I'm All You Need [Terminé]

Ezio et Viktoria ont chacun un rythme de vie assez effréné. Ezio a un boulot, une passion et une vie disons sociale qui lui prend tout son temps, Vik', elle, a surtout une passion qui lui prend tout son temps et même plus. Ces derniers jours, l'entraînement avait augmenté en intensité, même l'Italien l'avait remarqué. C'était de plus en plus évident. Sa complice s'endormait en écoutant la dernière série Netflix de l'heure, elle grimaçait lorsqu'un faux mouvement semblait déclencher quelques douleurs, sans oublier ce matin où elle s'est réveillée en retard. Pourtant, la ballerine ne se plaignait pas, mais Ezio sentait bien que tout cet entraînement répété drainait la jeune femme. Il fallait qu'Ezio, l'homme doué, l'homme attentionné, prenne la situation en main !

Il avait donc choisi cette journée pour entrer en action. Après tout, il était en congé et la providence a voulu que Viktoria n'ait pas d'entraînement matinal le lendemain, à sa connaissance en tout cas. Une partie de la journée fut donc consacrée à faire un brin de ménage, puis faire les courses pour ce qu'il planifiait. Connaissant Ezio, qui se laisse facilement distraire, il dévie un peu de sa course pour aller faire un petit pique-nique au parc, échanger quelques textos. C'est qu'il faisait beau soleil à Londres, pour une fois, c'est rare !

Rentré un peu plus tard que ce qu'il pensait, le beau brun se lance dans la recette, qu'il laisse ensuite mijoter. Un coup d’œil dans sa montre et c'est bon, il est dans les temps, il peut aller jouer de la guitare et se détendre dans le salon. L'heure à laquelle Viktoria rentre arrivée, l'Italien range sa guitare, met du jazz d'ambiance et s'assure que tout est prêt, tout est bon. Le cliquetis de la porte le vit récupérer vite fait deux shooters et la bouteille de vodka hongroise qu'ils ont. Il les cachait dans son dos et va retrouver Viktoria dans l'entrée et lui demandait, mine de rien :

-Salut, bien rentrée ?

Ezio avait du mal à cacher son sourire espiègle, son petit regard, la ballerine devait déjà se douter de quelque chose. Déjà, il présente les deux shooters et la bouteille et les pose sur un des meubles dans l'entrée, le temps de les remplir.

-Je t'ai préparé une soirée spéciale ce soir ! J'ai une bouteille de prosecco au frais, ya un osso bucco qui mijote et ! Et je pense qu'un bon massage ne te ferait pas de tord, mais avant toute chose, vodka!

Une bonne vodka hongroise, ça ne se refuse pas après tout. Sourire aux lèvres, il passe un shooter à Vik' lui dit santé et boit le sien d'une traite. Oh, ça cogne un peu quand même, mais c'est toujours bon. La soirée est officiellement lancée. Ils déposent leur shooter et le beau brun se rapproche de Vik' pour venir l'embrasser, d'un doux baiser, avant de caresser son visage, le côté de son corps.

-Prends une douche, relaxes, mets toi à l'aise. Je t'attends avec le champagne dans le salon. Ce soir, c'est une soirée stella, d'accord ?

Si tôt Viktoria filée, il va ranger la vodka et attendait tranquille dans le salon. Quand il sentira que la ballerine sera bientôt de retour, il pourra ouvrir le champagne et servir les flûtes. Ezio impose un peu le programme, c'est vrai, mais en même temps, ce sont toutes des choses qu'elle aime, il ne lui vient pas à l'esprit que tout cela pourrait la basculer un peu. Ezio est comme ça, quand il est lancé, rien ne l'arrête.

Viktoria passait son temps au Royal ballet ces dernières semaines. La prochaine représentation se préparait et le chorégraphe allait bientôt choisir les danseurs qui y participeraient. Autant dire que la pression se faisait sentir. La compétition était rude et Viktoria voulait saisir sa chance. C’était l’occasion de prouver ce qu’elle valait et d’imposer sa marque. Sauf que ça signifiait des heures et des heures d’entrainement. Elle rentrait souvent tard et épuisée. Elle mettait son corps à rude épreuve. Viktoria ne prêtait plus attention aux courbatures, bleus ou autres blessures. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas fait subir ça à son corps. Tout cela n’avait pas échappé à Ezio, qui la voyait rentrer de plus en plus tard et de plus en plus fatiguée. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle s’était endormie devant le film qu’ils avaient lancé. L’Italien ne disait rien, il ne lui reprochait pas sa moindre présence, qu’elle se donne autant.

Ce soir-là en rentrant alors que la nuit tombait, Viktoria n’avait qu’une hâte, c’était de retrouver son lit et se reposer. Elle pourrait faire la grasse matinée le lendemain, n’étant pas attendue avant midi. Elle ne s’attendait pas en franchissant la porte à entendre une petite musique jazz s’échapper du salon, ni Ezio lui souhaitant la bienvenue, tout sourire. « Ça va… et toi ? » Elle sentait qu’il y avait anguille sous roche, le regardant la tête penchée, intriguée. Et elle avait bien vu. Ezio avait deux shots en main et une bouteille de vodka. Viktoria ne peut retenir un sourire. En quel honneur sortait-il la vodka ? Apparemment, il avait en tête une soirée spéciale. Il avait même le prosecco au frigo et un osso bucco qui mijotait. Et cerise sur le gâteau, Ezio comptait clôturer cette soirée avec un massage. De quoi faire briller les yeux de la ballerine. « Rien que ça ! En quel honneur ai-je le droit à autant d’attention ? »

L’Italien lui tendait déjà le shot de vodka et Viktoria trinquait avec lui avant de boire cul sec. Ezio s’approche pour l’embrasser, baiser auquel elle répond avec plaisir, une main contre sa nuque pour le prolonger. Elle se sentait déjà plus détendue et moins fatiguée ! La soirée s’annonçait bonne. Ezio lui conseillait d’aller prendre une douche, de se mettre à l’aise, il l’attendrait avec le champagne dans le salon. « Merci ». Il a droit pour la peine à un nouveau baiser.

La belle file à la salle de bain pour se glisser sous la douche. Rien de tel que l’eau chaude coulant sur son corps meurtri pour la détendre. Sortant de la douche, la jeune femme opte pour une tenue simple et confortable, enfilant une robe noire légère. Même si elle appréciait la douche, elle n’y avait pas passé trop de temps, ayant envie de rejoindre rapidement Ezio. L’Italien l’attendait comme promis dans le salon avec la bouteille de champagne. Viktoria sourit de plus belle, s’approchant de lui pour l’embrasser. Elle récupère la flûte qu’il lui tend et trinque avec lui. « Je crois qu’une soirée comme ça était exactement ce dont j’avais besoin ! Si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer ! » La belle s’assoit sur le canapé, à côté de lui, pour se poser et profiter de cette soirée. « Tu as vraiment préparé un osso bucco aujourd’hui ? Je ne sais pas comment tu as trouvé le temps de faire tout ça ! »

Ezio n'avait pas chômé durant sa journée de congé. Préparé tout ce qu'il fallait pour la soirée stella l'avait bien occupé. Après, il ne s'en plaignait pas, il n'est pas homme à rester tranquille chez lui, affalé et puis il était convaincu que sa muse apprécierait, l'espérait à tout le moins. Lui-même avait été bien occupé ses derniers temps, sans dire que les deux amants étaient sur des chemins divergents, ils ont chacun une vie qui leur prend beaucoup de temps et les soirées entre eux se font rares, courtes. Pas ce soir par contre! Ce soir, c'est plein feu sur Stella.

La belle blonde rentrée, Ezio affichait son sourire de garçon qui a une idée derrière la tête et Viktoria le reconnait assez vite. D'ailleurs, elle le fixait, avec son air d'oiseau intrigué. Bientôt, il ne pourra plus rien lui cacher ou presque, mais d'ici là, l'Italien a encore quelques surprises dans son sac. À la question posée, le jeune homme dévoile ses plans. Le tout sembla plaire à la belle. L'hypothèse, mince, mais pas impossible, qu'elle soit trop fatiguée pour une soirée du genre aussitôt effacée.

-Tu travailles beaucoup, tu t'entraînes fort, ça mérite récompense, non?

Et qui de mieux placé qu'Ezio pour la gâter? Il la connait bien, ils s'amusent bien et il a des mains en or pour la masser. La vodka lance donc officiellement la soirée et le beau brun vient chercher un baiser et sentit que la vodka faisait déjà des petites merveilles. Il en eut un sourire. Une douche finira de la revigorer. Il se serait bien joint à elle, mais il avait un osso bucco à surveiller. Avant de le laisser, Viktoria revenait embrasser son amant, qui ne se fait pas prier d'en profiter. Tandis qu'elle se recule, son regard restait dans le sien.

-À bientôt ma belle.

Après avoir vérifié que tout était beau en cuisine et d'ailleurs, ça sent diablement bon, il se pose dans le salon et attend tranquillement Viktoria, qui ne tarde pas trop. Quand elle apparait dans le salon, Ezio, qui avait profité qu'elle soit sorti de la douche pour remplir les coupes du vin mousseux, se lève avec un verre dans chaque main et siffle. C'est que la ballerine s'était quand même fait jolie! Une belle robe, le collier dorée double autour du cou, les boucles d'oreille, bref, une beauté et il appréciait ce petit effort. Sourire en coin, il se rapproche et se donne un grand air:

-Prosecco mademoiselle?

Avant toute chose, Viktoria l'embrassait, un baiser qui le surprend un peu, il aurait cru le vin plus tentant que ses lèvres, mais ne s'en plaint pas.

-Tu as déjà meilleure mine.

Glisse-t-il tandis qu'elle prenait la flûte. Après quoi, ils trinquent à la soirée stella. S'imposer un régime spartiate comme elle le fait, Ezio n'en serait pas capable. Suffirait de l'appel d'un ami, d'une occasion de sortir, d'une envie, une idée passagère et hop, il dévierait. Viktoria de son côté anticipait déjà les effets bénéfiques de cette soirée.

-C'est vrai, qu'est-ce que tu ferais sans moi...

Oh, elle se porterait quand même bien, mais ce pauvre corps de déesse serait bien miné. La belle s'assoit à son tour et une fois qu'elle est installée, Ezio posait une main nonchalante sur la cuisse de sa muse, tout en buvant du vin.

-J'étais en congé et puis comme il faisait beau, pour une fois, c'était le temps idéal pour faire des courses. J'ai été faire un petit pique-nique au parc d'ailleurs. Une prochaine fois, on ira ensemble.

