était doué pour ça. Toi tu l’écoutais, te laissant bercer par sa voix. Elle remonte à loin cette vieille habitude. Tu te souviens encore de ce soir là où vous vous êtes croisés au détour du couloir, toi parce-que tu ne trouvais pas le sommeil, lui parce-qu’ il allait chercher un verre d’eau. C’est la première fois qu’il t’avait invité à le rejoindre, pour que tu ne restes pas seule. En y repensant, tu te dis qu’il est loin d’être dupe et qu’il voit surement clair dans ton jeu. Tout comme il doit bien avoir remarqué ta façon de lui tourner autour ces derniers temps, ta lubie pour les petits rapprochements tactiles et ton aversion pour les pantalons lorsqu’il est dans le coin. C’est que tu as passé l’âge des histoires et tu voudrais bien que lui, en particulier, s’en rende compte. Toi-même tu ne comprends pas bien d’où vient cet intérêt, cette envie irrépressible de lui faire de l’oeil. Si tu étais dans un état d’esprit différent tu l’aurais sans doute rangée dans une boite au fin fond de ton esprit pour ne plus y jamais y repenser, mais… Non.

Quoi qu’il en soit, tu enchaines et change de sujet avant qu’il n’ait le temps de refuser ta proposition.  Mieux vaut « un tiens » que deux « tu l’auras », et mieux vaut un silence qu’un refus.

- Enfin on verra ça tout à l’heure ! Tu prépares quoi ? Ti punch ? Mojito ?

Ton regard balaye la table et s’arrête sur la bouteille de tequila. Caleb s’est cru malin de te charrier en ramenant « dédicacée à miss Vega ». Petit con. Tu esquisses un léger sourire en y repensant et attrape le goulot du bout des doigts.

- Oh, je sais !

D’un tour de main tu étales un peu de sel sur ton poignet. Un éclat de malice brille dans ton regard tandis que tu le plantes dans celui de Clay, qui semble avoir déjà deviné ce que tu avais en tête. Sans le quitter des yeux, tu passes ta langue sur la poudre et porte à tes lèvres la tequila, prenant une franche rasade à même la bouteille avant de jeter ton dévolu sur l’une des rondelles de citron. Le mélange tonifiant parcourt ton corps dans un lancinant frisson qui te fait secouer les épaules et t’arraches un éclat de rire. Tu récupères du bout de ta langue les gouttelettes de citron qui parsèment tes lèvres et remet du sel sur ton poignet avant de le tendre dans un air de défi vers celui que tu as désigné comme ton nouveau camarade de jeu.

- Ton tour.
Clayton Callahan
vert d'eau
Clayton Callahan
Since : 31/01/2021 SMS : 521
Ven 12 Fév - 11:18

HAPPY NEW YEAR
La joie de se retrouver, tous ensemble, est toujours aussi belle et sincère. Plus encore, bien sûr, depuis que vous quittez le nid les uns après les autres. Les fêtes de fin d'année sont vraiment l'occasion pour vous d'être tous ensemble. De vous retrouver autour de vos parents et des petits derniers qui vivent encore avec eux. Et après quelques verres partagés, les conversation vont bon train et prennent une tournure presque trop sérieuse au vue de l'ambiance générale. Mais ça fait du bien ça aussi. C'est réconfortant de pouvoir se parler de tout et de rien. Des nouveautés professionnelles des uns, des relations amoureuses des autres. Toi tu navigues toujours entre deux eaux. Lancement de tes projets pro relativement efficaces. Vie amoureuse en dents de scie. T'es difficile en matière de femmes, ça a toujours été le cas. Et ça tranche assez avec Caleb qui, de son côté, ne s'arrête pas sur un type de personne bien précis. Il vogue d'une femme à l'autre sans problème aucun. Quand, toi, tu es capable de rester célibataire un paquet de mois. Certes, en t'offrant quand même quelques brèves aventures. Mais ce n'est pas tout à fait le genre de relation et situation que tu affectionnes le plus.

Le temps d'aller préparer quelques verres, tu t'éloignes pour rejoindre la cuisine. Où, très vite, tu es rejoins par la petite dernière. « Depuis à peine trente secondes, ouais. » Tu n'iras pas jusqu'à dire qu'elle t'a bien vu filer et qu'elle a décidé de te rejoindre. Mais presque quand même. Tu reportes toute ton attention sur elle quand elle s'approche et grimpe sur la table. Les fesses à peine planquée par une jupette d'écolière. Ton regard se pose brièvement sur les cuisses nues, avant de revenir à son visage. Tu n'as pas bien longtemps à attendre pour savoir ce qu'elle "te veut". Puisqu'elle émet l'idée de dormir dans le même lit. Dans le sien. Rire léger qui lui répond, dans un premier temps. « J'prends trop de place pour ton petit lit. » A moins de dormir étroitement entremêlés. Et parce qu'elle t'a ouvertement fait du rentre dedans plusieurs mois plus tôt, tu sais qu'elle en est capable. Qu'elle a déjà eut ce genre de pensée pour toi. Tu ne sais pas ce qu'il en est depuis. Tu as évité de trop souvent lui ouvrir la porte de ton appartement après ses soirées en ville depuis cette fameuse tentative. Où tu te contentais de lui laisser ton lit et de veiller toute la nuit.

Elle te manque quand même vachement cette époque où vous pouviez dormir ensemble en toute innocence. Quand elle n'était qu'une gamine qui te voyait comme son grand frère protecteur. Quand tu avais le pouvoir d'apaiser tous ses maux en inventant des histoires que tu lui contais pour l'endormir. C'était il y a longtemps. Et depuis, elle est devenue une femme. Provocante. Au style extraverti et affirmé. Au corps attirant aussi. Et surtout. Trop. « Ti punch. Tu préférerais un mojito ? » Mais elle ne t'écoute déjà plus Veronika. Elle tend le bras pour attraper une bouteille de tequila. Très vite elle enchaîne. Non sans s'assurer que toute ton attention est portée sur elle. Elle dont la langue glisse sur sa propre peau. Coup de poing dans les reins. Vision excitante. Langue que tu imagines sur ta peau avec ses yeux ainsi plantés dans les tiens. Pensées que tu étouffes tout aussi vite. La regardant enchaîner avec l'alcool puis le citron. Mais elle a envie de jouer Veronika. Tu n'y réfléchis pas du tout, quand tu récupères son avant bras entre tes doigts tatoués, pour faire glisser ta langue sur sa peau, à ton tour. Sans la quitter des yeux. Ton regard ne se détourne qu'après le trio avalé. Trouble qu'il te faut surtout étouffer très vite. « Allez, j'dois terminer de préparer ça. » Que tu grondes, soudainement ours mal léché pour te concentrer sur autre chose. Autre chose que les pensées interdites qui se sont insinuées dans ton esprit.

ft @Veronika Vega-Callahan
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Anonymous
Sam 13 Fév - 12:54

__________

« Touché ». C’est ce que tu te dis face à la riposte du beau brun, une fois la surprise passée. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il rentre dans ton jeu, lui qui d’ordinaire ne te donne même pas l’impression de réagir à tes provocations. Tu t’attendais encore moins à ce que ce soit aussi jouissif. La chaleur de sa langue le long de ton poignet marqué a suffi à te faire serrer les cuisses dans un soubresaut d’excitation et le fantasme devint brusquement réel. Ce qui ne semblait être qu’une lubie un peu malsaine se transforme en un vilain caprice auquel tu n’as plus la moindre envie de renoncer. Un sourire mutin étire le coin de tes lèvres tandis que lui se renferme derrière une mauvaise humeur de façade, sans doute conscient qu’il vient de se faire avoir. Qu’importe, c’est déjà trop tard.

