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 birds flying high.

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THE WRITERPUTS THE HOT IN PSYCHOTIC
Sasha Desrosiers
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Sasha Desrosiers
Since : 13/12/2020 SMS : 2043
Dim 3 Jan - 18:10

Contraste renversant entre la pauvreté de ses origines dans lesquelles il a grandi et s’est construit alors que maintenant il se retrouve dans une bugatti au moteur puissant ronronnant de parcourir les routes comme un roi assis autoritairement sur son trône devant tout son peuple. Bien sûr, la voiture n’est pas la sienne, mais plutôt celle de l’homme qu’il escorte ce soir. Néanmoins, la traversée entre les différences classes sociales est assez marquante pour qu’elle soit pointée du doigt. Le plus étonnant peut-être est la facilité avec laquelle Sasha se fond dans l’univers bourgeois. Gamin poussiéreux des rues de Paris devenu princesse dorée de Londres pour un soir - et pour plusieurs nuits, si le destin le guide en cette direction. Capacité d’adaptation si extraordinaire qu’il ne se rend même pas forcément compte que ce monde n’est pas le sien. Réel caméléon qui sied à merveille à tous décors, il en oublie presque d’où il vient durant les quelques moments où il doit se conformer à ce que l’on attend de lui.
Le joli costume sombre qui fait ressortir ses cheveux foncés et ses yeux noisettes, le joli costume cher qui le vêt parfaitement comme s’il était né dans une telle opulence vestimentaire qui ne l’avait jamais lâché, le joli costume sur mesure entourant gracieusement son corps mis en valeur, le joli costume lisse sans aucun pli comme la perfection feinte qu’il doit représenter ce soir. La vérité est que si le chèque pour quelques heures passées en la compagnie de cet homme pété de thune est assez conséquent pour valoir trois salaires moyens d’un seul mois, peut-être que Sasha aurait tout de même décliné s’il ne savait pas que Waldemar devait lui aussi participer à cet événement quelque peu mondain. La grand mania de la technologie, du crime et des billets alignés qui le fait tendrement sourire lorsqu’il reçoit des messages de sa part. Relation particulière de deux hommes qui ne devraient pas aussi bien s’entendre, et pourtant.

La douce impatience qui commence à monter alors qu’ils arrivent presque à destination, la conversation facile à faire, grâce à ses talents de flexibilité, même si les pensées de Sasha vont mille à l’heure et ne sont pas toujours concentrées sur l’homme qui l’a payé pour la soirée. Si probablement le monde du luxe n’est pas son préféré, mais il ne l’avouera jamais parce qu’il se doit de déambuler dans ce milieu social beaucoup plus régulièrement depuis un certain temps et sa personnalité pleaser ne pourra jamais accepter ou même convenir que cela ne lui plait pas à cent pour-cents, il est toujours agréablement époustouflé devant les architectures minutieuses qui s’offrent à lui. Les yeux qui brillent de mille feux, il observe les moindres détails en essayant de dicter à son cerveau de s’en souvenir à jamais, le petit garçon en lui trépigne d’excitation alors qu’il n’arrive pas à croire qu’il va assister à une soirée dans un musée. La sensation d’être à Poudlard et d’être privilégié de participer à un tel événement.
La main patriarcale possessive dans le bas de son dos, mais le touch starved qu’il est accueille volontiers le contact alors que s’il ne l’avait pas été il se serait probablement crispé, qui guide ses pas jusque dans la salle principale, gigantesque à un plafond qui atteint les cieux. Wow. Ses pieds qui s’arrêtent d’eux-mêmes, il n’a aucune honte à prendre quelques longues secondes pour s’extasier silencieusement de la scène splendide qui s’offre à lui. Réalité qui cache en son sein des touches de magie, Sasha en est intimement persuadé. Impression d’être le seul naïf à admirer ce qui se dresse sous ses yeux, alors que les invités de l’inauguration de la nouvelle exposition sont déjà entrain de parler entre eux et siroter paisiblement leur champagne comme si c’était un simple jus de pomme au réveil. Ou alors peut-être n’est-ce seulement une attitude superficielle et arrogante pour intimider les autres. Haussement d’épaules, parce qu’il n’en a pas grand chose à foutre. Il aime continuer à s’émerveiller, ressentir cette magnificence et prendre à cœur les petits bonheurs qui lui sont donnés.

