| MIELLA Summer in advance (ft Ella)

Ven 29 Jan - 17:01

SUMMER IN ADVANCE
Tu sais que tu n'as été que moyennement cool et agréable avec Ella. Il t'a fallut plusieurs jours pour t'en rendre compte. Mais tu as finis par être frappé par ta conscience. Alors tu as quand même cherché un moyen de te rattraper. Tu aurais sans doute simplement pu t'excuser et lui dire que tu regrettais d'avoir été aussi sec. Que ce n'était pas voulu et que, comme d'habitude, tu as juste réagis trop vite et trop fort. Mais ce n'est pas toi de faire ça. Tu ne sais pas avouer tes erreurs. Et tu sais moins encore demander pardon. Alors tu as plutôt pris les choses sous un tout autre angle. Tu as fais quelques recherches concernant la marque de maillots de bain italiens, qui l'a contacté. Tu t'es assuré que c'était un truc sérieux. Le week-end est arrivé et tu avais des projets pour les deux soirs. Tu n'as pas manqué de l'en informer. De la garder rien que pour toi comme tu sais si bien le faire. Pendant une journée et deux nuits. Pas de coup d'éclat cette fois. Comme si vous aviez -temporairement- appris la leçon tous les deux ! Toutefois, tu n'as pas manqué de lui faire savoir que la marque italienne était bien un truc sérieux. Que tu l'encourageais à donner suite à leur proposition ...

Et ça te coûte un peu de faire ça pourtant. Quand elle poste des photos trop sexy à ton goût et quand elle accepte des contrats qui vont l'obliger à se dénuder en grande partie, ça te coûte énormément. Et c'est bien la raison pour laquelle elle ne manque jamais de te rappeler qu'elle n'est pas tienne. Que vous n'êtes pas grand chose tous les deux. Pour ne pas dire rien du tout. Et bien sûr que tu le sais. Bien sûr que toi aussi tu tentes de te le rappeler de temps à autre. Pour ne pas basculer du mauvais côté et virer tout à fait accro. C'est évident que ça finira arriver si les choses se poursuivent en ce sens. Tu n'es qu'un Homme parmi tant d'autres. Être humain avec ses faiblesses. Et tu prends de sacrés risques en faisant durer cette pseudo relation avec elle. Elle que tu continues d'apprendre à connaître. Lentement mais sûrement. Et aucun doute que tu en sais même trop sur elle désormais. Tout comme tu as bien la sensation qu'elle en sait maintenant trop sur toi, en retour.

Et tu prends pourtant encore le risque qu'elle en découvre davantage, alors que tu te pointes à son adresse. Que tu déplies ta haute silhouette pour descendre du Uber. Pour l'aider avec sa valise qui traîne à ses pieds, sur le trottoir humide des dernières pluies. Tu t'approches d'elle, l'air parfaitement innocent. Comme si tu avais pris la peine de la prévenir que tu serais de la partie. « Quoi ? Je me disais juste que j'étais pas allé en Italie depuis trop longtemps. » Haussement d'épaules qui se veut innocent. Et tu attrapes sa valise que tu t'occupes toi même de glisser dans le coffre. « Je me suis permis de faire changer ton billet d'avion. On sera mieux en première classe. » Et juste comme ça, tu t'invites. Sans lui demander si c'est un problème. Sans te renseigner au préalable sur son taux de patience en ce qui te concerne. Peut-être que te voir plus de deux jours de suite, c'est trop pour elle. Peut-être même qu'elle espérait profiter de ce petit voyage en Italie pour faire tu ne sais trop quoi. A commencer par des rencontres. Les italiens ont leur réputation après tout. Pourtant, tu seras un frein. Volontairement, il est vrai.

@Ella Smith

Ven 29 Jan - 18:09

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#Miella ► Bad Love - RY X

La valise peine à fermer et je jette un œil anxieux à l’heure qui tourne sur le réveil de ma table de chevet. La vérité, c’est que cet avion-là, je ne veux surtout pas le louper. Les fois où j’ai pu voyager en dehors de ma jolie Londres n’ont pas été nombreuses. Mais en dehors de l’Angleterre… Elles se comptent sur les doigts d’une main. Et cette fois-ci ne suffira à me faire passer sur la seconde. Ce voyage, je l’ai attendu. Pour tout un tas de raisons différentes. Les produits. Le pays. Et pour celui dont le prénom s’inscrit comme une constante dangereuse dans mon quotidien. Oui, je suis ravie de partir faire des photos pour ces maillots de bains magnifiques et faits main. Oui, je suis extatique à l’idée d’aller visiter les plages de Sicile qui, déjà, ont pris les températures d’un printemps avancé. Le soleil brille, là-bas. Je le sais, j’ai épluché la météo tous les jours pour m’assurer d’être prête. Mais, surtout, c’est l’idée d’aller explorer ce pays qui s’apparente souvent à celui de l’art, de la séduction, de la romance. Patrie de celui qui fait vibrer mes week-ends. Quand bien même, l’accroc récent a été violent. Comme un coup de poing sur la cage thoracique, qui paralyse, qui coupe le souffle. Pas de pardon. Pas d’excuse réelle. Parce que, c’est son tempérament. Parce que, j’avais écorché la soirée avant. Peut-être que la balle était au centre et que la pause était bienvenue. Une mi-temps pour permettre aux joueurs de réfléchir pour mieux revenir sur les terrains, se mêler dans le jeu. Malgré tout, un signe de bonne volonté aux confessions faites les dents serrées, confirmation que le deal n’était pas vain. Et, probablement plus qu’il ne l’imagine, j’avais apprécié qu’il prenne le temps de se renseigner. Qu’il consacre une partie de sa vie occupée ailleurs, dans son boulot, dans ses fiançailles ridicules, juste pour vérifier. Dans le fond, était-ce pour lui ? Ou pour moi ?

La valise pleine à craquer, doudoune sur le dos, leggings moulants et baskets, j’attends sur le trottoir. Car tout a été arrangé, ou presque. En réalité, je n’ai qu’à penser à moi. Bien manger, bien dormir, bien me préparer. Tout faire pour être parfaite quand j’arriverai sur place. Être à l’heure pour l’avion. Pour le reste… Visiblement tout a été vu et décidé. Je sais que ce n’est pas toujours comme ça. Et finalement, je me demande si la raison n’est pas sous mes yeux alors que je le vois apparaître. Prince charmant des temps modernes qui sort de son carrosse de fer. Surprise. Souriant, innocent, presque décontracté, il s’approche. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Je l’interroge et la réponse est produite aussi vite. Il n’est pas allé en Italie depuis longtemps. Je fronce les sourcils, le mensonge sonnant trop faux. La sournoiserie qui pourtant me flatte, je ne saurais trop dire pourquoi. La valise s’échappe et je le regarde faire, médusée. Combien de ficelles a-t-il dû tirer pour que cela soit possible ? Réalise-t-il qu’il va devoir abandonner son précieux boulot, en milieu de semaine pour quelques jours ? Est-il conscient que cela signifie, aussi, qu’on va passer plusieurs jours ensemble ? A moins qu’on ne fasse que le voyage. Je n’en sais rien et sa précision ne m’aide pas. Voyager en première classe. Le coffre se ferme et je l’attrape alors qu’il approche pour remonter probablement à bord de la voiture. « Milo. » Je suis partagée entre les questions, les incertitudes, la surprise, un peu de frustration d’être prise au dépourvu comme cela. Pause d’un instant. Mes avant-bras qui vont se poser sur les siens, mes petites mains qui agrippent doucement son manteau à hauteur des biceps. Je trouve ses yeux et je n’arrive pas à savoir sur quelle émotion m’arrêter. Alors, je cède à la facilité. « Bonjour, quand même. » J’abdique, filant dans sa direction, fondant contre son corps pour aller chercher ses lèvres des miennes. On aura le temps plus tard pour discuter de ses envies soudaines de voyager.

Ven 29 Jan - 18:48

SUMMER IN ADVANCE
Ce n'est pas dans tes habitudes de te sentir de trop dans une situation. Pourtant, tu crains que ça n'arrive avec cette auto-invitation. Que tu as décidé un peu à la dernière minute. Congés payés demandés à la va-vite auprès de ton père. Qui n'a pas rechigné. Parce qu'il estime que tu donnes beaucoup à la société. Que t'es aussi acharné au boulot que lui même peut l'être. Dans l'heure, t'étais chez toi à enfoncer quelques fringues un peu plus légères, dans une valise. Ta fiancée elle même se fout de savoir ce que tu vas faire. Du moment que tu la préviens que tu ne rentreras que dans quelques jours. Qu'elle sait qu'il ne faut pas t'attendre. Mais maintenant que t'es en face d'elle, adorable dans sa doudoune presque trop grande sur sa frêle silhouette, t'es plus sûr de rien. T'as peur d'être de trop et de le ressentir. T'as peur qu'elle ne soit pas du tout contente de te voir là. Et en l'occurrence, elle ne montre pas des masses de réaction alors que tu noies le poisson en t'occupant. Que tu trompes la sourde crainte, en glissant sa valise dans le coffre. De quoi t'occuper. De quoi t'éloigner un peu d'elle aussi.

Tu crains un peu qu'elle ne soit pas fan du tout des surprises Ella. D'autant plus que t'es moins sûr encore, d'être une bonne surprise à ses yeux. Tu risques d'être le frein à de folles soirées qu'elle se serait peut-être offerte si elle avait été seule. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles tu fais le déplacement. Qu'elle ne t'oublie quand même pas trop en étant loin de toi, dans un autre pays européen. Dans ton pays, qui plus est. « Oui Ella ? » Le ton est toujours à l'innocence pure. Ce qui devrait au moins calmer un peu la potentielle colère chez elle. Tu vois peut-être tout en noir. Mais tu continues de craindre le pire. Ce qui devrait t'éviter une trop grande déception si ça venait bel et bien à se confirmer, qu'elle n'est pas du tout ravie de ta présence. Tu retires ta main de la poignée sur laquelle tu t'apprêtais à tirer, quand elle s'approche. Le regard qui rencontre le sien alors que ses mains se posent sur toi. En douceur. Et tu es évidemment rassuré quand elle choisis de se couler contre toi. Ses lèvres pulpeuses quémandant un baiser aux tiennes. Baiser que tu lui offres bien volontiers.

Tes bras se libèrent des siens, pour aller s'enrouler autour de sa taille fine. De quoi te permettre de l'attirer à toi avec autant de douceur que vous continuez d'en mettre dans votre baiser. Un peu de langueur. Beaucoup de douceur. Ta langue qui reste quand même à distance. Parce qu'il ne faudrait pas prendre le risque de trop enflammer vos sens. Ce n'est vraiment ni le lieu ni le moment. « On devrait y aller si tu ne veux pas manquer l'avion. » Alors tu te détaches d'elle et tu ouvres la portière pour qu'elle entre la première. Tu suis bien vite pour t'installer à ses côtés sur la banquette arrière. Au plus près d'elle. Bassin contre bassin. Et tu le sais que le voyage en Uber est toujours un moment privilégié pour avoir une conversation un tant soit peu sérieuse et posée. La connaissant, elle va choisir ce moment pour essayer de réellement saisir la raison pour laquelle tu as été pris de ce "coup de folie". Et tu n'es toujours pas bien certain de savoir ce qu'elle en pense et ce qu'elle ressent. « T'as quand même pensé à prendre un pull ou une veste plus chaude ? » Oui. C'est la question la plus basique que tu avais en ta possession ...