" Que calor... " soupires-tu comme pour toi-même en tirant sur l’encolure de ton pull dont les mailles noires sont ajourées par endroit. La tequila fait bouillir ton sang, ou bien est-ce le désir ? Le deuxième, sans hésitation. Et sans plus d’hésitation, tu fais passer ton pull par-dessus ta tête, dévoilant le débardeur estampillé d’une effigie démoniaque qui était caché en dessous. Les nombreux colliers et médaillons que tu as autour du cou s’engouffrent dans ton décolleté plongeant, mettant parfaitement en valeur tes atouts naturels. Ta plastique est superbe, tu le sais, tu l’as compris depuis longtemps. A 16 ans à peine tu avais déjà le physique d’une femme et si tu n’en jouais pas encore, tu voyais bien les regards que l’on te lançait. Tout comme tu vois celui de Clayton à cet instant. « Encore touché ». Tu affiches alors un air faussement désintéressé et glisse de la table en laissant ton pull sur le dossier d’une chaise.

" Bon... Je te laisse finir tranquillement, je ne voudrais pas te... Gêner. " Tu souffles le froid après avoir fait grimper la température de la pièce et le laisse à ses cocktails, tout en sachant très bien que tu ne tarderas pas à le retrouver. Dans la salle, l’ambiance s'est quelque peu animée. Les compositions improvisées de Caleb ont laissé place aux vieux vinyles des Beatles qui ont bercé votre jeunesse pour toujours plus de nostalgie. Tu le vois légèrement boudeur, sans doute un peu vexé de s’être fait couper en pleine inspiration, alors tu t’empresses de le tirer hors du canapé et de l’inviter sur la piste de danse qui s’est établie entre la table à manger et le vaisselier. Vous vous entendez bien tous les deux. Ensemble, vous avez l’air de deux oisillons voletants gaiement, un peu bruyants parfois mais toujours agréables à observer. Avec lui, comme avec tous les autres, il n’y pas la moindre ambiguïté. A l’exception de Clayton, bien sûr. Son imposante silhouette passe justement dans ton dos et tu fais mine de ne pas le remarquer en tournoyant sur toi-même, manquant de peu de donner un coup dans le plateau rempli de verres qu’il a dans les bras. Tu t’améliores, cette fois-ci on jurerait que ce n’était pas intentionnel. Tu te mordilles la lèvre dans un air faussement désolé et lèvres tes grands yeux bleus cernés d-eye-liner noir vers lui. " Oups… J’ai bien faillis te rentrer dedans. "
Clayton Callahan
vert d'eau
Clayton Callahan
Since : 31/01/2021 SMS : 521
Sam 13 Fév - 22:40

HAPPY NEW YEAR
Tu vois le trouble dans ses yeux clairs posés sur toi. Quand ta langue vient se poser sur sa peau. Un trouble teinté également de surprise. Aucun doute qu'elle ne s'attendait pas du tout à ce que tu fasses ça. Raison de plus de le faire d'ailleurs. Tu apprécies de ne jamais être là où l'on t'attend. Même quand il s'agit de tes frères et soeurs. Ou surtout eux d'ailleurs. Qui te connaissent, normalement, mieux que personne. Tu fais entendre un nouveau grognement de protestation, quand elle souffle ce "que calor". Tu ne sais pas s'il est moqueur ou si elle est à ce point "réchauffée" par ta langue sur sa peau. Mais tu n'as pas réellement le temps d'y réfléchir. Parce qu'elle se débarrasse de son pull et que ton regard tombe sur sa poitrine en même temps que ses nombreux colliers échouent dans le décolleté. En effet, que calor. Heureusement qu'elle descend finalement de son perchoir et s'éloigne. Même si, là encore, t'es incapable de détourner le regard de sa petite personne. Ce que tu fais là est absolument interdit et tu dois arrêter. Tout de suite. C'est de ta soeur dont il est question. Soit, adoptive. Mais il y a quand même un lien de sang. Cousine.

Tu te venges un peu sur les citrons que tu presses de tes mains, pour en verser le jus dans les verres. Rhum, glaçons qui teintent et tu flanques les verres sur un plateau. Avec lequel tu rejoins le salon où tout le monde semble maintenant bien se déchaîner sur une piste de danse imaginaire et improvisée. Et Veronika qui déboule avec brusquerie. Tu as tout juste le temps de décaler le plateau remplis de verres qu'elle est devant toi. Et ton second réflexe consiste à poser une main sur sa taille. Geste que tu regrettes et que, pourtant, tu n'annules pas tout de suite. Au contraire, tes doigts s'attardent plus qu'il ne faudrait. « T'as bien faillis foutre tout ça en l'air surtout. » Que tu te contentes de remarquer, faisant mention du plateau qui repose toujours sur le plat de ta main. Et enfin l'autre qui la quitte pour te permettre de t'éloigner d'elle. C'est préférable si tu ne veux pas de nouveau être pleinement troublé par sa -trop charmante- personne. Parce que tu ne comprends pas du tout comment tu as pu en arriver là. Mais que tu sais bien que tu ne peux pas. Que tu n'as pas le droit. Et elle non plus à vrai dire.

Tu t'éloignes donc au plus vite et ne te fais surtout pas prier pour prendre place sur le canapé, entre Carla et Clothilde plongées dans une intense conversation. A laquelle tu peux difficilement prendre part puisqu'il s'agit du genre de sujets dont tu ne connais rien. Mais tant que tu restes à distance de Veronika, tout va bien. Et tu passes ainsi les heures suivantes à l'éviter. Tu te tiens à distance. Et à chaque fois qu'elle tente de s'approcher, tu t'éloignes. Tu t'enfuis. Purement et simplement. Et tant pis si elle s'en rend compte. Jusqu'à suivre Carlton à l'extérieur à chaque fois qu'il sort se griller des clopes. Alors même que t'as horreur de ça. Ainsi les heures filent et les verres d'alcool se vident les uns après les autres. Toi tu te charges de les remplir plus que de les vider. La raison pour laquelle tu préfères éviter de trop boire ce soir, porte les cheveux longs et une jupette trop courte.

ft @Veronika Vega-Callahan
Invité
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Lun 15 Fév - 17:07