Bel homme au beau cul, personnification d’un bout de viande de qualité, présenté au bras de son propriétaire de la soirée qui ne pourrait être plus fier. Faut dire qu’il est souvent catalogué de sexy et que, aussi humble soit-il, il sait qu’il plait. Escort professionnel, il joue le jeu pendant un certain temps, divertit ces hommes et femmes qu’il ne connait pas, se présente comme une personne intéressante mais attention moins intelligente que son client - il ne faut pas blesser l’égo masculin fragile - et avec une pointe d’humour bien placé. Oui, people pleaser aux mille personnalités selon la situation, il est l’escort parfait. Près d’une heure après mais Sasha ne connait pas l’ennui, du coin de l’œil, il reperd l’homme qu’il avait véritablement envie de voir. L’envie d’aller lui parler, mais il ne pourra jamais quitter le bras qui n’est pourtant pas ferme autour de sa taille. Jamais il ne pourra risquer de contrarier une autre personne. Alors il attend patiemment, et il faudra une demie heure encore pour que son cercle rejoigne celui de Waldemar. Heureux, il a bien du mal à sourire. Subtilement, il se glisse à côté de cet homme qu’il peut objectivement qualifier d’ami. « Monsieur Balmoral. » Salutations peut-être un poil trop solennelles, pour ne pas attirer l’attention et les questions, si ce n’est pour le fin rictus qui fait office de sourire. « Je ne savais pas qu’un patron d’une entreprise technologique pouvait s’intéresser à une exposition sur l’ère Edo et ses samouraïs. » Taquinerie qui ne ressemble pas à la personnalité qu’il avait adoptée pour se conformer aux souhaits non-dits de l’homme qu’il est escort, Sasha caméléon qui ne réalise même pas que son caractère glisse en fonction de la personne avec qui il est vraiment, se rattrape agilement en déposant un chaste baiser sur sa joue et lui touchant le bras, avant de mener la coupe de champagne à ses lèvres.
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Mer 20 Jan - 15:06


“birds flying high.” & Costume impeccable, flambant neuf, cheveux adroitement coiffé en arrière, boutons de manchettes précieux, chaussures rutilantes, autant de petits détails adroits, surpensé, une habitude, une bagatelle pour une soirée comme celle-ci. L'habit le rendrait presque invisible - au delà du visage que l'on reconnaît - le fondant parmi la foule des privilégiés, avantagés qui s'identifient par le luxe de leurs vêtements, leur langage soigneusement travaillé. D'habitude, son ensemble est complétée par la délicate poupée qui s'accroche à son bras. Madame Balmoral. Cela sonne si étrangement à ses oreilles. De par la nouveauté de la chose et la masquerade qu'est celle-ci. La délicate colombe n'est qu'artifice, bijou fragile sorti pour les grandes occasions. Mais en cette soirée, chaque membre du couple faussement forgé s'offre un peu de répit, la dame prétextant un céphalé pour rester à la maison. Tant mieux. Deux mots murmurés par lui comme par elle. Si l'épouse n'offre pas d'affection aux événements grandiloquents, parades publics et autres manifestations du beau monde, l'homme y est le plus souvent indifférent. Ce n'est qu'un aspect comme un autre de son travail, une corvée pour laquelle on l'a élevé depuis sa plus tendre enfance.

Pas vraiment un animal social, mais un bonimenteur né qui sait simuler l'attrait et l'intérêt aux yeux du peuple. Malgré tout, il sait apprécier ce lieu puis que ceux qui s'y trouvent - temple de culture, grandeur artefact manufacturée par les hommes, assoiffés de grandeur et de conquêtes. Solennité de l'endroit qui lui rappelle la vieillesse poussiéreuse des couloirs et bâtiments de l'université. De nouveau seul en ces lieux, solitaire comme toujours, sans nécessiter la présence des autres. On l'entoure, mais ce n'est que le vide qui l'encercle lorsque l'autre s'efface à son regard. L'objet du gala, l'exposition, les vieux objets qui ne sont pour autant que ça, pique malgré tout son intérêt ; plus encore que les chairs qui sillonnent de tables en tables, de vitrine en vitrine. L'histoire, un domaine loin de ceux qu'il apprit à maîtriser des années auparavant, lui trop friand de l'avenir plus que des cendres des antiques civilisations et des vieilles sociétés. Il se partage alors entre jalousie et méfiance de l'inconnu et vif intérêt de ce qui a transcender les âges, envieux d'une marque, d'un rappel immémorial qu'il pourrait poser sur le monde. Après tout, ambitieux, un jour, il sera une petite partie de l'histoire future, celle qu'il est tant avide à marquer, à créer.