Ven 29 Jan - 19:12

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Sale gosse. Voilà ce qu’il est. Un sale gosse plaisantin qui s’amuse visiblement de la situation. De mon manque de réaction parce que je suis littéralement sur le cul de le voir ici, maintenant. Parce que jamais, je n’aurais imaginé qu’il se permette le luxe d’une escapade. Non. Milo, il est sérieux. Milo, il est accro à son travail. Du lundi matin au vendredi soir, il ne vit et ne respire que pour ça. C’est aussi pour cela qu’on se retrouve les yeux. C’est pour cela qu’on respire dès le vendredi soir et qu’on retient notre souffle quand on se sépare le dimanche soir. Parce qu’il est obsédé par ce qu’il fait et que, parfois, même un snap provoquant peine à le dérider. Une vie parallèle qu’il ne mélange pas à celle qu’il partage avec moi. Alors, forcément, je peine à savoir comment réagir. Parce que je peine à comprendre les motivations. Je pense à comprendre ce qui se passe. Je l’attire à moi, peut-être dans l’idée de vérifier que je ne suis pas en pleine hallucination. Et non. Bien sûr que non. Ses baisers ne sauraient être une illusion tant ils me secouent au plus profond. Baisers sages, pour une fois. Et il me rappelle bien vite pourquoi, alors que mon corps est maintenant réchauffé par la proximité du sien. En effet, on devrait y aller, car je pense déjà à me perdre dans ses bras, à profiter de cette pause. J’étais électrisée par l’idée du voyage mais, il vient de prendre la première place dans mes esprits, comme à chaque fois. Et bon Dieu, ce n’est juste pas possible. Il n’a pas le droit. « Allons-y. » Je boude presque, incapable de savoir si c’est parce qu’il se détache et me presse ou si c’est parce que je réalise soudain qu’il va m’accompagner. Ce voyage, il n’était pas fait pour que je passe du temps avec lui. Ce voyage, c’est avant tout un voyage d’affaires. Ensuite, un voyage plaisir, car je ne doute pas de l’hospitalité et de l’accueil italien. Forcément, que j’espérais profiter de l’ambiance, des soirées, de toutes les expériences offertes.

Alors, maintenant que Milo se presse contre moi dans la voiture, je réalise qu’il n’y aura pas de place pour quelqu’un d’autre. Certainement pas. Et alors que la voiture démarre sans rien demander, les questions se pressent dans mon esprit. Pourtant, c’est à la sienne de question que je dois répondre. « Milo, j’ai une doudoune pour le froid polaire sur le dos… » Je le regarde avec un air ahuri. J’exagère probablement un peu, mais, cette doudoune est probablement trop chaude pour le temps italien… Le reste de ma valise n’est que robes, maillots de bain, lingerie et vêtements de sport… Et puis, pourquoi donc mon attirail l’intéresse ? Il sait le temps qu’il fait, non ? D’ailleurs… « Comment tu as su ? » Les détails. Car je n’ai pas souvenir d’avoir détaillé le deal à ce point. Où, quand, quel vol… Parce que justement, c’est la semaine et je fais ce que je veux, de ma semaine. A-t-il mal pris que je lui annonce à l’avance que je ne serais pas là ce week-end ? Veut-il jouer les gardes du corps ? Où veut-il seulement profiter pour me faire visiter ? Je n’en sais rien. Du tout. Et ça m’énerve. J’aime savoir. Avoir un minimum de certitudes et de contrôle. Et là, j’ai l’impression que tout m’échappe pour lui tomber entre les mains. Et ça me gêne. Parce que je ne sais pas jusqu’où il compte s’incruster. Parce que je doute que cela soit bien perçu s’il va jusqu’à s’inviter partout… S’imposer sur les shoots. Et ça me frappe. J’ai l’image de Milo qui connaît des gens, qui grince des dents pare que l’assistant photographe me regarde dans ce bikini trop petit… Milo et son influence… Qui menacent de tout foutre en l’air et me cramer.

Ven 29 Jan - 21:22

SUMMER IN ADVANCE
Tu ne sais toujours pas ... Ce qu'elle pense et ressent à l'idée que tu l'accompagnes pour son shooting photo qui a lieu dans ton pays natal. Tu pourrais simplement lui poser la question, il est vrai. Mais tu crains trop sa réponse pour oser le faire. Tu ne sais pas du tout comment tu réagirais si elle t'avouait n'avoir pas particulièrement envie de ta présence à ses côtés ... Sans doute que tu serais suffisamment blessé dans ton amour propre, pour t'en aller. Une bonne fois pour toutes. Et que tu ferais en sorte de ne pas donner suite à cette relation qui n'était pas supposée mener à quoi que ce soit de toute façon. Tu ne veux pas l'interroger mais t'es quand même bien en train de t'inviter. Ouvertement. Toi qui te glisses finalement sur la banquette arrière du Uber en sa compagnie. Et qui lui poses une question basique et assez peu intéressante en soit. Sa réponse t'arrache un rire spontanée quand même. Et ton regard se pose sur la fameuse doudoune. « Oui ... Mais je te parle d'une veste de mi-saison Ella. Il fera frais le soir. Pas tout à fait froid. » Elle aura l'air d'une folle si elle porte un gros manteau comme ça dans les rues siciliennes.

« C'est pas grave. Tu te trouveras un truc là bas. » Tu t'es repris au dernier moment. A te dire "on" avant de réaliser qu'il faut que tu gardes tes distances. Tu ne dois pas t'emballer et te glisser dans tous ses potentiels projets. Rester en dehors de ça parce que ça ne te regarde pas ce qu'elle a envie de faire. Et parce qu'elle n'oubliera pas de te rappeler à l'ordre et de te remettre à ta place si tu t'englobes constamment dans le tout. Tu n'es pas son mec, comme elle aime tant à te le rappeler. Et bien sûr, elle te pose la question piège. Celle qui risque de te faire basculer d'un côté ou de l'autre. Selon son humeur. Selon comment elle a envie de le prendre. Selon ta façon de lui répondre aussi, tu le sais. Tu ne veux pas lui mentir. Mais la vérité est tout aussi dangereuse qu'un mensonge. Mais dans les faits, tu ne sais vraiment jamais comment elle peut réagir Ella. Tu ne sais même toujours pas, si elle est contente ou pas que tu sois à ses côtés et sur le point de prendre ce vol avec elle. Tu n'aurais sans doute pas dû lui faire la surprise. Le lui proposer directement aurait été moins risqué.

« De la même façon que je me suis assuré que cette histoire de contrat était sérieuse ... Je me suis renseigné. » Que tu lui avoues donc sans détour. Et ça tu sais vraiment faire, te renseigner. Poser les bonnes questions aux bonnes personnes. Ou payer des gens pour le faire. « C'était pour te faire la surprise. J'étais pas sûr que t'accepterais ma présence. » Et tu devrais peut-être lui dire que tu peux encore faire demi tour si elle le souhaite. Mais tu n'as pas envie de prendre le risque qu'elle te le demande. « Mais je trouvais dommage que tu sois dans mon pays natal et pas moi. » Mais peut-être que tu aurais fait la même chose s'il s'était agit de n'importe quel autre pays. Ou peut-être que non. Vous ne le saurez pas de toute façon. Et ça t'arrange bien. Parce que tu sais que tu te serais certainement trahit en étant bel et bien de la partie.

Ven 29 Jan - 21:52

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« Parce que je vais avoir besoin d’une veste pour sortir le soir ? » La question m’échappe avec une évidence folle. Qui a dit que j’envisageais de sortir ? Je le regarde avec mon air de petite maligne sur le visage. Et si, il l’a dit, c’est qu’il s’est déjà fait une idée de ce que j’allais faire. Visiblement, donc, profiter de ce voyage pour sortir le soir. J’imagine donc aussi qu’il a pris le temps d’imaginer ce que je pouvais faire, une fois sortie à la nuit tombée. Probablement des soirées similaires à celles passées en sa compagnie. Boire, danser, rencontrer des gens. Serait-ce une des raisons pour lesquelles il s’est invité ? Parce qu’il ne veut pas que je prenne la vie du bon côté sans lui ? Que je profite de cette expérience à fond ? Et c’est avec une aisance déconcertante qu’il me répond que je trouverai quelque chose sur place. Est-il en train de suggérer que je vais devoir investir dans des fringues sur place ? J’espère bien que non. Pour plusieurs raisons. Premièrement, ça serait dépenser du fric, que je n’ai pas forcément. Non parce que bon, même si une grosse partie du voyage est tout frais payés, je dois quand même payer ma bouffe… Et les restos, ça va vite. De plus, ça voudrait dire payer un supplément bagages et investir dans un sac de voyage supplémentaire… Déraisonnable. Et puis, ça serait une veste que je n’utiliserais jamais plus après… Ridicule. « J’aurai tes bras, ça sera tout aussi bien. » Je balance sans y réfléchir plus que de mesure. C’est la réalité. S’il est là, je me doute qu’on sortira ensemble. Je me doute qu’il sera ravi de me tenir chaud. Pourquoi prétendre le contraire ? Il sera le premier ravi de pouvoir marquer son territoire de façon évidente. Les hommes…

Ce qui me pousse à écouter avec attention les réponses à la question posée. Je le regarde, méfiante. Il s’est renseigné. Dis comme ça, c’est légèrement flippant. Lui qui me parlait de gens dérangés qui pourraient utiliser mes photos pour me stalker… Il n’est pas mal dans le genre. Je me doute qu’il a dû faire marcher ses relations pour en savoir plus. Et je ne sais pas vraiment comment je me sens. Et je sais qu’il le sait, puisqu’il se défend qu’il n’était pas certain que je prenne bien sa présence. Et j’avoue que lorsque je mets les choses en perspective… Sa présence complique bien des choses. Je me mords les lèvres, signe que je réfléchis, attrapant sa main pour jouer avec. Je n’arrive pas à être totalement fâchée, réellement perdue dans toutes les émotions qui se bousculent. « Ça aurait été dommage, oui. » Je répète, doucement. Parce que personne n’est capable de me faire vivre l’expérience italienne mieux que lui, j’en suis persuadée. « Je n’arrive pas à savoir si je suis flattée ou flippée que tu te transformes presque en harceleur… » J’essaye de faire de l’humour, sourire espiègle qui étire mes lèvres alors que je finis par le lover contre lui. « Promets-moi juste que tu n’interfèreras pas. » Brève pause pour chercher son regard. Qu’il voit que je suis sérieuse. Que ce ne sont pas des paroles en l’air. Parce que ce contrat, il est important pour moi. Parce que c’est le fruit du hasard, ou pas vraiment. Mais, il reste, pour le moment, ma réussite exclusive. Pas une opportunité apportée par Milo ou n’importe qui d’autre. « Tu t’es renseigné. Maintenant que tu sais, que tu vas être là… Promets-moi que tu sauras rester à ta place. » Et qu’importe la signification qu’il donne à ça. Mon ami. Mon mec. Qu’importe, tant qu’il ne se prend pas pour mon agent, mon boss… « Même si l’assistant doit me poudrer les fesses. » Et je me mords les lèvres pour étouffer le rire qui menace de me trahir.

Ven 29 Jan - 22:28

SUMMER IN ADVANCE
Tu fronces les sourcils à sa question que tu n'es finalement pas bien sûr de comprendre. Là encore. A croire qu'elle le fait exprès. « Je comprends pas ... T'as pas l'intention de sortir le soir ou tu t'étonnes d'apprendre qu'il risque de faire frais ? » Parce que tu ne l'imagines pas se contenter de prendre le soleil de jour le temps des photos et après, pour ensuite échouer dans sa chambre d'hôtel et y rester jusqu'au petit matin. Tu sais qu'elle n'est quand même pas capable d'être aussi sage que ça Ella. Et à vrai dire, ça t'étonnerait pas mal qu'elle soit capable de se retrouver dans un pays comme celui là, sans profiter un tant soit peu du voyage. Qu'importe que ce soit principalement un déplacement professionnel. Finalement sa petite précision te fait sourire. Parce qu'elle semble quand même commencer à envisager le fait que tu restes bel et bien à ses côtés pendant son séjour. Et c'est très bon signe ça, normalement. C'est que ça signifie qu'elle n'a bel et bien rien contre l'idée que tu viennes avec elle et lui tiennes compagnie pendant tout le temps que durera son séjour. A moins qu'elle n'ait simplement pas encore bien réfléchit à tout ça et à tout ce que ça implique.