__________

Au début tu trouvais ça drôle de jouer au chat et à la souris, même si tu n’es qu’un chaton et lui une proie bien plus grosse qu’un souriceau, une proie hors de ta portée. Tu l’as compris au fil du temps et de ses esquives : tu es seule à jouer. Ton euphorie du début de soirée a laissé place à un arrière-goût amer au fond de ta gorge alors qu’elle touche à sa fin. Certains sont déjà partis dormir, les autres se contentent de discuter tranquillement en envisageant de faire de même, et toi ? Tu rumines sur un coin de canapé, lorgnant sur le fond de ton verre que tu n’as même plus envie de finir. Tu aurais voulu t’amuser et ne pas te soucier de ce qui s’est ou ne s’est pas passé, mais à chaque fois tes pensées reviennent à lui. Tu te sens idiote, encore. Ce n’est pas la première que tu lui fais des avances et sans surprise tu fais face à un nouveau rejet auquel tu aurais dû t’attendre. Comment lui en vouloir ? Il a raison. Bien sur qu’il raison. Lui fait ce qu’il faut, alors que toi… Toi, tu es toujours le vilain petit canard qui ne sait pas où est sa place. Ton regard vitreux se lève jusqu’aux photos accrochées au mur, plus nombreuses d’années en années, et tu presses les paumes de tes mains contre ta tête pour exorciser ces sombres pensées que tu ne connais que trop bien. Tu as l’impression d’étouffer, alors tu te lèves un peu brusquement du canapé et te diriges d’une démarche chancelante jusqu’à la porte.

L’air glacé frappe ton visage et tu as enfin l’impression de respirer. Un nuage s’échappe de tes lèvres dans un soupir, aussi blanc que les alentours enneigés. Le froid te fait déjà grelotter et tu resserres tes bras nus autour de ta taille, avant de t’apercevoir que tu n’es pas seule. Quelques mètres plus loin, Clayton tient compagnie à Carlton, encore. Tu reconnais le flamboiement de la cigarette dans l’obscurité, et leurs silhouettes découpées par les rayons lunaires. D’abord mal à l’aise, tu commences par prendre la fuite à ton tour, avant de faire volte-face et d’aller droit sur eux pour te planter devant Clayton. Cette fois, il ne fuira pas.

- Tu peux nous laisser 2 minutes s’te-plait ?

Dans un haussement d’épaules, Carlton s’exécute sans poser de question. Avec une fratrie aussi grande les disputes et règlements de comptes arrivent, vous y êtes tous habitués, et de toutes manières sa clope était terminée. Tu attends d’entendre la porte se refermer sur lui et tu t’empresses de reprendre la parole avant que Clayton ne s’échappe une fois de plus.

- Je suis désolée. J’aurai pas dû te provoquer, mais… Je…

Tu quoi ? Toi-même tu ne t’expliques pas pourquoi tu fais ça. Tu ne sais pas d’où vient cette envie. Tout ce que tu sais, c’est que tu es trop faible pour y résister. Tu serres les dents et tu trembles, sans savoir si c'est le froid où la colère qui grimpe soudain en toi et te fais hausser le ton.

- Envoies-moi chier si tu veux mais me fuit pas juste comme tu le fais ! C'est dégueulasse ! Je supporte pas ça !

Ta colère n'est pas légitime et au fond tu le sais. C'est contre toi-même que tu es énervée, pas contre lui. En fait, ce n'est pas plus de la colère que de la frustration. Tu sens les larmes monter et brûler tes yeux sensibilisés par le froid. Alors tu baisses la tête pour les cacher, mais ta voix tremblante les trahi.

- Je suis horrible... Mais me déteste pas... S'il te plait...
Clayton Callahan
vert d'eau
Clayton Callahan
Since : 31/01/2021 SMS : 521
Lun 15 Fév - 18:19

HAPPY NEW YEAR
Tu n'es pas fan de ton propre comportement maintenant. Du fait que tu ne trouves rien de mieux à faire que de la fuir comme la peste, tout au long de la soirée. Du fait que tu sois à ce point incapable de jouer la carte de l'ignorance. Mais le fait est qu'en la fuyant de la sorte, tu te fuis tout autant. Parce que tu as peur du trouble qui te saisit quand elle joue ainsi avec toi. Parce que tu n'as aucune idée de la façon dont tu peux et dois gérer la chose. Tu sais seulement que c'est interdit. Que tu n'as pas le droit d'être tenté de répondre présent à ses avances. Tu sais que tu dois résister à la tentation qu'elle représente. C'est la meilleure chose à faire. La seule. Pour son jeune âge. Pour le lien familial qui vous unit l'un à l'autre également. Ton comportement n'est, soit, pas le meilleur. Mais tu le fais quand même. Incapable de trouver une autre façon de faire. Une autre façon de résister à la tentation qu'elle représente. Ainsi, quand tu peux mettre de la distance physique entre vous, tu le fais. Raison pour laquelle t'es dehors à tenir compagnie à ton frère qui se grille une énième clope.

Mais ça n'empêche pas la gamine de te retrouver. Toujours aussi peu vêtue et déjà tremblante de froid, elle demande à Carlton de vous laisser "deux minutes". Tes yeux restent figés sur elle qui semble bien décidée à te toucher deux mots. Et bien vite, effectivement, elle prend la parole. Sans avoir l'air tout à fait sûre de savoir, elle même, quelle direction elle prend. Des excuses, soit. Mais tu n'es pas certain qu'elles soient pleinement sincères. Tu t'attends à autre chose. Tu crains qu'elle ne précise qu'elle ne peut pas s'en empêcher de toute façon ... Et finalement, elle s'emporte un peu. Prise d'une colère certaine sous prétexte que tu as choisis de la fuir plutôt que de l'envoyer ouvertement chier. Il est vrai que jamais tu ne l'as prise entre quatre yeux pour lui ordonner clairement d'arrêter son petit manège. Tout au plus tu le lui as demandé. Ou marmonné. Précisant que c'était mal. Que tu ne pouvais pas. Qu'elle ne pouvait pas. Que vous ne pouviez pas. Mais jamais tu n'as trouvé le courage nécessaire de l'envoyer sur les roses une bonne fois pour toutes. C'est finalement quand elle baisse la tête et reprend la parole d'une voix tremblante, que tu capitules pour de bon.