Les Anglais ont des beaux parcs, c'est juste dommage que la température soit aussi merdique. Oui, Ezio s'en plaint souvent, un autre dirait tout le temps. Après une autre gorgée, le beau brun pose le verre et se tourne un peu plus vers Viktoria. Tandis qu'il demandait pour sa journée, il vient replacer une mèche des cheveux de la belle, une excuse pour caresser son visage un instant.

-Racontes ta journée. Ça va bien avec la troupe?

S'il a bien calculé ses affaires, après une ou deux flûtes de prosecco, le repas sera prêt, bien qu'il peut toujours mijoter un peu plus et bien sûr, Ezio a prévu un bon vin avec le repas. Pour une fois, on pouvait dire qu'il était plutôt organisé.

Viktoria ne se doutait pas du tout des idées qu’avait Ezio derrière la tête. Elle était rentrée chez eux sans le moindre indice, s’attendant à passer une soirée classique : se sustenter et dormir, deux choses que son corps réclamait.  Mais elle avait la bonne surprise de voir que l’Italien avait prévu autre chose ce soir : une soirée juste pour elle où elle se ferait chouchouter. Il avait acheté de la vodka hongroise, du prosecco et même cuisiné un plat italien. Elle n’avait rien à faire, juste à se laisser porter et c’était agréable. C’est le genre de petite attention dont Ezio est capable de façon spontanée et qui fait tout son charme.

Oubliés le repas et la nuit de sommeil, Viktoria boit le shot de vodka qu’il lui tend et le remercie de s’être embêté à faire tout ça. En quel honneur ? Parce qu’elle s’entrainait beaucoup et méritait une récompense. Le shot fini, Ezio l’incitait à se détendre sous la douche, il l’attendrait dans le salon avec le prosecco. Elle l’embrasse une dernière fois avant de filer. L’eau chaude détendait son corps et ses muscles, détente bien méritée après une telle journée. Viktoria ne traine pas trop non plus, se rhabillant dans une tenue confortable mais présentable. Ils n’allaient pas s’affaler dans le lit avec un film, elle fait un minimum d’efforts.

Ezio l’attendait bien dans le salon, avec une coupe de prosecco déjà prête pour elle. Que demander de plus ? « Avec plaisir » Avant de le boire, la belle revient l’embrasser, autre façon de le remercier. Ezio trouvait qu’elle avait déjà meilleure mine et ça la fait sourire. « ça doit être le duo vodka et douche qui fait son effet ». La jeune femme admet que cette soirée était sûrement pile ce qu’il lui fallait. Une soirée à déconnecter, juste à se détendre et pas seulement tomber comme une masse dans son lit. « Bonne question ! » Sans lui, elle ne prendrait pas le temps de ce genre de soirée.

Son verre à la main, Viktoria va s’assoir sur le canapé pour être confortablement installée. Elle sirotait son verre et se demandait comment il avait trouvé le temps et l’énergie de préparer tout ça. En fait, Ezio était en congé donc il avait eu toute la journée pour le faire et li avait profité du beau temps pour faire un pique-nique et les courses dont il avait besoin. « C’est vrai ? Je n’ai même pas remarqué qu’il y avait du soleil aujourd’hui… » Il faut dire qu’elle a passé sa journée à l’intérieur à s’entrainer.

Ezio s’approche un peu plus, replace une mèche de cheveux derrière l’oreille ce qui fait sourire la ballerine, qui lui adresse un sourire. L’Italien lui demande de lui raconter sa journée. « Oh comme d’habitude… Toute la matinée sur la chorégraphie avec les autres danseuses. Je serai capable de la faire en dormant à force de la répéter. L’ambiance est toujours tendue mais ça ne change pas de d’habitude. Au moins mes pointes n’ont pas mystérieusement disparu comme l’autre jour… J’aurais dû faire comme toi et manger dehors à midi, ça m’aurait fait prendre l’air. Je ferai peut-être ça demain. Enfin bon… Et j’ai passé l’après-midi avec Peter à réviser la scène principale. Il est pas mauvais, on a peut-être nos chances d’être sélectionnés pour les rôles secondaires ». Viktoria est plus habituée aux premiers rôles mais elle avait conscience qu’elle devrait faire ses preuves. Elle n’était pas danseuse étoile, obtenir un premier rôle serait quasi impossible à ce stade mais elle comptait bien s’imposer et obtenir le second rôle, se faire remarquer encore et encore jusqu’à atteindre le sommet. « Et toi, tu travailles demain ? Un concert prévu bientôt ? »

Viktoria ne refuse jamais un verre de vin, encore moins si c'est du prosecco. Viktoria semblait fatiguée en rentrant, elle avait désormais meilleure mine et se plaisait à embrasser son amant à sa guise, plutôt bon signe en général. Selon sa muse, c'était l'effet vodka + douche.

-Tant mieux. Pour la douche, on est pareil et depuis que je te connais, je fais en sorte qu'on ne soit jamais à court de vodka.

Pas toujours hongroise, plus difficile à dénicher, mais de la vodka, il en faut. Que ferait Viktoria sans Ezio? La question reste en suspend, seule la belle saurait y répondre, mais le jeune homme se contente d'un sourire et espère pour le mieux. Le beau brun a l'occasion de raconter sa journée, il n'avait pas manqué de temps pour préparer sa soirée stella, il avait même pu faire pique-nique. Viktoria de son côté s'entraînait tellement qu'elle en oubliait qu'il pouvait parfois faire beau dehors. À son tour, la belle blonde put raconter sa journée et comme toujours, Ezio avait la tête pleine d'idées. Il avait ri aussi, imaginant sa complice faire la chorégraphie au lit et lui manger une claque ou un coup de pieds. À éviter.

-Tu sais, on devrait organiser une petite fête. On a un belle appart' en plein Camden, autant s'en servir. Tu pourrais inviter Peter, d'autres collègues et on se ferait une belle soirée. Je parie que la prochaine fois, ils voudront être de ton bon côté pour être invité et pas t'embêter.

L'Italien, toujours optimiste, préfère en quelque sorte répliquer au préjugé ou autre de certain par le charme et la sympathie, deux bonnes armes selon lui. S'ils font une bonne petite fête, que Viktoria montre ses bons côtés, sans oublier son coloc' charmant et tout, quelque chose lui dit que son intégration dans la troupe s'en portera mieux. C'est l'idée du moins. Puis, la jeune femme de lui demander s'il travaillait demain. Ezio était bien obligé d'acquiescer.

-Si, je travaille dans la journée demain, mais je commence à 10h du mat', ça va et je pratique avec le groupe en soirée. Normalement, on a un concert dans deux semaines.

Souvent, il sort prendre un verre avec le band ou seul après une pratique, d'autre fois il rentre, c'est selon ses envies avec lui, elles sont un peu aléatoires. Du reste, il n'invite pas Viktoria à ses concerts, dans le sens qu'il s'arrange toujours pour lui texter où et quand il joue et elle est toujours la bienvenue si elle vient. Si elle ne vient pas, il ne lui en tient pas rigueur. D'une certaine façon, sa muse est toujours avec lui, du moins en pensée. Puis, Ezio se fait toujours un plaisir de raconter un concert qu'elle a raté. Leurs coupes de prosecco terminé, il ressert la belle blonde, puis se lève.

-L'osso bucco doit être prêt, je vais aller mettre la table. Relaxes, profites, je ne serai pas long.

Quelques minutes et les couverts seront mis, les coupes de vin remplies de rouge et les assiettes pleines et jolies, une bonne odeur enveloppant la cuisine et la salle à manger.

Viktoria était déjà plus détendue maintenant qu’elle était douchée et installée confortablement sur le canapé, à côté d’Ezio avec un verre de vin à la main. Ezio trouvait qu’elle avait meilleure mine et elle mettait ça sur le compte de la douche et du vin. Il s’en doutait, il la connaissait. Le jeune homme était en congé aujourd’hui, c’est pour ça qu’il avait eu le temps de lui organiser toute cette soirée. Il avait même eu le temps de pique-niquer dans un parc au déjeuner. Il s’était ensuite attaqué à la préparation de l’osso bucco l’après-midi puis Viktoria était rentrée.

Au tour de la Hongroise de raconter sa journée, qui n’avait rien à voir avec celle d’Ezio. Pas de pique-nique ou de cuisine, mais plutôt des entraînements de danse sur entraînements de danse. Elle s’était accordée une pause rapide pour manger à midi avant de reprendre. La période était tendue, tout le monde voulait une place dans le prochain ballet produit et Viktoria voulait faire ses preuves. Autant dire que la pression était grande et les coups bas se multipliaient. Un danseur est prêt à tout pour obtenir ce qu’il veut. On ne devient pas danseur professionnel sans ambition et sans s’imposer un minimum.

En l’écoutant, ça avait donné une idée à Ezio. Il suggérait qu’ils organisent une soirée à leur appartement. Ils pourraient inviter les autres danseurs et ça aiderait à renforcer les liens et à intégrer Viktoria. Cette dernière fit une petite moue, penchant la tête sur le côté, réfléchissant à la proposition. Elle pesait le pour et le contre. « Pourquoi pas, c’est une bonne idée et puis une soirée ça permettrait à tout le monde de décompresser ». Et ils en avaient tous besoin ! Et elle ne se faisait pas d’inquiétude sur le fait qu’Ezio s’intégrerait à la soirée sans souci, il plairait même sans doute. Il avait raison, ça aiderait sûrement Viktoria à créer plus de liens, à pouvoir discuter plus facilement qu’entre deux entraînements aux vestiaires.

S’il était en congé aujourd’hui, Ezio devait travailler le lendemain mais pas trop tôt, il pourrait faire un semblant de grasse matinée. Il avait prévu une répétition avec son groupe le soir parce qu’ils avaient bientôt un concert. « C’est vrai ? J’essaierai de voir si je peux venir ». ça lui ferait plaisir mais elle n’est pas sûre de pouvoir veiller. Tous ces entraînements en demandaient beaucoup à son corps et Viktoria avait dû se soumettre à une hygièen de vie un peu plus stricte, sauf certains soirs bien sûr.

Viktoria avait fini son verre et Ezio la resserre avant de se lever, annonçant que le bon petit plat qu’il avait cuisiné devait être prêt. Il comptait mettre la table et lui intimait de se détednre. « T’es sûr que tu ne veux pas d’aide ? » Visiblement non alors Viktoria allonge ses jambes sur le canapé, sirotant son verre de prosecco, son regard suivant les allers et venues de l’Italien. « ça sent bon en tout cas ! Ça donne faim ». Quand la table est mise, Viktoria se lève pour le rejoindre, déposant un baiser contre son cou en passant avant de s’asseoir à côté de lui.