En attendant, son inspiration pioche dans les choses d'autrefois, les habiles designs, les objets qui ne sont désormais plus touchés que par des gants, préservés du monde, mis sous cloche pour n'être que frôlé que par les yeux des passants. S'arrachant à l'inanimé, l'homme d'affaires se plonge dans la foule, adresse quelques mots à l'une, une salutation à l'autre, naviguant entre connus et inconnus, qui, au même titre que lui, ont remporté le privilège de se tenir en ces lieux avant la plèbe. Il note au creux de son esprit, les rencontres d'intérêt, les petits bavardages financiers, inconséquents à l'oreille des simples accompagnateurs et accompagnatrices, mais qui recèlent un intérêt concret pour ceux qui se sont emparés des codes de langage de cet univers. C'est pour ça qu'il est présent, pour ce qui lui permet de conserver sa réputation, de se laisser voir, et de voir ceux qui lui permettent de grignoter un peu plus d'influence pour faire grossir son empire.

Puis, de loin, son regard capte un visage connu, moins flou que les autres, en couleur dans cette grisaille indifférente. Sasha. Compère d'(in)fortune, connaissance de l'autre aspect de son existence, bien loin des discussions d'affaires et des beaux mots échangés entre les puissants. Le voici accolé au bras d'un homme, tandis qu'il furète parmi les groupes, grapillent l'attention ; chacun revêtant un masque, un rôle différent, maîtres de semblants, chacun à sa façon. Il l'ignore, mais l'œil passe dessus et retient sa forme, unique présence un tant soit peu significative. L'heure passe, les jeux continuent, pure habitude que ces banalités avec plus ou moins de consistance qu'il mène avec un esprit distrait.

« Monsieur Desrosiers » Salutation empressée faisant écho à la sienne avant d'adresser une brève salutation à l'homme à ses côtés. « Même un homme tourné vers le futur doit savoir apprécier le passé. » Réponse amusé qu'il ponctue d'un petit geste de la tête. Une familiarité amusée. Et rare. Ils ne se comptent même pas sur les doigts d'un main, ceux et celles qui s'aventuraient à s'adresser à lui autrement qu'avec une politesse artificielle. Il est admiratif, le balmoral, de cette adroite tenue des choses, de cette façon de se comporter et de changer, de se vêtir d'une nouvelle identité que Sasha maîtrise avant tant d'aisance. Habile changeling qu'il est satisfait de pouvoir compter dans ses rangs. Nul ici ne peut se douter des petites machinations, du lien qui peut exister entre eux ; au delà de la loi et de la lumière, des conversations creuses des plus aisés et des plus honnêtes. Puis y a ces étrangetés, quelques moments-anomalies lors desquels le masque de Waldemar se met à glisser.  

« Et vous ? Appréciez-vous l'exposition ? » Question prudente adressée au couple plus qu'à l'individu connu. Il est précautionneux de nature, comprenant sans effort, les petits gestes de Sasha à l'égard de celui qu'il accompagne. Banalité d'entrée de coutume entre tous ceux qui fréquentent ces lieux et ne connaissent que de nom ou de vue ; une sorte de semi-anonymat derrière un présent commun. On se connaît. On se présente. On grapille des informations sur les autres, coups d'avance pour s'imposer sur une scène déjà bien peuplée.  « Monsieur... ? » demande-t-il hasardement, par habitude, histoire de pas interrompre la discussion, de voir un peu Sasha même dans cette situation un peu inhabituelle, laissant la parole à son interlocuteur pour remplir le blanc.
 
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Sasha Desrosiers
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Sasha Desrosiers
Since : 13/12/2020 SMS : 2043
Mer 27 Jan - 14:32