Et finalement t'es obligé de lui avouer que tu as quand même mené ta petite enquête, pour savoir où, quand et comment la retrouver pour ce vol en direction de la Sicile. Tu ne cherches pas à mentir. De toute façon, pour lui dire quoi d'autre que ça ? Autant assumer le fait que tu sois juste un tout petit peu accro tiens ... Elle semble encore calme Ella. Pas de montée de colère. Pas de regard noir. Pas même de petite moue boudeuse. Pas encore tout du moins. Mais tu as bon espoir que ça continue ainsi. « Je croyais que t'avais rien contre le fait de m'avoir aux fesses ? » Que tu taquines un peu. Faisant référence, bien sûr, à l'une de vos conversations. Quand vous parliez justement des pervers qu'elle risquait de voir traîner dans les parages. T'es le pire du lot, c'est une certitude. Parce qu'elle te plaît beaucoup trop pour son propre bien. Parce que t'es constamment collé à elle quand t'as cinq minutes. A savoir, les week-end. T'en arrives même à te libérer de ton boulot très prenant, pour la suivre, non pas à l'autre bout du monde non plus, mais dans ton pays natal au moins.

Quand elle vient se blottir tout contre toi, forcément que tu enroules un bras autour de son corps fin. Et que tu lui offres même ton regard quand elle se redresse pour le trouver et te faire une demande qui a tout l'air de lui tenir à coeur. Pas bien surprenant à vrai dire. « Je viens pas pour gâcher ce contrat Ella. » Que tu prends le temps de lui répondre très clairement. Parce que tu peux comprendre qu'elle s'inquiète à cette perspective. Tu n'es pas toujours le plus facile des hommes. Et avec elle, tu es de plus en plus possessif. Tu sais que c'est ce qui l'inquiète. Et tu le comprends largement. « Je te le promets Ella. Tu verras, ce sera même simple. L'air de l'Italie va me calmer, me rendre zen et patient ... » Que tu affirmes avec un peu trop d'assurance sans doute. Tu devras peut-être serrer les dents de temps en temps, quand même ... « Ce sera une assistante. Et non je ne me suis pas renseigné. Je sais juste comment ça marche. Et on ne prend plus le risque de faire faire ce genre de trucs, à des hommes. T'imagines ? » Parce que toi tu n'imagines que trop bien la difficulté que ça ne peut qu'être de maquiller ou poudrer des corps féminins à longueur de journée. A moins qu'il ne soit possible de finalement s'en lasser et d'en finir tout à fait blasé.

Ven 29 Jan - 23:10

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Je me demande si la question posée est réelle ou s’il n’a pas saisi l’ironie dans ma phrase. Peut-être ai-je manqué le coche en pendant l’enquiquiner volontairement. Mauvais ton ? Moue pas assez accentuée ? Qu’importe. Je présume que la précision que j’apporte le rassure, d’une façon ou d’une autre. SI je compte sortir, il sera là, quoi qu’il arrive. Pour me tenir chaud. Pour m’accompagner. Pour me surveiller aussi… Probablement. Sous-entendu silencieux qui lui convient probablement, raison pour laquelle le sujet ne se perd pas plus que de mesure dans l’habitacle de la voiture. Non, le sujet dévie plutôt sur sa présence et ce que ça implique. Car sa présence, dans le fond, trahit son incapacité à me laisser tranquille. Elle traduit son impatience, son envie d’être avec moi. Non, je ne suis pas bête. Je sais me servir de mes yeux pour voir et de mon cerveau pour raisonner un tant soit peu. Non, je n’avale pas l’histoire de l’Italie. C’est un prétexte, une jolie excuse. Car je présume qu’on pourrait presque y croire. Presque. Moi, j’ai juste la sensation profonde que sa possessivité est venue tirer la sonnette d’alarme. Après tout, il les connait, les italiens… Et les réputations ne naissent pas sans raisons. Il n’y a pas de fumée sans feu. Alors, sans aucun doute, sa jalousie lui a donné des ailes au point de le faire voler jusqu’ici. « Sauf quand mes fesses sont supposées être face à l’objectif. Si tu fais barrage chou, c’est compliqué. » Je n’arrive pas à me fâcher et c’est bien ça le pire. Je n’arrive pas à lui en vouloir. Peut-être parce que je trouve ça dingue, dans le fond. QU’il quitte son boulot et son train-train quotidien pour ça. Pour moi.

Pour moi, qui compte pourtant tenir mes objectifs. Alors, bien sûr que je lui fais promettre de ne pas intervenir. De me laisser travailler, briller. Je pouffe doucement à son excuse bidon. L’air de l’Italie… Et puis quoi encore ? À croire que la Méditerranée a des vertus calmantes… « Si tu le dis. » Je n’ai pas envie de le contrarier dans ses croyances. S’il pense que l’air de son pays lui suffira à occulter les regards, l’envie palpable… Grand bien lui fasse. Je me ferai un plaisir de lui rappeler en temps voulu. Pour le moment, pourtant, le temps est plutôt à la tranquillité, à la douceur. C’est bien la première fois qu’on est dans un taxi sans se tripoter ou s’embrasser comme des adolescents en chaleur. Grande première que je trouve plutôt reposante, m’installant plus confortablement encore contre son corps. J’imagine déjà la sieste confortable que je vais m’offrir sur ses genoux pendant le vol. Oui, je compte dormir, pour être en forme à l’arrivée. Quand bien même il n’y a qu’une poignée d’heures et une escale obligatoire… Parce que je sais qu’une fois sur place, j’aurai envie de faire un petit tour de la ville. Peut-être, juste pour le faire râler, aller manger une glace. En attendant, il me rappelle les raisons pour lesquelles il se tiendra tranquille. En effet, pour des raisons évidentes, il y a plus de chances que ça soit une femme qui s’occupe du maquillage et de venir ajuster les maillots. Ce n’est pas plus mal. Moins compliqué, surtout en sa présence. « J’imagine. Et ça t’arrange, hum ? » J’interroge plus pour l’embêter qu’autre chose. Quand bien même c’est ambigu et compliqué dans le fond. Probablement injustifié aussi. « J’ai le droit de demander si tu connais la Sicile ou tu vas m’envoyer balader ? » Parce que si j’ai bien retenu la leçon, c’est que maintenant, je dois demander si je peux poser des questions ou non…

Sam 30 Jan - 14:24

SUMMER IN ADVANCE
Elle commence à piger ton fonctionnement Ella. Du moins quand ça la concerne. Elle sait que tu peux rapidement être intenable. Que tu vas même être tout bonnement insupportable avec ta possessivité qui ne fait déjà que s'amplifier avec le temps. Alors elle le sait bien que tu risques d'avoir du mal à te tenir quand elle s'exhibera en maillot de bain microscopique. Voire top less. Tu te prépares à cette éventualité. « Je sais me tenir et faire la part des choses. Promis. » Tu tentes de te le mettre en tête en même temps. De bien te rappeler qu'il va te falloir faire attention à ça en effet. Ne pas craquer, perdre patience et tu ne sais trop quoi, quand elle ne portera que le strict minimum et qu'elle posera de façon plus ou moins sexy et exagérée, devant l'objectif d'un photographe professionnel. Tu insistes sur le fait que tu sauras te tenir, en affirmant que l'air de l'Italie t'y aidera grandement. Mais si pour toi il n'y a aucun doute, tu vois bien que pour elle il en va tout autrement. Elle se doute que tu exagères et cherches juste les meilleures façons de la rassurer.

Mais elle ne ronchonne pas trop et n'insiste pas là dessus. Au lieu de ça, elle affiche même un semblant d'air amusé, avant de se caler plus confortablement encore contre toi. Ce que tu adores. Il est rare que vous soyez capables de trouver cette forme d'apaisement l'un contre l'autre. D'ordinaire, vous ne pouvez faire autrement que d'avoir très vite les mains baladeuses. C'est peut-être l'idée de pouvoir passer plusieurs jours ensemble en quasi non stop, qui apaise la chose. Qui vous fait vous dire que vous avez tout le temps pour perdre ainsi le contrôle des envies grandissantes et constantes. L'apaisement est toujours de mise quand tu lui fais remarquer que la personne chargée de retoucher maquillage et maillots de bain, sera certainement une femme. Parce qu'il y a eut beaucoup trop d'abus de la part des hommes dans les différentes industries, pour qu'aujourd'hui ce genre de boulot revienne à des hommes. « Bien sûr que ça m'arrange. Je n'aurai pas à me demander s'il n'en profite pas un peu ... » A quoi bon essayer de lui mentir franchement ? Elle le sait que t'es possessif dans ton genre. C'est que ça va dans ton tempérament de feu, que ça te plaise ou non. Que ça lui plaise ou non, à elle.

Quand elle te demande si elle a le droit, ou non, de t'interroger sur la Sicile, tu ronchonnes un peu. La dureté de ta réponse, quelques semaines plus tôt, semble l'avoir véritablement marquée. « Bien sûr que tu peux ... » Mais tu n'insistes pas sur le fait qu'il ne faut pas qu'elle reste braquée et focalisée sur une seule de tes phrases. Parce que tu n'as pas envie que ça fasse repartir les choses de plus bel. « J'ai de la famille en Sicile, alors je connais bien oui. A Agrigente pour être plus précis. » Tu n'es pas certain qu'elle en demandait tant. Tu veux peut-être te rattraper pour la dernière fois. En donnant plus de détails que prévu. « Quelle image tu te fais de la Sicile et de ses habitants ? » Que tu demandes ensuite. Curieux de savoir ce qu'elle peut bien s'imaginer sur cette région de l'Italie. Si elle craint la mafia comme la plupart des gens qui pensent encore que la Sicile entière est rongée par ces histoires des plus sombres. Ou si, au contraire, elle n'y pense pas plus que ça et ne s'en soucie pas.

Sam 30 Jan - 16:31

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#Miella ► Bad Love - RY X

Qu’il promette de ne pas interférer est déjà quelque chose. Qu’il soit rassuré de ne pas avoir à faire le jaloux possessif sur le shoot est aussi un point positif. Et je me concentre sur ça. La positivité. S’il promet, je veux y croire, alors, je peux probablement me concentrer sur ce qui nous attend sur place. Oui, nous. Et plus je. Ça change tout de même pas mal de choses, qu’il s’invite. Parce que je peine à imaginer que le voyage soit le même en sa compagnie. Déjà, tous mes plans de sorties nocturnes sont remis en cause. Car quand bien même, c’est ce que l’on fait ensemble, je me dis que sur place, il peut être intéressant de passer le temps autrement. Ne pas sombrer dans les habitudes… Quand bien même, je n’imaginais pas écumer les clubs jusqu’aux premières heures du jour, histoire d’être fraîche pour les photos, les soirées dans les bars, à boire quelques verres en compagnie de charmants siciliens et/ou d’accueillantes italiennes me semblaient un moyen d’apprendre à connaître la population locale, l’hospitalité… Milo se forcément de la partie, installé à mes côtés… Et ça, ça change les choses. Précisément car, ça reste son pays. Quand bien même je ne doute pas que les coutumes soient différentes selon les régions, comme c’est le cas chez nous. Il y a tout de même des bases communes. Lui, probablement qu’il saura repérer les attrape-touristes… Je n’en sais trop rien. Probablement ce qui me pousse à l’interroger, non sans prendre des pincettes. Parce qu’à l’aube d’un week-end prolongé à l’étranger, il est hors de question de jeter de provoquer la moindre réaction négative, la moindre situation qui pourrait absolument tout compromettre. Et je souffle de soulagement, presque imperceptiblement quand il râle que je peux l’interroger. Corps qui se relâche légèrement, qui se détend pour pouvoir l’écouter.