La préparation pour un ballet va crescendo selon ce qu'Ezio comprend. Les entraînements montent en intensité, les danseurs se font attribuer des rôles et moins il reste de rôles valorisants, plus la compétition est féroce, sans oublier les petites intrigues typiques du milieu de travail. L'Italien avait dans l'idée de contrer tout cela en organisant une fête où Viktoria inviterait des collègues. La jeune femme face à lui, toujours aussi mignonne quand elle réfléchit, arrive à la conclusion que cela était une bonne idée.

-Exactement! Puis, je ne me souviens pas avoir organisé une fête qui n'était pas cool.

Ezio sait recevoir et s'amuser, on peut lui donner cela. Viktoria se montrait curieuse d'en savoir un peu plus sur la journée de son comparse, sans oublier les concerts qu'il pouvait jouer, les pratiques qu'il faisaient. En fait, ses derniers jours, un truc plutôt important se passait au niveau du band. Ezio n'en avait pas encore parlé à Viktoria, pour mille et une raison. D'abord, il se montrait un peu prudent pour une fois, retenant autant que possible son enthousiasme. En tout cas, c'est certain qu'il aimerait que sa muse soit au prochain concert et le beau brun acquiesce, doutant qu'elle puisse, comme elle sera encore en mode spartiate.

Chose certaine, le prosecco rentre bien et Ezio traitait sa stella aux petits oignons ce soir. Elle était quand même prête à l'aider, mais le beau brun lâche un "no no no", agitant les mains, bref, le message était clair, il était capable de s'occuper de tout et ne voulait pas la voir bosser ce soir. Quoique demain, un petit coup de main pour la vaisselle ne serait pas de refus. Un petit coup d’œil à Vik et il voit qu'elle est bien installé. La soirée porte ses fruits!

-Ah ça oui. Je ne sais pas toi, mais maintenant, j'ai grave faim.

Cela tombait bien qu'ils se mettent à table justement. Sentir cet odeur une bonne partie de l'après-midi était une vraie torture. Ezio lâche un mot d'italien quand tout est prêt, visiblement satisfait, il sourit à Viktoria qui se rapproche et laisse sa main glisser sur elle comme elle se rapproche le temps d'un petit baiser contre son cou. Elle avait fini sa deuxième flûte de prosecco, prête à passer au rouge. Cela le fit sourire. Une fois tous les deux assis, le beau brun put brandir son verre.

-À ta soirée stella.

Qui ne fait que commencer, mais c'est un bon début. Après une bonne gorgée de vin, Ezio goûte l'osso bucco. Il est pas mal, pas mal du tout même! L'Italien lâche un mmmhhh, met ses doigts au coin de la bouche et fait des signes, bref, il en met un peu et finit par en rire d'ailleurs, avant de demander son avis à Viktoria. Après, chacun mangeait avec appétit, certainement Ezio en tout cas, ce qui laissait place à un certain silence, leurs bouches trop occupées à manger ou à boire. Quand il a presque fini son assiette et qu'une accalmie s'installe, l'Italien se lève, avec son air espiègle de quand il réserve quelque chose à sa muse.

-Il faut que je te fasse écouter quelque chose.

Ezio est bien obligé d'interrompre le jazz, mais c'est pour une bonne cause. Après quelques trucs à faire sur son ordinateur, Viktoria peut bientôt entendre une musique bien plus rock, une qu'elle reconnaîtra quasi tout de suite; celle des 451 degrees. Sauf que là, ce n'est pas un enregistrement live amateur ou quoi, c'est clairement un enregistrement de type studio. Ezio l'a déjà écouté des dizaines de fois et remarque plus les petits défauts, mais ne peut s'empêcher de sourire en l'entendant, revenant près de Vik' pour être aux premières loges de sa réaction. Hey oui, les 451 Degrees ont enregistré un premier démo!

C’est vrai que ces temps-ci, Viktoria avait l’impression de consacrer tout son temps et toute son énergie aux auditions à venir mais en même temps, c’était son métier et sa passion. Elle ne se sentait pas mieux ailleurs, elle était dans son élément. Elle devait sûrement avoir un petit côté maso à aimer souffrir ainsi. En tout cas, l’idée d’Ezio d’organiser une petite soirée lui plaisait bien. Tous les danseurs avaient besoin de décompresser et ça lui permettrait de mieux les connaître, plus que des discussions de couloir. Ezio était enthousiaste à l’idée et il affirmait n’avoir organisé que des soirées cool, ce qui la fait rire. « Je dois te croire sur parole » Car elle n’a pas assisté à toutes ces soirées mais c’est vrai qu’Ezio était un bon vivant, un humain de contact, il est à l’aise avec tout le monde rapidement et sait mettre à l’aise.

Ezio avait bien un concert prévu dans deux semaines. Peu de temps après s’être installé à Londres, il avait intégré un groupe de rock et ils faisaient des concerts régulièrement dans des bars et clubs underground de Londres. Quand Viktoria pouvait venir, elle le faisait mais ça dépendait beaucoup de ses entraînements à l’opéra et elle n’en était pas maîtresse.

L’Italien se levait pour s’occuper de la suite et intime à son amante de rester sur le canapé, il s’occupait de tout. Elle avait beau demander, il insistait alors Viki restait allongée sur le sofa, sirotant son verre. Elle n’allait pas se plaindre de se faire dorloter un peu. L’odeur qui planait dans l’appartement lui donnait faim et c’était la même chose pour Ezio. Quand Viki voit que la table est mise et le plat apporté, la belle se lève à son tour pour le rejoindre. Passant à côté de lui, elle dépose un baiser contre son cou, elle sent la main de L’Italien contre elle.

Les deux amants passent à table, et au vin rouge aussi. Ils trinquent à nouveau, à la soirée stella avant de profiter du repas. Viktoria goûtait le plat et lance un regard vers l’Italien. « Hmmm c’est trop bon ! Tu devrais avoir des jours de congés plus souvent ! » Elle avait presque l’impression d’être dans un restaurant, entre le service aux petits oignons et le repas. En tout cas, elle mange avec appétit et ils discutent de tout et de rien.

Ils avaient presque fini de manger quand Ezio se lève de table, sous le regard intrigué de la danseuse. Que manigançait-il ? Il se dirigeait vers son ordinateur pour mettre une musique. Viktoria tend l’oreille et semble reconnaître les notes de musique. « C’est une chanson de ton groupe non ? » Apparemment oui, elle ne s’était pas trompée. Sauf qu’elle ne se rend pas compte tout de suite d’un détail qui n’en est pas un. Elle fronce des sourcils, essayant d’identifier ce qui était différent sans mettre le doigt dessus. Puis elle comprend et la surprise doit se lire sur son visage. « Oh attends… C’est pas un enregistrement d’un de vos concerts, j’veux dire, le son est net, on n’entend pas de public… Vous avez enregistré un morceau en studio ? Pour de vrai ? C’est trop bien ! » Elle comprenait seulement ce que ça voulait dire pas forcément l’implication avec. Mais enregistrer dans un studio, même à leurs frais, c’est déjà une avancée non ?

Ezio adore s'amuser, fêter et il ne manque pas d'inspiration non plus quand il s'agit d'en organiser. Après, ce n'est pas bien sorcier non plus, tant qu'il y a de l'alcool, de la bonne musique et de quoi bouffer, la majorité des gens sont heureux. La fête entre membres de la troupe de Vik' sera pour une prochaine fois de toute façon, car ce soir, c'est la soirée stella, ou la soirée de stella, c'est selon. Une soirée où Vik' est le centre de toutes les attentions de son amant, enfin, presque... C'est qu'Ezio avait quelque chose à lui annoncer et comme il trépignait déjà d'impatience, il ne pouvait pas tenir bien des heures de plus. Cela avait été une raison de plus de se faire une soirée de la sorte.

Ils trinquent, ils mangent, ils boivent, discutent ici et là de tout et de rien. L'Italien rit quand la belle Hongroise fait savoir qu'il devrait être en congé bien souvent et le jeune homme d'acquiescer. Comme son boss est chiant à souhait, Ezio le surnomme d'ailleurs le petit Hitler, prendre congé de ce monsieur fait toujours du bien. L'assiette principale quasiment terminée, l'Italien se lève, réservant une autre surprise à sa muse. Revenu à la table, le beau brun restait debout, bien incapable de s'asseoir, bien trop énervé ou excité, dans le bon sens en tout cas. À la première question de Vik', qui commençait à comprendre se dont il s'agissait, il acquiesce. Peu après, Ezio n'en pouvait plus, incapable de tenir en place plus longtemps, il vient prendre la main de Vik' et l'invite ainsi à se lever pour venir près de lui.

-Oui, c'est ça! On s'est cotisé et on a enregistré une démo! Mais attends la meilleure mia musa. Une animatrice radio nous a vu jouer, je l'ai recroisé à l'hôtel et devines quoi? Elle va nous faire jouer à la radio!

L'annoncer ainsi, à Viktoria, c'est comme si tout à coup tout cela était encore plus réel. Ezio était en retenue ces derniers temps, du moins, sur cette histoire, mais là, ce soir, il laisse le temps à Vik' de réagir avant de la prendre dans ses bras et de l'embrasser. Possible aussi qu'il la soulève et la fasse tournoyer un brin avant de la redéposer au sol et de prendre sur lui, mais à le voir, on le devinait heureux, très heureux même, ses idées et ses rêves les plus fous se bousculaient à nouveau dans sa tête.

-Toi qui fait ta place dans une prestigieuse troupe, moi qui rejoint un groupe et qui va passer à la radio. On dirait que tout se place et même plus.

Ezio était un être sociable et sociale. Il était facile, à l’aise avec tout le monde, charmant et souriant. Rien d’étonnant qu’il se sente totalement à sa place à une soirée. Non seulement il adorait ça mais il y était comme un poisson dans l’eau. Pas étonnant qu’il propose d’en faire une et que Viktoria était sereine sur le fait qu’il s’intégrerait sans difficulté. Mais ils auraient le temps de s’en parler, ce soir c’était une soirée juste tous les deux. Viktoria se laisse guider par Ezio qui avait planifié la soirée et elle ne s’en plaignait pas.