Tu n'as pas encore ouvert la bouche mais tu refermes tes mains autour de ses bras pour l'attirer à toi. Pour l'encercler et la serrer contre ton corps. « T'es pas horrible Nicky. » Que tu souffles d'entrée de jeu. Parce qu'elle est de ces personnes qui se font du mal pour se punir. Et que tu n'as pas envie qu'elle en arrive là, cette fois encore. « Je te déteste pas. Je ne peux pas te détester. » Si tu avais envie, le temps et la patience de lui offrir un moment de psychanalyse, sans doute que tu lui préciserais que la seule personne qui la déteste, c'est clairement elle même. A vrai dire, t'es incapable d'entamer une conversation sérieuse alors que t'es clairement enivré par son parfum délicat. Qui se mélange aux odeurs de téquila et de citron vert. « Je peux pas t'envoyer chier alors que j'ai juste envie de craquer. » Confession faite d'une voix à peine audible. Comme si tu n'étais pas certain de souhaiter qu'elle l'entente celle là. « Et en me tenant loin de toi, c'est plus facile pour moi de résister ... »

ft @Veronika Vega-Callahan
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Lun 15 Fév - 22:12

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Ton regard brouillé par les larmes est rivé sur vos chaussures enneigées et tu n’oses plus le relever. A se demander où est passée la jeune femme tentatrice qui se tenait à ta place quelques heures plus tôt. Tu noues nerveusement tes doigts dont les bouts sont rougis par le froid, comme le reste de ton corps d’ailleurs qui s’anesthésie de minute en minute jusqu’à ce qu’une vague de chaleur ne le parcours brusquement. Clayton vient de te ramener contre lui. Tes yeux s’ouvrent en grand sous le coup de la surprise, avant de se fermer pour savourer cette étreinte qui réchauffe tant ton corps que ton cœur. Finalement, il s’ouvre à son tour, dévoilant une vérité que tu n’osais plus espérer. Ton palpitant s’emballe au fil de ses mots, jusqu’à louper un battement sur le dernier. « R-résister ? » le reprends-tu, le temps de bien imprégner tout ce qu’il vient de dire malgré les nombreux verres d’alcool ingurgités au cours de la soirée.

Tu le repousses légèrement, à peine assez pour lever vers le sien ton regard rempli d’incompréhension et de quelques larmes que tu essuies à la va-vite en étalant ton eye-liner au passage. « Pourquoi résister ? Parce-qu’on est de la même famille ? Parce-que je suis plus jeune ? Parce-que c’est « mal » ? C’est interdit, oui, mais en y regardant bien est-ce que c’est vraiment mal ? Si tu en as envie et que j’en ai envie ?  Je suis majeure et vaccinée. Je sais ce que je veux : je te veux toi, et je ne veux pas en avoir honte. Est-ce qu’on ne nous a pas appris à garder l’esprit ouvert ? Ce serait mal si on faisait un môme mais ce n’est clairement pas ce que je veux… Enfin, pas tout à fait. » Finis-tu par esquisser un semblant de sourire. Cette soirée est un véritable grand huit émotionnel et après une violente descente qui t’as inspiré plus de peur que d’euphorie, tu sens que le manège se remet en route et la seule peur qu’il te reste est qu’il s’arrête.

« Ca pourrait être… Notre secret. » Insistes-tu encore, avant de réaliser qu’il est inutile de négocier. Tout ceci n’a rien de censé ni de raisonnable, c’est primaire. Tu jettes un coup d’œil furtif vers la maison familiale dont la porte demeure close, t’assurant de votre intimité avant de laisser ton instinct prendre le dessus. Sans prévenir, tu te jettes à son cou, pressant tes lèvres contre les siennes dans une sensation de délivrance qui secoue tout ton corps. Tant pis si c’est interdit, tant pis s’il te repousse, tu auras au moins ce baiser.
Clayton Callahan
vert d'eau
Clayton Callahan
Since : 31/01/2021 SMS : 521
Mar 16 Fév - 11:32

HAPPY NEW YEAR
Tu t'en veux d'être responsable des larmes évidentes de la gamine. Et en même temps, tu sais et te répètes que c'est la moindre des choses. Que c'est normal. Qu'il va bien falloir qu'elle s'y fasse. Parce que ça te semble tout à fait impossible de craquer. Parce qu'elle est jeune, soit. Mais aussi et surtout parce qu'il y a ce lien familial entre vous. Et tu sais que tu fais une erreur rien qu'à préciser qu'il est question de "résister". Ainsi tu lui avoues ton trouble. Tu lui avoues l'état dans lequel elle te fout. Et ça la fait effectivement réagir. Soupir par lequel tu réponds quand elle rebondit sur ton mot. "Résister". Il est effectivement question de ça. Tu grondes dans ta barbe quand elle se recule pour planter de nouveau son regard dans le tien. Tu pinces les lèvres et la regardes en tâchant d'afficher le moins d'émotion possible. « Bien sûr que c'est interdit. On est de la même famille ... » Et tu doutes fortement que l'ouverture d'esprit aille jusque là dans la tête de tes parents ...

Même s'il et vrai que tu ne connaissais pas Veronika durant les douze premières années de sa vie. Qu'elle a déboulé dans votre vie sans crier gare et que pour ta part, tu n'as pas vécu à ses côtés bien longtemps. Il est vrai qu'avant d'être ta soeur par adoption, elle est une cousine presque inconnue. Votre lien n'est en rien comparable avec celui que tu peux avoir avec tes autres soeurs. Même si tu sais que pour tous les autres, c'est le cas. Entre vous ça a toujours été plus ou moins différent. Une relation à part. Une relation en parallèle. Qui a commencé à prendre un autre tournant quand elle t'a fait du rentre dedans pour la première fois. Et tu grondes encore dans ta barbe quand elle propose que ce soit votre "petit secret". Le ton et les mots n'auront aucun mal à avoir raison de toi. Elle te flingue Veronika. Coup de poing dans les reins qui électrise l'entièreté de ton corps.

Mais ce n'est encore vraiment rien en comparaison des sensations procurées quand elle se jette à ton cou pour t'embrasser. Bouches qui se percutent. Et tu n'as clairement pas le réflexe que tu aurais dû avoir. Au lieu de la repousser, tu lui rends son baiser avec chaleur. Et en guise de second réflexe, tu la colles contre la façade de la maison. Dans un angle que tu sais hors de vue même pour quelqu'un qui ouvrirait la porte. Tu ne réfléchis pas des masses à ce que t'es en train de faire. Tu te contentes de le vivre. De ressentir chaque fibre de ton corps qui s'éveille à son contact. Et tes mains qui fourmillent d'envie d'aller se perdre sur sa peau. Sur ses courbes. Qui, finalement, se faufilent sous la jupe courte pour empoigner les fesses et la soulever de terre. Histoire qu'aucun de vous deux n'attrape un torticolis avec cette différence de taille.

ft @Veronika Vega-Callahan
Invité
Invité
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Mar 16 Fév - 21:04

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Ton cœur est comme une bombe à retardement prête à exploser et à réduire tout ton être en morceau. Il l’a toujours été, mais ce baiser… Ce baiser au délicieux goût d’interdit est une étincelle qui vient d’en allumer la mèche et te menace d’extinction. A cet instant tu es bien incapable de raisonner mais si tu pouvais prendre un tant soit peu de recul sur la situation tu t’en rendrais compte : s’il te repoussait, tu ne t’en remettrais sans doute pas, pas complètement du moins. C’est peut-être aussi pour ça que tu cèdes à ces pulsions, toi qui sembles bien décidée à prendre tous les risques, prise au piège dans une spirale autodestructrice.