“birds flying high.” & Visage familier, visage étranger. Familiarité étrangeté. Homme connu d’une bourgeoisie inconnue.
Tout dans sa tenue vestimentaire et son attitude crient à un monde opposé au sien. Un monde dans lequel il évolue aujourd’hui plus qu’il ne devrait, et il ne trouve pas en lui de quoi en être embarrassé. Si son intérêt intellectuel n’était pas assouvi par l’exposition opulente de qualité qu’on lui offre rien que pour lui - et la quelque poignée de dizaines de riches qui sont plus plongés dans leurs propres apparences superficielles que la profondeur historique culturelle qu’on leur tend sur un plateau d’argent antique -, ainsi que par la présence chaleureuse - étrange terme pour le qualifier que seul Sasha peut user, finalement - de Waldemar, son consentement n’aurait peut-être pas été aussi grand.
Oh, bien sûr, le people pleaser qu’il est y aurait trouvé son compte. Personnalité fluctuante pour convenir à autrui mais se convenir aussi à lui-même. Son alter-ego se serait fondu dans la masse pailletée à se faire adopter avec facilité par tous ces lingots d’or personnifiés qui n’auraient eu d’autre choix que de l’apprivoiser à tel point Sasha est plaisant pour n’importe qui.
Toutefois, son attention est happée par l’homme qu’il devrait véritablement accompagner au lieu de cette carcasse vide d’âme seulement empaillée par les billets qu’il affiche. Son ami n’est pas nécessairement mieux, à la différence justement qu’il est son ami. Avis probablement biaisée, bien qu’il soit assez intelligent pour avoir assez de recul et réussir à faire la part des choses entre ses propres sentiments et une objectivité extérieure, le magnat de la technologie dégage une aura autre et plus grande que les autres. Ce n’est pas seulement parce qu’il sait qu’il n’est pas exclusivement ce grand pdg, comme la plupart de la salle se croyant inéluctables alors qu’ils ne sont qu’un ramassis de clichés. Ce n’est pas seulement parce qu’il sait qu’il est un criminel derrière ses beaux airs parfaits. Si Sasha a cette faculté de s’adapter à toute situation sans exception, Waldemar est celui qui happe l’espace de la pièce où il se trouve juste par con charisme si unique.
Deux personnalités qui ne devraient probablement pas s’entendre, mais il est dur de rejeter Sasha pour la simple raison de son identité qui plait à absolument tout le monde, et le bourgeois au costume impeccable est plus qu’un ami, peut-être ce qu’il se rapproche le plus de relation stable. Les matins à se réveiller dans son lit, les baisers échangés sans connotation sexuelle - même si ça mène souvent à ce résultat - entre quelques mots partagés pour apprendre à connaître l’autre.

Ça se sent forcément qu’ils se connaissent, ça se sent possiblement qu’ils se connaissent plus qu’ils ne le devraient alors qu’il est escort pour la soirée. Son homme qui tique justement, à son bras, et il essaie de le rassurer d’un baiser sur la joue. Amusement de Balmoral qu’il constate du coin de l’œil, et il se fait violence pour ne pas sourire en retour. Poupée aux yeux de tous, sauf de lui. « Très juste. C’est probablement pour ça que vous êtes au sommet de votre milieu si futuriste. » La réponse qui peut être prise comme du flirt, et qu’il est. Mais pas pour les raisons que tout le monde peut penser. Il ne le complimente pas pour gonfler son égo et flirter ainsi, il y a un sous-entendu non dit que seuls eux deux peuvent comprendre. Et bien sûr, tu n’es pas aussi bon dans ton domaine parce que tu écrases la concurrence dans l’ombre d’activités criminelles, aurait pu être rajouté, mais la phrase en suspend dans l’air est facilement à comprendre. Flirt parce que c’est Waldemar qu’il a véritablement envie de tenir par le bras, le sentir sous le toucher de ses phalanges.
Taquinerie anodine lais qui fait grogner son client. Fragilité de l’égo masculin dès qu’il n’est pas assez cajolé. L’escort fait simplement l’effort d’être apprécié par ses comparses, il n’y a rien dans son attitude qui est déplacé, mais toute son attention n’est pas sur lui alors ça le fait ruminer indiscrètement. S’il avait été une toute autre personne, il aurait roulé des yeux. Cependant, Sasha est Sasha, et son estomac se tord à l’idée de pouvoir décevoir quelqu’un, même une personne aussi insignifiante à ses yeux - mais tout le monde est important à ses yeux.