Si je suis contente d’apprendre qu’il connait l’île sur laquelle nous atterrirons dans quelques heures, ce n’est rien comparé à la suite. Surprise agréable qui me saisit quand les précisions quittent ses lèvres. Je n’attendais pas une telle précision. Sa famille. Un endroit spécifique. Si j’étais d’humeur à vouloir l’embêter, je lui ferais remarquer que maintenant, j’ai des informations précieuses sur lui, que je pourrais probablement utiliser contre lui. Si j’ai envie d’en savoir plus, je me mords la langue pour éviter de le faire. J’aimerai savoir, s’il s’agit de famille proche ou non. Si il a passé beaucoup de temps là-bas. Curiosité que je dois réfréner. Pour notre bien. La question qu’il me pose me fait réfléchir. « Pour être honnête… » Je n’y ai pas vraiment pensé. J’ai un peu honte de l’avouer. J’ai surtout pensée à l’opportunité qui m’attendait sur place. Enfin… Les opportunités. Et je ne lui cache pas, cela ne sert à rien. « J’ai surtout regardé là où j’allais être installée. L’hôtel, la situation géographique. J’ai essayé de regarder s’il y avait des spots sympas pour rencontrer des gens, faire des photos personnelles… » Parce que le voyage ne dure pas éternellement et que je ne pense pas y revenir de si tôt. Et si j’ai compris, de toutes les façons, les photos ne seront pas prises là où je reste. Plage trop touristique, visiblement, c’est en voiture que le photographe compte rejoindre les paysages qu’il veut exploiter. « Si je devais partir avec des a priori… C’est que tous les italiens te ressemblent et je vais attraper un coup de chaud. Enfin… Maintenant que je sais que tu as de la famille là-bas… Je m’attends presque à voir ton sosie à chaque coin de rue. » J’ironise, en exagérant. Je ne connais pas sa famille. Je ne sais même pas s’il a des frères et sœurs. Je ne sais pas réellement d’où il vient. « Heureusement, vous serez là pour surveiller et protéger ce qui vous appartient, Don Milo. »

Sam 30 Jan - 17:09

SUMMER IN ADVANCE
Tu veux vraiment faire en sorte que les jours que vous allez passer ensemble tous les deux, se passent au mieux. C'est la raison pour laquelle tu fais ces promesses, que tu as évidemment l'intention de tenir. Tu n'es pas du genre à promettre en l'air juste comme ça. Et tu penses et espères qu'elle le sait. Et qu'elle entend la sincérité dans tes mots. Tu sais que tu vas réussir à bien te tenir. Ne serait-ce que parce que tu veux éviter l'explosion qui s'est produite quelques semaines plus tôt entre vous. Que tu n'as pas envie de risquer de la perdre une bonne fois pour toutes alors que les choses fonctionnent relativement bien. Et franchement ça t'emmerderait pas mal de perdre ta partenaire de jeux et de soirées débridées. Même s'il n'y a pas que ça. Qu'il y a plutôt un tas d'autres raisons pour lesquelles tu veux la garder Ella. Elle qui te fait sentir si vivant et si entier quand elle t'offre ces moments intenses et beaux. Quand elle n'est qu'à toi. Quand tu peux la posséder tout à loisir. Et même si pour l'instant tu as la sensation de marcher sur des œufs avec elle, tu sais que les choses retrouveront bien vite leur naturel.

Après une réponse courte mais un peu plus détaillée que prévue, tu lui poses une question en retour. T'es curieux de connaître l'image qu'elle se fait de la Sicile. Si elle se doute qu'il faut plus se méfier des mâles désireux de se trouver une parfaite petite femme docile. Ou si elle craint la mafia installée sur l'île et dans une bonne partie de l'Italie. Mais contre toute attente, elle ne s'est apparemment rien imaginé Ella. Elle s'est plutôt renseignée sur les endroits qu'elle aurait l'occasion de visiter et de découvrir. « Au moins je pourrai t'aider avec ça. » Si elle te laisse le faire, bien sûr. Si elle accepte que tu joues un peu le guide touristique. Et, mine de rien, le garde du corps également. Parce que toi tu sais comme sont les italiens. Surtout face à une très jolie jeune femme comme elle. Trop jolie pour se balader seule justement. Quand elle émet finalement l'idée que tous les italiens te ressemble, tu plissent le nez d'une façon qui se veut adorable. « Tu te doutes bien que c'est l'une des raisons pour lesquelles je viens veiller sur tes fesses. Faudrait pas que t'en trouves un qui me ressemble mais qui soit plus sympa. » Que t'ironises.

Quant aux potentiels sosies qu'elle pourrait rencontrer, tu as quand même bon espoir que vous ne croisiez pas la route de tes cousins et autres membres de ta famille. Non pas parce que tu crains qu'elle n'aille se perdre dans les bras de l'un d'entre eux. Mais parce que tu n'as pas envie que ton père soit mis au courant de l'endroit où tu te trouves et avec qui. Tu lui as dis que tu rentrais "te ressourcer" quelques jours en Italie. Tu n'as pas dis où, ni avec qui. Surtout pas avec qui d'ailleurs. Tu laisses échapper un petit grognement appréciateur à sa dernière phrase. Elle t'appartient. Bon sang ce que tu peux aimer quand elle le dit ça. Raison pour laquelle tu glisses ta main libre sous son menton pour lui faire relever la tête. Et pencher la tienne pour permettre à vos bouches de se rencontrer. C'est un baiser plein de tendresse et de langueur que tu lui offres. Parce que t'aimes ça et parce que tu veux profiter autant que possible de la douceur de cet instant. « On arrive à l'aéroport. » Que tu finis quand même par lui souffler, sourire au coin des lèvres. Celles que tu dérobes aux siennes pour aller les déposer sur une joue.

Sam 30 Jan - 17:45

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Il se propose comme guide et j’ai du mal à imaginer le tableau. Milo, en dehors de ses chemises parfaitement taillées, de ses pantalons à pinces qu’on croirait réalisés sur son corps… Son air sérieux, ténébreux… Il n’a rien du guide touristique qu’on imagine, celui qu’on nous sert, probablement de façon exagérée dans les films. La casquette, le petit drapeau pour ne pas perdre son groupe, le micro pour que tout le monde l’entende. Non, définitivement non. Je n’imagine pas Milo rentrer dans ce moule. Au mieux, il s’habillera comme le business man qu’il est, version vacances. Probablement des pantalons toujours aussi bien coupés, des polos pour faire ressortir sa jolie peau dorée… Mais, certainement pas le cliché du touriste ou du guide. Non, bien sûr que non. Peut-être parce qu’il est un cliché à part entière, je n’en sais trop rien. Je prends seulement ses mots pour ce qu’ils sont. Une proposition, une invitation. Après tout, pourquoi ne pas profiter de son savoir, son expérience. Il en saura plus que moi, de toutes les façons alors… Ça ne peut pas être négatif. « J’ai hâte. » Je lui glisse, doucement. Car oui, j’ai hâte. De nous sortir un peu de notre schéma habituel. D’apprendre, de visiter, de contempler. Après tout, n’est-ce-pas la base de tous les voyages ? S’enrichir ? S’en mettre plein les yeux. Plein le cœur. Et sur ce dernier point, je n’ai pas le moindre doute. Il grimace, Milo, je le sens, quand je plaisante sur le fait qu’il aura probablement des sosies partout. C’est terriblement réducteur et plutôt une boutade. Juste de quoi le taquiner un peu. En trouver un plus sympa ? Est-ce réellement ce qui serait dangereux ? J’en doute. Si je voulais quelqu’un de sympa dans ma vie, je chercherais quelqu’un d’autre. Non pas que Milo ne sache pas faire preuve de douceur, de sympathie… Mais, il a son caractère et je crois que c’est ce qui me plaît, dans le fond. Ce caractère qui percute le mien. Similaire mais pas totalement.

Je le rassure, comme je peux. Insistant sur cette donnée compliquée d’appartenance. Pour les prochains jours, je lui appartiens. Pour les prochains jours, il n’y aura que nous, ou presque. De quoi probablement le calmer, le tenir sage. Ce qui est plutôt compliqué. Nous sommes des enfants terribles, des volcans endormis… Gare au réveil des montagnes de feu… L’ironie serait une éruption de colère ou de jalousie alors qu’on sera presque au pied du plus haut volcan du monde. Pour le moment, seulement la douceur des nuages sur lesquels nous allons bientôt flotter. Ses lèvres qui caressent les miennes, les capturent avec une retenue inhabituelle. Peut-être le signe que ce voyage sera différent. Que changer d’air nous fera du bien. Je ne sais pas. Je me contente de sourire comme une idiote alors qu’il me signale que notre trajet en voiture va prendre fin. « Finalement, ton rôle de garde du corps guide va commencer plus vite que tu ne le penses. » Parce que je n’ai que trop peu voyager et j’avoue que les aéroports ne sont pas une évidence pour moi. Lui, je me doute qu’il est habitué. Je sais aussi, que la première classe est différente. Le lounge d’attente est plus sympathique, parfois mélangé avec la classe affaires, ce qui en fait un micro paradis de petites attentions et de calme. Le calme, avant la tempête ? Je n’en sais rien. Toujours est-il qu’il est temps de quitter la voiture pour aller se perdre dans Heathrow. J’avoue être pressée de pouvoir m’installer définitivement et confortablement dans l’avion. Quitter cette doudoune un peu trop chaude, regarder la terre disparaître pour m’endormir dans les nuages.

Sam 30 Jan - 18:16

SUMMER IN ADVANCE
Elle semble de plus en plus détendue Ella, à l'idée que tu sois de la partie pour les prochains jours. Comme si ton calme apparent et tes promesses de bien te tenir, faisaient leur petit effet. Tu ne peux qu'espérer que ça fonctionne bel et bien. Parce que ce serait dommage de vous prendre la tête une bonne fois pour toutes, alors que vous êtes loin de l'Angleterre et de vos logements respectifs. Mais tu veux vraiment croire que ça va marcher ça. Que tu vas être capable de prendre sur toi. Que tu vas trouver la juste dose de possessivité pour éviter que ça ne parte encore une fois en vrille. Et parce que tu seras sur ta terre natale, peut-être que tu daigneras lui offrir d'autres informations sur ta vie, sans t'emporter ou te fermer. A moins qu'elle ne te pose une question trop intime justement. Comme celle qui t'a fait vriller pour de bon. Ton refus d'expliquer la raison pour laquelle tu te plies au bon vouloir de ton père. Parce que toi même tu ne sais pas. Et que tu n'as pas envie de te plonger dans de profondes et sérieuses réflexions à propos de tout ça. A quoi bon, si ce n'est pour te faire du mal pour rien ?

Promesse de jours plus tendres et plus posés alors que vos lèvres se rencontrent. Elle sera tienne durant ce laps de temps. Et quand elle ne sera pas trop occupée à poser sous l'objectif d'un photographe professionnel. Tu seras sien aussi. Donnée non dite mais évidente à tes yeux. Tout au plus tu prendras le temps de checker tes mails et de répondre à certains. Parce que des vacances quand on est à la tête d'une entreprise importante ou presque à sa tête, c'est tout relatif. Il te faudra quand même veiller et surveiller. Être joignable aussi, si jamais il arrive quoi que ce soit ou que ton avis est exigé. Le baiser prend fin quand la voiture ralentie et que tu aperçois l'aéroport derrière elle. Ton constat fait naître un grand sourire sur ses lèvres. Un beau sourire. T'en as le ventre qui se tord tant tu la trouves belle en cet instant. Magnifique même. C'est rare que ses sourires ne soient pas pleinement séducteurs. Celui là est spontané et adorable. Son côté femme enfant qui ressort de temps en temps. Et qui te touche sans que tu ne saches trop pourquoi.