Ils profitent du repas concocté par Ezio, en buvant du bon vin, italien bien sûr. Ça lui faisait du bien ce genre de soirée, posée, tous les deux. Elle oubliait la fatigue de ses muscles, de ses articulations, les pas de chorégraphie à connaître par cœur. Elle pouvait juste se détendre et profiter. Puis ça faisait du bien de passer une soirée avec Ezio. Dernièrement, ils avaient moins de temps tous les deux, entre la danse, le travail d’Ezio et son groupe de musique. Principalement la danse, elle devait bien l’avouer.

Ezio s’était levé, leurs assiettes pratiquement terminées, car il avait quelque chose à lui montrer. Ou plutôt lui faire écouter. Même s’il était calme, elle sentait une certaine impatience chez lui. Elle reconnaît la musique, un des morceaux de son groupe. Mais il y avait un détail différent. Viki met un peu de temps à trouver ce que c’était. Elle finit par comprendre : ce n’était pas un enregistrement d’un de leur concert, c’était un enregistrement fait en studio. Leur première démo ! Elle comprenait mieux son excitation. Elle aussi était enthousiaste. C’était bon signe pour lui et le groupe.

La jeune femme s’était levée, entraînée par Ezio qui lui avait pris la main. Non seulement elle avait vu juste mais ce n’était pas tout. Cette démo, ils ne l’avaient pas faite pour rien. Une animatrice radio voulait jouer leur démo à la radio. « Sérieux ? C’est une super nouvelle ! » Elle était aussi enthousiaste que lui, ça devait se voir au sourire qu’elle arborait, son regard mais aussi le ton de sa voix. Ezio ne peut s’empêcher de la prendre dans ses bras et l’embrasser, baiser auquel la jeune femme répond avec la même énergie. Elle rit quand il la soulève pour la faire tourner dans ses bras.

Ezio soulignait leurs dernières réussites et comment les choses se plaçaient bien. « Londres nous réussit plutôt pas mal effectivement ! Ce n’est pas une soirée stella qu’on devrait faire. On devrait célébrer cette nouvelle ! Tu as gardé du prosecco ? On devrait trinquer à ça ! Est-ce que tu sais quand est-ce que la chanson va passer à la radio ? Dans les jours prochains non ? Je suis sûre qu’elle plaira ! »

Les derniers jours s'étaient passés rapidement et Ezio avait décidé d'attendre avant d'en parler à sa muse, comme s'il ne voulait pas créer d'attente ou rajouter de nervosité. Mais maintenant, le démo était enregistré, ne restait plus qu'à le donner à l'animatrice radio et en théorie, le tour sera joué. Le reste ne lui appartenait pas vraiment. Autant en parler à sa muse alors, certainement pas étrangère à ce qui a pu mener à son succès d'aujourd'hui. Déjà, l'idée de venir à Londres n'était pas la sienne. La jeune femme se réjouit pour lui bien sûr et il était content de la voir aussi heureuse que lui, même moins en retenue que lui on dirait. Du coup, le beau brun craque et se laisse aller, lui qui se retenait depuis un moment. N'en fallait pas plus pour que l'Italien les félicite d'avoir déménagé à Londres. Viktoria le questionna ensuite façon mitraillette, une question n'attendait pas l'autre. Ezio finit par en rire, lâchant un "wowowo" pour la freiner un peu.

-Je pense aussi, j'espère, je stress rien qu'à y penser.

Un autre petit baiser, plus bref celui là, comme pour la calmer un brin et se calmer aussi du même coup et Ezio se détache d'elle pour aller récupérer la bouteille de prosecco. À l'examiner à la lumière, il en reste et il remplit leurs flûtes kiff kiff, une demie chaque et cette fois, la bouteille est belle et bien vide. Il avait profité de tout cela pour répondre à d'autres questions de sa muse.

-Je ne sais pas du tout quand la chanson va passer, elle vient voir notre prochain concert et je lui donnerai à ce moment. Oh regardes, il en reste, on va pouvoir faire un petit bout, mais après, ce sera fini, on sera sur le vin rouge.

Ce qui n'est pas plus mal. Il retourne vers Vik pour lui donner une flûte et trinquer. Le prosecco semblait meilleur tout à coup.

-On peut garder le cap sur la soirée stella, je veux pas non plus m'accaparer ta soirée quoi, mais je ne pouvais pas ne pas t'en parler plus longtemps ahah... La nuit où la chanson passera à la radio, on célébrera en bonne et due forme, promis.

Ils avaient encore du temps d'ici là. Une demie-flûte, c'est vite bu et Ezio prend celle de Vik', gentiment, tout aussi vide que la sienne, dépose les deux flûtes, avant d'attirer son amante contre lui, ses mains glissaient contre ses hanches. Le beau brun ne pouvait pas s'empêcher de rêvasser, mais de jouer d'humour dans la même phrase.

-Si ça se trouve, Viktoria, l'étoile montante du ballet royal sera la muse d'une étoile montante du indie rock à Londres. Comment tu le sens? Puis, si ça ne fonctionne pas, je peux me recycler en ton masseur personnel.

Ça doit bien exister non? Masseur de ballerines? Un homme a le droit de rêver.

Ezio lui faisait écouter la première démo enregistrée en studio avec son groupe. C’était une bonne nouvelle. Ils avaient leur petit public dans les bars londoniens, mais ça leur permettrait de passer au stade supérieur. En plus de ça, la démo allait passer à la radio. Que demander de plus ? C’était peut-être l’occasion ou jamais pour eux ! La chance à saisir. Viktoria pouvait comprendre qu’il ne lui en avait pas parlé auparavant. Il voulait sans doute attendre que ce soit plus sûr, plus concret. Elle aurait sans doute fait la même chose.

Vitkoria était aussi enthousiaste que lui. Elle pouvait comprendre l’excitation et la tension que ressentait Ezio. C’était important. Ça la faisait rire qu’il la soulève pour la faire tourner dans ses bras. La belle avait pas mal de questions et proposait de trinquer au prosecco pour célébrer la nouvelle. Ezio avoue être stressé juste à penser à toute cette histoire. Il n’était pas contre l’alcool mais plutôt que de s’embêter à aller chercher une nouvelle bouteille, il vide celle qu’ils avaient déjà ouverte dans leurs deux verres et en tend un à Viktoria.

Ils trinquent tous les deux et Ezio répond à une partie de ses questions. Il ne savait pas quand est-ce que la chanson allait passer mais pas aujourd’hui ou demain en tout cas, car il allait donner la démo à l’animatrice radio quand elle viendra voir leur prochain concert. L’Italien suggérait qu’ils finissent le vin rouge plutôt que d’ouvrir une autre bouteille de prosecco. C’était la soirée stella, ils pourront toujours célébrer quand la chanson passera à la radio. « Deal ».

Les verres vidés, Ezio les récupère pour les poser sur la table et attirer la danseuse à lui. Viktoria sourit, passant ses bras autour de son cou. Ezio rêvassait, se voyait déjà l’étoile montante de l’indie rock londonnien. Et au pire, il pourrait être son masseur personnel. De quoi faire rire la jeune femme. « On pourrait coordonner nos tournées pour être dans les mêmes villes Si tu deviens mon masseur personnel, c’est le kiné de la compagnie qui serait jaloux, tu lui ferais de la concurrence ! » Comme toute compagnie de danse professionnelle, ils avaient un médecin et un kiné pour suivre les danseurs. « En parlant de massage… Il me semble qu’il y en avait un au programme non ? Après le dessert ou … , ».

Ezio voulait que cette soirée soit celle de sa muse, la récompense de semaines, de journées entières d'efforts, qui, l'Italien en était convaincu, conduirait à la réussite, à l'intégration consacrée de la ballerine au sein du ballet royal londonien. Il ne voulait pas l'éclipser avec sa surprise des derniers jours. Une opportunité qui promet, certainement et de voir Viktoria, aussi heureuse, enthousiaste, excitée même, qu'il pouvait l'être, était la confirmation, la célébration, que leurs esprits créatifs est bien au diapason et que la réussite de l'un est aussi la réussite de l'autre.

Il fut donc décidé qu'ils célébreraient la réussite d'Ezio le soir où sa chanson passera à la radio. Le beau brun a hâte bien sûr que ce jour se produise. En attendant, il pouvait se permettre de rêver un peu plus, sa muse pendue à son cou, qui ri spontanément, comme presque toujours, à ses blagues. Que c'est beau le rire d'une femme. À son tour, sa muse se permet de rêver à voix haute, imaginait déjà qu'Ezio coordonnerait ses tournées avec les siennes. Il rit à son tour, s'imaginait déjà donner cette condition à son producteur.

-Bonne idée. Comme ça, on se suivrait, on continuerait de se voir. Tu arriverais à temps pour la fin du show, en coulisse et on aurait des supers suites dans de grands hôtels et pour le reste... Tant pis pour le kiné.

L'Italien en avait  rajouté bien sûr, toujours un peu dans l'exagération. D'ailleurs, le beau brun embrasse son amante, la fait se pencher par en arrière, presse son torse contre elle, la rapproche de sa main remontée au milieu de son dos. Un baiser cinématographique s'il en est un. Exagération et passion vont bien ensemble. Si on n'exagère pas, on se prive, non? Viktoria ne perdait pas le nord et évoquait deux choses qu'elle attendait sans doute avec impatience: le massage, puis le dessert. Au mot dessert, les yeux d'Ezio cligne et spontanément, il se met la main devant sa bouche. Puis, elle passe son front. Qui a dit que ce bohème italien n'est pas distrait?

-Oh non... J'ai complétement oublié le dessert. Je devais aller à cette pâtisserie en plus, mais... j'ai oublié.

Ne restait qu'à espérer que Viktoria ne lui en veuille pas trop. Le dessert oublié laissait forcément place au massage. Ezio explique qu'il va monter sa planche à massage dans la véranda, mais qu'ils doivent aussi éteindre les lumières, enfin, la plupart et se contenter de la lumière qu'émettra les chandelles. Mais pour les allumer, puis qu'il y en avait plusieurs, il ne disait pas non à un petit coup de main de Vik'. Restait aussi à ramasser la table, pas question de faire la vaisselle tout de suite, elle pouvait attendre à demain. Ils se préparaient donc à la dernière tâche au programme de la soirée, ce qui ne les empêchera en rien d'improviser. La table fut ramassée, les lumières éteintes, les chandelles allumées, transportée à la véranda, où Ezio put monter sa planche, qu'il n'avait encore jamais sorti depuis leur déménagement à Londres. Si tout cela est peut-être banal, c'est omettre le comportement des deux amants pendant cette banalité: les sourires échangés, leurs corps qui s'effleurent, se frôlent, se touchent, leurs regards qui prennent contact et leurs petits airs, l'air de rien, mais complice tout à la fois.

