To Lend Your Talents ft Myron

Mar 18 Mai - 20:54

Si on m'avait dit que j'en serais là, à devoir gérer les emplois du temps des mes étudiantes. Enfin techniquement, je suis prof d'histoire c'est un peu mon job. Sauf que là ce n'est pas leurs travaux pratiques que je met en pratique mais plutôt leurs jolis corps doux, jeunes et attirants. Proxénète ? Non . Mécène de sublimes vestales en mal d'argent. Elles en avaient besoin et j'avais des contacts. J'étais une sorte de chevalier blanc à leurs secours et à celles de leurs bourses -et des bourses de mes amis ? Non ce n'est pas mon habitude ce genre de commentaire . Jamais je ne laissais mes Vestales entre les mains d'hommes peu respectueux. C'était des trésors, des prêtresses et il fallait les respecter au moins avant et après puis selon les préférences de chacun et chacune pendant le sexe. C'était pour cela que je fus on ne peux plus agacer d'apprendre qu'un client avait maltraité une des filles suite à une rencontre . Heureusement il y avait eu ce type qui avait bondis lui aussi de son cheval immaculé .. Enfin c'était comme ça qu'on me l'avait raconté et pour voir de loin le dit type , je ne m'en serais pas douté .

Myron était pas le cliché qui ferait la couverture d'un Disney ou d'un roman à l'eau de rose .Toutefois il avait eu assez de couilles, de décence et d'estime pour la gente féminine pour intervenir là où tout le monde avait préféré détourner le regard. C'était des qualités que j'appréciais dans mon entourage et que je ne pouvais qu'aimer encore plus autour des jeunes femmes dont je me targuais d'avoir la responsabilité. C'était pour cela que j'avais cherché à le retrouver . Comment aborder les choses ? A vrai dire je n'étais pas certain . Je m'étais déjà installé à coté de lui dans ce bar et lui avait payé un verre. J'aurais été un gay qui faisait une tentative de drague, je ne m'y serais pas pris autrement. M'ayant assez vite justifié sur le fait que je connaissais la jeune femme qu'il avait aidé , j'avais espéré avoir éclairci ce doute. Quoique,au final y'aurait pas mort d'homme pour autant. Je n'avais pas tout dit sur les relations qui me liaient avec elle. Je devais me protéger un minimum, avec moi le gagne pain des belles. Le courant passait pourtant bien depuis tout à l'heure avec Myron qui restait tout de même aussi secret que moi.

Nous en étions à un nombre raisonnable de commandes et de petites cacahuètes pour faire passer le tout quand nous reprenions le sujet de sa bravoure . « Je te remercie encore pour ce que tu as fais pour elle. Tout le monde ne l'aurait pas fait. Et ça t'arrive souvent de sauver la veuve et l'orphelin ? Non parce que je suis assez proches de jeunes femmes qui en auraient besoin de temps à autres » Sans développer le pourquoi du comment -il était pas stupide il comprendrait vite- et surtout sans dire que mon vrai métier c'était prof d'histoire, je devais bien prendre la température. Si contre un peu de billet je pouvais m'assurer qu'il ne leur arriverait rien , cela valait le coup de prendre le risque ? Et je préférais un mec qui était capable de le faire pour l'amour du geste que pour l'amour de l'argent de prime abord.

@Myron Stark

Mar 18 Mai - 22:38

Accoudé au bar, j’en suis déjà à mon deuxième whisky. Ça passe bien, mine de rien. Je bascule la tête en arrière pour enquiller le verre cul-sec, et au moment où j’allais hélé le barman pour qu’il m’en file un troisième, un homme - plutôt classieux, propre sur lui, beau gosse, j’imagine - s’asseoit à côté de moi et me propose de m’offrir la prochaine tournée. Hochant un sourcil en le fixant droit dans les yeux, un petit sourire éclaire mon visage.

- Avec plaisir. Par contre, je te préviens tout de suite, je suis pas de ce bord-là.

Il balaie l’information par une explication de ce pourquoi il est là. Il connaît la fille que j’ai aidé. Il commence à m’expliquer plus en détail et mon cerveau percute enfin. C’est la brunette qui se faisait emmerder par un type un peu louche que j’ai un peu brutalisé histoire qu’il la laisse tranquille. Putain, les mecs comme ça, ça me débecte. Heureusement que je passais par là, parce que j’ai l’impression qu’ici, c’est comme à Chicago. Quand il se passe un truc dans la rue, tout le monde baisse les yeux. Bande de fiottes.

Enfin bref. Du coup, il la connaissait et il tenait à me retrouver pour me remercier. J’trouve ça un peu étrange comme démarche. S’ils sont amis - et encore, il a l’air beaucoup plus vieux qu’elle… -, ça m’étonne pas qu’elle lui ait raconté, mais de là à faire tous les bars du coin pour pouvoir me payer un whisky, c’est plus de l’abnégation, c’est autre chose.