« Ah oui ? Les aéroports ? » Que tu demandes, vaguement amusé par l'idée qu'elle ait besoin d'être guidée pour ne pas se perdre dans ces grosses bâtisses. Certains sont plus simples que d'autres. Selon leur taille. Selon leur quota de pancartes et d'affiches pour indiquer les chemins à prendre. Les couloirs à emprunter. Les portes et portillons à passer. « Tu vas surtout découvrir les joies d'être en première classe. » Que tu lui fais remarquer, amusé, avant de descendre de voiture. Vous passerez beaucoup moins de temps à faire la queue ici et là. Et surtout, vous n'allez pas vous coltiner une foule de personnes dans les coins d'attente. Déjà, tu l'entraînes hors de la voiture et récupères vos valises pour rejoindre l'entrée. Billets que tu dégaines à volonté pour échapper aux files d'attente. Tu en uses et abuses sans pitié aucune et sans un regard pour ces pauvres âmes qui patientent dans le froid extérieur pour avoir le droit de passer aux différents détecteurs. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les billets sont vérifiés, les bagages étiquetés et récupérés par des employés, pour être amenés directement dans votre cabine en première classe. Et en attendant que l'avion soit prêt, vous rejoignez le salon très confortable et surtout très privé, pour la première classe. « C'est dans quel genre d'hôtel que tu as une chambre du coup ? » Que tu ne tardes pas à te renseigner. Parce qu'il est évident que tu vas avoir un peu de mal à te contenter de peu, si tu dois réellement squatter avec elle.

Sam 30 Jan - 19:14

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« Oui, les aéroports… » Je lui réponds doucement. Je ne suis pas de ces gens intimidés par la nouveauté ou l’inconnu. Si j’avais été seule, je me serais débrouillée, comme une grande. Comme je le fais depuis un moment maintenant. Seule et forte. Indépendante et presque sûre de moi. C’est bien comme ça que j’ai choisi de vivre en m’éloignant de ma famille, de la simplicité et des certitudes. Loin de ce plan qui m’attendait. Qui m’attend probablement encore. Parce que j’imagine que si j’y retournais, passé le moment où la honte serait posée sur mes épaules, on finirait seulement par essayer de me mettre en ménage avec le premier venu encore célibataire, pas difficile. Alors, définitivement, je préfère le chemin ou mes yeux cherchent ceux de Milo et s’y perdent. « Tu sais, je ne suis pas une habituée des voyages. Ce n’est pas réellement possible pour moi en ce moment. » Financièrement, c’est clair que je ne peux pas me le permettre. C’est pour ça que je profite des opportunités à l’étranger quand elles se présentent. Si j’avais les moyens, je voyagerais plus, bien plus. Probablement qu’il devrait se passer de moi au moins un week-end par mois… Parce que toute l’Europe est à proximité. Paris. Barcelone. Vienne. Stockholm. Et je ne fais qu’une liste très courte… Alors, je rigole doucement à sa précision. N’est-ce-pas me pourrir que de me faire voyager en première alors que ce luxe n’est pas à ma portée ? Je n’en sais rien. Je me demande, parfois, s’il réalise, Milo, combien nos vies et surtout nos modes de vie sont différents. Je ne viens pas d’une famille aisée comme lui. Probablement que ma vie lui semblerait bien simple et insipide à côté de tout e qu’il a pu voir, tout ce qu’il peut avoir.

Je le regarde manier d’une main de maître nos deux valises, dos à dos, la mienne pourtant surmontée de mon sac à main, qui roulent dans le fracas du grand hall alors qu’il avance, comme si le chemin était évident. Je le suis, lui, grand choc, sûr de lui. Moi, dans mes baskets, ma doudoune oversize, j’ai l’air d’une enfant qui peine à le rattraper. Heureusement qu’on s’arrête à des points stratégiques. Formalités habituelles, seulement plus rapides. Les valises disparaissent et le cuir de mon sac frotte de nouveau contre ma doudoune. Ma seule folie, ce sac exhibant un double C en métal. Seul accessoire qui me permet probablement de ne pas faire trop tâche dans le salon où l’on s’installe. Il récupère mon attention, posant une question sur l’hôtel. Je détourne mon regard des vitres ou les avions se dessinent et dansent un ballet parfait. « Rien d’extravagant. » Et c’est bien la vérité. Et je me doute que s’il m’interroge, ce n’est pas par hasard. Parce que je commence à comprendre ses habitudes. « Une chambre dans un petit hôtel en centre-ville. » Parce qu’on parle tout de même d’une petite marque de maillots de bain. Pas d’une marque mondialement connue et qui fait un chiffre d’affaire phénoménal. Ils n’ont probablement pas le luxe de payer un palace et la première classe. Et ça m’importe peu dans le fond. Je suis déjà heureuse d’être ici et de n’avoir que des frais moindres. J’ai envie de lui demander, s’il compte s’inviter jusqu’au bout, ou si nous ferons hôtel à part. Pourtant, je peine à formuler la question dans mon esprit pour qu’elle ne sonne pas mal. Je ne veux pas lui donner l’impression que je ne veux pas être avec lui. Je ne veux pas non plus qu’il soit avec moi et ronchonne sur la chambre. Parce que je l’imagine bien se plaindre, qu’on ne vient pas le border pour qu’il s’endorme. Trait exagéré et pourtant… « Avec un peu de chance, une vue sur la mer. » Et la promesse des levers de soleil sur la mer ionienne.

Sam 30 Jan - 22:00

SUMMER IN ADVANCE
Tu n'es pas vraiment surpris d'apprendre qu'elle n'a pas tant l'habitude des aéroports, que ça. Pas surpris, parce que tu sais bien que vous ne venez pas du tout du même monde tous les deux. Toi tu fréquentes un univers dans lequel les voyages en avion -et en première classe- sont monnaie courante. Et surtout, vous pouvez vous permettre de voyager constamment de part le monde. Quand vous n'êtes pas carrément obligés de le faire pour des raisons professionnelles. Il ne se passe pas un trimestre sans que tu ne fasses un tour en Italie en ce qui te concerne. Et pas un semestre sans que tu ne sois obligé de faire un voyage pour un pays ou pour un autre, pour le boulot. Souvent les grandes capitales de la mode ou celles du cinéma. Puisque pour se faire connaître désormais, il faut passer par des célébrités et par des mannequins et influenceur.se.s. « Je suis certain que ça viendra. » Parce que tu ne doutes pas qu'elle va finir par le connaître le succès. Viendra le moment où elle aura de gros contrats. Avec des marques très réputées. Peut-être même une ou deux qui lui feront signer des contrats d'exclusivité. Comme les mannequins qui bossent pour L'Oréal.

En attendant, elle doit accepter des petits contrats. Mais qui commencent au mois à la faire voyager. T'es certain que ça la rend heureuse. Tu peux le voir juste à la contempler. Elle a le regard qui pétille et le sourire facile. Grande enfant qui semble même fascinée par les avions qui se déplacent de l'autre côté de la vitre. Celle devant laquelle vous êtes installés tous les deux. Canapé confortable qui vous a accueillit tous les deux. Une serveuse aux petits soins qui vient vous proposer à boire. Tu demandes un jus de fruit. Parce que tu évites de boire de l'alcool en dehors de vos soirées mouvementées à tous les deux. Avoir une vie aussi saine que possible pour garder cette allure et ce physique que tu sais être avantageux. C'est bien grâce à ça que tu as attiré Ella. Et que tu la retiens depuis tout ce temps. T'es de nouveau pleinement concentré sur elle. Le regard qui caresse son visage parfait. Tes doigts qui viennent danser sur la peau douce offerte à ta vue. Et repousser les quelques cheveux bruns qui gâchent presque la forme parfaite de son visage.

« J'y prendrai certainement une chambre. Histoire qu'on ne prenne pas le risque de se taper dessus au bout de deux jours. » Que vous puissiez vous éloigner l'un de l'autre si les tensions grimpent. Peut-être que, malgré tout, vous allez passer toutes vos nuits ensemble. Mais peut-être que non. Tu n'as encore aucune idée de la façon dont les choses vont se passer entre vous. « Si c'est en centre ville, la vue risque d'être cachée par les autres bâtiments. » Tu ne précises pas tout de suite que les chambres plus luxueuses sont situées plus haut. Et que tu auras plus de chance d'avoir ce genre de vue de la tienne. Si vraiment l'hôtel n'est pas trop miteux pour offrir des suites dignes de ce nom. Dignes des personnes comme toi, qui n'ont pas peur de dépenser des fortunes simplement pour bien dormir. S'il n'y a pas ce qu'il faut, tu trouveras probablement un autre hôtel. Pas trop loin du sien. Le but n'étant pas non plus de faire le déplacement pour finalement ne pas la voir ou trop peu à ton goût. Tu sais que ça revient quand même un peu à jouer avec le feu. Vouloir la voir autant ...

Sam 30 Jan - 22:41

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Il est certain que ça viendra. Ça quoi ? Les voyages ? L’argent ? La gloire ? Quoi qu’il pense, je lui suis reconnaissante de ne pas entrer en profondeur dans le sujet. Je note qu’il n’essaye pas de développer. Car c’est un sujet sensible, dans le fond. Le genre de sujet qui pourrait très rapidement nous faire tomber dans une spirale sans fin. Tout ce qu’il faut éviter. Tout ce qu’on doit éviter. Parce que ce n’est pas le moment de faire une scène, pas là, dans le lounge. Parce que, même si il n’était pas supposé être de la partie, c’est au final une jolie opportunité. L’occasion de passer du temps ensemble dans un cadre différent des week-ends que l’on partage. Non, je n’irai pas jusqu’à dire que c’est une escapade pour apprendre à se connaître. Je doute qu’on y arrive. Parce qu’on veut se préserver. Pour des raisons probablement différentes. Ou non. En attendant, on est ensemble. Assis l’un à côté de l’autre, l’un contre l’autre dans un canapé moelleux. Sourire arraché lorsque je l’entends demander un jus de fruit à la demoiselle à peine plus vieille que moi. Elle, elle le regarde avec des yeux qui ne laissent aucun mystère sur ce qu’elle pense. Il lui plaît, Milo. Et la réelle question, c’est plutôt de savoir à qui il ne plairait pas. Parce qu’il est beau gosse. Il le sait. Il en joue. Ceci dit, en cet instant, il ne lui prête que l’attention minimum et le sourire qui s’étire sur mon visage alors que je lui demande de l’eau plate peut trahir Milo, mais il ne peut pas la trahir elle. Un sourire qui lui montre que j’ai gagné et que je le sais. Il est à moi. Qu’importe ce que ça veut dire. Qu’importe que ça soit sain ou non, cette possessivité qui me prend parfois quand il est question de lui.