-Bien, je crois que tout est prêt. Tu peux t'installer, je vais me changer, puis je reviens avec les huiles.

Il ne comptait pas la masser ainsi. Quoiqu'il aurait pu, mais il sera de meilleur humeur en tenue de circonstance. Il revient donc avec un bas dans lequel il sera plus à l'aise, des pantalons mous si on peut dire, nus pieds et torse nu. Comme promis, il avait les huiles. Il les montre à la ballerine: lavande et jojoba, douceur de coco et lotus amandé.

-Une préférence?

Spoiler:

Viktoria était contente pour Ezio et ça en l’effrayait absolument pas. Il l’avait toujours encouragée et soutenue dans sa carrière de danseuse, il ne lui avait jamais reproché ses horaires, son indisponibilité parfois, les contraintes que cela implique alors elle n’allait pas agir différemment. Ils trinquent avec le reste de prosecco et célébreraient tout ça lorsque la chanson passerait à la radio.

Ezio rêvait à voix haute, de ce à quoi pourrait ressembler sa carrière. Ça faisait sourire Viktoria, qui connaissait cet état d’excitation et d’espoir. La belle entrait dans son jeu et suggérait qu’il coordonne ses tournées avec les siennes pour qu’ils soient dans les mêmes villes en même temps. L’Italien approuvait l’idée car ils pourraient se voir, elle pourrait le rejoindre en coulisse après sa représentations, ils vivraient dans des suites d’hôtel et ce qui va avec. L’idée était plaisante. Sinon, il pourrait se reconvertir et devenir son masseur personnel, ce qui retirerait du travail au kiné de la compagnie de danse, qui ne serait pas très content mais comme dit Ezio, tant pis pour lui !

En parlant de massage, la jeune femme se souvenait qu’il lui avait promis un massage dans le programme de la soirée. Elle se demandait si elle y avait droit maintenant ou si c’était prévu après le dessert par exemple. La tête que fit Ezio à ce moment-là la fit rire. Il avait complètement oublié de prendre un dessert. « C’est pas grave ! J’ai le ventre plein après l’osso bucco ». Ce n’était pas étonnant venant d’Ezio, il pouvait parfois être tête en l’air ou être pris dans un autre sujet.

Ils débarrassent rapidement la table, déplacent les bougies dans la véranda pour avoir une lumière plus cosy et éviter de se faire voir par tous les voisins. Ezio était parti chercher sa planche de massage et avait tout mis en place. Il lui dit de s’installer et partait se changer, sûrement pour se mettre plus à l’aise. Viktoria retira sa robe, se retrouvant en string et s’allonger sur le ventre sur la table de massage. Elle tourna la tête vers l’Italien quand il revient avec les huiles et ne pouvait s’empêcher d’esquisser un sourire. Il revenait torse nu, elle aurait dû s’en douter !

Viktoria se redresse sur ses coudes et regarde les huiles que lui montre Ezio, même si elle ne pouvait s’empêcher de laisser son regard glisser sur les muscles de son amant. « Lotus amande me paraît bien ». Elle lui adresse un sourire, tendant une main pour désigner l’huile en question mais aussi effleurer son torse. « J’ai le droit à un baiser avant le massage ? » Si oui, Ezio a droit a un beau baiser langoureux avant que la belle ne se rallonge sur la planche, la tête posée sur ses mains.

Ezio était ravi, mais pas étonné de la réaction de Viktoria à sa bonne nouvelle. Après tout, cela fait parti de leur association pour ainsi dire. Jusqu'à dernièrement, Ezio avait pas mal fait une croix sur ses propres ambitions et espérait juste prendre du bon temps et avoir de quoi vivre sans trop se faire chier. Maintenant par contre que cette opportunité est apparue, il comptait bien tenter sa chance au maximum et savait qu'il pouvait compter sur l'aide et les encouragements de sa muse en ce sens. Elle n'aurait pas continué à jouer, composer, écrire de la musique si c'était le cas.

Ils étaient donc prêts à passer au dessert, puis au massage et l'Italien devinait que la ballerine avait hâte d'avoir droit au massage, mais elle aime bien les desserts aussi. Seul hic, Ezio a complétement oublié d'en acheter un, il n'aurait pas eu le temps d'en cuisiner un. Heureusement, la belle blonde ne lui en tient pas rigueur. Elle se mérite tout de même un baiser sur la joue. Oh, il trouvera bien une façon de rattraper le coup plus tard.

Après, faut les voir préparer l'appartement, plus spécifiquement la véranda, au moment zen de la soirée. Fidèle à ses habitudes, Ezio ne négligeait aucun détail. Il avait monté la planche de massage, posé des serviettes, installé les bougies et mit de la musique idéale pour relaxer, un brin New Age. En prime, il s'était changé, question de se mettre à fond dans l'ambiance. Viktoria quant à elle l'attendait sagement, en string, couchée sur la planche. Il sut au sourire que fit la belle blonde qu'elle aimait ce qu'elle voyait. Lui aussi. Vik' profite d'ailleurs de désigné l'huile pour venir effleurer du bout de ses doigts, tout juste à portée, le corps de l'Italien. Sourire en coin, il acquiesce, deux fois plutôt qu'une. Impossible quand même de ne pas rire quand son amante tourne la tête et tend les lèvres, prête à réclamer son dû, que l'Italien donne, penché autant qu'il peut, sa main libre ne manqua pas d'aller glisser contre le bas du dos de la belle blonde. On la devinait tenté d'aller plus bas.

-Petit détail avant de commencer...

Ezio s'écarte, juste le temps de récupérer une des serviettes et de la poser gentiment pour couvrir les fesses de Vik'.

-C'est pour que je reste concentré sur les bonnes choses.

La remarque va sans doute la faire rire, mais c'est vrai! Il serait capable de déclencher des bêtises et d'en oublier le massage si ce visage d'ange, ces jambes de gazelle et ses fesses de déesse deviennent trop tentantes. En éliminant un élément de l'équation, il augmentait les chances. Plus sérieusement, Ezio prit son attitude "professionnelle", plus concentrée, plus sérieuse en somme.

-Un endroit en particulier où je devrais mettre plus d'effort?

Pieds, jambes, dos, épaules, il comptait bien satisfaire le moindre désire de Viktoria. Le beau brun commence par un massage plus en douceur, histoire d'étendre l'huile, de laisser le temps à la massée de se détendre comme il faut, à ses mains douces et masculines de découvrir les points de tension, qu'il notait dans sa tête. Appliqué dans son travail, Ezio passe ensuite à ou les endroits plus névralgiques que Viktoria avait nommé. Libre à elle de converser un brin pendant ou à l'inverse, que le tout se fasse dans un silence zen. Elle pourrait même s'endormir que cela ne le dérangerait pas. À la fin, ses mains voguent à nouveau sur le corps désormais détendu de la belle blonde, comme pour la réexaminer, la toucher, une dernière fois. À ce stade, c'était plus des caresses à dire vrai. Une façon pour lui de constater qu'il a fait du bon boulot et de profiter de corps si détendu maintenant. C'était... satisfaisant. Ezio se penche, vient déposer un baiser contre les omoplates de la belle et se redresse, croise son regard lorsqu'elle tourne la tête.

-Est-ce que je peux faire d'autre chose pour toi Stella?

Viktoria est bien placée pour savoir combien une passion pouvait être prenante et combien tout se joue à un fil et qu’il ne faut pas laisser passer la moindre occasion. Est-ce que ça risque de rendre compliqué leur relation ? Sans doute. Mais Viktoria ne demanderait jamais à Ezio d’abandonner son ambition, tout comme il ne ferait jamais la même chose pour elle.

Ils fêteront ça plus tard, Ezio rappelait que ce soir, c’était la soirée de la ballerine et au programme, elle n’avait pas oublié le massage. Ils débarrassent un peu et Ezio installe la table de massage dans la véranda. Car oui, il a une table de massage ! Si Viktoria se souvient bien, il a été masseur dans une autre vie et ça aurait dommage de ne pas pouvoir profiter de ses doigts de fée. Avec les bougies qui faisaient une lumière tamisée et la petite musique douce, c’était comme être dans un spa professionnel. Ezio s’éclipse pour se changer et ramener les huiles tandis que Viktoria se débarrasse de sa robe et s’allonge sur la planche.

Elle ne peut s’empêcher de sourire en voyant que l’Italien s’était mis à l’aise et retirer son tee-shirt. Ça ne l’étonne pas de lui ! Les mains légèrement baladeuses, elle exige un baiser avant de commencer, ce qui amuse Ezio mais il ne peut le lui refuser. Par contre, avant de commencer son massage, l’Italien mit une serviette pour couvrir ses fesses, histoire de rester concentré. Viktoria ne peut s’empêcher de rire. « Un vrai professionnel ». Et toujours aussi professionnel, le jeune homme prend son air sérieux et lui demande où il doit concentrer ses efforts. « Je suis un peu tendue au niveau des jambes et un peu de la nuque aussi ».

Il n’en faut pas plus pour que l’Italien commence le massage. Viktoria se détend et se laisse faire dans les mains expertes du jeune homme. Il étale l’huile sur son corps, elle peut sentir les mains parcourir tout son corps avant de se concentrer sur les zones les plus tendues. Ça faisait un bien fou et avec la petite musique, la lumière tremblante des bougies, Viktoria était à deux doigts de s’endormir. Elle ne s’endort pas pour autant, même si elle finit par fermer les yeux pour se concentrer sur les doigts d’Ezio sur sa peau.

Elle sent un baiser contre son dos, annonçant la fin du massage. C’était passé trop vite ! L’Italien lui demande s’il pouvait faire quelque chose pour elle, se penchant à côté d’elle. Viktoria rouvre les yeux, se redressant sur ses coudes avant de se tourner en partie sur le dos pour le voir plus facilement. Son regard toujours ancré sur le sien, elle a une petite lueur dans les yeux. « J’ai peut-être un dernier point de tension dont tu pourrais t’occuper… ». Tout en disant cela, elle guidait une des mains d’Ezio contre son corps, la faisant glisser jusqu’à son entrejambe, encore couverte par sa lingerie.