Hochement de tête, parce que oui il apprécie l’exposition comme s’il en pouvait être autrement. Incapacité de répondre alors que Monsieur répond pour eux deux, s’enfonce dans un monologue qu’il veut être intéressant. Avant que quelqu’un ne puisse rebondir sur ses paroles, Sasha lui sert la main. « Je pense qu’il y a un bout d’exposition là-bas qu’on a pas vu encore. » Petit sourire à l’égard seul de Waldemar, alors qu’il emmène son client dans un couloir vide où il n’y a définitivement pas d’objets exposés, si ce n’est sa bite dure une fois qu’il tombe à genoux, entrainant son pantalon avec. Il ne fait pas dans la subtilité, sait que ce n’est pas ce que ce genre d’homme attend. Il veut le pouvoir, savoir que la personne qu’il a payée pour la soirée est bien à lui. Alors il bouffe, Sasha. Sa bite puis son foutre. Ça dure une dizaine de minutes tout au plus, devrait se sentir flatté que l’autre est perdu les pédales aussi vite mais n’est pas franchement étonné. Plus grande gueule qu’autre chose. Il n’est pas non plus étonné de constater qu’une fois qu’ils sont de retour dans la salle, il est délaissé parce que monsieur est satisfait. S’il devait être totalement honnête, il se dirait que c’est l’effet escompté. Pas seulement d’avoir contenté un client, mais d’enfin avoir la paix pour faire ce qu’il lui plait dans ce lieu merveilleux.
Alors il se dirige vers le buffet, masquer le goût de foutre avec celui de champagne, sa propre queue à moitié dure facilement dissimulée dans son pantalon de costume qu’il n’a même pas froissé avec ses genoux par terre.
Le champagne de nouveau dans la main, appréciant les bulles amères pour laver son intérieur buccal, il tourne la tête à la recherche de Waldemar. Trouvé. Les pas qui le mènent jusqu’à lui. « Monsieur Balmoral. Pour répondre à votre question, oui l’exposition est forte appréciée. Le danger des katanas et de l’art de leur maniement est grisant. Ça donnerait presque des idées. » Une casse, plus pour le plaisir que l’utilité même. Ce serait peut-être mal venu, mais ce ne serait pas le premier musée qu’il pénètre. Il imagine bien seigneur Balmoral être un samouraï de son temps moderne. Boit une gorgée, les yeux qui brillent un peu trop de malice.
 
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Dim 28 Fév - 19:45


“birds flying high.” & C’est si étrange, ces mondes qui se fracassent de cette manière. Y a tant d’implications à travers cette rencontre, tant de choses qui grondent sous ces quelques mots. Lui, homme adepte du beau verbiage, apprécie tant la simplicité déguisée, camouflée sur des notes complexes. Une mélodie aussi harmonieuse qu’étriquée avec laquelle il danse si habilement dans ce monde, le seul sans doute qu’il a connu pendant une bonne partie de sa vie. Mais cela fait tant de temps que le garçon mutique fut remplacé par l’adulte assuré, qui malgré tout, encore et toujours, camoufle ses doutes sous quelques paroles adroites et ses masques parfaitement manufacturés, agrémentés de costumes hors de prix.

Puis y a Sasha. Et avec Sasha c’est si différent. Il y a à la fois un monde entre eux, et un univers qu’ils partagent. Celui-ci se dissimule aux regards et c’est peut être ça qui les a si étrangement rapproché. Une relation bizarrerie plus qu’autre chose, quand on y pense. C’est du moins la façon dont il le perçoit, lorsque l’esprit s’attarde sur ces moments partagés. Il y a de la chaleur chez Sasha, une familiarité qui ne devrait pas exister lorsqu’on pense à sa façon d’appréhender le monde et les autres. Puis, il y a ces moments,  ces échanges, ces paroles furtives, cette vérité qui se dévoile alors qu’il rêve d’une simplicité différente. Moi et toi. Ça s’agglutine sans sur-penser, une horreur pour celui qui se complaît dans l’absence et les mensonges. Il n’y aucunement un homme honnête, bien au contraire. Mais dans l’intimité sacrilège qu’il partage avec lui, les choses sont si différentes.

Il se ramène à la réalité, acquiesce légèrement sans véritablement entendre. Ses yeux se posent brièvement sur l’homme qui tient Sasha à son bras. Mais il ne le voit pas. Pas vraiment. Son regard passe au travers, sans affirmer ou confirmer sa présence. Il y en a tant des hommes comme ça, copie de copie, porteurs de ce qu’il a eut avant eux et de ce qui sera après. C’est pour ça qu’il ne les voit plus vraiment, incapable de réellement accorder de consistance à ceux qui les entoure. La mégalomanie de l’homme lui cause sans doute cette perte de repères, doublée de cette in capacité à réellement considérer ces autres morceaux de chairs, à son instar, qui parcourt le monde. Mais Sasha apporte une différence familière, et le songe interdit d’une normalité affligeante. C’est apaisant, ça le calme, et ça le renforce. Et malgré tout, il s’y autorise, au moins pendant quelques instants durant.