Mes précisions sur l’hôtel ne semblent pas vraiment être à son goût alors qu’il dégage mon visage de quelques mèches. Prendre une chambre ? Je le regarde, essayant de capter le fil de ses pensées. Surprise qu’il ne s’impose pas jusque dans ma chambre. Ou qu’il n’impose pas simplement qu’on s’installe ailleurs. Mesure-t-il la possibilité que faire chambre à part, c’est pouvoir échapper à la vue de l’autre et donc rencontrer d’autres gens ? « Je croyais que l’air de l’Italie te métamorphosait… Et qu’en conséquence, on pouvait passer quelques jours ensemble sans que ça soit une catastrophe. » Je le taquine bien volontairement sur le sujet. Non, je n’évoque pas les autres possibilités qui m’ont effleurées l’esprit. Certainement pas. Je tiens à ma vie, justement. Sa précision sur le paysage caché me fait perdre le sourire. J’avoue ne pas avoir pensé à cette option, probablement trop excitée à l’idée de voir autre chose que les bâtiments londoniens. Moue chagrinée, j’ai le cerveau qui tourne à mille à l’heure. Comment réussir à jongler avec le tout ? L’équation est compliquée. Je m’installe un peu mieux sur le canapé, corps perpendiculaire au dossier, passant mes jambes par-dessus les siennes, ma tête qui s’installe sur le dossier. « Si je te propose de chercher un air bnb avec deux chambres… Ça te va ? Si jamais tu veux me tuer, on pourra toujours s’enfermer chacun dans une pièce. » Ce n’est pas super pro, de laisser la chambre qui m’est réservée vide… Mais j’avoue ne pas avoir envie d’être seule surtout si je sais Milo juste à côté… Et pour être très honnête, je suis persuadée que la chambre ne conviendra pas aux attentes du Don. Car à moins d’être une suite dans une palace… Je ne suis pas sûre qu’une chambre d’hôtel puisse trouver grâce à ses yeux.

Sam 30 Jan - 23:21

SUMMER IN ADVANCE
Tu ne prêtes pas plus attention que ça à la serveuse qui fait un bref passage devant vous. Parce que t'es habitué à plaire et que tu ne prêtes plus beaucoup attention aux regards plus ou moins insistants que l'on peut poser sur toi. Rien à voir avec la différence de classe sociale qui pourrait également être l'une des raisons pour lesquelles tu ne la regardes même pas. Non. Tu es simplement plus concentré sur la jolie brune à tes côtés. Aujourd'hui plus que jamais. Bien décidé à faire que ces quelques jours ne soient que pour tous les deux. T'as tout le reste du temps pour cumuler les aventures. Et il te semble qu'il y a des choses à réparer avec Ella. Si tu ne veux pas la perdre tout de suite. Et justement, tu ne le souhaites pas. Tu l'apprécies vraiment Ella. T'aimerais pouvoir la garder encore un peu. Raison pour laquelle tu vas faire tout ton possible pour ne pas gâcher ce voyage. Il est important pour elle. Parce qu'elle voyage peu. Mais aussi parce que c'est sans doute l'un des meilleurs contrats qui lui ont été proposés. T'y penses assez pour ne pas émettre l'idée de trouver un autre hôtel où vous installez tous les deux.

Tu lui offres spontanément un sourire amusé quand elle te rappelle tes propres mots. Sourire qui reste accroché à tes lèvres tandis que tu continues de frôler son joli minois du bout de tes doigts fins. « Je veux juste prendre un maximum de précautions. Et ne pas t'étouffer de ma présence. » Ce n'est pourtant pas ton genre de te poser ces questions là. T'es du genre à t'imposer en toutes circonstances. Sans trop t'inquiéter de ce que ça peut provoquer chez la personne en face. Surtout avec Ella. Parce que t'es carrément accro à elle et que tu ne sembles pouvoir faire autrement. Tu n'attends jamais d'être invité. Tu t'invites toi même. Comme tu l'as fait là pour ce voyage professionnel qui était le sien après tout. Tu t'es invité en faisant passer ça pour une surprise que tu souhaitais lui faire. Mais tu l'as fait. Tu t'es imposé à elle sans être certain qu'elle le prendrait bien et l'accepterait. Tu penses qu'elle est tout juste en train de se faire à l'idée. Peut-être même de l'apprécier. Même s'il ne faut sans doute pas compter sur elle pour simplement te le dire et te l'avouer clairement.

C'est sans penser à mal que tu lui précises quand même qu'elle risque de n'avoir pas la vue sur la mer de sa chambre. Pourtant, tu vois le sourire qui disparaît aussitôt de ses jolies lèvres. Elle semble ensuite perdue dans ses pensées Ella. Alors qu'elle remue pour s'installer perpendiculairement au dossier du canapé, pour passer ses jambes sur les tiennes. Tu les accueilles sans rechigner et poses une main sur l'une de ses cuisses fines. Si elle vient tout juste de perdre le sourire, toi t'en récupères un à sa proposition. Il est démesuré. Il est un poil rassuré aussi, parce qu'elle est en train de bien te faire saisir son envie de te garder autant que possible à ses côtés. « Ca me va ! » Comme si la question se posait vraiment en vérité ... « On devrait regarder tout de suite ! » T'es déjà à sortir ton téléphone de ta poche et à l'ouvrir pour aller sur le site. T'y glisses tes propres exigences dans les filtres. Logement entier. Deux chambres. Wi-fi. Front de mer. Appartement ou maison. Et après une courte hésitation, tu ajoutes jacuzzi. Avant de lui tendre le téléphone, un sourire angélique sur tes lèvres. Tu lui laisses la possibilité d'en rajouter. Ou de valider ainsi pour aller piocher dans la sélection qui s'offre à vous. Dans le même temps, la serveuse fait un passage express à votre niveau. Toujours sans un regard de ta part. Tu ne prends pas même la peine de la remercier alors que tu attends patiemment de voir ce que Ella choisira.

Dim 31 Jan - 12:38

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#Miella ► Bad Love - RY X

« M’étouffer… » Je répète d’une voix blanche. Je sais combien il est anxiogène de se sentir étouffé par quelqu’un. Pendant longtemps, je l’ai été. Par moi-même. Par ma famille. Et ce n’est pas quelque chose que je souhaite revivre. Quand bien même, c’est différent avec Milo. Pare que je n’ai pas peur de le repousser quand ça devient trop. Aurais-je dû le faire quand il s’est invité ? Peut-être. Probablement. Certainement. Pourtant, dans le fond, je suis plutôt contente de le voir ici. Parce que j’imagine que sa présence signifie peut-être autre chose. Quelque chose de différent. Il veut être là. Personne ne lui a imposé. Personne ne lui a suggéré. Même moi, je ne lui ai jamais demandé, même en blaguant, de venir. Parce que je sais ce que ça représente pour lui. Lâcher son boulot. Mettre en pause sa vie bien rangée pour venir vivre une aventure différente. Étaler le week-end plus que de mesure. A moins que, ce ne soit le week-end qui envahisse la semaine. Pour beaucoup, le même résultat. Pourtant, c’est totalement différent. Je lui répondrais bien que j’aime, être étouffée de sa présence dans certaines occasions. Quand le souffle me manque parce qu’il me l’a volé. Quand son corps écrase le mien qui en redemande encore et toujours. Mais je me tais. Pas par honte ou par pudeur. Seulement parce que ce n’est ni le lieu, ni le moment. Parce qu’il y a d’autres choses plus importantes pour le moment. Comme la façon dont on va s’organiser pour ce voyage. Car si il veut tenir ses distances, je me doute que ça sera compliqué. Mais je comprends qu’il préfère assurer le coup en cas de loupé. Alors, j’essaye le compromis. J’essaye, car c’est compliqué. Car je n’ai jamais fait. Parce que je ne suis pas habituée au compromis. En général, avec moi, c’est tout ou rien. L’entre-deux n’existe pas. Je me demande s’il le sait, Milo. S’il s’en rend compte.

J’avoue être soulagée de le voir accepter la proposition. Avec enthousiasme en plus. Il est déjà à s’agiter pour produire son téléphone et visiblement chercher. Il est concentré Milo, il semble cocher des tonnes de filtres et j’avoue commencer à mal me sentir. Parce qu’il est évident que je ne le laisserai pas payer. Mais s’il me sort une location journalière au prix de mon loyer mensuel… Clairement, ça va être compliqué. Non, correction, ça va être impossible. Le téléphone finit par m’être tendu et le sourire sur ses lèvres ne me dit rien qui vaille. Et je pose les yeux dessus, manquant probablement de défaillir. Je ne dis rien, simplement parce que la serveuse revient avec nos boissons et la façon dont elle regarde la situation me laisse croire qu’elle se demande comment j’ai fait pour en arriver là. Parfois je me demande aussi. Et puis, je me rappelle. Elle s’éloigne et c’est mon signal. « Milo, tu ne crois pas que tu abuses un peu ? » Parce qu’avec tous les filtres qu’il a mis… C’est clairement trop. « Il ne reste que des logements avec le label luxe… » Et je n’ose même pas lui dire que le prix menace de me faire tomber par terre. D’ailleurs, je récupère la bouteille d’eau pour mieux faire passer la pilule. « Pendant que tu y es, tu ne veux pas non plus chercher une villa au pied de l’Etna avec une piscine et probablement tout l’équipement d’un hôtel ? Chauffeur, cuisiner et compagnie ? » J’ironise. Parce que j’ai vraiment du mal à trouver comment je vais lui faire comprendre que ça va être compliqué. Et je peine à me dire que je vais devoir le faire de la façon habituelle… Sans prendre de gants, quand bien même, ça va me mettre dans une position que je veux éviter.

Dim 31 Jan - 14:03

SUMMER IN ADVANCE
Tu te fais, maintenant plus que jamais, une joie à l'idée de ce séjour qui est en train de se profiler à l'horizon. Pourtant tu sais que vous courrez pas mal de risque à vous lancer là dedans ensemble. Parce que vos caractères vont forcément vous rattraper en un rien de temps. Vous allez probablement vous écharper tous les deux et vous éloigner va être compliqué alors que vous vous trouvez si loin de votre "maison". Mais tu te crois capable de faire les efforts nécessaires pour que ça ne parte pas dans tous les sens. Et avec un peu de chance ce sera pareil pour elle. Elle arrivera à prendre sur elle, même quand tu lui taperas sérieusement sur le système. Vous êtes quand même deux adultes capables de ça. Normalement. Vous n'avez simplement pas encore eus l'occasion de le prouver ... Toutefois, il y a un domaine dans lequel tu n'es pas capable de prendre sur toi. Et d'accepter moins que ce à quoi tu es habitué. Et il s'agit du confort dont tu as besoin. Et que tu penses mériter. Un confort qui ne peut pas être inférieur à ce à quoi tu as droit quand tu es chez toi, alors qu'il va s'agir de vacances pour toi.

Tu n'es évidemment pas surpris du tout par la réaction de Ella quand tu lui tends ton téléphone, après avoir sélectionné tes propres filtres. Il fallait s'y attendre à ce que ça la fasse hésiter. L'immense sourire que tu affiches et le regard innocent que tu lui rends, ne semblent pas fonctionner. Tout au plus, ça la maintient au calme et elle évite de râler trop fort et de se foutre de toi. « Bah ... Non ? » Non. Bien sûr que non tu n'as pas conscience d'abuser. En revanche, tu as conscience de sortir des standards auxquels elle est habituée elle même. Tu ne sais pas du tout dans quel genre d'appartement elle vit, tu ne connais que le coin dans lequel elle est installée. Mais tu sais qu'elle ne roule pas sur l'or. Mais le savoir et le voir, ce sont deux choses différentes. Toi t'es beaucoup trop loin et trop haut pour pouvoir te faire une idée. « Il me faut au moins ça ... » Que t'avoues quand elle mentionne le "label luxe". T'es sérieux. Ce n'est ni pour l'emmerder ni pour lui rappeler les différences bien présentes entre vous.