On pouvait dire que Stella, alias Viktoria, se faisait gâter. Après avoir préparé le dîner, exception faite du dessert, l'Italien offrait à la belle blonde un massage. Il en faisait souvent quand il travaillait en Hongrie, mais il a appris les rudiments, sans avoir sa licence ou quoique ce soit, dans ce "resort" sur le bord de l'Adriatique où il a travaillé pendant un temps. Désormais, c'est plus pour usage personnel qu'il trainait cette planche. Pas pour lui bien sûr, mais pour masser Viktoria et éventuellement peut-être des amis, bref, faire ce qu'il sait mieux faire: utiliser ses mains en or à bon escient.

Ce soir, c'était Viktoria qui en profiterait, mais pour se faire, fallait qu'Ezio reste concentré et ses jolies fesses à peine couverte d'un joli petit string agencé à la couleur de la robe pourraient vites devenir une distraction. Il les couvre d'une serviette, une attention qui ne manque pas de faire rire Viktoria. Il lui envoie un sourire complice, avant de prendre un air plus sérieux et de noté dans un coin de sa tête la nuque et les jambes comme endroits névralgiques.

On peut parler de ses talents de masseur, de ses mains en or, mais on peut dire aussi que Vik' est une cliente facile. Elle ne fait pas de mouvement brusque, n'est pas traversée de frissons ou quoi et sait se détendre, relaxer et faire sentir au masseur que ce qu'il fait lui fait du bien, ce qui est toujours bon. Pas de ronflement non plus! Les yeux clos, il voulait le petit sourire de la belle et comment elle réagissait. Vu d'ici, le massage avait bien l'air d'être un succès et le beau brun vient goûter cette peau huilée et douce. Pouvait-il faire autre chose pour sa stella? À la lueur qu'elle avait dans les yeux, il pouvait presque deviner. Le masseur restait quand même sage, attendant simplement une requête de la belle.

Sa muse évoque un dernier point de tension et Ezio esquisse un air intrigué. Oh, il se doute que ce n'est pas un nouvel oubli et laisse volontiers la main de Vik guider la sienne, qui se faisait légère, avant d'appuyer ses doigts sur le string, esquisser de premières caresses, son doigt bien appuyait, glissait, découvrant cette... tension. Un sourire coquin nait sur les lèvres d'Ezio.

-Ah oui, c'est tendu sur ce point.

Sa main remonte pour mieux glisser dans le string et allait constater encore mieux ce qui se passe dans cette intimité chaude. C'est lui où le massage la mise en bonne condition? Ezio vient chercher un baiser à son amante, le genre de baiser qui annonce une suite chaude. Après, il va à l'arrière de la planche et donne une petite consigne, de sa voix mielleuse:

-Lève tes fesses ma belle.

Dit-il en italien. Ses mains la guide du reste. Ses mains contre le string le font glisser et il approchait déjà sa cible, comme une tête chercheuse, croisant une dernière fois le regard de son amante avant de venir lécher tout du long sa fente intime, au fur que le string glissait. Puis il remonte, masse les fesses de la belle tandis que sa langue commençait à bien la détendre. Ses mains glissent contre les cuisses de la belle, l'encourage à se presser encore plus contre lui, enfonce davantage sa langue en elle, y fait faire des vas et viens. Le beau brun aime bien que sa muse lui fasse ce genre de requêtes et il était heureux de la gâter à ce niveau. Viktoria pouvait goûter sa motivation, son attention à la combler. C'est à peine s'il se repose.

Sa main finit par aller attraper celle de la belle blonde, tout en ne négligeant pas son cunnilingus. C'est qu'il dirige, fait se poser ensuite la main de Vik' sur sa fesse et pose ainsi sa main sur la sienne. Pas évident de faire tout ça en même temps, mais Ezio, on peut le dire, est un pro'. Cette main de Vik poser contre sa fesse avait l'avantage de l'aider à garder ses fesses bien écartées, en plus que sa main dessus pouvait sentir les réactions de sa main, de ses doigts, qui s'ajoutaient sans aucun doute à toutes ses autres... réactions. Et Ezio de continuer son cunni', pour bien la détendre, la satisfaire. Après tout, elle fait cette petite demande, elle n'hésitera certainement pas à faire savoir ce qu'elle a en tête pour la suite.

L’heure du massage avait sonné et Viktoria ne cachait pas son enthousiasme. C’est qu’elle y avait déjà eu droit à plusieurs reprises et elle sait qu’Ezio sait comment s’y prendre. Sans être professionnel, il n’a pas un niveau d’amateur et il n’y a rien de plus agréable que de se sentir son corps tout détendu après avoir été parcouru des mains viriles de l’Italien. Et comme Ezio ne faisait pas les choses à moitié, il avait les huiles et la table de massage. Il prit le soin de couvrir les fesses à peine couvertes de Viki pour ne pas être déconcentré. Pourtant il devrait être habitué à voir ses fesses depuis le temps.

Les mains d’Ezio ont été efficaces, ça n’étonne pas Viktoria. Elle aurait presque pu s’endormir avec la lumière tamisée des bougies, la musique, la légère odeur d’amande et les mains de l’Italien qui s’efforcent de détendre le moindre de ses muscles. Elle ferme les yeux, se laisse porter jusqu’à la fin du massage, signifié par un baiser contre son dos. En bon masseur, Ezio lui demande s’il peut faire quelque chose de plus pour elle. Viktoria esquisse un sourire, se redressant sur ses coudes. Il doit deviner qu’il lui a donné des idées.

Viktoria lui indique qu’il restait un point de tension et pour mieux lui montrer, elle prend sa main pour la guider. Elle l’arrête contre son string. L’Italien se prenait au jeu, confirmant la tension. La danseuse pouvait sentir son doigts glisser le long de sa fente intime, à travers le tissu. Il ne s’arrête pas là et glisse sa main pour caresser directement son intimité, provoquant un premier soupir de son amante qui gardait son regard ancré au sien. Ezio vient l’embrasser et il peut sentir le désir qui grondait chez son amante lorsqu’elle répond à ce baiser.

Le musicien se détache d’elle et va au bout de la planche, lui demandant de soulever ses fesses. Viktoria obtempère sans attendre et Ezio fait glisser son string pour dévoiler son intimité. Cette fois c’est sa langue qu’il utilise pour lui donner du plaisir et il ne ménage pas ses efforts. Plus il joue de sa langue, plus il peut entendre les gémissements de son amante, sentir son corps se cambrer, ses fesses se soulever, ses muscles se tendre. Viktoria se laissait totalement aller, se sachant entre de bonnes mains. Ezio semblait se mettre comme objectif de ne laisser aucun répit à la ballerine, d’aller crescendo pour que le plaisir ne cesse de grimper.

La belle se laisse guider, posant sa main sur une de ses fesses pour aider Ezio mais plus ça va, moins elle est en contrôle. Son amant avait l’air bien parti et sûrement que si elle ne l’arrêtait pas, il la mènerait jusqu’à l’orgasme. Viktoria hésite jusqu’au dernier instant avant de lui faire signe d’arrêter, se rallongeant sur la table, lui faisant signe de revenir à la hauteur de son visage. Dès qu’il est à côté d’elle, la jeune femme en profite pour laisser ses doigts glisser contre son torse, ses abdos. Puis ils saisissent son membre pour le caresser, le faire gagner en vigueur, levant les yeux vers lui pour croiser son regard et esquisser un sourire.

Viktoria ne s’arrête pas là, l’attirant un peu plus près pour faire glisser son membre dans sa bouche. Les mouvements de sa main sont accompagnés de ceux de ses lèvres, qui se resserrent chaque fois un peu plus autour de son membre. C’est son tour de s’occuper de lui, accélérant au fur et à mesure ses va-et-vient, le prenant toujours un peu plus en bouche. La belle marque une pause pour reprendre son souffle mais ne laisse pas en reste l’Italien, sa langue venant lécher son sexe tendu. Elle jette des coups d’oeil à Ezio, surveille ses réactions. Elle peut sentir ses abdos se contracter sous ses doigts. Une idée lui traverse l’esprit et, après un regard vers Ezio, elle se dit qu’après tout, elle peut bien essayer. La danseuse libère son sexe mais ce n’est que le temps de se retourner pour s’allonger sur le dos. Elle reprendre son sexe dans sa bouche, tentant ce nouvel angle. Elle aura sans doute besoin de l’aide d’Ezio, c’était moins facile de maitriser ses va-et-vient dans cette position !

Ezio savait que Viktoria apprécierait le massage, se doutait qu'elle en avait bien besoin, c'est pour cela qu'il en avait fait la cerise sur le sundae de cette soirée. L'occasion de prodiguer de bons soins à sa muse, puis du reste, il aime bien la masser aussi, ce n'est en rien une corvée. Absolument pas. Le massage terminé, vrai qu'Ezio se dit que si la belle a envie d'un happy ending, elle le ferait savoir, mais pour autant et c'est peut-être difficile à croire, il n'avait pas d'attente. Ce qui ne l'empêche pas d'être heureux qu'elle évoque ce point de tension qui restait qu'il avait. Ezio était plus que confiant d'arriver à le détendre comme les autres.

Le désir qui transparut dans le baiser qu'ils échangent lui donnait le goût de l'impatience qui habitait sa muse et il s'en délectait. D'autant plus encouragé par le soupir qui suivit, l'Italien ne tarde pas à commencer un cunnilingus à sa façon, avec ses attentions habituelles, son efficacité, sa gourmandise. Sa langue joueuse, fait des efforts en crescendo, c'est vrai. Elle aime aussi parfois quitter le creux de l'intimité de la belle pour aller taquiner son bouton de plaisir. Tout ce qu'elle aime, tout pour la "détendre", même si, à sentir sa main crispée sous la sienne, c'est un mot relatif. Tendue et détendue, la belle fait échapper sa main de sous la sienne pour venir la tapoter. Elle a bien fait, parce qu'Ezio était concentré, mais ce geste l'alerte et il redresse la tête. Son regard croise celui de sa muse qui lui fait signe d'approcher.

Curieux, l'Italien refait le tour de la planche Son amante vient caresser dès qu'elle peut son torse, ses abdos. Il pouvait deviner que ce corps lui donnait envie. Lui la caressait toujours, le dos, sa fesse, incapable de se priver du moindre contact avec le corps chaud de sa muse. Sa muse qui venait d'ailleurs glisser sa main sur le pantalon mou de l'Italien, pour constater que son membre dessous était déjà assez dur. L'entendre gémir, la sentir tendue-détendue le mettait toujours en bonne condition.

-Tu as envie de me sucer?