L’Autre semble sentir quelque chose. Parfois, des échanges de regards ou une intonation s’infiltre dans quelques neutres politesses échangés en disent beaucoup plus qu’un long discours. Peut-être qu’il le sent. Mais Waldemar n’y prête pas grande attention, captée quant à elle par le camarade, l’ami, l’amant occasionnel. L’homme s’autorise à sourire au compliment sincère qu’il lui adresse. C’est une constatation, quelque chose dans lequel il se complait sans se poser de questions. Mais, dans la bouche de Sasha, elle prend une connotation autre. La flatterie lui arrache un nouveau sourire, même si elle n’est pas considéré comme telle de par celui qui lui adresse. Le client de Sasha semble s’impatienter, n’hésite pas à rattraper la conversation, se perdant dans quelques banalités. Il ne faut pas tant de temps que ça pour que Sasha le traîne ailleurs. Waldemar part se rattraper en conversation, rapidement délaissées l’une après l’autre. Les mots paraissent un peu fade. Son regard balaie occasionnellement la salle, pour tenter d’apercevoir de nouveau l’ami parti. Il réserve quelques mots pour rétablir le contact, pour distraire plus savamment l’accompagnant. Il part se perdre devant les vitrines, avec ce goût de semi-jalousie à l’égard d’un homme pour lequel il n’aurait normalement rien à envier. Si ce n’est celui qui s’accroche ainsi à son bras. Vite ramené à la réalité par les moments un peu plus réels partagés. Parfois, il se demande ce qu’il souhaite – au-delà du contrôle, si ce n’est un lien plus conséquent, qu’il trouve si facilement à travers cette amitié chaleureuse et tout ce qu’elle lui procure, au-delà d’une satisfaction libératrice et avide, brève, et les tourments de cette normalité, encore une fois, tant jalousée.

Mais, il ne pourrait se permettre de louer ses services et tant bien même qu’il le pourrait le ferait-il ? Le doute est permis vis à vis de cette constatation, car la relation est autre et que, autant se permet-il si facilement de se nouer aux autres à travers l’argent, l’achat de services et d’âmes, autant avec Sasha, les échanges les plus intimes ne sont pas monnayés. Et ça le satisfait. A la fois son égo et la conscience qu’il peut avoir plu sans avoir besoin de sortir quelques billets. Après tout l’amitié est rare et ce qui la dépasse encore plus. C’est donc satisfaisant à un tout autre niveau, lorsque la pensée lui traverse l’esprit.

Sasha se ramène vite à lui. « Monsieur Desrosiers » se contente-t-il de répondre. Une petite ré-introduction qui compense  sa curiosité. « Je vois que vous vous êtes enfin libérés. » N’entre pas dans les détails, tout en lui adressant un sourire en coin, ravi de pouvoir profiter assez librement de sa présence. Mais il sait, n’a pas besoin de demander ou de s’intriguer vis à vis de son absence. Ce n’est qu’un boulot, rien de plus, pas si différent de celui de Waldemar, de cette parade à l’égard du beau monde qu’il a entamé. Mais lassé, il reporte son attention sur celui qui paraît bien plus intéressant à ses yeux. Il ne peut s’empêcher de rire doucement en l’entendant parler si librement.  « J’ai toujours voulu posséder l’une de ces pièces. » avoue-t-il sobrement, se raccrochant au sous-entendu des idées évoqués. Par pure nostalgie, il pourrait lâcher une somme assez conséquente rien que pour pouvoir apprécier de façon plus personnelle ces antiquités parfaites. Un vieux rêve enraciné dans l’enfance de ce gamin qui s’attachait à la définition des choses, à la délicatesse de ces vieux objets. « Peut-être que je me laisserais tenter un jour. » murmure-t-il les yeux dans le vague. Il se rattrape, secouant la tête avant de reporter son attention sur Sasha.

« Avez-vous un peu de temps à me consacrer ? Ou risque-t-on de vous dérober à nouveau ? » Ses doigts se referment sur une des coupes de champagne qu’il porte à ses lèvres. Il lui adresse un souvenir malicieux qui tranche avec le masque de glace dont il s’est paré depuis le début de la soirée.
 
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