- Z’en faites pas, c’était normal. J’allais pas laisser une femme se faire agresser.

Après quelques autres verres, accompagnés de cacahuètes, il en vient à reprendre ses compliments. Je soupire silencieusement. Il va pas me proposer une pipe non plus ? Il me demande si ça m’arrive souvent de sauver des gens comme ça et ajoute qu’il connaît des jeunes femmes qui auraient besoin de protection à l’occasion. Attends, quoi ? Je le fixe en fronçant les sourcils. C’est quoi ce type ? Un pick up artiste ? Un proxénète ? Oh, et puis, dans tous les cas, je m’en bats vraiment les couilles. Je me contente de hausser les épaules.

- Les orphelins, j’en ai rien à taper. Les donzelles par contre, c’est autre chose. J’suis un vrai connard, mais j’ai des principes, et l’un d’eux, c’est de ne jamais m’en prendre à une femme et de l’aider si elle en a besoin. Je sais que ça peut paraître con, mais c’est comme ça. Et puis, j’aime bien me bastonner.

Je porterai jamais la main sur une donzelle. Règle de vie numéro un. Sauf si elle me demande dans le cadre d’une danse à l’horizontale. Règle de vie numéro deux. Je bois une gorgée de mon verre, le reposant alors que le liquide remue lentement dans le récipient, et j’engloutis une poignée de cacahuètes avant de reprendre.

- Je suis garde du corps. Si tu veux m’engager, ça peut te coûter un petit billet, mais sache une chose, c’est que je travaille à la mission. Autrement dit, tu me passes un coup de fil, je rapplique, mais je ne travaille pas seulement pour toi. Si je suis dispo, j’arrive en quatrième vitesse et tu peux être sûr que tes donzelles auront aucun souci. Je pose pas de questions et je veux pas de réponses dans tous les cas. Je suis là pour protéger, un point c’est tout. C’est clair ?

C’est une autre règle que je me suis établi. J’aurais très bien pu me faire engager dans une grosse entreprise pour assurer la sécurité d’un PDG ou d’un quelconque gros bonnet, mais ça m’aurait donné l’impression d’être en quelque sorte emprisonné, et après dix ans de taule, c’est la dernière chose dont j’ai envie. Et puis, ça me permet de faire plus de rencontres, vu que je connais personne dans cette ville. Enfin, personne… Si je la retrouve un jour, ça en fera une. Je soupire encore et mes pensées précédentes me rappelle que j’ai encore un truc à dire.

- Ah, autre chose. Toi non plus. Aucune question sur mon passé ou ce que je fais de mon temps quand je ne suis pas en train d’être missionné pour tes donzelles. Ca te va comme deal ?

Sam 29 Mai - 20:54

L'ambiance était plutôt détendue entre nous deux, deux hétéros basiques qui étaient loin de renouveler l’expression -tête à queue- de si tôt. Quelques verres en tout bien tout honneur même si je devais vraiment avoir l'air très étrange de son point de vue. Comment penser autrement d'un mec qui vous accoste pour vous remercier chaleureusement de quelques choses auquel vous ne pensiez même plus. Heureusement j'étais plus subtile quand il s'agissait de recruter mes vestales. Peut être que c'était à cause des verres qui défilaient, mais je l'étais un peu moins... Ne croyez pas que je me bourrais la gueule tout les soirs ou pour me donner du courage. Mais je crois -à tort ou à raison- que l'alcool délie les langues et rend les gens plus prompt à se dévoiler. Dans les limites du correct, j'avais tout de même un certain standing à respecter. Je n'irais pas faire un remake de coyote girl gay pour les beaux yeux de Myron. Ma reconnaissance avait des limites et elle était largement au dessus de ma ceinture.

Au yeux de mon vis à vis sa réaction avait été normale. Je n'étais pas si sure mais je prenais aussi en compte qu'il se bougeait uniquement pour une paire de seins mais nul autre. Était ce une façon de parler ou alors je tentais de recruter le plus grand charo de l'histoire sous couvert de super héros ? L'avenir me le dira. « Alors heureusement que la dite jeune fille était majeure et assez jolie pour attirer ta bienveillance. » Une lampée de mon verre que je repose « Ou plutôt te donner une raison de sortir tes poings » Chacun ses loisirs.Je ne jugeais pas Mais je n'avais même pas besoin de lui proposer le job qu'il venait se proposer sur un plateau -il y avait bien trop de tableau qui pouvait tourner en scène gay dans cette histoire, genre un Myron nu avec une pomme dans... non mon imagination n'allait pas jusque là-

