Une relation peut tenir pour une vie lorsqu’on tombe sur la bonne personne. Est-ce mon cas ? Oui et non ! Je suis l’amant d’une femme mariée et cela dure depuis six ans entre nous. Oh je sais que je ne suis pas le seul car comme son mari, elle est infidèle et surtout très attirante. Un pacte entre eux ? Cela ne me regarde pas. Tout a commencé par une relation de travail, des regards échangés avant que cela ne se termine par, un tête à tête enflammé dans son bureau. Aussi belle qu’impulsive ou aussi attentionnée qu’autoritaire, je ne saurais décrire ce qui m’attire chez la métisse. Nous possédons cette alchimie qui fait que nos rendez-vous se font plus torrides les uns que les autres. Cependant, il n’y pas que du sexe entre nous, il nous arrive parfois de nous confier mutuellement des choses ou de nous consoler de peines ou nous féliciter de victoires. Oui, il n’y pas que Victoria dans ma vie car bien que mon cœur batte principalement pour mon amie d’enfance, Catalina y a aussi une place importante. Cette dernière vient de m’appeler pour me demander si on pourrait se retrouver. Il est évident que je n’allais pas manquer une occasion de passer du temps avec elle, je lui ai demandé alors de me désigner un lieu où nous pourrions nous retrouver. Mon appartement a été choisi par la directrice de l’agence immobilière, elle le connait déjà plus que bien, il est le principal lieu de nos retrouvailles, de nos nuits endiablées mais pas que … nos bureaux respectifs ont déjà été témoins de moments sulfureux. Je me demande quel est cet évènement qu’elle m’a à peine évoqué mais qui semblait lui tenir à coeur !
En attendant son arrivée, je range un peu l’appart : les vêtements se déplacent du canapé en skaï vers la manne à linge. Les papiers du bureau légèrement remis dans les classeurs ou casiers pour que je m’en m’occupe ultérieurement. Les manettes de jeux sont placées dans le meuble audiovisuel, les poussières sont éliminées rapidement par contre pas d’aspirateur passé, pas de vaisselle nettoyée ou sortie du lave-vaisselle. Les draps sont changés, prêts à être souillés, la fenêtre ouverte et la pièce aérée comme les autres. Je ne prends pas le temps de me changer, cela ne sert strictement à rien : tout va disparaitre en un rien de temps. Je reste en jeans bleu clair, t-shirt sombre et pieds nus. On vient de sonner c’est certainement elle, je me dépêche d’aller ouvrir avec le sourire. « Hello beauté ! » A peine salués, nos lèvres viennent fusionner, mes bras viennent l’enlacer. Je n’ai pas honte d’être l’amant de la quarantenaire et on ne se fera pas prier pour faire savoir aux voisins que nous passerons du temps ensemble. « Comment tu vas ? » La question est posée, je suis là pour elle et uniquement elle désormais.