Quand elle émet l'idée de plus encore, tu réagis en affichant un sourire plus grand encore. Regard pétillant. « C'est vrai, je peux ? » Que tu fais mien de demander. Mais tu le sais qu'elle est seulement en train de se foutre de toi. Que ça l'amuse autant que ça lui fait grincer des dents de voir à quel point tu vis hors des réalités. « Laisse moi payer pour ça Ella. Toi t'as une chambre d'hôtel. T'étais pas supposée avoir besoin de dépenser de l'argent pour dormir. » Autant dire que ça te paraîtrait complètement normal d'être celui qui paye pour tout ça. C'est toi qui viens jouer à l'invité surprise. Elle était bien partie pour se contenter d'une petite chambre d'hôtel sans rechigner. Et c'est bien pour ça également que toi t'étais plutôt bien parti pour ne pas lui demander de changer de lieu pour que vous soyez ensemble dans une suite nettement plus luxueuse. T'imposer, oui. Mais avec quelques limites. « Mais tu sais, si tu préfères, je peux toujours me contenter d'un hôtel hein ... Une suite ... Avec terrasse ... Baignoire et cabine de douche ... Jacuzzi. Wi-Fi. Vue sur la mer. C'est comme tu préfères ... »

Dim 31 Jan - 14:29

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#Miella ► Bad Love - RY X

Je crois que je vais vraiment tomber par terre. Non, il n’a pas la sensation d’abuser. Non, il n’a pas l’impression que sa petite liste est complètement ridicule et démesurée. C’est l’histoire d’une poignée de jours. A-t-il réellement besoin d’un jacuzzi ? Qu’il s’offre le luxe dans son appartement, je comprends. Il y passe une bonne partie de son temps. Mais là… Là, il est juste question de passer quelques jours ailleurs. N’est-ce pas l’occasion de se dépayser un peu ? D’en profiter pour justement sortir de sa zone de confort ? J’ai bien l’impression que non. Que ce n’est pas sa façon de voir les choses. Il lui « faut ». Et finalement, ça me fait de la peine, sans que je ne sois trop capable d’expliquer pourquoi. Il lui faut le meilleur. C’est probablement la raison pour laquelle je ne suis présente que dans ses week-ends. Je ne suis pas le meilleur. Je ne suis que la distraction. Voilà ou mon esprit divague alors que j’étais justement à me rassurer que j’étais peut-être un peu plus. Qu’il sacrifiait quelque chose pour venir. Sentiments contradictoires qui se mêlent les uns aux autres et me filent le tournis. Je ne sais pas trop quoi répondre, à part ironiser. Et si j’avais su… Que ça le rendrait encore plus heureux d’imaginer justement tout un tas d’autres fantaisies qui s’accumulent. Et je le regarde, probablement atterrée. Bouche ouverte, les yeux surpris. Comme si il avait besoin de ma permission, de toutes les façons. Heureusement que j’ai le cul vissé sur la banquette et les jambes sagement tenues par sa main, parce que sinon, je serais en position latérale de sécurité à essayer de trouver une raison à tout ça, un sens à sa vie, à la mienne. C’est exagéré, mais j’ai l’impression réelle et persistante qu’il vit dans un autre monde, qu’il vient d’une autre planète.

« Non. » Je souffle ennuyée, de tout ce qui vient de s’échapper de ses lèvres. Non, il ne peut pas chercher l’équivalent du paradis sur Terre. Non, il ne peut pas tout payer. Quand bien même il a raison sur le fait que ces dépenses-là n’étaient pas prévues dans mon micro budget. C’est bien beau de se promener avec l’équivalent d’un an de loyer en colocation en guise de sac à main… À l’intérieur, cependant, ma carte de crédit s’apprête à rendre l’âme. Il jongle Milo. Il essaye le compromis. Et rien que pour ça, je veux essayer aussi. Mais c’est compliqué. Nouvelle gorgée d’eau pour prendre de la contenance. « À quoi ça sert que tu viennes, si c’est pour être ailleurs ? Toi dans ta suite de prince et moi dans ma chambre de touriste… » Je marque une pause, parce que le conflit semble s’approcher au triple galop et il est hors de question qu’il s’installe. Si il n’était pas question de Milo, probablement que cela m’importerait peu. Parce que les autres, ils ne font que passer. Les autres, je ne les retrouve pas le week-end d’après. Je ne leur laisse pas ce plaisir, parce que j’ai bien d’autres ambitions, bien d’autres envies. Il n’y a que lui de régulier, de constant dans ma vie. Et je ne veux pas que cette constance soit pourrie par le fric. Le fric est déjà le maître de mon monde en temps normal. Qu’il laisse ce petit cocon tranquille. « Tu m’as déjà upgradée en première. Et merci pour ça, d’ailleurs. » Parce que je réalise que je n’ai pas pris le temps de le remercier jusque-là, impolie que je suis. « Si je voulais vivre la grande vie des rois et ne jamais rien payer, je me trouverais un sugar daddy. » Et c’est vrai, putain. Et ça me prendrait trente secondes en fouillant sur mon compte OnlyFans. D’ailleurs, la présence de Milo les prochains jours m’empêchera de pouvoir interagir avec les « fans » aussi librement que j’en ai l’habitude. Encore du fric qui s’envole… « Je veux juste profiter de ce voyage avec toi, maintenant que tu es là. »

Dim 31 Jan - 15:24

SUMMER IN ADVANCE
Tu vois bien l'expression sur son visage qui affiche tout et n'importe quoi. L'incompréhension. La surprise. Le choc. Et finalement elle en écarquille même les yeux alors que tu t'emballes à l'idée de pouvoir t'installer quelques jours dans une villa. C'est que la chose est quand même compliquée à Londres et que tu dois te contenter d'appartements en centre ville. Soit, parfaitement confortables et très luxueux. Mais si ça ne tenait qu'à toi, tu vivrais en bord de mer. Dans un endroit relativement paradisiaque et aux températures clémente. Comme la Sicile. Tu fronces un peu les sourcils alors qu'elle reste campée sur son idée, sur ses pensées, sur sa position générale. Tu le sais bien que tu ne peux pas la faire changer d'avis comme tu le veux Ella. T'es pourtant sûr de toi là. T'as besoin de tout ce confort. Et t'es largement près à te charger de la note finale. Parce que c'est toi qui veux. C'est toi qui imposes plus ou moins. Enfin imposer étant un bien grand mot puisqu'elle est justement en train de faire de la résistance. Et que tu sens bien qu'elle ne te laissera pas avoir le dernier mot. Même si tu fais des petits compromis. T'aurais dû exiger une piscine en plus de tous le reste. Tu l'aurais retiré pour faire mine de faire des compromis ...

« Non mais on y sera ensemble ... Mais c'est moi qui règle la note parce que t'étais pas supposée payer pour un logement une fois sur place. » Et que ça te semble donc parfaitement évident, à toi, de régler pour tout ça. Mais pour elle non, il faut croire. Elle qui est beaucoup trop butée pour entendre raison aussi facilement. Tu soupires un peu quand elle te rappelle que tu l'as upgradée en première classe et qu'elle t'en remercie. Tu ne l'as pas fait pour ça. Tu ne l'as pas fait pour qu'elle te soit redevable de quoi que ce soit. Tu l'as fait parce qu'il était évident que vous alliez faire le voyage ensemble et que tu ne pouvais te contenter de moins que ça. Tu l'as fait parce que pour toi ce n'était, financièrement, qu'une banalité. « Je sais Ella ... C'est moi qui ne sais pas me contenter du strict minimum en terme de confort. » Elle le sait forcément. Elle te connaît suffisamment pour ça. Toi, tes chaussures hors de prix et tes vêtements sur mesure, vous allez avoir un peu de mal à vous fondre dans le décor d'un petit hôtel.

Mais y'a quand même le palpitant qui fait un triple salto arrière quand elle reprend la parole. Elle veut profiter du voyage avec toi. Tu entends. Tu visualises. Alors soit dans tes pensées elle trouve sa place dans un bel intérieur des plus luxueux. Dans tes pensées, vous êtes dans un jacuzzi sur une terrasse avec vue sur la mer. Dans tes pensées, vous êtes étroitement enlacés dans un lit aux proportions affolantes et aux draps de soie. Mais la seule chose importante, c'est le fait d'y être ensemble. « Ok ... Mais j'ai quand même besoin de la wi-fi pour pouvoir vérifier mes mails de temps en temps. Et la vue sur la mer c'était pour toi. Et peut-être que tu devrais éviter de dire que tu ne vas pas utiliser la chambre. Comme ça on retire l'idée de la seconde chambre et on a encore une solution de repli. » Et ça diminuera forcément le prix général pour le airbnb. « Et on paie cinquante cinquante au minimum. » C'est ça jouer au jeu des compromis ?

Dim 31 Jan - 16:08

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Il insiste, il argumente. Et dans le fond, je sais que c’est dans son sang, dans ses habitudes. Je me doute qu’être à la tête d’une entreprise, ça vous apprend à négocier, à essayer de garder la main mise pour obtenir ce qu’il veut. Il a l’habitude de prendre les choses en main pour que tout se passe comme il le veut. Je le sais car je l’ai déjà vu faire, sur d’autres sujets. Dans les incertitudes, dans les principes qui sont les miens, je reconnais pourtant qu’il essaye de m’expliquer plutôt que de m’imposer sa volonté plus qu’il ne s’est déjà imposé lui sur ce voyage. Pente dangereuse quand j’évoque le sugar daddy mais qu’il ne relève pas. Tant mieux. Car ça pourrait rapidement déborder ce sujet. Déborder sur la réalité et les secrets. Alors, je préfère avouer un autre secret. Qui ne concerne que lui. Que moi. Je laisse échapper que je veux en profiter avec lui. Car c’est bien la vérité. J’ai envie de profiter de ce voyage avec lui. De voir ce qui peut se produire en dehors de nos habitudes, en dehors de Londres. En dehors des clubs, des soirées, de son appartement. Peut-être est-ce pour ça aussi, que je ne veux pas le laisser partir dans ses envies de luxe, au-delà de l’aspect financier. Car j’ai envie de voir Milo sans tout ce qui l’entoure habituellement, ce qui le compose. Pourtant, je sais que la tâche va être compliquée. Pourtant, la capitulation m’est servie sous la forme d’un « ok » et j’ai l’impression d’avoir gagné la loterie soudainement. Et je sais que je ne dois pas crier victoire trop vite, parce qu’il ne se contente pas de ça, il poursuit.