Le brun me proposait donc de servir de mercenaire et d'escort à mes escorts. L'idée me faisait sourire sans que je ne puisse lui expliquer. Pourtant il allait sans dire qu'il se rendrait vite compte que mes Vestales n'étaient guère payer pour enfiler des perles. Il était tout de même bien trop tôt pour s'en expliquer -si tant est qu'un jour ça se ferait- Les conditions qu'il me proposait ne semblaient corrects -pour peur que je pouvais en juger- « Cela me va, mais il faudrait que tu sois assez discrets, que tu te fasses oublier. L'erreur de casting de la soirée dernière ne se reproduira plus je l’espère. Mais elles attirent l'attention, je voudrais quelqu'un qui est capable de raisonner les hormones des hommes... Par contre je te ferais confiance pour impressionner avant de frapper. Mes affaires se doivent de rester discrète. »

Il n'oublie tout de même pas de vouloir profiter lui aussi du secret. C'est de bonne guerre même si je dois mettre aussi quelque chose au clair « Tant que tes activités à coté ne mettent pas en danger les filles, je m'en tape. Et de même ne te crois pas au super marché sur tes heures de travail. Elles sont des chasses gardées pour la compagnie de certains amis. » Il s'agissait de ne pas faire rentrer le loup dans la bergerie. « Si toi aussi tu es d'accord, alors on pourrait faire un bout d’essais pour le prochain contrat que je trouve dangereux. Pour la rémunération je te promet de ne pas être rat si le professionnalisme est à la hauteur de mes Vestales. » Je fais signe au serveur de nous ramener une nouvelle tournée « C'est moi qui offre pour prouver ma bonne foie. Et oui si tu trouves le noms des filles un peu pompeux... faudra t' y faire. Et si tu t'en sens capable , je suis en effet d'accord pour le deal ! »

Sam 29 Mai - 21:31

- Bah disons plutôt qu’une femme se défend un peu moins bien qu’un homme. Et que je cherche toujours une raison pour sortir mes poings.

Quoi, il a cru que j’aidais que les femmes en détresse ou quoi ? Faut pas exagérer. Mais ce que j’ai dit n’est pas si faux. Mettez une femme d’un mètre soixante en face d’un type de deux mètres, dans quatre-vingt dix-neuf pour cents des cas, c’est le type qui va avoir le dessus. Alors que l’inverse est pas forcément vrai. Surtout que je frappe pas les femmes, c’est un principe de vie. Je bois une lampée de mon verre. Il me donne les informations que j’ai demandé. Hm… Je vois. Il a besoin de discrétion, ce que je peux comprendre. Et c’est pas vraiment difficile de filer quelqu’un de loin pour pouvoir intervenir rapidement si quelque chose tourne mal. Surtout qu’avec mes longues jambes, je peux me déplacer rapidement.

Par contre, son autre point me dérange un peu. Intimider avant de frapper. Ce qui m’embête, c’est pas le contenu, ça me fait pas chier de jouer de l’intimidation plutôt que de fracasser un mec. Mais généralement, le genre de mec qui est prêt à agresser une femme, il réagit pas comme le commun des mortels. Si je commence à faire le malin pour qu’il se calme, la possibilité qu’il s’énerve encore plus et qu’il frappe le premier est plutôt élevé. Ce qui n’est pas si grave au demeurant. J’ai déjà pris des coups et je riposterai, mais j’suis pas sûr du bien fondé de la méthode, même si je comprends son point de vue. S’il veut que son business reste discret, c’est même normal et logique. Par contre, si ça dégénère, je monterai le prix. Mais ça, il a pas à le savoir.

- Intimider avant de frapper et rester discret, c’est noté. Pas si difficile que ça.

Je hoche la tête et termine rapidement mon verre pour pouvoir me tourner complètement vers lui pour la suite de la discussion. Ce qu’il me dit après me fait sourire.

- Bah mes autres activités, c’est aussi des activités de garde du corps, donc il y a peu de chances que ça mette tes filles en danger. Quant au reste… Je suis pas là pour baiser, mais pour protéger. Si je veux une femme, je sais où chercher, j’aurais pas besoin de te demander. Je suis professionnel, t’en fais pas pour ça.

Il les a appelé Vestales. Comme dans la mythologie… grecque, je crois ? C’est un peu pompeux. Il est prof de linguistique ce type ? Il me fait la remarque et je hausse les épaules. Il les appelle comme il veut, ça me regarde pas. Ca m’en bouge une sans toucher l’autre, comme aurait dit mon pote Larry. Et quand il finit son monologue, je souris en hochant la tête.

- Je suis capable, t’inquiète. Va pour le deal. Et merci pour le verre.

Je lui tends la main pour la lui serrer et pour le remercier encore de payer les consos. C’est pas comme si j’étais Crésus en plus, surtout en ce moment. Mais ça fait un premier boulot et potentiellement quelques rentrées de fric, et ça c’est pas mal du tout. Il finit par se lever et se barrer alors que je commande un autre whisky.

Comme quoi… Une bonne action, ça peut amener à un truc sympa. La rencontre était singulière, cela dit, mais c’est pas si mal. Et puis, j’aime bien l’accent anglais, ça change des connards d’américain qui donnent l’impression de bouffer la moitié de leurs mots...