Mais le drame n’est pas pour cette fois, pas pour tout de suite, puisque tu sens qu’il répond à ton baiser, et plus encore. Son corps s’impose contre le tiens et te prends en étau dans un piège dont tu n’as pas la moindre envie de t’échapper. Ses mains glissent sur ta peau rendue aussi froide que celle d’une poupée de porcelaine dans des sillons qui semblent la brûler, comme un avant-goût de ce qui vous attends lorsque les flammes des Enfers dévoreront vos âmes damnées. Vous, pauvres inconscients qui cédez au plus vieux des péchés : la luxure, le péché de chaire. Peu importe. Les conséquences n’effleurent même pas ton esprit assailli par une envie grandissante de combler le vide qui se creuse peu à peu entre tes cuisses. Elle te ronge cette envie de lui, elle t’obsède, et tu pourrais bien le supplier de t’en délivrer si tu ne craignais pas de briser cet élan en prononçant le moindre mot. Alors tu le lui fais comprendre et l’entraîne toujours plus dans ta folie, petite égoïste que tu es. Ses bras forts te retiennent et tu enroules les tiens autour de son cou, perdant tes mains dans sa crinière. Tu l’as toujours trouvée sexy sa tignasse désordonnée. Tes jambes se nouent autour de sa taille, comme pour t’assurer qu’il ne recule pas. Il est trop tard pour reculer de toutes manières. Tu te hisses contre lui, ramenant ta poitrine à hauteur de son visage pour mieux le perdre. Tu joues de tes atouts. Tu te presses contre lui. Tu le veux et ce n’est plus un caprice, c’est un besoin viscéral.

Tu t’éloignes juste le temps d’un soupir lascif et d’une œillade vibrant d’un désir trop grand avant de lancer un nouvel assaut dévorant sur ses lèvres. Trop pressée de continuer pour attendre, trop flippée qu'il souhaite tout arrêter. Alors l'une de tes mains redescend le long de son cou et continue de glisser toujours plus bas, se frayant un chemin entre vos deux corps. Tu sens ta gorge se serrer, soudainement anxieuse en sentant la boucle de sa ceinture sous tes doigts. Et s'il... Non. Tu mords légèrement sa lèvre pour le distraire pendant que tu passes le cap et plonge la main dans son pantalon.
Clayton Callahan
vert d'eau
Clayton Callahan
Since : 31/01/2021 SMS : 521
Mar 16 Fév - 21:28

HAPPY NEW YEAR
Il aurait fallut que tu trouves le courage de la repousser une fois de plus. Que tu parviennes enfin à lui faire entendre raison et qu'elle soit finalement prête à l'entendre. Il aurait fallut, oui. Mais sa bouche sur la tienne a un goût d'interdit qui te procure des sensations délicieuses. Désir d'elle qui éclot au creux de tes reins et qui libère des étincelles dans l'ensemble de ton être. Désir qu'elle taquine davantage encore, en se frottant ouvertement à toi. Son corps parfait qui échoue fermement contre le sien et qui t'emprisonne de ses longues jambes. C'est un semblant de plainte qui t'échappe quand elle attire ton visage à sa poitrine. Grincement de dents alors que tu t'imagines sans mal refermer les crocs sur ses seins que trop tentants. Mais ce n'est ni le lieu ni le moment. Quand bien même elle perd ses doigts fins dans tes cheveux trop longs pour te maintenir en place. Vous êtes à bout de souffle l'un et l'autre. Pourtant, vos lèvres se retrouvent encore et encore. Et vos langues se font tout autant l'amour que la guerre.

Mais l'une de ses mains entame une chute vertigineuse et se faufile finalement dans ton pantalon. Tu te crispes et as le réflexe de récupérer sa main que tu plaques contre le mur dans son dos. « Trop froide ... » Que tu grondes tout bas en plantant ton regard dans le sien. A défaut, ton bassin se presse davantage contre le sien. « Tu penses vraiment que je vais te prendre ici Nicky ? » C'est supposément le bon moment pour te détacher d'elle et prendre la fuite comme tu sais si bien le faire. Mais t'en es incapable. Pas ce soir. Et ce n'est pas l'alcool qui parle. Pas tout à fait. Plutôt la tension qu'elle vient de faire naître chez toi et qui a maintenant pris des proportions folles. Plutôt le désir qui te tiraille et te colle l'envie furieuse de te perdre plus sérieusement entre ses cuisses.

Plutôt que d'embrasser encore ses lèvres, tu déposes plutôt les siennes sur sa joue, tout près de son oreille. « Je comptais dormir dans le cabanon ce soir. » Que tu viens murmurer tout bas. Le cabanon. Véritable petite baraque en bois que vous avez tour à tour squatté tes frères, soeurs et toi même, quand vous viviez tous sous le même toit. Et que vous aviez besoin d'un peu de distance alors que dans la maison il n'y avait pas forcément une chambre pour tout le monde. Le cabanon. Que tu as effectivement pris le temps de préparer en arrivant plus tôt dans la journée. Chauffage électrique qui a réchauffé l'intérieur. Fenêtres et volets fermés pour maintenir la chaleur. Et matelas recouvert de couvertures à même le sol, pour pouvoir accueillir ton épaisse carcasse. Et par tes mots, tu viens clairement de l'inviter à t'y rejoindre dans ce foutu cabanon. Parce que tu n'envisages même pas l'idée de la prendre là avec le froid qu'il fait et le risque que vous courez de vous faire surprendre par l'un ou l'autre des membres de votre famille. Risque évidemment moins grand si vous vous retrouvez dans le cabanon, plutôt que dans l'une des chambres.

ft @Veronika Vega-Callahan
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Mer 24 Fév - 0:40

__________

Clayton récupère ta main et l’immobilise contre le mur, prenant brusquement des airs de gendarme en pleine arrestation d’une petite frappe qu’il aurait pris la main… Dans le sac. Vision d’un jeu de rôle qui aurait pu être des plus plaisants, si tu n’étais pas tant sur le qui-vive. Ton cœur loupe un battement et durant les quelques secondes qui suivent tu as le temps de douter, de te demander si tu n’as pas voulu aller un peu trop vite... Jusqu’à ce qu’il ne reprenne dans une question à laquelle tu te retrouves bien incapable de répondre, l’esprit assailli par une foule d’images peu catholiques qui te font balbutier d’une manière aussi ridicule qu’adorable. A-t-il conscience de l’effet dévastateur que peuvent avoir sur toi de tels mots, sortant de sa bouche ? De la montée fiévreuse qui parcoure ton corps à la simple idée qu’il puisse bel et bien « te prendre » ?  Tout simplement du fantasme qu’il représente dans ton esprit torturé, toi qui as rêvé plus d’une nuit de te retrouver dans pareille situation ? Surement pas non, et le trouble qu’il peut lire dans ton regard n’est qu’un infime aperçu de celui qui t’habite en réalité.

Pendue à ses lèvres, les secondes te paraissent durer une éternité, et finalement la délivrance. Il rend les armes. Il signe l’armistice. Il capitule face à l’évidente alchimie qu’il y a entre vous. Les négociations ont été tendues, délicieusement tendues certes, et tu ne peux que te réjouir de leur débouché. Victoire. Trop heureuse et surtout trop pressée à l’idée de la savourer comme il se doit, tu t’agites déjà pour te défaire de l’étreinte musclée du grand brun et retrouver le sol enneigé. Tes jambes chancèlent un peu, rendues molles par le trop plein d’émotion, mais tu fais comme si de rien et t’élances vers ledit cabanon. Véritable terre promise vers laquelle tu l’entraînes à la hâte, tes doigts toujours entremêlés aux siens. Tu ne le lâcheras pas de sitôt, trop effrayée de te retourner et qu’il ait disparu, que tout ça ne soit qu’une divagation causée par l’alcool et que tu sois en réalité en train de comater sur le canapé. Réflexion faite ce serait plus probable, mais tous les deux vous déjouez les probabilités. Pas vrai ?