On sait qu'Ezio aime toujours qu'elle exprime de vive voix ses désirs. Mais peu importe, ce qui est certain, c'est qu'elle veut voir le membre de son étalon italien libéré. Il n'a qu'à faire baisser celui-ci pour libérer son membre, déjà vigoureux, mais la main de son amante ne tarde pas à lui donner pleine vigueur. Le sourire complice est de part d'autre et le beau brun pose sa main contre la joue de son amante, impatient de la suite.

La belle pose ses mains contre ses fesses fermes et l'attire vers elle, pour mieux prendre son membre en bouche et le sucer comme elle sait si bien le faire. Et ya pas à dire, c'est toujours aussi bon. Ezio caresse sa chevelure, profite, avait laissé échappé un "oh si" creux, avant de bientôt lâcher un râle masculin de plaisir.

-J'aime toujours quand tu me suces. Tu as une langue en or.

Petite blague en référence à ses mains en or à lui. Quelque chose lui dit qu'elle aime le sucer aussi, lui donner ce plaisir. Vrai que le beau brun a son petit caprice d'aimer que ce soit "pendant", comme une sorte d'entre-repas, plutôt qu'une entrée, mais comme toute chose, c'est aussi une question de moment, de timing et cette fois, le timing était excellent. Après tout, c'est sexy une fille toute chaude du massage et du cunni' qui a suivi et qui offre une belle fellation. Une fellation simple, qui ne cherche pas la performance à outrance. Lire ici qu'elle le suce juste... bien quoi, avec le bon rythme sans faire dans les largesses, gorges profondes et autres et c'est tout aussi bien. Même, lécher son gland quand elle reprend son souffle, venir caresser ses abdos de ses doigts, ses ongles qui la griffe gentiment, de la voir qui savoure ce membre, ce lèche, comme une récompense toute parfaite après un pur moment de bonheur et de détente, son visage d'ange légèrement rougi, ses lèvres pulpeuse en action, c'est juste parfait. D'autant que la belle le suce comme une femme patiente, en contrôle, qui profite et qui sait ce qu'elle fait. Tout ce qu'Ezio aime et il le fait savoir, par ses "oh", ses yeux mis-clos, ses râles.

Son amante décide quand même de faire passer la gâterie à un autre niveau. Viktoria se couche sur le dos et le beau brun lui jette un air amusé, ravi. Il l'aide, place mieux son membre et le dirige gentiment pour le faire entrer dans sa bouche. D'ailleurs, il bouge un peu son bassin pour aider. Ses mains vont attraper chaque seins de la belle qu'il suce. Un peu penché en avant, il se sent plus profond dans la bouche de Vik'. Un frisson le traverse, le plaisir grimpe bien, alors pour renchérir, une de ses mains va atteindre à nouveau l'intimité chaude de son amante, ce qui l'oblige à se pencher encore un peu plus et donne l'occasion à son amante de lui faire une gorge profonde si elle en a envie, son membre était déjà bien enfoncé dans sa bouche. En cas de soucis, elle peut tapoter sa cuisse ou autre, Ezio y reste attentif, conscient de ce qu'il impose. Être bien membré a parfois de légers inconvénients, ou présente des défis pour sa partenaire! De son côté, le bel amant la doigtait, un doigt en elle allait et venir pour lui procurer au moins un plaisir motivant.

Mais comme sa muse un peu plus tôt, l'Italien se retrouve face à un dilemme, celui de jouir maintenant, il n'aurait pas à se forcer beaucoup pour cela, ou réclamer plus. L'option est vite choisie dans sa tête. Il se redresse, son doigt, sa main la quitte et il recule son bassin, son membre quittant les lèvres chaudes et douces de la belle. À son tour d'exprimer de vive voix son envie.

-J'ai envie de glisser ma queue en toi et de te faire l'amour sur cette planche.

Le massage avait fait son effet et détendu tout le corps de la ballerine. Elle en avait bien besoin et la belle en avait bien profité. C’est vrai que cela avait créé une certaine envie, un désir en elle et Viktoria ne tarda pas à le lui faire savoir. Il faut voir le petit sourire qu’elle a, la façon dont elle guide sa main vers son point de tension. Il n’en avait pas fallu plus pour que les choses dérapent. Les caresses d’Ezio se faisaient précises avant qu’il ne vienne l’embrasser, un baiser de passion et de désir. Il passe à la vitesse au-dessus, l’incitant à lever ses fesses pour qu’il puisse faire glisser son string.

Sa bouche remplace vite ses doigts, pour toujours donner plus de plaisir à son amante. Viktoria est la première à en profiter. Ses gémissements se font entendre, ses doigts se crispent, son dos s’arque. Ezio est expert dans le domaine, de part son passé professionnel et ses connaissances du corps de la ballerine. Clairement, si Viki ne l’arrêtait pas, il la ferait jouir de cette façon, avec aisance. Mais elle avait envie de faire durer encore le moment alors elle lui fait comprendre.

Ezio revient à sa hauteur alors qu’elle lui fit signe de s’approcher. Il doit deviner rapidement ce qu’elle avait en tête alors qu’elle laissait ses doigts caresser son corps, non ? Viktoria fait glisser un peu son pantalon pour glisser sa main et attraper son sexe pour le libérer. Elle sentait la main d’Ezio se balader sur son corps, ne résistant sans doute pas à la vue qu’il avait. Il ne peut s’empêcher de lui demander, avec un mi-sourire, si elle avait envie de le sucer. Viktoria relève le regard vers lui avec un sourire. « A ton avis ? » Non, non elle voulait juste jauger le matos.

Après ses mains, c’est ses lèvres qui s’occupent de ce membre déjà bien tendu. Elle ne fait pas dans l’intense, dans la démonstration, elle joue plutôt sur le côté langoureux. Elle prend son temps, savoure et ça fait tout autant d’effet à l’Italien. Ezio partageait son appréciation, disant même qu’elle avait une langue en or. Il ne fallait pas exagérer non plus, elle n’était pas une professionnelle ni rien ! En tout cas, elle y met de la motivation. Elle se laisse guider aussi par une idée qui la traverse, se disant qu’elle pouvait bien tester et Ezio suit sans poser de question. Il s’adapte même, bougeant son bassin pour aider la jeune femme dans ses va-et-vient, et attrapant ses seins pour les masser entre ses mains. Vik sent son membre s’enfoncer un peu plus dans sa bouche, surtout quand il se penche pour caresser son intimité. Elle profite de l’occasion pour avaler les centimètres restant même s’il la déconcentrait avec ses doigts, faisant monter le plaisir.

La belle le repousse gentiment, pour pouvoir reprendre son souffle quelques secondes avant de reprendre sa fellation, pour étouffer ses gémissements. Mais comme elle un peu plus tôt, Ezio marque une pause, se redressant. Il cesse ses caresses et s’éloigne suffisamment pour libérer son sexe. Viktoria lève les yeux vers lui, comme pour attendre la suite. Toujours aussi bavard et expressif, il n’a pas de mal à exprimer son envie.

La jolie blonde sourit et se redresse, assise sur la planche, face à son amant. « Moi aussi » Elle vient ensuite échanger un baiser passionné et désireux, les mains contre sa nuque. Elle avait envie de sentir ses lèvres contre les siennes avant de passer à la suite. Viktoria s’allonge ensuite sur la planche, ses jambes entourant la taille de son amant, s’offrant à lui, son regard ancré sur le sien, lui transmettant son impatience.

Ezio a été ou est un pro', c'est selon. Il aimait déjà les femmes, le sexe, bien avant de devenir escort' en Hongrie. Il a beaucoup appris ceci dit et il est toujours heureux de partager son savoir. Mais le sexe n'est pas qu'une affaire de pro'. Viktoria pense peut-être encore qu'il est le professionnel et elle l'amatrice. De son avis, il dirait qu'ils sont égaux. Elle le connait comme aucune femme peut prétendre le connaître. Chaque fois qu'ils s'embrassent, se caressent, qu'elle le suce, le chevauche, elle le prouve encore et encore. Viktoria sait que balader sa langue contre ses abdos ou encore ancrer son regard dans le sien, renchérir à ses baisers, en plus de se donner corps contre corps le plus possible, exprimer son désir, le sucer... toutes ces petites choses qui font qu'elle satisfait le professionnel nuit après nuit. Et pour satisfaire un pro', il faut bien l'être un peu aussi, non?

-On m'a déjà dit de ne jamais prendre une femme pour acquise mais... j'adorerais.

Et la belle de donner à son amant ce qu'il adore. Ezio est fort sur les compliments et il sent un léger scepticisme traverser le regard de la belle à sa remarque. Après tout ce temps ensemble, à le combler encore et encore, en doute tel? Il espère bien que non! En plus, la belle, inspirée, se couche sur le dos et son étalon italien en profite, d'abord pour caresser, masser ses seins, puis caresser son intimité et lui rendre la pareille, les gémissements de la belle étouffés par la fellation qu'elle lui faisait, étouffés de sa gorge à ses lèvres. Pas beaucoup de fille n'aurait pas été en mode panique ici. Vik' s'en sort très bien, tousse à peine, même si on peut entendre sa grande inspiration quand son membre la quitte. Mais là où sa muse manque peut-être la technique des "pros", elle compense largement par sa persévérance et franchement, quand elle se remet à le sucer de plus belle, il avait beau la caresser, la doigter aussi, Ezio sentait son corps poussé vers ses limites. Faut le faire quand même, pousser un pro' comme lui dans les câbles!

Les intentions de son amant étaient dites toutes hautes. La belle sourit, prends le temps de s'asseoir. Elle a ce regard qui a le don de l'hypnotisé, de l'obsédé. Le "moi aussi" le fit sourire. C'est peut-être évident, mais comme la belle est peut-être encore un peu sceptique vis à vis ces propres capacités et ce que cet homme a pu connaître ou est capable... lui craint toujours ce jour où elle n'aurait plus cette étincelle, cette envie. Ce ne sera pas cette nuit et le baiser chaud, passionné qu'ils échangent, montrent que la belle, revigoré par le massage et tout le reste, avait autant d'énergie que son amant. Sa main contre la joue de la belle glisse contre son cou, sa poitrine, son ventre, à mesure qu'elle se couche sur le dos. Les jambes de sa muse chaque côté de la taille, il tire dessus pour l'attirer, membre glisse contre son ventre, il le place pour pouvoir la pénétrer et combler, partiellement, ce regard d'impatience qu'elle lui lançait.