Les arguments qui font sens. Je me doute bien qu’il a besoin de pouvoir travailler un minimum. Il ne peut pas disparaître totalement de la surface de la Terre pour les prochains jours. Il a trop de responsabilités pour ça. D’ailleurs, je ne serais même pas surprise de savoir que sa valise renferme son laptop et peut-être un ou deux dossiers… Le reste, dans le fond, c’était seulement pour moi. Pour me faire plaisir. Et je laisse tomber doucement la garde, parce que, je trouve ça mignon, dans le fond. Qu’il veuille me faire plaisir. Qu’importe les motivations derrière. C’est l’intention qui compte. Je gigote pour me rapprocher à sa dernière suggestion. M’approcher pour confesser quelque chose que je préfèrerais garer pour moi… Mais, au stade ou on en est… Compromis pour compromis… Autant mettre les choses au clair. Sans barrière. « Milo, même comme ça… » Je souffle, poussant les bouts de mon nez contre sa peau couverte de cette barbe de trois jours qui me ne manque jamais de me faire chavirer. « Si tu veux tout savoir… J’ai en tout et pour tout 250 livres dans mon sac à main… Ça ne fait même pas 300€… Et avec ça, j’étais seulement supposée manger… Et me ramener un maillot de bain. » Je serre les dents, parce que je déteste cette position où je suis mise bien involontairement. Position de faiblesse, d’infériorité. Parce que je fais tout pour que ça n’arrive plus ou presque. Parce que je n’aime pas les regards que cela provoque. La pitié. Ou au contraire, le pouvoir qui soudain s’installe dans le regard de l’autre. Celui qui sait qu’il pourra obtenir ce qu’il veut, car lui, il a les moyens de l’avoir. « Alors, moitié-moitié… Ça couvre tout juste une nuit avec tes extravagances. » Et bien sûr que je le blâme un peu, parce que, je ne peux pas non plus tomber plus bas. Certainement pas. « Si je dépense plus, c’est mes plaisirs personnels qui sautent. Et les tiens aussi. Car ça veut dire faire une croix sur ce petit ensemble rouge beaucoup trop sexy que j’ai repéré. »

Dim 31 Jan - 17:29

SUMMER IN ADVANCE
T'as les neurones qui sont en train de s'enflammer alors que tu tentes de réfléchir aussi vite que possible. Faire des compromis sans pour autant accepter de mettre totalement de côté tous tes besoins personnels. Ton besoin de confort. Ton besoin d'une connexion internet pas trop pourrie pour pouvoir bosser. Tes besoins que tu mets au devant de la scène comme si ça allait suffire à la faire capituler. Elle en a des tout autres des besoins Ella. Et en l'occurrence, maintenant elle pense surtout à profiter de ces quelques jours en ta compagnie. On ne peut pas dire que tu l'avais vraiment vu venir celle là. Alors que tu te demandais encore si elle était au moins un peu contente de te voir là. A ses côtés. A squatter, soit. Tu penses qu'elle va finalement accepter ce que tu considères toi même comme des compromis. Mais à sa façon de se rapprocher de toi pour te parler tout bas, tu devines que ça ne va pas du tout le faire. Toujours pas. Alors tu l'écoutes. Vraiment. Oreille attentive que tu daignes lui offrir pour une fois. Parce que tu veux vraiment que vous passiez un agréable séjour ensemble. Et réparer ce fameux week-end où les choses ont pris une tournure bien moins réjouissante.

Tu fermes les yeux, parcourus par un frisson délicieux, quand elle vient frotter son nez à ton éternelle barbe de trois jours. T'es choqué quand elle te mentionne la somme d'argent qu'elle a en sa possession. C'est le prix de deux cravates pour toi. D'une paire de chaussures de relativement bonne qualité. C'est le prix d'une nuit dans une chambre d'hôtel pas trop médiocre. Et t'as du mal à imaginer comment elle comptait vivre et se faire un tant soit peu plaisir, au cours de son séjour en Sicile. « Bah alors pourquoi tu proposes un airbnb ? » En sachant qu'elle comptait participer, voire tout payer. Dans tous les cas, tu saisis bien que le simple fait de se payer un autre toit que celui qui lui est gracieusement réservé par la marque de maillot de bain, va venir flanquer un sacré coup de pied dans ses prévisionnels. « Mais pour moi ce ne sont pas des extravagances ... T'as qu'à m'apprendre à mieux doser. » C'est que tu ronchonnerais presque tiens. Comme si c'était évident que tu comptais sur elle pour te ramener dans sa réalité à elle.

Et tu ronchonnes pour de vrai quand elle mentionne un certain ensemble rouge qu'elle a repéré. Et duquel elle comptait te faire profiter. « Ok ... Et si on se disait que je viens squatter la chambre d'hôtel qui t'est offerte ... Mais qu'on passe la dernière nuit dans une chouette chambre d'hôtel pour profiter de ce petit voyage, à ma façon. Une seule nuit. C'est un compromis acceptable ça ? » Tu prends sur toi pour ne pas insister de trop. T'as bien compris qu'elle supportait peu que tu paies pour tout. Tu n'avais pas forcément eus l'occasion de t'en rendre compte jusque là. Parce que lors de vos sorties, tu ne paies globalement que des bouteilles et certaines sont offertes. « J'essaierai de trouver la wi-fi ailleurs quand toi tu bosseras. Comme ça, cerise sur le gâteau, t'auras pas à me voir faire les cent pas quand tu dandineras ton joli petit corps dans des maillots de bain que j'aurai forcément très envie de t'arracher ... » Et devoir bosser ailleurs que dans la chambre, t'évitera finalement de bosser plus longtemps qu'il ne le faudrait. Tu seras moins tenté de faire le tour de tes mails et de tes dossiers, si la connexion est trop pourrie pour ça.

Dim 31 Jan - 18:18

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« Parce que j’avais espoir de réussir à m’en sortir sans que tu te doutes de quoi que ce soit… Je n’imaginais pas que tu voulais dormir à Versailles. » Je me défends, comme je peux. Car oui, quand j’ai proposé de chercher autre chose, je n’imaginais pas que Milo allait vouloir se pavaner comme un roi. Je pensais justement qu’il comprendrait la ligne serrée qui est la mienne. Il m’a récupérée dans mon quartier. Il sait que je n’habite pas les coins de Londres avec des appartements aussi luxueux que le sien. C’est un quartier banal, un peu cheap. Je m’y suis seulement installée car c’était plus sécurisé que mon ancien quartier, l’appartement un peu plus grand. Probablement que mes déguisements sont convaincants. Je n’en sais trop rien. Et je souffle, désabusée, quand il suggère que je l’aide à « doser ». Les compromis, Ella. Les compromis. Voilà comment doser. Marcher à pas de velours dans une direction qui peut satisfaire les deux parties. Je ne joue pas fair-play, je crois, maintenant que je suis sur ses genoux presque, contre lui, à jouer avec ce que je sais être une faiblesse. Autant pour lui que pour moi. De la torture douce mais pourtant… La vraie torture c’est de repenser à cet ensemble et me dire que je vais devoir en faire abstraction. Pourtant, je sais que ça va le réveiller. Et ça le fait réagir. Je sens son corps qui se tend à peine, j’ai l’impression de voir son cerveau se mettre à tourner. Et la solution arrive. Un compromis, un vrai. Celui d’utiliser la chambre qui m’est réservée et le laisser avoir la dernière nuit. Sourire qui étire mes lèvres furtivement, car je vais déjà les poser contre sa mâchoire. C’est un compromis acceptable. Plus qu’acceptable. Pourtant, je me retiens de le lui dire, parce qu’il est déjà préoccupé par le reste. Son boulot.

Je le comprends. Je ne dis rien. Composante qu’on ne peut éluder. Comme son autre vie. Pourtant mise de côté. Je le vois presque comme une victoire. Je me contente de peu. « C’est acceptable. » Je pose une dernière fois mes lèvres contre sa peau, lui rendant son téléphone qui ne sera plus d’aucune utilité maintenant. Et pour un moment, car je compte bien le détourner de son travail pour le reste de la journée et de la nuit. « Il paraît que les compromis sont toujours récompensés... » Une main qui passe contre son menton pour tourner son visage vers le mien, chercher ses yeux pour qu’il comprenne que malgré tout, je ne m’amuse pas de tout ça. Au contraire. Ça me plaît plus que je ne saurais l’avouer. « Cette chambre d’hôtel a probablement une salle de bain avec une douche ridiculement petite… C’est probablement compliqué de tenir à deux sous l’eau à moins d’être proches… » Léger sourire sur les lèvres avant de ne mordre doucement dedans, pause pour poursuivre. « Probablement que le lit aussi, n’est pas spécialement grand… On sera probablement obligés de se serrer un peu. Faire preuve de créativité. » Et je le regarde, mimant une moue outragée, probablement peu concluante mais qu’importe. Je sais qu’il sait ou je veux en venir. Pas besoin de tout ce luxe, à mes yeux du moins. Ceci dit, le problème me semble entendu. Le compromis trouver. Maintenant, je présume qu’on peut se détendre un peu et réellement penser à ce qui reste de réellement important. « Maintenant… Soyons sérieux… En dehors de la chambre du Roi… Comment comptes-tu profiter du voyage, trésor ? Clairement, il est hors de question de détruire les maillot de bain. » Et je suis sérieuse.

Dim 31 Jan - 18:59

SUMMER IN ADVANCE
T'es bien obligé de laisser entendre un petit rire quand elle compare tes exigences en matière de chambre/airbnb, a Versailles. Elle sait forcément qu'elle exagère beaucoup le trait là. Elle est consciente que tu n'en demandais pas tant non plus ... Du moins tu l'espères. « Sérieusement Ella ? Je me suis super retenu là. T'as même pas idée du genre d'endroit dans lequel je dors quand je passe quelques semaines en Italie. » Parce que tu t'es forcé à rendre l'appartement que tu y possédais, faute d'y passer assez de temps et de t'y sentir réellement chez toi. Tu préfères maintenant te payer le luxe de suites hors de prix dans des hôtels qui offrent des services pour le moins exceptionnels. Alors non, elle n'a pas la moindre idée de ce que tu es vraiment capable de réserver quand on t'en laisse la possibilité. T'es de ceux qui veulent une suite avec une piscine démesurée qui semble ne faire qu'une avec la mer qui s'étale derrière, à perte de vue. Mais ce n'est pas cette fois qu'elle aura l'occasion de goûter à un luxe aussi démesuré Ella. Et t'es pas certain qu'elle y goûte un jour. En tout cas, ça ne sera pas avec toi ...

Et tu retrouves finalement le sourire pour de bon, quand elle accepte ta nouvelle proposition. Tu ne peux pas faire moins que ça. Parce qu'il te faut au moins une nuit de ce genre pour avoir la sensation d'avoir réellement profité des lieux. Et que, par dessus le marché, t'as un peu envie de lui faire goûter à ce qu'est le vrai luxe. Pas le maximum non plus, parce que tu crains qu'elle ne fasse un malaise si vous mettez les pieds dans une villa qui déborde sur une plage privatisée. Mais quelque chose de beau quand même. Quelque chose qui lui permettra de voir le soleil se lever et/ou se cocher derrière la mer. Quelque chose qu'elle aura peut-être l'occasion de s'offrir d'elle même un jour, qui sait ? Tu finis par récupérer ton téléphone, que tu as tout jute le temps de glisser dans la poche de ta veste, que la main féminine vient te faire tourner la tête. Tu te laisses faire, sourire au coin des lèvres quand vos yeux se percutent. Sourire qui se crispe un peu quand elle t'offre des images aussi jolies que sexy. De quoi apaiser ta crainte de subir une chambre qui ne sera forcément pas à la hauteur de ce que tu veux et espères.

« Je suis certain qu'on ne manquera pas d'imagination pour ça ... » Que tu souffles tout bas, sans te séparer de ton petit sourire de satisfaction. C'est vrai que maintenant que t'y penses, les choses ne te paraissent plus si terribles que ça. Ce sera même une excuse comme une autre, pour coller constamment ton corps au sien. Mais vous n'allez pas faire que ça, bien sûr. Vous n'allez pas rester constamment enfermés dans cette chambre d'hôtel. Surtout si elle est si petite que ça ! Alors justement elle t'interroge. Et tu prends d'abord le temps de mieux te caler. Un bras étendu sur le haut du dossier et ta main libre pour porter ton verre à tes lèvres. « Déjà je pense qu'on devrait prévoir quelques heures par jour, pour te faire visiter les environs. Disons, le matin ? Parce que je suppose que les séances photos auront plutôt lieu quand le soleil sera haut dans le ciel. Et qu'elles s'arrêteront quand il commencera à disparaître. J'ai aussi l'intention de t'offrir quelques dîners dans de chouettes restaurants que je connais. » T'as fait un gros compromis avec la chambre d'hôtel. Tu comptes sur elle pour en faire certains. Comme ces quelques restaurants qui seront certainement hors de prix pour elle. « J'espère surtout que tes vêtements légers le sont suffisamment pour que je puisse sans mal m'y glisser ... » Que tu conclus en glissant justement une main sous l'une de ses cuisses. Que tu fais remonter assez haut pour rencontrer le début d'une fesse. « Je suis curieux de voir ce qu'il y a dans ta valise ... »