La porte du cabanon se referme finalement sur votre passage, vous plongeant dans une obscurité absolue et un silence à peine troublé par vos deux respirations. Tu consens enfin à laisser s’échapper la main prisonnière de la tienne, à présent que tu sais qu’il est prisonnier tout entier de cet endroit. Tu retires tes lourdes bottes pleines de neige fondue et t’éloignes alors furtivement. Tes mains tâtonnent le long des étagères que tu connais sur le bout des doigts, à l’instar de tous les membres de votre petite tribu. Cet endroit est en quelques sortes votre triangle des Bermudes. Celui où vous vous perdez et vous abandonnez à tour de rôle. Gardien de biens des secrets et ce soir… Oui, ce soir, vous deux lui confierez le plus scandaleux de tous. Tes mains tremblent. Tes gestes sont fébriles, emprunts d’une impatience telle qu’elle suinte presque par les pores de ta peau, et tu sens une ou deux babioles se renverser sur ton passage avant de finalement trouver ce que tu cherches. Soudain, le décor prend vie. Tu as mis le doigt sur un projecteur d’ambiance et des dizaines de points lumineux tournent à présent lentement autour de vous et vous plongent dans la voie lactée. Un autre univers, rien que pour vous. Les constellations viennent alors habiller la toile vierge qu’est ta peau tandis que tu fais passer ton débardeur par-dessus ta tête. Fièrement campée face à Clayton, ton regard luisant de défi planté dans le sien, tu le laisses retomber sur le sol. Vile tentatrice presque trop douée pour ton âge…

- Ca te plait, Clay’ ? Demandes-tu l’air de rien, comme si ta question ne portait que sur la décoration. Tu pouvais bien feindre l’innocence, il n’était pas dupe. Tu n’avais jamais été l’une de ces jeunes filles naïves et ignorantes. Toi tu étais de celles à l’esprit sombre, matures avant l’heure. Ton petit jeu d’actrice laisse finalement place à un sourire mutin alors que tu ramènes l’une de tes mains dans ton dos pour faire sauter l’agrafe de ton soutien-gorge. Balconnet du même violet vibrant que ta dernière coloration capillaire, il met joliment en valeur ta poitrine rebondie, et tu commences à en faire glisser les bretelles en avançant d’une démarche chaloupée jusqu’à l’objet de ton désir. Tu te plantes finalement devant lui et le morceau de tissus tombe à vos pieds, libérant tes formes généreuse et laissant le regard de Clayton être attiré par l’éclat des piercings qui en ornent les pointes. Je te plais ?
Clayton Callahan
vert d'eau
Clayton Callahan
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Mer 24 Fév - 20:47

HAPPY NEW YEAR
Tu ne doutes pas qu'elle a un moment de panique à l'idée que tu ais soudainement changé d'avis, quand t'attrapes sa main pour la lui retirer de ton pantalon.  C'est pourtant tout le contraire justement. Tout à coup, tu ne penses plus qu'à ça. Plus rien d'autre dans tes pensées que l'image de son corps contre lequel veut échouer le tien. L'image de ses cuisses entre lesquelles tu veux t'immiscer.  Elle a achevé de faire sauter ta conscience et ta capacité à réfléchir, ta petite soeur. Par adoption, certes. Mais quand même. T'as le sang qui bouillonne et le creux des reins qui s'alourdit quand tes yeux s'attardent sur elle. Et tu ne doutes pas qu'elle est pleinement satisfaite du résultat. Elle qui récupère ta main pour t'entraîner avec elle. Direction le petit cabanon dans lequel t'avais prévu de passer la nuit. Oubliés vos frères et soeurs qui traînent encore dans la maison. Ils ne s'inquiéteront pas plus que ça de votre disparition et en concluront que vous êtes allés vous coucher. Quant au fait que vous y soyez allés ensemble, ils ne se poseront pas davantage de question. C'est que ça n'a pas grand chose d'inhabituel et de surprenant pour vous. Au contraire. Elle a toujours aimé se réfugier entre tes bras. Sentiment de sécurité qu'elle devait y trouver.

La porte de bois se referme finalement derrière vous. Et toi tu pivotes déjà pour en tirer le verrou. Alors que de son côté, elle se remue. Certainement à la recherche de l'interrupteur.  Un peu de bordel qu'elle fout en faisant tomber des objets. Juste avant que, finalement, la lumière ne soit.  Elle choisit une ambiance bien particulière. Un peu hors du temps. Un peu fantastique. Presque romantique. Ou érotique. T'en sais trop rien. Tu sais juste que ça ne calme en rien ton désir pour elle. Tout au contraire. Tu ne pipes mot quand elle finit par te faire face. Et qu'elle retire bien vite son tee shirt. Ton regard glisse sur elle. S'arrête évidemment sur sa poitrine.  Tu ne réponds pas à sa question. Tu te contentes de la regarder fixement. L'envie au fond des yeux qui gagne en intensité. Comme cette boule de désir dans les reins qui prendra toute son importance quand tu viendras te coller à elle. Pour l'instant, elle joue Veronika. A faire sauter l'agrafe de son soutien gorge avant de s'approcher de toi. Et finalement, quand le sous vêtement chute, tu retiens ton souffle. Tu le sens jusqu'au  creux de tes reins, le coeur qui s'emballe, qui s'affole, qui part dans une course dingue.

Tes prunelles assombries par le désir, s'attardent tout naturellement sur les pointes percées.  En guise de réponse, tu viens récupérer l'une de ses mains. Que tu lui fais poser directement sur l'entre jambe. Erection déjà bien installée. Dureté qui prouve à quel point elle te plait. A quel point elle t'excite. A quel point t'as envie d'elle, tout simplement. Sa main, tu la lui fais presser contre ton sexe un court instant, avant de la lui retirer. Parce que les tiennes de mains, filent plutôt à la rencontre de sa poitrine. Soupèsent avec douceur. Et tes pouces jouent des piercings qui traversent les tétons.  Mais là encore ça ne dure qu'un instant. Si tu t'attardes trop, tu vas tout à fait perdre le contrôle. Et tu auras la sensation de n'avoir pas suffisamment profité. Alors tes mains chutent d'un étage et s'en prennent maintenant à sa petite jupe. Presque ridicule tant elle est courte. C'est sans douceur que tes doigts ouvrent et font chuter le tissu qui échoue à ses pieds à son tour. Sans douceur non plus que tu fais la même chose avec les collants résille et la dentelle violette. « Allonge toi. » Que tu grognes en te reculant d'un pas. Le regard sur elle avant que tu ne te débarrasses de ton tee shirt et de tes godasses tout à la fois. Regard sur elle de nouveau, une fois torse nu et les cheveux que t'as ramené en un bun lâche.