Il remonte, replie un peu les jambes de la belle, les tenants par les chevilles. C'est un peu pour jouer, tandis qu'il faisait aller et venir, d'un rythme constant, pas en douceur, mais pas raid non plus, son membre bien à fond en elle, avant de reculer et de recommencer. Ezio lâche les jambes de la belle, qui les écarte et il en profite pour se pencher sur elle. Pas si pressé de l'embrasser, il profite plutôt de la poitrine parfaite de la ballerine, passe d'un sein à l'autre, lèche, suçote le premier, mordille gentiment le deuxième, avant de clore avec ce qu'il préfère: embrasser Vik'.

Énergisé par ce baiser, les coups de reins du beau brun s'accélèrent. En terme d'étalon, ce n'est pas un grand galop, mais c'est un bon trot. Ses doigts glissent contre les lèvres de ce visage traversé de plaisir, sur ses seins, les tétons pointés, avant que ses doigts n'aillent s'ancrer dans la cuisse de la belle, puis tenait la planche, toujours un peu plus secouée par ces coups de plus en plus forts. L'étalon passe au galop, bouche bée, haletant sous l'effort, le plaisir grimpe et il maintient ce rythme, une main allant s'ancrer contre la joue de son amante, avant qu'il ne ralentisse, avant qu'elle ne décolle et lui avec.

Ezio hisse, dans un de ses moments d'inspiration typique de cet amant imaginatif, on peut lui donner ça non? une jambe de la ballerine contre son épaule, l'autre toujours au niveau de sa taille. Il reprend les vas et viens, se penche vers elle, profite, joue de sa flexibilité. Une main agrippe son sein, l'autre tenait toujours la planche. Il profitait de la vue du corps secoué de son amante, venait bécoter sa jambe, comme ça, une idée qui le traversait. Une idée qui le voit ralentir un brin, mais quand sa main glissait à nouveau à la cuisse de son amante pour mieux la tenir, là, il repartit au galop; au grand galop: fort, profond, rapide. Il se voyait bien jouir comme ça.

Ezio a toujours été du genre à s’exprimer et extérioriser ses envies. Ça n’étonne donc pas Viktoria qu’il reste bavard même pendant le sexe, parfois extériorise pour elle. Si souvent la jeune femme répondait à ses questions ou confirmait ses dires, cette fois elle lui répond par une autre question, plus pour jouer, ça se voit à son sourire. Ezio lui dit qu’on ne devait pas prendre une femme pour acquise, même s’il adorerait. Ça fait sourire Viktoria. C’est ce qui faisait aussi partie du charme de l’Italien. Il était grand, musclé, avait un charme et une aisance naturelle, il pouvait avoir n’importe quelle femme et pourtant, il n’avait pas une assurance débordante ou une arrogance mal placée. Ça avait toujours un peu étonnée la jeune femme. C’était plutôt elle qui avait peur qu’il se lasse, lui qui était habitué à avoir des femmes différentes dans son lit tous les soirs. Que se passera-t-il quand sa muse ne l’inspirera plus ?

Viktoria n’est pas déconcentrée bien longtemps et continue sa fellation, s’allongeant sur le dos cette fois. C’est vrai que l’Italien avait un peu plus de contrôle dans cette position mais il y a une relation de confiance, de complicité entre eux donc elle ne ressent pas de panique. Elle sait qu’Ezio est à l’écoute du moindre signe de sa part et qu’elle ferait le moindre geste, il aurait tout stoppé. L’Italien profitait du corps de la danseuse, presque offert, venant caresser son intimité, la doigter. En temps normal, il aurait entendu les gémissements de son amante mais ils étaient étouffés, sa queue toujours dans sa bouche.

La danseuse reprend son souffle quand il s’écarte d’elle, tousse un peu mais elle s’en remettra. Ezio avouait avoir envie de lui faire amour, de se sentir en elle et Viktoria était clairement sur la même longueur d’ondes. Il n’en faut pas plus pour qu’elle se redresse, à genoux sur la table de massage, son regard ancré sur le sien. L’un comme l’autre ne pouvait détourner le regard, comme pour transmettre leur désir, leur impatience commune. Avant de passer aux choses sérieuses, elle veut un baiser, le genre de baiser langoureux, désireux, intense, comme eux. Viktoria s’allonge petit à petit sur la planche, sentant la main de l’Italien glisser contre sa peau, le long de son cou, puis son sein et son ventre.

D’un geste, il l’attire à lui, ce qui la fait lâcher un petit cri, plutôt amusée. Elle sent son membre contre son intimité, son ventre avant qu’il ne la pénètre. Viki lâche un gémissement, son regard sur celui de son amant qui semble aussi satisfait qu’elle. L’Italien avait attrapé ses chevilles, pour jouer avec ses jambes et sa souplesse. Ses va-et-vient se font sentir, la danseuse se cambre, ses mains glissent sur le torse de son amant quand il se penche vers elle, pour un nouveau baiser sulfureux. Du moins qu’elle pensait, en réalité Ezio prend son temps et ses lèvres s’arrêtent d’abord contre ses seins, qu’il vient lécher, suçoter, faisant soupirer son amante, dont les doigts se crispent contre ses cheveux. Il vient l’embrasser juste après, comme pour étouffer ses gémissements ou jauger le plaisir que la danseuse prenait.


Ezio mettait à l’épreuve la souplesse de son amante, relevant ses jambes pour que ses chevilles soient au niveau de son visage. Il choisit ce moment pour accélérer ses coups de rein, Viktoria sent le plaisir grimper, le sentant toujours plus profondément en elle. Quand il écarte ses jambes, l’Italien peut revenir contre elle et Viktoria tend un peu la tête pour venir l’embrasser parce que ça lui manquait. A Ezio aussi visiblement. Elle sent ses coups de rein se faire plus vigoureux, ses gémissements étouffés par leur baiser pour l’instant. La main de l’Italien qui glisse contre sa peau, ses seins, la font frissonner. La planche commençait à trembler sous les assauts d’Ezio mais Viktoria n’y pensait même pas, trop obnubilée par le plaisir qui monte en elle.

Heureusement qu’il ralentit le rythme, sinon elle aurait pu craquer. C’est que le musicien avait une dernière idée derrière la tête. Il hisse une de ses jambes contre son épaule, l’autre à sa taille avant de mieux repartir dans ses coups de rein. Les mains de son amante peuvent glisser contre son torse musclé, avant qu’il ne se penche vers elle, pour attraper un de ses seins, et la planche aussi. Il ralentit, dépose des baisers contre sa jambe avant de repartir de plus belle. A ce rythme, Viktoria sait qu’elle est proche de la délivrance, du septième ciel et il ne faisait rien pour la ménager. Il la tenait fermement pour mieux assener ses coups de rein. La jolie blonde attire son amant vers elle, pour les derniers centimètres, afin de l’embrasser au moment où elle atteignait la jouissance. Tout son corps se tend, son dos se cambre, un dernier gémissement s’échappe d’entre ses lèvres, mourant sur celles de son amant. La jeune femme avait complètement oublié qu’ils étaient dans la véranda, que les voisins pouvaient apercevoir leurs ombres tandis qu’ils s’envoyaient en l’air, ou les entendre. La pensée l’effleurait que maintenant, tandis qu’elle reprenait son souffle. Elle esquisse un sourire, son regard croisant celui d’Ezio avant de jeter un coup d’oeil vers les fenêtres. « Tu crois qu’on nous a entendu ? »

Ezio sentait que sa muse lui laisserait les rênes et lui faisait pleinement confiance pour ce qui était de la satisfaire. C'est bien tout ce qu'il comptait faire. Debout au bout de la planche de massage, le beau brun faisait aller et venir son membre en elle en un rythme de plus en plus effréné, tandis qu'il profitait de la vue sur le corps de la belle blonde, qui, couchée sur la planche, était secouée par ces coups de reins, toujours désireuse d'un plaisir plus grand. C'est ce qu'elle faisait savoir par ses gémissements grandissants, les baisers sulfureux qu'ils échangeaient, quand l'étalon italien se penchait assez vers elle pour en profiter. Il y a aussi cette fois où il avait plutôt été embrassé ses seins, avant de profiter de ses lèvres. Ezio aime être imprévisible dans le sexe, que son amante soit toujours un peu sur le qui-vive de ces attentions.

Dans le dernier droit, l'Italien profite d'un des atouts de son amante: sa flexibilité. Il croit savoir que Vik' aime bien qu'il en profite en plus et en prime, si c'est pour permettre de rapprocher leurs corps, ce contact, c'est une bonne cause. Signe que son instinct ne le trompe pas, quand il commence à se pencher vers elle, elle glisse ses mains contre les flancs de l'étalon, l'appelant à elle. Un beau baiser, un baiser orgasmique pour ainsi dire, ceux qu'Ezio préfère peut-être, parmi ces préférés en tout cas et les gémissements de la belle blonde meurent contre ses lèvres, avant qu'un doux "ah" masculin de plaisir ne quitte les siennes.

Après, Ezio embrasse encore son amante, plus en douceur, maintenant que le pic de plaisir était passé. Puis, il se redresse, se retire. Il attrape une serviette posée non loin pour s'essuyer le visage, le torse et la passait aussi brièvement sur la poitrine de son amante, qui se demandait si on les avait entendu. Avec son humour habituel, Ezio répondit:

-Oh, bonne question, il faudrait le leur demander. Tu veux que j'y aille? Je n'aurais qu'à me rhabiller, mettre une veste, cogner à leur porte et demander: Hey, moi et ma coloc' hyper sexy, la ballerine du ballet royal vous savez? On vient de faire l'amour, c'était vraiment super et on se demandait... est-ce que vous nous avez entendu?

Il aurait sa réponse non? Avec son sourire irrésistible et tout. Clairement, Ezio se préoccupait assez peu de si on les avait vu ou entendu. Il fait signe à Vik de se redresser et un brin impatient peut-être, venait chercher sa main et tirait doucement sur son bras. Elle était trop loin, couchée sur cette planche et comme souvent, il était d'humeur câline. D'ailleurs, une fois la belle redressée, il pouvait caresser ses cuisses, l'embrasser.

-L'important... c'est que je me sois bien occupé de ton dernier point de tension.

Et elle s'est bien occupée de lui aussi, bien sûr. Le beau brun demande ensuite à son amante, comme il le fait régulièrement, ce qu'elle désire. Semblerait qu'à ce point de la nuit, le lit l'appelait. Ezio éteint donc la musique, souffle sur les bougies, exécute le tout nu bien sûr, à quoi bon se rhabiller. Il prend la dernière, qu'il laisse allumé et rejoint son amante, qui quitte la planche pour prendre la main de son amant et c'est ainsi que le duo file au lit, bien heureux. Ezio laisse d'ailleurs à Vik' le plaisir d'éteindre la dernière bougie.