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 nothing personal - (paloma)

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THE WRITERPUTS THE HOT IN PSYCHOTIC
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Anonymous
Mer 20 Jan - 13:37


“nothing personal.” & Engoncé dans un costume impeccable, il brille le salaud, s’illustre parmi les puissants à l’aide de quelques paroles habiles. Sourire faussé aux lèvres, pupilles qui scintillent, masque immaculé et invisible rivé sur la face, l’homme s’adonne au théâtral, joue un rôle parmi tant d’autres. Devant lui se trouve une poignée d’élus, puissants et/ou intelligents, en partie gotha et intelligentsia. Autant que cela lui est possible, il se sent bien ici, même si les discours sonnent creux et que chacun fait preuve de retenue ; orgie cérébrale plus que physique, une distance polie maintenant entre chacun. Parmi eux, il y a ceux qui pavoisent, ceux qui se font oublier, les discrets qui recherchent la compagnie de leurs paires parmi cette foule élue. Il lève son verre, boit une gorgée pour clore sa petite présentation avant de descendre de l’estrade improvisée sous les applaudissements des badauds choisis.

Quittant son trône temporaire, délaissant l'attention du plus grand nombre, il trace son chemin parmi la foule, lâchant un ou deux bonjours ou poignées de mains dans son sillage. Cette soirée serait presque intimiste par rapport aux galas habituels. On y compte une bonne quarantaine de personnes, parmi eux des faces plus ou moins connues et appréciées. Pourtant, il se sent seul ; un sentiment qui - loin d'être désagréable - lui colle à la peau depuis un bon nombre d'années déjà. Il s'y habitue. Il faut bien. A qui faire confiance dans ce foutu monde ? Comme un risible coup du destin, c'est son visage qui apparaît - mais au lieu d'être invoqué du néant par sa psyché, il s'incarne devant lui, parmi les traits des autres. La mâchoire se resserre, ses doigts pressent le verre. Foutu hasard qui n'en est pas un. Il se détend, fait fuir la pénible expression qui passa l'instant précédent sur son visage. Paloma. Elle ne l'a pas vu et tant mieux. Un méli mélo de sentiments et d'émotions contradictoires le tyrannise à chaque fois que la donzelle est vu ou que son nom se manifeste au détour d'une discussion.

Ce bout de femme, c'est sa défaite personnelle, le rappelle constant de cette fichue mégarde de sa part. Epouvantable furie, némésis adroite et présence addictive. Ils se croisent, s'aiment et se maudissent l'instant suivant. Corruption d'un être envers l'autre et vice versa. Mauvais ensemble, mauvais tout court. « Miss Zakharova » Chaque mot est empreint d'une politesse prudente. Probablement entraperçu lors de son petit discours, se dit-il. Il préfère prendre les devants, parler d'avance, engager la discussion. Le premier lancer est à lui ; une victoire futile et enfantine, mais un gain malgré tout. « Quelle surprise de vous croisez ici. » Vouvoiement bouclier, ne rien laisser passer aux oreilles indiscrètes, car on se moquerait bien trop facilement du curieux passé comment que les deux amants ennemis partagent. Il marque le dernier mot, une surprise feinte entre ses lèvres, jugement hâtif et forcé de l'invitée. C'est qu'il ne nierait pas son talent, mais ne peut s'empêcher de questionner avec une surprenante facilité ses motivations.
 
code by solosands
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Jeu 21 Jan - 22:12


“nothing personal.” & Debout devant une grande colonne, en bordure de la salle, tu fais la conversation avec un quinquagénaire propriétaire d’une grande compagnie émergente en informatique. Même si tu arrives normalement à bien jouer le jeu, tu n’aimes pas vraiment faire semblant et, cette soirée, elle en est l’incarnation même. Un monde de paraître et de contenance auquel tu n’appartiens pas, mais dans lequel tu t’intègres silencieusement, des idées derrière la tête. Comme eux, tu espères en tirer quelque chose. Contrairement à eux, tu n’as rien à perdre.

Tu écoutes distraitement l’homme d’affaire te répéter ce qu’il a déjà expliqué lorsqu’il est monté sur l’estrade, un peu plus tôt dans la soirée, et tu lui souris poliment, l’air intéressée, parce qu’il est en position d’appuyer ton prochain projet au gouvernement et cela fait partie de ton travail. Ce soir, toutefois, tu es moins concentrée, moins attentive, moins patiente, parce que tu es parfaitement consciente qu’il est présent. Il vient de descendre de l’estrade improvisée et tu le devines, là, quelque part dans la petite foule bourdonnante qui vous entoure, mais tu ne le vois pas.