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Lun 8 Mar - 12:31

__________

Plantée face à Clayton, si menue face à sa carrure imposante, tu passes presque pour une jeune biche aux aguets menacée par l’ombre d’un prédateur. Pourtant, de vous deux, c’est bien toi qui a mené cette chasse interdite. Il n’y a pas une once de peur dans tes grands yeux clairs. Ils ne brillent que de désir. Un désir qui ne cesse d’augmenter, jusqu’à exploser littéralement lorsqu’il attrape ta main pour l’appuyer son sa ceinture. Explicite. Tes doigts se resserrent sur cette masse que tu devines avec envie au travers du tissus, et que tu n’imagines que trop bien entre tes cuisses serrées l’une contre l’autre par l’excitation. Tu irais bien la cueillir mais il te la retire déjà des mains, non sans t’infliger une certaine frustration au passage. Petite capricieuse que tu es, tu n’as pas vraiment de patience, ou plutôt tu n’en as plus. Il faut dire que tu attends ce moment depuis longtemps, trop longtemps pour le savourer comme il se doit sans doute. Tu le veux, maintenant, mais lui semble avoir dans l’idée de faire durer le plaisir… Vil tortionnaire. Il joue du bout des doigts avec toi, attisant des flammes déjà trop grandes. Ne sait-il pas qu’en jouant avec le feu, on se brûle ?

Tes lèvres se pincent pour retenir toute cette frustration accumulée qui menace de sortir dans un cri du cœur lui ordonnant de passer à la vitesse supérieure. Alors que tu les entrouvre, n’y tenant plus, il te prend de vitesse en prenant les devants. Il te déshabille sans patience aucune non plus, comme une friandise qu’on déballe à la hâte, trop pressé de la goûter. Un petit sourire victorieux et satisfait se dessine sur ton joli minois. Tu recules à ton tour, enjambant les vestiges de ta tenue jonchant le sol, le laissant apprécier tes formes uniquement habillées de lumière. Si tu t’es si souvent flagellée pour ton esprit, trop sombre, trop tordu, ton corps lui a toujours été source de fierté. Si tu prenais du recul sur la situation, tu te rendrais peut-être compte qu’il y a un lien entre cette façon de penser et ton obsession malsaine d’avoir Clayton dans ton lit, que tout ceci dépasse la simple attirance physique dans tes méninges nouées… Mais il t’est tellement plus facile d’ouvrir tes cuisses que ton cœur, tellement plus simple d’agir que de réfléchir. Après tout, toi la kamikaze, tu as toujours été du genre à sauter de la falaise avant d’en apprécier la hauteur. Alors tu te laisses bien docilement tomber à la renverse sur le matelas, prête à faire le grand saut.

Appuyée sur tes coudes, tu lèches du regard le torse dénudé de Clayton. Tu l’as déjà maté de bien trop nombreuses fois, jusqu’à pouvoir redessiner mentalement ses muscles et les tatouages qui les couvrent, mais celle-ci est différente. Cette fois tu n’es pas condamnée à « toucher avec les yeux ». Tu n’as plus à te languir désespérément. Tu as le droit d’y accéder, enfin, et cette perspective te brûle déjà le bout des doigts. Tu les agites alors nerveusement et finit par lui faire signe de te rejoindre de l’index, avant de te raviser.

- Attends ! Ordonnes-tu à ton tour, dans un brin de malice. Le lit est interdit aux fringues. Alors…

Comme pour compléter ta phrase, ton regard glisse le long de sa silhouette jusqu’au pantalon qui le couvre encore, avant de remonter vers lui d’un air désapprobateur.
Clayton Callahan
vert d'eau
Clayton Callahan
Since : 31/01/2021 SMS : 521
Mer 10 Mar - 19:49

HAPPY NEW YEAR
Impossible d'hésiter et trouver la force de réfléchir, quand elle est aussi peu vêtue dans ton champ de vision. Trop tentante. Trop jolie. Trop sexy. Et le fait de sentir combien de son côté elle est tendue par le désir, ne t'aide vraiment pas à te raisonner. Au contraire. Elle n'est que plus tentante encore. Alors que tu la dévores du regard. Désir qui fait briller tes yeux posés sur elle. Si ça ne tenait réellement qu'à toi et si tout ça n'était qu'une fois parmi tant d'autres, aucun doute que tu précipiterais les choses. Que tu collerais ton corps au sien pour la prendre comme un forcené. Avec toute la passion qu'elle éveille en temps. Mais au lieu de ça, tu prends le temps de lui retirer ses derniers vêtements. Gestes un poil précipités, soit. Mais tout aurait été bien plus rapide si chacun s'était chargé de se débarrasser de ses propres vêtements. Mais ce n'est pas tout à fait de ça dont tu as besoin. Tu veux prendre le temps de la découvrir et de la dévorer de toutes les façons possibles. Alors d'abord ses quelques vêtements pour dévoiler les courbes affolantes qui sont les siennes.

Et elle a l'air d'en être plutôt fière de son corps, la gamine. Alors qu'elle t'obéit en allant s'étendre sur le matelas. Elle s'offre toute entière et ça fait sauter un truc dans ton cerveau. Et dans tes reins aussi. Alors qu'elle se fait provocante. En appuie sur ses coudes pour te regarder. Index qui se lève finalement pour te faire signe de l'approcher. Tu retiens un grognement de pur contentement. Et fais un pas dans sa direction. Avant de t'arrêter quand elle te "demande" de le faire. Aucune réponse de ta part mais un sourire au coin de tes lèvres. Le message est clair. T'as presque envie de l'ignorer pour lui tenir tête. Mais la lutte te semble également inutile. Alors c'est sans la quitter des yeux que tu portes tes doigts tatoués à ta ceinture. Et là encore tu prends le temps. Claquement de la boucle qui saute. Mélodie du cuir qui glisse. Bouton qui saute. Fermeture à glissière qui descend. Pantalon qui chute. Rapidement rejoint par ton boxer. Nudité fièrement affiché. Sexe dressé. « Mieux ? »

Tu n'attends pas vraiment de réponse de sa part. Déjà tu t'approches d'elle et du matelas sur lequel son corps parfait repose. Mais tu ne rejoins pas tout à fait, tout de suite. Tu prends le temps de grimper le long de son corps. Ta langue ou tes dents venant taquiner la fermeté de l'une de ses cuisses. Grimpant plus haut ensuite. Pour t'attarder plutôt entre les cuisses justement. C'est ta langue qui rencontre sa moiteur, la première. Pour constater son envie véritable, de ce corps à corps qui se dessine. Tes lèvres aspires et tes dents taquines. Rien qu'une poignée de secondes avant que tu ne reprennes l'exploration de son corps. Tu grimpes. Tu embrasses. Tu mordilles. Tu lèches du plat de ta langue. Ou provoque de sa poitrine quand tu arrives à ses seins bien ronds. Dont un que tu empoignes avec fermeté. « Ce corps parfait ... » Que tu t'entends toi même râler d'une voix chaude, tandis que tu reprends ta montée pour faire échouer ta bouche sur la sienne. Tu aurais pu prendre plus encore le temps de l'explorer de cette façon. De la dévorer toute entière. Mais ton envie de t'enfoncer entre ses cuisses est plus forte que tout. « Tellement sexy ... » Ajoutés dans la foulée avant de permettre à ta langue de se faufiler pour aller taquiner la sienne.