Ton coeur, tu le sens qui s'accélère à l’idée de tomber sur lui. Ou alors est-ce que c’est à l’idée que cela risque de ne pas arriver? Tu essaies de te convaincre de la première option mais, en réalité, c’est probablement un mélange des deux. Tu le hais, mais tu ne peux pas t’empêcher d’avoir envie de le voir. Tu aimes le détester. Tu aimes avoir le dernier mot et tu as l'intention de l’avoir, au final. Toutefois, ce soir, tu n’as pas de plan précis, tu n’as pas eu le temps de réfléchir lorsque tu as vu son nom écrit à l’entrée de la salle. En ce sens, tu te dis que tu devrais donc probablement te contenter de l’éviter, parce que tu ne veux pas être prise au dépourvu, mais tu n’en as finalement même pas l’occasion.

Tu tournes la tête au moment où tu entends ton nom. Prise par ta conversation avec le riche investisseur autant que par tes pensées, tu ne l'as même pas vu arriver. Toutefois, la voix, sa voix, tu la reconnais immédiatement, sans difficulté. Elle est singulière, unique. Tu sens déjà en toi ce tiraillement que seule sa présence arrive à provoquer. Les mots prudents, polis, toujours bien articulés, réfléchis aussi. Autrefois, quelques fois, plusieurs fois, ils ont été prononcés différemment. « Miss Zakharova. » Cette fois, ton cœur rate un battement.

Tu hoche la tête et esquisses un sourire poli. Tu t’excuses au quinquagénaire et lui serres la main, il te souhaite bonne soirée et tu fais de même avant de reporter ton sur le grand brun alors que l’autre s’éloigne. « Monsieur Balmoral. » tu dis doucement sur le même ton formel qu’il a d’abord utilisé pour te saluer. Naturellement, tu te rapproches de lui, fais disparaître les quelques pas de distance qui restaient entre vous pour n’en laisser qu’un ou deux. C’est bruyant, autour de vous, alors tu t’assures d’être assez prêt de lui pour bien le comprendre. Enfin, c’est ce que tu te fais croire.

« Quelle surprise de vous croisez ici. » Tu penches légèrement la tête sur le côté en le sentant insister sur le dernier mot. « Je ne pourrais pas dire la même chose pour vous. » que tu lui avoues. Tu restes polie, mais tu ne lui fais pas un compliment. Tu sais juste qu’il est dans son élément, parmi les riches corrompus qui croient que tout leur est dû. « J’ai écouté votre discours. » C'est intentionnellement que tu ne le complimente pas comme les autres sur sa présentation. Tu laisses ta phrase en suspens. Banalité par-dessus banalité, c’est ce dont il est toujours question, dans ce genre de soirée mondaine. Tu portes ton breuvage à tes lèvres et bois une gorgée de whiskey. Tu laisses délibérément l’alcool te brûler la langue quelques secondes, savourant les instants suivants sans avoir à meubler la conversation avec un autre cliché.

Le brouhaha qui vous entoure vous offre presque une certaine intimité et tu serais tentée d’en profiter, mais tu te retiens. Tu t’en empêches parce que tu es conscientes que dans ce monde, les oreilles indiscrètes trainent et lui, il est presque une attraction. Il attire l'attention. « Je ne voudrais pas vous retenir, vous savez. » Tu mens, tu t'en fiches. Tu en as envie, même. Tu le fixes, tu attends. Tu veux qu'il te donne une raison de rester, tu veux entendre qu'il a envie, lui aussi, dans sa voix. Envie de quoi? Envie de se battre, de se détester, se sentir, se toucher. Tu ne sais pas trop. Ce que tu sais, c'est que tu veux gagner. Tu veux juste cette petite victoire, au moins. « À moins, bien sur, que je puisse faire quelque chose pour vous? » Paloma, à quoi est-ce que tu joues?
 
code by solosands
@Waldemar Balmoral
Invité
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Dim 28 Fév - 19:41


“nothing personal.” & Son regard se cale sur la silhouette de l’homme qui s’éloigne, l’interlocuteur de la jeune femme jusqu’à ce qu’elle coupe court à la discussion. Il s’attarde avant de se retourner vers Paloma. Comme tant d’autres présents en cette soirée, il ré-ajuste son masque, cette chose invisible qui fait de lieu plus qu’un homme, une créature de sa propre création qui sillonne à travers un monde poli par les convenances et les richesses qui gavent ses habitants. Avec Paloma comme avec d’autres, c’est la même chose. Du moins, c’est ce qu’il se plait si agréablement à penser. Il y a quelque chose de différent avec elle. La trahison passée, le souvenir de moments intimes assombris par les manigances de l’élégante, sont marqués au fer rouge dans son esprit. Pourtant, tout observateur extérieur ne pourrait remarquer ces changements si imperceptibles dans son attitude tant il est habitué à jouer avec les signaux qu’il envoie à son petit monde.

Il hoche doucement la tête lorsqu’elle répond à sa salutation en écho, répétant son nom avec la même sobriété dont il a fait preuve. Une danse débute, dépourvue de mélodies, mais maitrisé par deux parti, fins connaisseurs des codes de l’univers mondain, aussi adroit dans leurs façons de se comporter. Mains calés derrière le dos, l’homme se redresse. Son sourcil se hausse légèrement lors de la réponse à la fois inattendue et si peu surprenante de la jeune femme. C’est à la fois rafraichissant et déconcertant, mais il laisse passer la remarque sans en ajouter une, haussant les épaules avant de se rabattre sur les prochains mots qui passent ses lèvres.

« Alors… qu’en avez-vous penser ?  » La question serait inconséquente sous toute autre circonstances, avec un autre interlocuteur ou une autre interlocutrice. Mais envers Paloma, celle-ci s’alourdit. Elle l’a laissé en suspension dans les airs et, s’il aurait ignoré celle-ci chez toute autre personne, sa curiosité est piquée. Il l’observe en silence tandis qu’elle porte le verre à ses lèvres. Un jeu, encore un. Une parade sans doute pour ne pas avoir à lui répondre. Mais après tout, accorde-t-il autant d’attention que ça aux mots creux qu’ils échangent en public ? Alors que le souvenir plus cuisant d’instants de défis plus intéressants cavalent à travers son esprit. Ses lèvres s’étirent en un sourire qu’il se dépêche d’étouffer. Malgré l’histoire pesante qu’ils partagent, il apprécie l’étonnante prudence qui marque chacun des mots de la demoiselle. Fasciné, il ne peut s’empêcher de l’observer, se demandant – ô question combien rarement posé sous toute habitude – ce qui peut bien se tramer dans ce joli crâne.

« J’ai bien quelques minutes à vous accorder, Miss Zakharova » Des minutes bien trop précieuses, mais bien plus intrigantes s’il se décide à lui livrer que lors de futiles bavardages de finance auquel il devra bien assez vite retourner. Au moins, ici, avec elle, il y a une autre variable, celle de l’inattendue, de surprendre et de se laisser surprendre. De s’adonner à une partie d’échecs passionnée au lieu des simplicités affligeantes et hasardeuses qui l’attendent dans les bouches de ses pairs. « A moins que vous soyez déjà fatiguée de moi ? » La question est polie dans sa formulation. Pourtant, elle est aussi empreinte de défi, acculant celle à qui il décide ainsi de la poser. Elle peut refuser et partir, s’éloigner et ne pas se retourner. Il aurait gagné ainsi, du moins dans son esprit. C’est un jeu enfantin, narguant son interlocutrice, auquel il décide de s’adonner. Futile sans doute. Tous deux sont bons ou mauvais joueurs en fonction des circonstances. Seul le déroulement de la partie pourra prouver l’une ou l’autre théorie et ériger l’un des deux en vainqueur. À moins, bien sur, que je puisse faire quelque chose pour vous ? Ces quelques mots le font sourire et lui prouve l’issue inévitable de leur discussion ; ce challenge partagé, ce jeu qui ne dit pas son don. Puis ce besoin, de profiter de sa présence, et de se prouver à lui même, encore et toujours, qu’il n’en a pas besoin, même si la réalité est tout autre. Il déguste la demande, exhibant un air pensif face à cette requête. Il prend un peu plus de temps pour répondre, comme si les mots qu’il choisirait pourrait être plus décisifs qu’ils ne le seront en réalité.

« Peut-être. » Il lui sourit, un sourire qui prend un aspect plus carnassier, affamé des implications de ses paroles. Le mot est laissé en suspect. Peut-être. « Tout dépend de ce que vous proposez. Et de ce que vous demandez en échange. » Sa voix s’abaisse, tout comme son regard qu’il plante dans le sien. La discussion prend une tournure autre. Il murmure, chuchote mais ses paroles ont malgré tout une force dont il ne les prive pas. Il la piège, ou peut-être se piège-t-il en entrant dans son jeu. « Vous pouvez me donner un peu de votre temps. » C’est un diable qui se dissimule derrière ses beaux mots, joue avec les promesses des autres et en particulier des siennes. Il y aurait tant à demander, mais il préfère la laisser dans le flou. C’est un jeu bien plus amusant. « Laissez moi vous faire visiter le jardin. » dit-il en désignant l’escalier ouvert qui se perd dans l’obscurité. Un lieu familier dans ce domaine maintes fois visités depuis l’aube de sa jeune vie. Et un prétexte facile pour reprendre la main sur ce qui est perçu, trouver de l’intimité sur scène. La demande se teinte de défi, de rompre avec l’affairement de la soirée, et d’enfin se dérober aux regards.
 
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