ft @Veronika Vega-Callahan
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Mar 16 Mar - 22:14

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Tu te mords discrètement la lèvre en voyant Clayton commencer à s’effeuiller, aussi satisfaite de le voir obéir à tes ordres qu’excitée de le regarder faire. C’était grisant d’avoir enfin cette sensation d’ascendant sur lui, après avoir passé tant de temps à lui courir après. Il se met en action lentement, presque trop encore une fois. Il se dévoile à toi comme un beau cadeau dont on défait lentement le ruban, te faisant presque regretter de ne pas t’en être occupée toi-même. Il se dévoile finalement à toi, complètement, totalement, et plus que parfaitement. Tes yeux sont inévitablement attirés par cette partie de son corps qui jusque-là t’avais toujours été refusée et tu ressers tes cuisses l’une contre l’autre en sentant un frisson te parcourir de bas en haut. Un beau et gros cadeau, oui…

Le souffle court, tu le vois s’approcher et tu te figes, un peu impressionnée par l’aura qu’il dégage. Ton cœur s’affole jusqu’à te donner l’impression de bientôt sortir de ta poitrine. Pour ne rien arranger, il travaille à la perfection son entrée en scène. Il remonte ton corps en le rendant un peu plus électrique à chaque caresse, à chaque baiser, à chaque touché quel qu’il soit. Tu laisses ton corps retomber sur le matelas et glisse tes mains sur ses épaules musclées lorsqu’elles arrivent à ta portée, caressant inlassablement sa peau. Tu savoures plus que permis cette autorisation que tu devines exceptionnelle. Ce n’est qu’une fois… Rien qu’une fois… Pas vrai ?

Plus il te complimente, plus tu reprends confiance, et plus l’envie de prendre les devants te titille. Tu te verrais bien retourner la situation et le chevaucher telle une amazone décomplexée mais il achève son ascension avant que tu n’ais le temps de passer à l’action. Vos langues se rejoignent et à présent qu’il te surplombe, tu te liquéfies sous lui. Tout ton corps appelle désespérément le sien. Le vide qui s’est creusé entre tes cuisses est sans fin, douloureux, et l’envie de le sentir combler tourne à l’obsession. Tu ne veux plus attendre. Tu n’en peux plus d’attendre. C’est là, et maintenant. D’un déhanché tu guides la pointe brûlante de son membre entre tes cuisses, qui s’enroulent alors autour de ton bassin pour l’inciter à poursuivre sa route. Il s’enfonce alors en toi dans une indescriptible sensation, une bouffée de chaleur et de plaisir inégalée, une délivrance qui frôle le divin. Souffle coupé. Tu laisses échapper un soupir d’extase en fermant les paupières pour mieux savourer l’instant. C’est juste parfait, on ne peut plus parfait. Puis tu rouvres sur lui un regard troublé et fiévreux, tout comme toi. Tes doigts glissent dans ses cheveux et les libères du brouillon de chignon dans lequel ils sont piégés. Ils retombent sur toi en cascade, c’est comme ça que tu les aimes. Libres, sauvages… Comme vous deux, à cet instant. Tu en entortilles une mèche autour de ton index et étires l’un de ces petits narquois dont tu as le secret en lui soufflant un suppliant : « Encore… ».
Clayton Callahan
vert d'eau
Clayton Callahan
Since : 31/01/2021 SMS : 521
Jeu 18 Mar - 20:35

HAPPY NEW YEAR
Sourire au coin de ta bouche à la réaction apparente de la jeune femme devant toi, quand tu entreprends enfin de te débarrasser de tes derniers vêtements. Tu la vois bien qui se mordille la lèvre inférieure. Apparemment pas mécontente de ce qui se dévoile un peu plus à sa vue. Certainement ravie à l'idée d'aller un peu plus loin encore. D'en être clairement arrivé à un point de non retour. Parce qu'il est tout bonnement impossible pour toi de t'arrêter maintenant. Une fois au plus près d'elle, tu commences à embrasser sa peau. A l'irriter un peu de ta barbe au passage. Tu embrasses, lèches et mordilles. Et tu sens son corps qui réagit à chaque attouchement offert. Crispations, vibrations, tremblements. Ses mains trouvent finalement tes épaules larges quand tu es de retour à sa hauteur. Ta bouche non loin de la sienne et ton regard accroché au sien. Qui lui offre sans honte aucune, toute la portée de ton désir en cet instant. Il faut au moins ça pour expliquer la raison pour laquelle tu finis par craquer malgré votre lien familial ...

Maintenant que t'es là, aussi nu qu'elle même l'est, tu comptes évidemment en profiter aussi fort et fougueusement que possible. T'es d'ailleurs de nouveau à l'embrasser à pleine bouche. Palpitant en déroute. Reins qui se creusent quand elle tend son bassin pour te guider à elle. En elle. Et t'y glisses avec une certaine lenteur. Non pas par retenue ou peur de lui faire mal. Mais bien pour prendre le temps d'apprécier le contact. Celui de sa moiteur qui t'englobe et te cajole. Celui de ses chairs qui palpitent délicatement autour de toi. Qui t'emprisonnent de la façon la plus délicieuse et confortable qui soit. L'envie de la posséder plus sérieusement ne tardera pas à te faire pas mal vriller en revanche. Le désir d'elle qui semble littéralement imploser maintenant que tu peux enfin pleinement la goûter. Le besoin de plus est là, forcément. Le besoin de tout, t'arrache un grognement sourd. Le besoin soudain qu'elle soit tienne alors même que tu n'as jamais voulu craquer jusque là. Histoire ancienne tout à coup. Le temps d'une soirée. Ou d'une nuit.

Et tu te laisses faire quand elle fait disparaître l'élastique de tes cheveux, pour qu'ils retombent en une cascade sauvage dans laquelle ses doigts se perdent. Mais elle se fait suppliante Nickie. Alors toi ça te fait tout naturellement vriller. Raison pour laquelle tu viens d'abord croquer dans sa lèvre inférieure. En douceur dans un premier temps. Plus fort ensuite. L'une de tes mains se faufile sur son corps pour profiter davantage encore de ces courbes parfaites qui sont les siennes. Tu empoignes et caresses tour à tour. Alors que plus au sud, c'est plus franc, plus insistant, plus impétueux. Ton bassin heurte un peu plus fort que le sien. Tu testes encore la résistance de ton corps. Tu veux t'assurer de ne pas trop être la brute épaisse qui risque d'esquinter le joli corps ferme, fin et étroit de la jolie gamine. A peine majeure. Et pourtant t'es incapable de te soucier de ce détail en cet instant.

ft @Veronika Vega-Callahan
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